samedi 18 décembre 2021

SEMAINE DU 12 AU 18 DECEMBRE. ÉVANGILES

  

DIMANCHE 12 DÉCEMBRE. GAUDETE. Lc 3, 10-18

 

10 En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »

11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » 

 

12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » 

13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » 

 

14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » 

 

On a des conseils qui paraissent évidents, mais qui renvoient à un changement de vie, un changement de faire, un changement d'être. A nous de trouver ces changements dans notre vie de tous les jours.

 

15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. 

 

Être dans l'attente, c'est tout le peuple qui attend, quelque part le terreau est prêt pour que Jésus puisse apparaître, d'autant que Jean va dire qu'il n'est pas celui qui doit délivrer, mais juste préparer. C'est un superbe ministère quand on y pense.

 

16Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. 

17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » 

 

 

Deux descriptions de celui qui doit venir. La première décrit quelqu'un qui est au-dessus de Jean, avec la courroie qu'il n'est pas digne de dénouer et la seconde qui est une image de puissance et surtout de justice. Et là, Matthieu met dans la bouche de Jean une référence prophétique. Mais Jésus dira qu'il n'est pas venu pour condamner mais pour sauver. Et ce sera tout son travail à Lui, de montrer qui il est là, le Serviteur.

 

18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.


 

 

LUNDI 13 DÉCEMBRE. Mt 21, 23-27

 

Avant il y a le texte des nombres, avec Balaam qui voit de si belles choses pour ce peuple qu'il est censé maudire pour lui porter la poisse. Il voit surtout celui qui doit venir, celui que nous attendons, celui qui est déjà présent. Celui dont l'autorité ne peut être contestée. 

 

23 En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »

 

Je trouve toujours curieux cette manière, parce qu'on a soit-disant du pouvoir de couper la parole à quelqu'un. Et là, Jésus qui n'a pas de références nobles, qui n'a pas été le disciple de qui que ce soit, se fait interpeller. Qui te permet de parler comme cela, (sous-entendu, pour qui te prends-tu)?

 

24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : 

25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? »

 

Il me semble qu'il vaut mieux couper le verset en deux. Mais là ce n'est pas Jésus leur dit ou leur répondit, mais répliqua. Et je peux sentir l'énervement dans sa voix. Et il refuse de se justifier. Il pose une question à ces hommes de pouvoir qui n'ont pas fait partie des foules qui allaient recevoir le baptême de Jean et qui n'ont rien fait non plus pour qu'il échapper à Hérode.

 

 Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement 

« Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” 

26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » 

 

Et là, ça carbure dans leur tête, sauf que quelle que soit la réponse, ils vont avoir des difficultés.

 

27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.

 

Et c'est la fin. Peut-on dire match nul? Peut-être. Mais hélas ce n'est que partie remise, puisque la suite se jouera lors du procès. 

 

Aujourd'hui, je regarde Jésus et je l'admire car il ne revendique pas l'autorité de son père, il pousse ses agresseurs à réfléchir. Il ne se met pas en colère, il reste ferme et assuré. Il ne se démonte pas. Et cela montre aussi l'autorité qui est en lui. 

 

 

 

 

 

MARDI 14 DÉCEMBRE. Mt21, 28-32

 

Comme le faisait remarquer le Pasteur Steiner sur RCF c'est cette parabole des deux fils qui est donnée et qui montre aussi que Jésus ne rompt pas le dialogue, mais fait tout ce qu'il peut pour qu'ils ouvrent les yeux.

 

Le Père Paul a fait un lien que je trouve audacieux avec la parabole des deux fils dans Luc. Et il a insisté sur le fait que Matthieu qui était un publicain, qui s'était laissé déplacer et convertir, cette histoire le concernait directement. 

 

Pour ma part, j'ai été sensible au "aller travailler à la vigne", en me demandant ce que ça voulait dire. La vigne c'est le domaine de Dieu, et je me disais que se convertir(parce que c'est bien ce qui est dit ensuite) cela permet l'unité avec les frères et à la volonté de Dieu de se faire, et que c'est cela aussi le Royaume. 

 

28 En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” 

29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. 

30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. 

31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. 

 

Si on suit la logique du texte, les grands-prêtres n'ont pas su que répondre à Jésus et là, d'une certaine manière Jésus, ne lâche pas le morceau et leur donne une deuxième chance, et cela c'est très beau. 

 

Alors on a deux fils, un (en lequel j'aurai parfois tendance à me reconnaître) qui n'a pas envie de recevoir des ordres, qui a son propre truc à faire et qui dit non et puis qui est capable de changer son fusil d'épaule et qui reconnaît aussi qu'il a pris une direction pas terrible. Je ne sais si c'est cela le repentir, espérons. Et puis il y a l'autre, qui peut-être a peur (comme on le verra avec la parabole des talents) qui dit oui, et qui n'en fait rien. Peut-être que cela m'arrive aussi. Plus souvent que je ne le voudrais. Alors il y a les deux..

 

32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

 

Et là Jésus essaye de leur ouvrir les yeux, mais ça ne marche pas. Ils n'ont pas accepté les annonces de Jean, et surtout, ils auraient dû comprendre en voyant les conversions que quelque chose d'important se passait et qu'ils sont restés aveugles. Et manifestement cela semble étonner Jésus. Là il ne parle pas de lui, mais de Jean.

 

 

MERCREDI 15 DÉCEMBRE. Lc 7, 18b-26

 

Si on reprend l'évangile de Luc, au chapitre 3, jésus est annoncé par Jean , comme celui qui a la pelle à vanne, c’est-à-dire comme un justicier. Ensuite Jean est emprisonné et Jésus après avoir été baptisé (donc logiquement pas par Jean), Jésus prie le ciel s'ouvre et il y a la colombe et la voix du Père: tu es mon fils bien-aimé, en toi je trouve ma joie. Puis après la tentation c'est le début de la vie publique. Manifestement Jean apprend donc cela. Dans cet évangile il ne connaît pas Jésus et le questionnement se comprend d'autant mieux.

 

18b En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples 

19 et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » 

 

20 Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » 

 

Ce qui est beau, c'est que les messagers répètent la question de Jean, sans la modifier, sans rien y ajouter; ils sont des disciples, ils font. Et j'aimerai tellement être capable de faire de même. 

 

21 À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir. 

 

Jésus répond non par une parole, mais par des actions . Il y a des gens porteurs de maladies, d'infimité, qui sont possédés  (des esprits mauvais dont ils étaient affligés, c'est peu usuel comme phrase). En général on dit tourmenté. Là c'est autre chose, on vit avec du mal en soi, on ne sait pas comment s'en défaire et c'est affligeant. Et enfin des aveugles. Accorder de voir, c'est une grâce qui est donnée.

 

Il fait tout cela. Les autres regardent et attendent ou n'attendent plus.

 

 

22 Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. 

 

Ce qui est décrit là, reprend aussi ce qui s'est passé au chapitre 7: l'esclave du centurion, la résurrection du fils de la veuve de Naïm, et c'est là qu'intervient cette rencontre. Jésus dans sa réponde va plus loin que ce qu'il vient de réaliser. Il est celui qui donne la vie, il est celui qui donne la parole.

 

23 Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »

 

Ce qui est intéressant c'est que Jésus annonce que ce qu'il fait et dit sera comme une cause de scandale.  Cela reste énigmatique. Il y a là, l'accomplissement de Lc 2 34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction

35– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

Peut-être que c'est une bénédiction envoyée à Jean par Jésus, tu n'as pas trébuché à cause de moi. Heureux es-tu.

 

 

JEUDI 16 DÉCEMBRE. Lc 7, 24-30.

 

24 Après le départ des messagers de Jean, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? 

25 Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un homme habillé de vêtements raffinés ? Mais ceux qui portent des vêtements somptueux et qui vivent dans le luxe sont dans les palais royaux.

2 6Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis ; et bien plus qu’un prophète 

27C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.’ 

 

Il n'est pas quelqu'un qui change d'idée comme de chemises, il n'est pas quelqu'un qui se prendrait pour un personnage royal, hors du commun, non il est un prophète, Le prophète, le messager, qui prépare le chemin pour annoncer une Présence.

 

28 Je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. 

 

Là, c'est peut-être ce qui se passe sur la terre, où Jean d'après Jésus, surtout qu'à ce moment- là, est encore vivant, il est donc le plus grand de ceux qui vivent actuellement, mais dans l'ailleurs que Jésus va nous ouvrir, celui qui est le plus petit (et c'est aussi Jésus), celui qui s'abaisse, qui se reconnait dans la dépendance, dans le besoin, aura ou recevra une gloire plus grande que celle qui auréole Jean pour le peuple. 

 

29 Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains, en recevant de lui le baptême, a reconnu que Dieu était juste. 

30 Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas son baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »

 

Il me semble que là, Jésus affirme que par Jean la justice de Dieu a été révélée, mais que seuls ceux qui ont reçu ce baptême, les "moches" sont devenus des vivants alors que les autres, les savants, se sont coupés du dessein de Dieu, et cela devrait conclure cette longue périope sur Jean le Baptiste. 

 

Ce qui me frappe c'est que chez Luc, Jésus en quelque sorte fait feu de tout bois et qu'il fait tout ce qu'il peut pour que sa parole pénètre et change; Il est bien le semeur qui sort pour semer, tout le temps et quelque soit le terrain.

 

31 À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ?

32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.”

33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !”

34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”

35 Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

 

 

 

 

VENDREDI 17 DECEMBRE. MT 1, 1-17

 

1 Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham : 

2 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, 4

3 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,  +3

4 Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, +3

5 Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, +4                                                  14

 

 6 Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,  2

7 Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,  +3

8 Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,+3 

9 Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, +3

10 Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, +3

11 Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.  +1           14

 

12 Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, 2. 

13 Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,      3

14 Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,                         3

15 Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,     3

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle  Christ.                                 1                                                                                                        12 ou 13 si on compte Jésus.

 

17Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

 

Que dire de ce texte si ce n'est que ce qui est dit ce n'est pas que Joseph engendre Jésus, comme cela est dit pour les versets précédents, mais que de Marie, fut engendré Jésus que l'on appelle le Christ. Il y a un passif, et on est dans une incertitude qui de fait sera levée par la suite du texte. 

 

La première lecture est centrée sur Juda, le 4°fils de Jacob. De fait les trois premiers n'ont pas été très corrects, le premier Ruben a pris la concubine de son père et les deux suivants ont tué les mâles tout un territoire.  Juda semble avoir pris le parti à minima pour que Joseph ne soit pas mis à mort, et ensuite c'est lui qui voudra prendre la place de Benjamin et être l'esclave de Joseph. Juste retour des choses si l'on puit dire.

 

 

SAMEDI 18 DÉCEMBRE.  Mt 1, 18-24.

 

Ici il est question d'engendrement. Mais pas que, puisqu'il y a bien l'enfantement et le nom. Là, c'est Joseph qui nomme. 

 

Il est aussi question d'Esprit Saint. C'est lui qui féconde, et l'enfant qui vient d'elle vient de l'Esprit Saint. 

 

18 Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint

 

Cela reprend un peu la phrase qui tranchait dans les généalogies. L'engendrement est du côté de l'homme, là, et il y avait la notion de passif (de laquelle fut engendrée Jésus, qu'on appelle le Christ).Ce qui est dit ici, c'est que ce n'est Joseph le Père, même si c'est par lui qu'est transmis la filiation davidique et pas par Marie. Il fallait cette filiation, même si Jésus l'acceptera mais ne s'en servira pas dans sa vie publique. Mais il réalise les écritures. Et aussi l'alliance faite avec David, que l'on trouve dans les psaumes. Même si ses fils se rebellent, je ne romprais pas mon alliance avec toi. 

 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 

23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » 

 

Ici le projecteur se centre sur Joseph. Cela de passe pendant la nuit, pendant le sommeil. Un commentateur fait remarquer que Dieu ou l'Ange du Seigneur, s'adresse ainsi à certaines personnes, en particulier Salomon. Ce qui renforce la filiation davidique. Joseph ne dit rien. Il est instruit par l'Ange, qui explique et qui ordonne en même temps. Cet enfant tu le prendras chez toi, tu le nommeras, et pour que tu comprennes, je te redonne la parole de Dieu donnée à Isaïe.

 

 

24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,



Je note que le verset se termine sur une virgule, et bien sûr il manque ce qui suit25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

 

Mais si je compare (c'est ce qui me vient ce matin) avec la naissance de Samson, où l'ange était apparu pour de vrai, l'attitude de Joseph est belle. Il ne demande pas de preuve, il ne fait pas répéter l'ange. Peut-être que la citation d'isaïe est pour lui importante, pourquoi pas. Mais il ne craint pas le quand dira-t-on et tel que le dit le verset 25, il s'écarte, il laisse faire l'œuvre. Merci Joseph.

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