samedi 7 mai 2022

SEMAINE DU 1° AU 7 MAI. ÉVANGILES. TEMPS PASCAL


 

DIMANCHE 1° MAI. Jn 21 1-19

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/04/jn-21-1-12-la-troisieme-manifestation.html 2022 

https://giboulee.blogspot.com/2019/06/simon-fils-de-jean-maimes-tu-jn-21-15-20.html 2019

 

1 En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. 

 

C'est une manifestation donc Jésus n'est plus présent, mais il doit savoir que ses disciples ont besoin de lui. Puisque manifestement ils ont repris une vie d'antan avec peut-être des nouveaux. Mais ils restent soudés autour de Simon-Pierre;

 

2 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. 

 

3 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. 

4 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui

 

Pas facile les nuits dans cet évangile. Les poissons auraient dû mordre mais pas du tout…

 

5 Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » 

6 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. 

 

Et là, c'est le signe pour eux, mais vont-ils le comprendre?

 

7 Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. 

 

Et à nouveau cette drôle de relation où c'est le disciple sans nom, qui ouvre la porte de la connaissance à Simon-Pierre. Qui du coup veut arriver le premier cette fois-ci. Il veut voir lui de ses yeux. Merci Pierre..

 

8 Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. 

 

La barque arrive, le filet reste dans l'eau certainement. 

 

9 Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. 

10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » 

 

Et Jésus qui a préparé, demande quand même une collaboration, comme lors de la multiplication des pains. Il faut que ce soit leur poisson en plus du sien;

 

11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. 

 

Et il y a ce drôle de verbe, remonta.  Comme si Pierre, se retrouve le patron de la barque, et il finit le travail des ouvriers, et il obéit aussi, mais c'est lui le chef. Il reprend sa place. 

 

12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.

 

13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. 

14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. 

 

 

Et c'est ce repas, qui continue la figure du chapitre 6. 

 

 

15 Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » 

 

16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » 

 

17 Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. 

 

 Il a dû faire une drôle de tête le pauvre Pierre. trois fois avec ce verbe aimer, et il ne sort pas du aimer d'amitié. Mais Jésus le prend tel qu'il est et ça c'est une bonne nouvelle pour nous. Il est le seul à aimer d'agapè, sauf quand il se met à aimer en nous, quand nous lui ouvrons notre cœur et quand il peut prendre sa place, toute la place. Mais même cela, ce n'est pas évident du tout.

 

18 Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » 

19 Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

 

 Et là, c'est une affirmation de Jésus, une prophétie si on en croit l'auteur de l'évangile qui a connu la mort de Pierre, mais rien ne prouve qu'à ce moment là, Pierre à compris ce qui l'attendait. Pour se mettre en route, il y a les reins ceints avec la ceinture qui permet d'avoir de la monnaie et surement d'autres choses. Et cela on le fait tout seul. Et arrive peut-être un jour où on n'y arrive plus, où on perd son autonomie et où il faudrait faire confiance, se laisser faire. Et du coup l'autre peut vous conduire là où on ne veut pas aller. Mais il faut bien le laisser faire; et si l'autre était Jésus? Qui est le berger et qui conduit vers la porte qui est la bonne pour nous? Et le suis-moi, c'est comme une demande de Jésus, du style viens, laisse les, on va s'expliquer tous les deux. Tu vas me suivre comme tu l'as toujours fait, toi le premier, mais tu vas apprendre.

 

 

LUNDI 2 MAI. Jn. 6, 22-29

 

22 Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. 

  

Là, on peut penser qu'il s'agit de ceux qui ont eu à manger et qui ne sont pas rentrés chez eux, ou qui sont retournés au petit matin. Ceux-là découvrent que la barque est partie avec les disciples, mais que Jésus lui, on ne sait pas où il est. D'où question. 

 

23 Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. 

24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.

 

Et puis d'autres arrivent en barque, ne le trouvent pas, et convergent vers Capharnaüm. 

 

Donc la question c'est bien "où est-il passé, celui qui nous voulions mettre à notre tête?" Pour moi, cela m'a toujours fait penser à "il court, il court le furet ". Bref personne ne comprend. 

 

25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » 

26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.

 

Et là, certes il se laisse trouver, mais il ne répond pas à la question qui est quand même très importante. Comment as-tu fait pour être là, avant nous, puisque tu n'as pas pris la barque avec tes disciples? Et donc il les laisse sur leur faim.

 

27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » 

28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » 

29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

 

Enfin pas vraiment, il répond bien à leur faim de savoir, qui est une faim matérielle, une faim de rationalisme, d'explication,  pour les envoyer ailleurs? Vous avez faim, je suis celui qui peut vous donner la vraie nourriture, celle que moi je suis le seul à pouvoir donner, moi qui suis le Fils de l'homme, moi qui suis marqué du sceau du Père.

 

Ce qui m'étonne c'est le mot œuvre, parce que je le vois mal dans la bouche de la foule. Mais là aussi ça va sur un sens beaucoup plus abstrait. Il ne s'agit pas de faire quelque chose, comme le voudraient peut-être les pharisiens, mais de croire. On passe donc du faire au croire, et c'est là-dessus que les choses vont se compliquer.


 

MARDI 3 MAI. Jn 14,6-   St Philippe.


 

6 En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers lePère sans passer par moi. » 

 

Autrement dit, pour ce morceau de verset, Je suis la Porte.

 

7 Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » 

8 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » 

 

Là encore compliqué, parce que c'est d'abord un futur, que Jésus corrige de lui-même, mais qui provoque la question de Philippe, qui sait très bien que le Dieu que Jésus appelle Père, il ne l'a pas vu, et cela fait jaillir en lui un désir, celui de voir qui est différent de connaître. Seulement avec quels yeux peut-on voir le P7re? 

 

9 Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? 

 

Est-ce que je "je suis" avec vous, peut s'entendre comme le "Le Suis"? Peut-être, peut-être pas. Mais il y a l'affirmation, que celui qui voit Jésus, voit aussi son père. Jésus icone du Père? 

 

10 Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres

11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

 

Je trouve ces versets presque douloureux. Comment peut-il dire, si vous ne me croyez pas, croyez aux moins à cause des œuvres elles-mêmes. C'est comme cela qu'il a parlé plus d'une fois aux ennemis. Ne pas croire en lui, mais croire dans les œuvres.  qu'ils voient faire par lui.

 

12 Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. » 

13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 

14 Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »


Père/ Œuvres/ Nom.

 

 

MERCREDI 4 MAI. Jn 6, 35-40


 

35 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 

36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. 

 

Je trouve cette réaction étonnante. Parce que l'impression que ça donne, c'est que ceux qui sont là, ne sont pas des opposants. Alors pourquoi Jésus fait-il des reproches? On dirait qu'il veut faire naître quelque chose, de l'ordre de l'opposition. A qui parle-t-il?

 

37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. 

 

Est-ce qu'il sous-entend que parmi ceux qui sont là, certains ne sont pas donnés par le Père, donc, que ce n'est pas l'Esprit qui est en eux? Il y a un mouvement de don. Le père donne, Lui, reçoit le cadeau et l'accepte, parce que c'est cela la volonté du Père, que ceux qui entendent la voix du Fils, soient accueillis. 

 

Mais c'est la question de ce travail du père; Le père choisirait certains, qui le reconnaîtrait dans celui qui parle, et celui qui parle les accueille pour faire plaisir à son Père. Ça fait une drôle de boucle.

 

38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. 

 

Description de la relation Père/Fils . Non pas faire ma volonté, mais la Sienne. 

 

39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.

40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

 

Il semble qu'il y ait soit un doublet sur la volonté, ne pas perdre et ressusciter , cela c'est du côté du Fils, et du côté de ceux qui ont été choisis c'est de croire ce qui donne la vie éternelle et la résurrection.

 

 

JEUDI 5 MAI. Jn 6, 44-51


 

44 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 

 

Est-ce que le Père attire tout le monde? Mais là c'est de Lui que vient l'initiative. Comme toujours. Dieu est le premier, et le Fils agit au niveau du don qui lui est fait.

 

45 Il est écrit dans les prophètes : ‘Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.’ Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. 

46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. 

 

Une différence notable entre voir et entendre. Entendre, cela c'est la lecture de l'écriture. Voir c'est autre chose. Qui m'a vu a vu le Père.

 

47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.

Et c'est la Foi qui donne le salut, le pas mourir. 

 

48 Moi, je suis le pain de la vie. 

49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; 

50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. 

51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

 

Et la question du pain qui devient plus que ce qu'il est, qui devient source, mais cela c'est à cause du don initial. Et c'est sur le don qu'il faut réfléchir. 


 

VENDREDI 6 MAI. Jn 6,52-59


 

52 En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »

 

Et ça c'est bien la question que l'on peut se poser, surtout qu'avant il a été question de la manne descendue du ciel, mais qui n'empêche pas de mourir et lui qui est aussi descendu du ciel pour être dévoré, mangé. Il y a Jr 15, 16: je dévorais tes paroles, et l'apocalypse, le petit livre qui est doux à la bouche et amer aux entrailles. Mais il s'agit de la parole de Dieu qui est dans un livre. Est-ce que manger un livre, c'est devenir à même de transmettre les mots qui sont dedans?   D'une certaine manière oui. 

 

53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous

 

Là, il s'agit de Lui, en tant qu'être divin, le fils de l'homme (enfin je suppose). Et si on incorpore ce qu'il est, on reçoit en partage la vie éternelle, 

 

54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 

55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.

56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. 

 

Les versets 54-56 sont le positif du verset 53. Si vous ne me mangez pas, si vous n'avez pas foi en moi, alors vous n'avez pas dès maintenant la vie en vous. Et du coup cela éclaire la finale avec Simon Pierre, nous croyons que tu as les paroles de la vie éternelle.

 

57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi

 

C'est le verset important pour moi. Le Père est la Vie, Sa vie est dans le Fils et le Fils il l'a donné à nous, car il nous aime. Cela c'est le don. A nous de recevoir ce don . Le Père donne la vie au Fils et l'homme en ayant la foi, en étant nourri par le Fils, reçoit la vie, mais la vie divine. Il ne s'agit pas du biologique. 

 

58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » 

59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

 

 

SAMEDI 7 MAI. Jn 6, 60-69

 

60 En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »

61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? 

62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !..


Faut-il vraiment dire disciples? Ce sont plutôt des hommes qui reconnaissent quelque chose en lui de différent, qui a priori ne luii veulent pas de mal, mais sont-ils vraiment des suiveurs? Ils sont pour lui, mais à certaines conditions, et là, le vocabulaire les déroute par trop. Et pour compliquer les choses, en fait il annonce sa mort. Mais en termes voilés. 

 

Est ce qu'ils râlent en silence, en eux -mêmes? Si c'est le cas, c'est il n'y a rien de caché qui ne sera révélé (c'est un autre évangile), mais là il y a le fait que Jésus sait, parce qu'il sait ce qu'il y a dans l'homme. 

 

 63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. 

64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » 

Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. 

65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »


Cela fait la différence entre les disciples du premier groupe (les douze) donc pour moi, Judas n'a pas de raison de se détourner. Mais c'est le commentaire de Jean, qui n'a pas digéré le comportement de Judas, et qui d'emblée le désigne comme le mauvais, le à la solde du Mal. Il y a une sacrée affirmation. Nous qui sommes chair et si peu esprit, est ce que nous voyons, est ce que nous pouvons entendre ces paroles qui sont vie. Et Jésus ajoute que c'est un don du Père, ce qui en soi posse beaucoup de problèmes.

 

66 À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. 

67 Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 

68 Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 

69 Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »Tu as les paroles qui donnent la vraie vie. 

 

Merci Simon-Pierre; il pose un acte de foi, car ils dit bien nous croyons et nous savons que .. Nous ferons et nous écouterons; je crois dans le premier testament pour le don de la loi. Avec "le" entendre qui est aussi obéir. Ex 24,07 tout ce que le Seigneur à dit, nous le mettrons en pratique et nous y obéirons ou  nous le ferons et nous écouterons; ou nous le ferons et nous obéirons;

 

Fin du chapitre 6. 



  

Aucun commentaire: