vendredi 29 avril 2022

SEMAINE DU 24 AU 30 AVRIL. ÉVANGILES temps pascal.

 

DIMANCHE 24 AVRIL. Jn 20, 19-31

 

Plusieurs textes: https://giboulee.blogspot.com/search?q=Thomas

https://giboulee.blogspot.com/2018/07/si-je-ne-vois-pas-la-marque-des-clous.html

 

https://giboulee.blogspot.com/2019/07/thomas-surnomme-didyme-ce-qui-veut-dire.html

 

19 C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » 

 

Important ce "la paix soit avec vous". C'est le Shalom. Or cela s'oppose tout à fait à l'ambiance décrite, le soir, la mort, la crainte. Et cette autre crainte devant Lui, qui arrive comme ça.

 

20 Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. 

 

A la crainte succède la joie: c'est bien lui. 

 

21Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » 

22Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. 

23 À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » 

 

Et c'est si je puis dire, l'envoi en mission. Ils sont envoyés par Lui, à son image de Lui qui a été envoyé par le Père. Et il les arme en leur donnant l'Esprit Saint. Et en leur permettant de lier ou de délier.

 

24 Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. 

25 Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » 

 

Et là c'est le pauvre Thomas, qui devient le centre. Et Thomas, c'est peut-être un peu nous.

 

26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »

27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » 

 

Et malgré tout, ils sont restés enfermés dans la crainte. Et c'est à nouveau Jésus qui vient donner sa Paix et qui s'adresse à Thomas. Mais comment a-t-il fait pour entendre ces paroles? Trop fort Jésuis..  Il y a des ordres: avance ton doigt , avance ta main, cesse, sois 

 

28 Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » 

29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » 

 

Et c'est la Béatitude pour nous, qui avons quand même besoin de signes, de voir pour croire.

Bien sûr on croit sur le témoignage, mais on croit aussi, parce qu'on vit des choses autres, qui prennent un sens et qui témoignent de la Présence. On ne la voit pas, on la sent et on la désire.

 

30 Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. 

31 Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

 

Et la foi, en Jésus, c'est ce qui permet d'avoir la vie, la Vie.

 

 

LUNDI 25 MARS. ST MARC. Mc 16, 15-20

 

15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. 

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. 

 

C'est une manifestation de Jésus aux onze. Pas aux autres. Et un ordre: ne restez pas confortable ici, allez partout, disséminez la bonne nouvelle. Et ce n'est pas annoncez, mais proclamez. Proclamez que le Seigneur est bon, éternel est son amour. Que le dise la maison d'Israël…

Et la promesse du salut, liée au baptême qui remplace complétement celui de Jean. Mais il reste le choix: accueillir ou refuser.

 

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; 

18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. » 

 

Et les signes. Que l'on trouve chez Paul. Il y a "expulser" les démons (la servante qui prédisait l'avenir je ne sais plus où), les langues nouvelles (ça pas évident chez Paul,) mais qu'entend-on par langue nouvelle? Car il y a un langage nouveau qui est possible. Une autre manière de parler, d'être.

Et les serpents (le mal) qui n'agit plus, les poisons. Et le positif: la guérison.

Est-ce que l'on peut mettre cela dans les charismes?

 

19 Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. 

 

Et là c'est une ascension à minima. Mais on y entend la volonté du Père; Il fut enlevé au ciel. Le temps est devenu autre. C'est le temps de l'église.

 

20 Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

 

Et là, tout est bien qui finit bien. 

 

 

MARDI 26 AVRIL. Jn 3, 7b-15

 

05 Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

06 Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.

 

 

7b En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : (ne sois pas étonné si je vous dis

: Il vous faut naître d’en haut. 

8 Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » 

 

C'est très beau, mais pas si facile à comprendre. Celui est né à nouveau, ne sait pas d'où vient le vent, ni où il va, mais il écoute ce que le vent lui dit et il se laisse mouvoir par lui, il se laisse émouvoir par lui, il accepte ce qui se passe.  Et c'est cette nouvelle naissance, qui est à l'image de ce que vit Jésus en permanence: écouter Dieu qui souffle, qui parle en moi.

 

9 Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » 

10Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? 

 

Mais pour Nicodème, ce n'est pas évident du tout, idem pour moi. Même si je ne suis pas maitre en quoique ce soit.

 

11 Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. 

C'est ici pour moi, une annonce trinitaire. Moi jésus j'écoute ce que le Père dit en moi par le souffle de sa parole, de son esprit. Nous qui sommes reliés, nous savons ces choses-là et j'en parle, j'ai vu ces choses-là et j'en témoigne. Mais qu'est-ce que vous avez du mal à recevoir ce que je vous dis. 

 

12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? 


Et là Jésus dit qu'il pourra parler autrement, pas du vent mais de ce qui est ailleurs et que lui, il a vu et connu. 

 

13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. 

14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’hommesoit élevé

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.


Et là, c'est une affirmation de son identité. Cette phrase est plus ou moins reprise par Paul, celui est monté au ciel est d'abord descendu. Et c'est le fils de l'homme, l'homme déjà nouveau, rénové, avec tout ce que cela comprend. Et il faut que cet homme puisse remonter en ayant été suspendu comme le serpent, sur un mat (la croix) pour que la vie éternelle soit donnée. 



MERCREDI 27 AVRIL. Jn 3, 16-21

 

16 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 

 

Ne pas se perdre, et cela c'est sûrement une critique importante. Celui qui met sa foi en ce qui je suis, en ce que je dis, celui-là ne sera pas une brebis qui s'égare. Il obtiendra la vie éternelle, ce que vous les pharisiens ne donnez pas à vos adeptes en les noyant sous les prescriptions qui ne donnent pas la vie.

 

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » 

 

Dieu a donné et Dieu a envoyé. Dans les deux cas, c'est bien le Fils, son Fils, donc affirmation de l'identité. Et Le Fils qui vient pour sauver, donc vous les pharisiens, si vous croyez en moi, vous ne serez pas jugés, ni condamnés mais sauvés.

 

18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 

 

Je trouve que cette phrase est très proche de la finale de Marc. Mc16,  16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

 

19 Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 

 

Jésus est la lumière, mais les hommes (les pharisiens, ici je suppose), ne veulent pas de lui, qui est lumière, parce que cela leur imposerait trop de changements dans leur manière d'être. Et là, c'est un peu la rigidité, le peuple à la nuque raide qui est visé.

 

20 Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; 

21 mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

 

Je sais que j'ai déjà mis ces deux phrases en //. 

 

Faire le mal…… detester tout ce qui peut révéler le mal. 

Faire la vérité, veut dire que la vérité, (ce que Jésus annonce, le reconnaître, lui le chemin, la vérité, la vie), permet de venir à la lumière, donc c'est bien un chemin. Et cela montre que cette personne est en union avec Dieu;

 

 

JEUDI 28 AVRIL. Jn 3,31-36

 

31 « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. 

              Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. 

Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, 

32 il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. 

 

Il y a ce premier celui, qui est Jésus. Avec l'opposition entre le haut et le bas, et deux langages. Je ne suis pas du monde, et vous vous êtes du monde.

 

33 Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. 

 

Si moi, je reçois le témoignage du Fils, alors je dis à ma manière, que ce que Dieu fait, il le fait bien.

 

34 En effetcelui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. 

35 Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. 

 

On a une nouvelle révélation trinitaire: Jésus est le Fils et il a la pléinitude de l'Esprit en Lui. Et c'est ainsi que le Père montre son amour au Fils. Il lui donne l'esprit totalement et il lui fait une confiance totale.

 

36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

 

Et la foi en Lui, permet d'avoir la vie éternelle. 

 

 

VENDREDI 29 AVRIL. Jn 6, 1-15

 

01 Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.

02 Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.

03 Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.

04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

 

05 Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »

06 Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.

07 Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

 

08 Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :

09 « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

 

10 Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.

 

11 Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.

 

12 Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »

13 Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

 

14 À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »

 

15 Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, dans la montagne, lui-seul.

 

 

Autre évangile. Mt 11, 26-30

 

25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 

26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

 

27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » 

 

28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 

29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. 

30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »



SAMEDI 30 AVRIL. Jn 6, 16-21

 

On sait que comme les foules veulent le "prendre" pour le faire roi, Jésus se retire lui seul. Du coup les disciples aussi sont comme livrés à eux-mêmes et ils ne savent pas trop que faire; ils décident d'aller au lieu habituel, Capharnaüm, mais c'est leur propre initiative. Est-ce la bonne direction? Toujours est-il qu'on dirait que les éléments se déchainent comme pour les noyer, comme s'il ne fallait pas que la mission s'accomplisse. On pourrait presque dire, puisque la lumière n'est pas avec eux, nous les ténèbres, nous allons les engloutir. Il y a le grand vent et l'agitation de la mer. Mais curieusement ce n'est pas cela qui leur fait peur, c'est Jésus qui arrive en marchant sur ces éléments déchaînés. Et la réponse "c'est moi", la même que l'on aura au jardin des Oliviers. N'ayez plus peur. 

 

Et le dernier verset qui me pose question. Si comme dans certaines traductions, le "ils voulaient le prendre dans la barque" peut-être mise en parallèle avec ils voulaient le prendre pour le faire roi, alors on aurait, le "nolli me tangere", on ne met pas Jésus en cage et là ce n'est pas nécessaire, puisque la terre est là et qu'ils peuvent accoster sans problèmes. 

 

Jésus monte -t-il ou pas? Dans les synoptiques, il monte, là, ce n'est pas certain, parce que les ténèbres ont été vaincues, le calme est revenu, et la rive est là. Je dois dire que j'aime bien cette idée où je verrai presque Jésus le premier à terre tirant sur la barque pour la faire accoster, avec les disciples à l'intérieur;

 

16 Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. 

17 Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. 

 

18 Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. 

19 Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. 

20 Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » 

21 Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.



Les disciples racontent. 

 

Ce jour là, il avait donné à manger à environ cinq mille hommes, et peut-être n'allez vous pas nous croire, mais il y avait eu beaucoup de restes, surtout du pain, le poisson lui était parti, et on avait douze corbeilles remplies de pain. Les corbeilles elles étaient pour nous. Mais quelle surabondance. La foule, elle, elle aurait bien voulu le prendre avec elle pour en faire leur roi, seulement lui, pendant que nous nous occupions de rassembler les morceaux, il avait disparu dans la montagne. 

 

Et nous ne savions pas trop que faire; la nuit était venue. Nous avons pensé qu'il trouverait bien un moyen de nous retrouver et nous avons pris notre barque pour retourner à Capharnaüm? Seulement pendant la nuit, la tempête s'est levée, la mer s'est agitée et nous ne savions plus du tout où nous allions. Le bateau se remplissait d'eau, et nous ramions, ramions, mais dans la nuit totale, complétement perdus. 

 

Et là, tout d'un coup, nous avons vu une silhouette qui marchait sur l'eau, et nous étions dans l'effroi le plus total. Était-ce un fantôme, un esprit mauvais? Mais non, c'était Jésus, notre maître qui nous avait rejoint ains. Lui, la lumière il avait vaincu les ténèbres qui nous menaçaient et qui voulaient nous avaler. Il nous a dit "c'est moi, n'ayez pas peur", mais sa manière de dire cela, c'était comme si le très Haut parlait par sa bouche, c'est un Moi, rempli de puissance et de force. Et le calme était là. 

 

Nous pensions le prendre dans la barque avec nous, mais à notre grande surprise, la terre était là. Et lui le premier a mis pied sur la terre ferme et c'est lui qui a tiré la barque sur le rivage. 

 

 

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