samedi 17 septembre 2022

SEMAINE DU 11 AU 17 SEPTEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE. Lc 15, 1-32

 

1En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. 

2 Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » 

3Alors Jésus leur dit cette parabole :

 

 

 4« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve

 5 Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, 6et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” 

7 Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

 

C'est quand même reconnaître qu'il y a des justes qui n'ont pas besoin de conversion. Mais pour les justes, est-ce que cela parait juste? Normalement ils devraient aussi s'en réjouir, s'ils ont compris l'amour. Mais s'ils n'ont pas compris, ils ont eu aussi besoin de conversion. 

 

Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? 

9 Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” 

10 Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

 

Là, c'est un début plus abrupte.. 

 

11 « Un homme avait deux fils. 

12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. 

13 Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapidasa fortune en menant une vie de désordre

14 Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 

15 Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. 

16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. 

17 Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! 

18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. 

19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” 

 

20 Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. 

 

21 Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” 

22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, 

23 allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,

 24 car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. 

 

 

25 Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. 

26 Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. 

27 Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” 

 

28 Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier

29 Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. 

30 Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” 

 

31 Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 

32 Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

 

Un pharisien raconte. 

 

Ce qui est sûr, c'est que ce Jésus de Nazareth, qui se prend pour un prophète, pour l'envoyé, lui qui ose dire qu'il est le maître du Sabbat, qui ne réprimande pas ses disciples quand ils transgressent l'interdiction de tout travail agricole le jour du Sabbat, qui fait des guérisons ce jour-là, alors qu'il y a six autres jours dans la semaine pour venir se faire guérir, il faudra bien que nous trouvions moyen de le faire disparaître avant qu'il ne pervertisse nos propres disciples, car beaucoup le suivent. Déjà avec Jean le Baptiste, ce fut compliqué, parce que nous ne voulions pas nous plonger dans les eaux du Jourdain ce qui reviendrait à dire que nous sommes de pécheurs, alors que notre pratique de la loi et des prescriptions de Moïse et des anciens, fait de nous des juste, mais les disciples de Jean et les nôtres ont beaucoup de point en commun. 

 

Et pourtant parfois il dit, il enseigne de beaux préceptes. Ne dit-il pas qu'il faut aimer et prier pour ses ennemis, donner tout ce que l'on a et tout ce que l'on est. Sauf que cela, qui en est capable. Mais sa prédilection pour les pécheurs, pour les femmes de mauvaise vie, pour les collaborateurs, est vraiment insupportable. Et là, il s'en est rendu compte. Il se permet de nous donner des leçons de morale: ne pas prendre la première place quand on est invité à un festin, mais surtout il semble vouloir nous faire comprendre que nous, nous n'entrerons pas la Royaume. Et là, comme en nous-mêmes nous pestions parce que ceux qui le suivent, ce sont comme je l'ai dit des pécheurs et des publicains, il s'est adressé directement à nous et nous a raconter trois histoires, ces histoires dont il a le secret. Je crois qu'il veut nous prouver qu'un pécheur qui renonce à ses péchés, fait quelque chose de bien et que cela est agréable à notre père céleste. Cela le prophète Ézéchiel le disait aussi.  Je dois dire que le voir en permanence ou presque (on dit qu'il passe des nuits entières à prier) avec ces pestiférés, prendre ses repas avec eux, alors que toute la loi nous dit de ne pas frayer avec eux, c'est insupportable. Et pourtant il chasse des démons, il guérit des malades, et il mange avec les pécheurs. 

 

Pour sa première histoire, il nous a pris à partie ou presque. Il nous a demandé si lorsque l'un de nos brebis venait à se perdre, nous n'abandonnions pas tout le troupeau pour aller la rechercher. Là je me suis demandé de qui il parlait vraiment. De nous, de lui, de celui qu'il ose parfois appeler son Père. Ne l'avons-nous pas entendu dire: je te bénis Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux savants et de l'avoir révélé aux touts petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m'a été remis par le Père, nul ne connait le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler. Et il a ajouté ce qui est vrai que lorsque nous retrouvons cette brebis qui s'est sauvée, qui a quitté le troupeau, nous en sommes tellement heureux que nous convions tous nos amis et que nous faisons la fête avec eux. Mais pour lui, cette joie là, elle est pareille au ciel, pour un seul pécheur qui se repend que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. Peut-être qu'il voudrait que nous nous réjouissions pour ces foules qui le suivent, et qui d'après ce qu'on dit, pour beaucoup changent de vie? Il peut toujours rêver. 

 

Après je dirai qu'il a enfoncé le clou, en racontant l'histoire d'une femme qui avait dix pièces d'argent et qui en perd une et qui retourne toute sa maison pour retrouver la pièce; Si c'est la pièce de la couronne de la mariée, alors oui, je la comprends. Sans la pièce, toute la couronne est bonne à jeter. Et il parle ensuite de sa joie, qui suit quand même et la peur et le travail de tout retourner dans la maison, et de ses amies qui viennent à son invitation pour partager sa joie. Et pour lui, c'est la même chose avec les anges qui se réjouissent dans leur chœur angélique quand un pécheur se convertit. 

 

 

Puis il nous a raconté une histoire assez différente, celle d'un homme qui a deux fils. L'un d'entre eux, je dirai que c'est le prototype de pécheur, il demande son héritage, il prend tout, il s'en va, il fait la fête, il dilapide tout et quand il est au bout du rouleau, il se souvient qu'il a un père qui lui donne de quoi manger à ses employés, comme tout bon responsable. Il faut dire qu'il y a une famine dans le pays, et qu'il est réduit à garder des porcs, ces animaux impurs et eux peuvent se gaver, mais pas lui. 

 

Et là en quelque sorte cette famine lui permet de réfléchir. Il va rentrer chez son père, et lui dire de ne plus le considérer comme son fils, (ce que je trouve très bien après ce qu'il a fait), et de l'embaucher comme un de ses serviteurs. Il se dit que comme cela, il aura à manger et tant pis pour la honte. Seulement le père de cet homme ne l'entend pas de cette oreille. Imaginez-vous (enfin cela Jésus ne le dit pas) mais que jour après jour il attendait le retour de son fils, quel que soit son état et quand il le voit arriver, en haillons, sentant mauvais, alors que le fils voudrait disparaitre sous terre, lui, il lui ouvre les bras. Dès que le fils a commencé à ouvrir la bouche en reconnaissant qu'il a péché contre le ciel et contre son père,  il le couvre de baisers, il appelle ses serviteurs pour que ceux-ci le lavent, lui donnent des vêtements, et même une bague et il fait organiser un grand festin, tellement il est heureux d'avoir retrouvé ce fils qu'il pensait être mort, et qui est vivant. Je pense que pour Jésus, il décrit la joie qu'il peut y avoir quand un pécheur revient de son état, même si finalement la motivation est le désir de sortir de la faim et non pas de demander vraiment pardon. Je dois dire que parler du très Haut comme cela, ça m'a un peu retourné. Mais Jésus a continué son histoire et là, j'ai beaucoup moins aimé. 

 

Il a parlé de l'autre fils, le fils aîné, celui qui fait en quelque sorte marcher le domaine. Car le fils revient des champs, il entend le bruit de la fête, il demande ce qui se passe et un serviteur lui dit que son père a fait tuer le veau gras parce que son frère, ce moins que rien est revenu et qu'il est en bonne santé. 

 

Alors là, il se met très en colère et je le comprends, parce que ce n'est pas juste. Et il est tellement en colère qu'il ne veut pas participer au festin. Et il dit à son père qu'il est injuste, qu'il fait la fête pour ce malpropre, alors que pour lui, le père n'a jamais rien fait, jamais rien donné et que vraiment ce n'est pas normal. Et le père de lui dire qu'il pouvait demander et même se servir sans demander, et là le fils a ouvert des grands yeux, jamais il n'avait imaginé que son père pouvait être comme ça, et qu'il fallait bien faire la fête parce que son frère est revenu à la vie.

 

Mais moi, je lui en veux un peu à Jésus. Oui, nous n'aimons les pécheurs parce que nous avons peur qu'ils soient un peu comme des lépreux et qu'ils puissent nous souiller, nous contaminer. Et nous avons raison. Oui, nous n'invitons pas n'importe qui chez nous, non nous ne faisons pas la fête quand nous apprenons que l'un d'entre eux a renoncé à péché mais nous en faisons des efforts pour être agréables à Dieu. Faut-il être un pécheur pour être aimé de lui? Je ne sais plus, je ne sais pas, mais je sais qu'un jour Jésus nous a reproché de ne pas entendre les prophètes ceux qui disent que le sacrifice qui est agréable à Dieu, ce n'est pas les taureaux ou les chevreaux, mais la pratique de la miséricorde. Alors que nous les pharisiens qui suivons la loi scrupuleusement, nous nous sommes un peu enraidis. 

 

Tout ça pour dire que son histoire avec les deux fils, je ne l'aime pas trop. Et puis une pensée étonnante est venue. Il dit qu'il est le Fils de Dieu (enfin il ne le dit pas, mais c'est ce que beaucoup pensent). Et si lui était le premier fils qui a quitté le royaume de son père, pour venir chez nous, pécheurs, se commettre avec nous et nous permettre de nous réjouir d'avoir un Dieu tel que le nôtre? 

 

 

LUNDI 12 SEPTEMBRE. Lc 7, 1-10

 

 

1 En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.

 

Toutes ces paroles, c'est le discours qui suit les béatitudes de Luc. Il me semble que la finale montre que Jésus commence à montrer aux pharisiens ce qui ne va pas chez eux. Il y en a pour tous les gouts. Mais écouter sa parole et la mettre en pratique.

 

Ce qui suit, montre comment un non juif, peut reconnaître en Jésus ce que les pharisiens refusent de reconnaître et plus tard la différence entre israêl et les nations.

 

2 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

 

Il a entendu parler de Jésus, comme Job avait entendu parler de Dieu. Job dira: maintenant mes yeux t'ont vu. Là, il ne pourra pas dire cela, mais il verra autre chose, la puissance de la parole et la force de sa foi en cet homme. Mais il sait qu'en tant qu'occupant romain et non juif, il ne doit pas s'approcher de Jésus, mais pourtant il a bien des amis juifs. Alors c'est un peu étonnant. D'où vient cette différence de relations?

 

4 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 

5 Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » 

 

Tu dois ou tu peux faire quelque chose pour lui, lui, c'est un bon, pas un méchant. Et Jésus obtempère.

 

6 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 

7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! 

 

Il y a quelque chose de magnifique. Je suis tellement indigne, moi le chef romain, que je n'ose pas me présenter devant toi et te demander d'entrer dans ma demeure. Mais je sais qu'il suffit que tu dises une parole et parce que tu es un homme de Dieu, ta parole fera autorité. 

 

8 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »

 

10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé

 

Il semble qu'ici et ce doit être pareil dans les autres évangiles, il n'y a pas de parole prononcée comme dans la Genèse. Mais on a une parole agissante et une parole admirative de Jésus.

 

 

MARDI 13 SEPTEMBRE. Lc 7, 11-17

 

11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. 

12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 

13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 

 

Est-ce qu'il dira la même chose à sa mère dans quelques mois? Cette femme t elle pu s'arrêter de pleurer? Et ces deux foules si différentes qui se croisent, mais Jésus voit et agit.

 

14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 

15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 

 

Quelle merveille. Le souffle et la parole lui sont donnés et jésus qui aurait pu en faire son disciple le rend à sa mère.

 

16 La Crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »  

Jésus le nouvel Elie et le nouvel Elisée. Signe que Dieu visite son peuple 

 

17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

Intéressant que cela se passe Judée. On est quand même au début de Luc.

 

 

MERCREDI 14 SEPTEMBRE. La croix glorieuse. Jn 3, 13-17

 

13 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme

14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’hommesoit élevé, 

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle

 

Incapable de commenter… Elevé, ils contempleront celui qu'ils ont transpercé. Regarder vers la crois, le regarder lui, qui est l'anti serpent, et reconnaître Dieu en lui, Dieu qui vient pour donner la vie à tous les hommes.

 

16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »


commentaire RCF. Livre de Daniel, des empires symbolisés par des animaux et un humain qui vient pour juger ces empires. Livre des nombres, regarder le serpent et être guéri. Et la fin, le fils de l'homme n'est pas venu pour juger, mais pour sauver. Synthèse des deux.

 

JEUDI 15 SEPTEMBRE. Jn 19, 25-27

 

25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. 

 

J'aime le " se tenaient" et ce sont ces trois femmes. Le disciple, ne parle pas de lui. Il est narrateur, mais il devient acteur. J'aime aussi que Marie ne soit pas seule. Moi, j'ai grande compassion pour Marie.

 

26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Même sa mère, jésus la donne à un autre. 

 

 

VENDREDI 16 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-3

 

Je pense qu'il manque le repas chez Simon, et la rencontre avec la femme pécheresse. Mais pas évident de faire un lien entre elle, et Marie-Madeleine, car chez Simon, Jésus dit tes péchés sont pardonnés, ta foi t'a sauvée;  va en paix 

 

Là, on a d'un côté les douze qui n'ont rien, ou plus rien et qui ont peut-être été eux aussi délivrés de maladies ou de démons. C'est peut-être un peu facile de stigmatiser ainsi ces femmes qui sont aussi des disciples. Et qui seront les témoins de la résurrection.

 

Donc on a Jésus, qui passe à travers villes et villages. Il y a les douze qui accompagnent (et qui sont assez passifs) et les femmes qui elles donnent de leur argent. Le leur, et si c'est ressources, cela évoque la veuve du temple, qui ne prend pas sur son superflu, mais sur le nécessaire. 

 

1 En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 

2 ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 

3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.



SAMEDI 17 SEPTEMBRE. Lc 8, 4-15

 

Etonnant, cette parabole je l'ai commentée et commentée chez Matthieu et chez Marc, mais pas chez Luc. 

 

4 En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : 

 

Étonnant aussi ce morceau de phrase: il dit dans une parabole. Que dit-il, c'est un peu, attention, ouvrez les oreilles, ouvrez peut-être aussi votre cœur. Peut-être qu'il faudrait mettre avec cela: le semeur sortit pour semer la semence. Et ensuite ce serait développé. Mais ça tient l'auditeur en haleine.

 

5 « Le semeur sortit pour semer la semence,

 et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout.

 

Pas perdu pour tout le monde. Mais qui sont ces passants qui méprisent la graîne,

 

 6 Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. 

 

Pas assez d'humidité, maintenant je comprends vraiment. Mais là ce n'est pas le soleil qui brûle.

 

7 Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. 

 

C'est pire que l'ivraie, mais c'est un peu pareil.

 

8 Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » 

 

Là, c'est direct que 100, ce qui est rassurant.

 

Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 

 

Pas forcément évident.

 

9 Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 

10 Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’ 

 

11 Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. 

12 Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. 

13 Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. 

14 Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. 

15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

 

Et une explication limpide.  

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