samedi 8 octobre 2022

SEMAINE DU 2 AU 8 OCTOBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 2 OCTOBRE. Lc 17, 5-12

 

5 En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » 

6 Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. » 

 

Cela vient après la question du pardon. Est-ce qu'il y a un lien? Sauf que ce pardon ce n'est pas facile et que les disciples peuvent demander de l'aide. Sauf que Jésus, n'en donne pas. Il fait plutôt un reproche. Peut-être, si vous aviez foi en moi, vous sauriez que c'est possible. Mais votre foi elle est encore trop petite. Et il n'en faut pas beaucoup pour faire des choses extraordinaires, comme lui, en fait. 

 

Et c'est la parabole des serviteurs normaux, qui font le boulot. En fait, parce que Jésus s'adresse à ses disciples en leur disant: le quel, je me demande si Jésus, lui, n'est pas différent. Quand les apôtres reviennent de mission, il leur propose un temps de repos dans un lieu désert; Certes il leur demandera de donner à manger à la foule, mais l'idée était qu'ils puissent se reposer. Sinon le faire ce qui est demandé, encore et encore, oui, c'est bien la place du serviteur et c'est ce que Jésus montre sans cesse dans toute sa vie. 

 

7 « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? 

 

Pourtant ça serait sympa.. Mais non, ce n'est pas comme cela que fonctionne un maître.

 

8 Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? 

 

Il tient quand même compte des besoins, mais après.

 

9 Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? 

10 De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »

 

C'est peut-être aussi une leçon de simplicité qu'il leur donne, à eux qui souvent veulent savoir qui est le plus grand, voir le préféré et qui peut-être commencent à trop déléguer. A voir. Est-ce une manière de faire comprendre qu' apôtre ou pas, ils sont d'abord au service, et que c'est leur fonction et qu'ils ne doivent pas s'estimer au-dessus des règles. Maintenant je doute fort que les apôtres avaient des serviteurs et des terres et des bêtes. Alors à qui Jésus d'adresse-t-il? 

 

 

 

 

 

LUNDI 3 OCTOBRE. Lc 10, 25-37

 

pas facile de prendre un texte en début d'am. Stéphane Lange: mon prochain est celui qui prend soin de moi. François: que lis tu et comment lis tu. 

 

25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

 

Toujours la question de la mort. Comment faire pour ne pas disparaître? Avoir une vie après la vie? On est dans le faire. 

 

26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »

 

Jésus ne répond pas, et comme souvent répond à une question par une autre question.  Et le docteur est un bon élève, il fait le lien entre le Deutéronome et le lévitique. Donc ces deux commandements semblent bien connus du temps de Jésus pour aller ensemble et se compléter.

 

27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » 

28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » 

 

Un peu sec au final. Et bien feinté, le docteur qui voulait embarrasser Jésus. D'où le besoin de se justifier, de ne pas paraître pour un idiot. Puisque tu connaissais la réponse, pourquoi as-tu posé la question, pourraient lui dire les autres.

 

29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »

Et c'est l'éternelle querelle sur un mot, d'autant que c'est lui qui a prononcé ce mot. Alors ça fait un peu ridicule, mais de cela Jésus va se servir.. 

 

30 Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. 

 

31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. 

32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. 

 

Évitement au nom de quoi? La phobie de toucher? Ne pas savoir si c'est un juif ou pas? Donc passer, et continuer sa route. Ne pas savoir. Ne pas prendre de risques.

 

33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. 

34 Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 

35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” 

 

Intéressant le qui était en route. En route vers où? En tous les cas, il a un projet, et de sa route il se détourne, ce que ne font pas les deux autres. 

 

36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » 

37  Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

 

Savoir se détourner de sa route, pour prendre soin de l'autre. 

 

 

MARDI 4 OCTOBRE. Lc 10, 38-42: Marthe et Marie.

 

 https://giboulee.blogspot.com/2022/07/luc-10-38-42-16-eme-dimanche-ordinaire.html

 

38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 

39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 

 

Si on se réfère à ce que Jésus dit aux disciples quand ils viennent annoncer l'évangile (guérir et expulser des démons), Jésus, rentre dans la première maison qui propose l'hospitalité et c'est un bon point pour Marthe. Ce qui est étonnant c'est qu'il n'est pas question d'homme. Deux femmes, une qui d'emblée, prend la position de disciple, qui se met à l'écoute.

Mais s'il est question d'hospitalité, c'est qu'il y aura bien un repas à offrir, des pieds et des mains à laver et peut-être beaucoup d'autres à accueillir.

 

40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » 

 

Et là, elle commence à ne plus savoir où donner de la tête, peut-être soucis de perfection. Et la voilà qui râle. Mais elle n'ose pas, elle obliger sœur à l'aider, peut-être parce qu'elle s'attend à la réponse. Il faut l'autorité d'un homme.

 

41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 

42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Sauf que là, Jésus devient le prochain de Marie, mais aussi de Marthe, mais c'est plus subtile. Pour Marie, il la protège: aujourd'hui elle a choisi l'autre part, celle de l'écoute et non pas celle du service et c'est peut-être la meilleure, mais pas toujours. Donc il vient à son aide. Et pour Marthe, en répondant finalement négativement, en reconnaissant certes qu'elle fait de son mieux, mais que ce n'est pas ça, aujourd'hui le plus important, qu'elle doit regarder sa sœur autrement. En fait, c'est ce changement de regard qui me semble important en ce jour. Regarder l'autre comme Jésus regarde et pas comme moi, j'aimerai qu'il soit ou qu'il fasse. 

 

 

 

 

MERCREDI 5 OCTOBRE. Lc 11, 1-4 le Notre-Père.

 

Curieusement ce qui fait écho en moi, c'est le "en un certain lieu". Comment est ce que je me représente les lieux où Jésus prie? On nous parle de montagne, on nous parle du lieu de la multiplication des pains (où il reste seul pour prier après avoir renvoyé les foules,) la montagne de la transfiguration ou le mont des oliviers, bref des lieux élevés oui, mais Jésus prie, et il ne fait pas cela de manière cachée. Mais il prie, il faut je pense, le laisser tranquille. Et il sort de sa prière et c'est la demande. Peut-être que les disciples aimeraient bien savoir ce qui se passe, durant ces moments-là. On ne peut pas lui dire: raconte, mais apprendre, ça il ne peut pas refuser. Et c'est la prière qui montre pour nous, à son image la relation avec celui qu'il appelle son père. 

 

1 Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 

 

Sauf que nous, on n'a pas de trace de cet enseignement, et c'est bien dommage.

 

2 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne

 

Et c'est le premier mot: Père, suivi de ce souhait, que le nom qui est le tien, soit reconnu comme celui du Tout Autre, et que ton règne arrive, ce règne ou amour et vérité , justice et paix sont là. Si seulement cela pouvait advenir. 

 

 3 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. 

 

Une demande pour le corps, mais tout le corps, pas seulement le soma, mais aussi le psyché.

 

4 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. 

 

La demande de lever les péchés, à la condition que. Miséricorde/ miséricordieux.

 

Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»

 

Et là, je me dis que cette demande là, elle concerne Jésus directement qui sait que le diable doit revenir en un temps fixé.

 

 

JEUDI 6 OCTOBRE. ST BRUNO. Lc 11, 5-13

 

5 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, 

6 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” 

7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” 

8 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. 

 

Finalement cela fait beaucoup du mot ami. 3 fois. Et ce n'est peut-être pas rien. Et Jésus leur demande d'imaginer. Et Jésus affirme (et je pense que c'est quand même lié à l'amitié) que malgré tout, malgré le sans-gêne, mais aussi, à cause de la confiance; l'ami se relèvera et donnera à son ami, ce dont il a besoin pour un autre ami. Mais c'est aussi savoir que si on a Dieu pour ami, chez lui, il y a abondance. 

 

9 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.

10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. 

 

La consigne de Jésus est simple, n'hésitez pas. Demandez, frappez, cherchez, vous ne resterez pas dans le pétrin. Faites confiance.

 

11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? 

12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? 

13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

Et c'est la demande de l'Esprit Saint. Et le Père a cela en réserve et on peut prier nuit et jour pour le demander et il répondra, car il est infiniment meilleur que nous.

 

 

VENDREDI 7 OCTOBRE. Lc 11, 15-26

 

Entre l'épitre et l'évangile, pas si faciles les textes présentés ce matin. sympa, et impossible d'avoir RCF avant 9h ou 10h du matin. Du moins sur l'ordinateur;

 

15En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » 

 

Et ça, cela exaspère Jésus.  Or juste avant on dit quand même, que tous sont dans l'admiration. C'est le verset 14: 14 Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.

 

Il y a une opposition entre la foule,, même les foules, et manifestement les pharisiens qui jettent le discrédit sur Jésus, qui veulent le disqualifier. 

 

16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

 

17Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. 

18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. 

19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. 

20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. 

 

On a une réponse de Jésus, très censée, pas du tout en colère, et pourtant il pourrait l'être. Ceux qui demandent un signe du ciel, demandent aussi une justification. Prouve-nous que Dieu est bien avec toi, on veut un grand signe, comme cela se passait du temps de Moïse et d'Elie. Et Jésus se contente de leur montrer que dire cela, que c'est par Béelzéboul qu'il chasse les démons, c'est stupide.  Et ils feraient mieux de croire, croire que c'est par lui, qui réalise cela que le règne de Dieu, est venu se manifester ici.

 

21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. 

22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. 

 

Une petite parabole, que je n'ai jamais compris. Qui est l'homme fort? Est-ce le démon? Est-ce pour faire comprendre que Jésus, est plus fort? 

 

23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » 

 

Une petite sentence: elle évoque ce qui se passe avec Jean qui se plaint de ce qu'un homme qui n'est pas avec eux, chasse les démons. Mais là, il s'agissait du vous: qui n'est pas contre vous, est avec vous. Là cela doit d'adresser aux contradicteurs, c'est doux, mais c'est ferme. Et cela revient à dire, vous êtes contre moi. Vous pensez pouvoir rassembler les hommes en les ameutant contre moi, mais c'est moi qui rassemble. Vous vous ne faites de disperser et vous êtes du côté du mauvais. Et c'est peut-être cela qui fait la jonction avec la suite, sur l'esprit impur. C'est comme si Jésus leur disait, je vous purifie, mais ça ne sert à rien, parce que vous ne vous protégez pas des attaques du malin. Et cela peut-être qu'il nous le dit à chacun d'entre nous;

 

24 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 

25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. 

26 Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »

 

 

SAMEDI 8 OCTOBRE. Lc 11, 27-28

 

27 En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » 

Je n'avais pas fait attention au "lui". 


Elle a dû vraiment dû parler d'une voix très forte pour se faire entendre, mais aussi en quelque sorte pour lui couper la parole, puisqu'il est en train d'enseigner. Et c'est pour moi, une sorte de motion de l'Esprit Saint qui la pousse à bénir celle qui a porté Jésus, lui a donné la vie, l'a nourri, celle qui l'a engendré. C'est aussi donner une place aux femmes. C'est un peu, c'est grâce à elle que tu peux aujourd'hui nous réjouir. Est-ce que tu es conscient de cela? Peut-être (c'est ce que j'ai déjà pensé), elle aurait aimé, elle aussi avoir un fils tel que lui, alors que peut-être son fils à elle, ou ses fils à elle, sont des obscurs? Ce serait presque de la jalousie. Mais oser dans une pareille foule, prendre la parole, pour bénir une autre femme (peut-être un peu comme Elisabeth autrefois), c'est beau. 

 

 

28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »

 

Par sa réponse, Jésus, sort du cadre trop étroit du biologique et nous ouvre sur autre chose. Peut-être que c'est aussi sa manière à lui, de dire à sa mère (qui n'est sans doute pas là), à cette femme qui l'écoute et qui garde ses paroles qui sont paroles de Dieu, et donc à nous, que nous sommes bénis, si nous écoutons et si nous gardons cette parole, pour qu'en nous, elle prenne chair, qu'elle prenne racine et nous féconde et nous rende féconds.

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