samedi 11 février 2023

SEMAINE DU 5 AU 11 FÉVRIER. ÉVANGILES

 

DIMANCHE 5 FÉVRIER. Mt, 5, 13-16

 

Il me souvient avoir lu un commentaire, peut-être le MOOC sur Matthieu, qui disait que Jésus était le sel de la terre et la lumière du monde. Il y a une phrase de Marc je crois, vous serez salés par le feu. Et les holocaustes doivent être salés. Alors peut-être que le feu de l'esprit, peut nous saler pour que nous devenions des louanges pour le seigneur.  Mais c'est personnel.

 

13 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. 

 

Grâce à moi, vous êtes devenus ceux qui donnent de la saveur à la vie, et qui permettez sa conservation. Cela c'est mon don. Ce dont je vous le donne, mais si vous le laisser partir, vous n'êtes plus bons à rien et là on retrouve un peu une des thématiques de Matthieu, il ne suffit pas de dire seigneur, seigneur pour être sauvé. Il faut entretenir la machine…

 

14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. 

15 Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. 

 

Là, c'est autre chose, la lumière qui est allumée en vous, elle n'est pas que pour vous. Elle doit rayonner, à vous de la montrer, pour que les hommes au travers de vous me voient. Soyez comme moi, lumière pour le monde et cela peut aussi se faire en reprenant le spropos d'Isaïe. Occupez -vous bien de vos frères et votre lumière brillera, et en plus si plus criez vers Dieu, il vous dire: "me voici" et cela c'est extraordinaire.

 

16 De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

 

Mais là, l'important c'est de faire comprendre en laissant jaillir cette lumière, qu'elle vient de Dieu, pas de vous. 

 

Finalement j'aime bien ces versets.


 

LUNDI 6 FÉVRIER: Mc 6, 53-56

 

On saute complétement la première multiplication des pains et la tempête avec Jésus qui marche sur les flots. Et on se retrouve avec les foules qui viennent de partout et se font guérir.

 

53 En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent. 

54 Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : 

55 ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. 

 

J'aime bien le "aussitôt". La barque arrive, des hommes en sortent, mais c'est en voyant les occupants qu'on se rend compte que ce n'est pas des pécheurs, mais Jésus, qui est reconnu, qui ne s(attarde pas, et qui continue à semer ses graines. 

 

56 Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

Et là, même s'il veut enseigner, c'est autre chose que l'on attend de lui, et à nouveau c'est la supplication de la demande de guérison. En fait c'est autre chose, c'est la foi qui s'exprime. Laisse-moi toucher ton vêtement ce vêtement qui est toi, et ta force me guérira. Et c'est bien la foi qui sauve. Cela augmente aussi considérablement le nombre du guérisons, Jésus impose les mains sur une personne, mais deux trois sont peut-être guéries pendant le même temps. A quoi peut-on comparer Jésus ? Il est comme une source, il suffit de tremper ses mains dans l'eau, et on est transformé. Jésus sois ma source, je viens vers toi, avec ma petite foi, je trempe mes mains, je sais que tu es dans cette eau et que tu me délivres; Loué sois tu. Amen.

 

Petite recherche sur ce qui se passe dans la barque dans l'évangile de Marc. 

 

On a les barques des 4 premiers appelés. Marc 1, 19-20

On a la barque qui permet de ne pas être étouffé par la foule. Mc 3,9

On a la barque qui permet à jésus d'enseigner Mc 4, 1

On a la barque avec Jésus prise dans la tempête sur le chemin de Géradsa Mc 4, 36

On a la barque qui accoste et s'où Jésus sort. Mc 5,2

On a la même barque qui permet de revenir sur place. Le démoniaque n'a pas le droit d'y monter. Et jésus ensuite est happé par la foule, Mc 5, 18

La barque qui permet d'aller dans un lieu désert. Mc 6, 32

La barque qui permet 

À  Jésus de se poser et d'enseigner, mais identité de Berger. Mc 6, 34

La barque où Jésus ne monte pas. .Après la multiplication des pains. Mc6, 45 et suivants.

La barque pour se rendre dans la contrée de Dalmanautha, et ce sera la deuxième multiplication des pain. Mc 8,10-13

Le pain qui manque dans la barque. Mc 10; 8, 14

 

La barque qui sert pour gagner la vie, est devenue, presque une deuxième maison (Jésus peut y aller quand la foule l'enserre, donc se mettre à distance) car elle est mobile. Elle permet les déplacements, et aussi le être ensemble en petits nombres. Elle est le lieu de miracles, la première pêche miraculeuse, la première tempête apaisée où elle était lieu de repos pour Jésus, la deuxième tempête apaisée, après la première multiplication des pains. Elle est parfois lieu de la présence (première tempête, retour après la deuxième multiplication des pains), lieu de l'absence: première multiplication des pains. Ensuite comme on est sur la route de Jérusalem, il ne reste que les pieds et la croix, qui elle aussi est bois. Lieu de la présence, lieu de l'absence. 

 

 

MARDI 7 FÉVRIER. Mc 7, 1-13

 

1En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, 

2 et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. 

 

En écoutant ce texte, qui vient quand même à un moment où Jésus a fait , si cela s'est répandu, des actions peu ordinaires, nourrir une foule et faire des guérisons simplement en se laissant toucher, je me suis demandée ce que voulait dire ce mot "se réunissent" auprès de Jésus. Est-ce que c'est déjà un pré-tribunal? En tous les cas ils sont là, en groupe, et ils observent et critiquent la manière dont Jésus éduque ses disciples; on avait déjà eu un peu pareil avec les épis arrachés, où c'est aussi à Jésus que les pharisiens s'adressent. Là c'est donc une critique: tu devrais les réprimander. 

 

3 – Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; 

4 et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.

 

 5 Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »

 

Comme cet évangile s'adresse à des non juifs, le rédacteur explique le pourquoi du comment. Et c'est la tradition des anciens, ce qui veut dire que ce n'est pas dans le pentateuque, mais dans le talmud. Prendre son repas avec des mains impures, non lavées. 

 

Il me semble que ce lavage se justifiait par le passage du dehors (l'extérieur considéré comme impur, vu le monde que l'on rencontre) et le dedans la maison, le moment du repas, et donc cela montre que l'on change aussi de temps, que l'on se met en présence du très haut.

 

 6 Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.

 7 C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.’ 

8 Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » 

 

Jésus ne leur obéit pas, mais il leur vole dans les plumes et ce sera développé ensuite. Et il ya bien dans les prophètes cette question de paroles inspirées ou de paroles purement humaines, de bon sens, et celles-là ne sont pas parole du Très Haut, et peuvent conduire à la perte.

 

9Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition. 

10 En effet, Moïse a dit : ‘Honore ton père et ta mère.’ Et encore : ‘Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.’ 

11 Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont ‘korbane’, c’est-à-dire don réservé à Dieu”, 

12 alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; 

13 vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

 

Et c'est un bel enseignement que Jésus leur donne. Je me suis dit que peut-être un couple de personnes âgées étaient venues le voir, lui demander de quoi manger, car leur fils qui devait prendre soin d'eux, s'était laissé prendre au raisonnement des pharisiens et refusait son assistance. Et cela, Jésus ne pouvait pas le supporter

 

 

MERCREDI 8 FÉVRIER. Mc 7, 14-23. Enseignement sur le pur et l'impur.

 

https://giboulee.blogspot.com/2019/02/le-pur-et-limpur-mc-7-1-23.html

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https://giboulee.blogspot.com/2017/02/la-femme-sirop-phneniceinne-marc-7-24-30.html

 

14 En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. 

15 Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » 

 

Étonnant: on a Jésus qui appelle la foule, donc c'est une déclaration importante. On peut penser que les scribes de Jérusalem sont partis. Et cette phrase, les proches de Jésus ne la comprennent pas, puisqu'on lui demande une explication. Sauf que là, le ce qui sort peut-être du sang, des humeurs, pas forcément des paroles. Et ce qui rentre, c'est plus simple, mais cela peut aussi concerner ce qui est entendu et pas seulement les aliments.

 

16[…] 17 Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. 

18 Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, 

19 parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments

 

20 Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. 21Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, 

22 adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. 

 

23 Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

 

Jésus, prend une comparaison, pas si simple. Il s'agit bien des aliments, pas des paroles. Ce qu'on mange , ne reste pas dans le corps, et est donc éliminé. Maintenant ne pas oublier que le cœur ce n'est pas l'affectif, mais le lieu des pensées, donc ça se comprend. Mais ce qui reste difficile, c'est que ces pensées, on peut les dominer, ne pas les agir, mais elles sont là, et elles peuvent agir en profondeur, sans que l'on s'en rende compte. Et c'est tout un travail, qui à mon avis se fait dans la douleur, un travail de purification, donc de naissance aussi. Certes il y a le ou les grâces, mais, il ne faut pas faire comme si ces pensées n'existaient pas.



 

JEUDI 9 FÉVRIER. Mc 7,24-30

 

https://giboulee.blogspot.com/search?q=la+syro-phénicienne

 

24 En ce temps-là,  Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : 

 

Jésus vient de se prendre la tête sur le pur et l'impur, et il vient de faire quelque chose d'assez invraissemblable: déclarer tous les aliments comme étant purs, parce qu'ils ne font que traverser le corps, ce qui est quand même contraire au lévitique. Du coup, il s'esquive et part justement dans un de ces pays considéré comme impur par les bons juifs. Il se met à l'abri? En tous les cas, comme des foules sont venues se faire guérir, y compris des gens de Tyrr et de Sidon, il est reconnu. Et  il y a sa renommée de guérisseur. 

 

25 une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. 

26 Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. 

 

Dans cet évangile, c'est beaucoup moins tonitruant que chez Luc (je crois). On sait que cette femme se met en route aussitôt et de jette à ses pieds et lui demande d'expulser le démon. Dire hors de sa fille, c'est presque un pléonasme. Mais elle ne demande pas pour elle, elle demande pour sa fille. Elle la païenne, n'hésite pas.

 

27 Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » 

 

Chez Marc, Jésus lui explique pourquoi il refuse: elle ne fait pas partie des enfants, elle est un petit chien (pas sympa du tout). 

 

28 Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : 

 

Mais là, elle lui rive son clou à Jésus. Oui, elle est un petit chien, mais elle ne prend rien, elle se contente des miettes. Et elle croit qu'il peut le faire, et il le fait.

 

29 « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » 

30 Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

 

Et c'est la guérison, mais que s'est il passé, pour elle lors de la route du retour?

 

 

 

VENDREDI 10 FÉVRIER. Mc 7, 31-37 

 

31 En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole

 

Il se retrouve donc dans le territoire où il avait demandé au possédé de témoigner de ce qu'Il avait pour lui. Il est donc connu comme exorciste. 

 

32 Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui. 

 

Du coup, la question est s'agit-il d'un possédé ou d'un sourd de naissance, et si c'est le cas, la guérison, d'après ce que je sais (que j'ai appris) des sourds profonds, ce n'est pas rien. Mais en général c'est à ce type de sourds que l'on pense. Ils ont la vue, mais il manque tout le reste, entendre et surtout les mots pour le dire. Et il y a cette demande: ils le supplient de poser la main sur lui. Faire un geste, qui est à peine décrit, mais qui est bien toucher et guérir. 

 

33 Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. 

 

Jésus répond à la demande, mais va faire autre chose. Pas devant tout le monde. Il fait des gestes que l'homme peut comprendre. Il touche les oreilles, il touche la langue (il met sa propre salive dans la bouche de cet homme). 

34 Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »

 

Puis c'est la prière (les yeux levés au ciel (Mc 6, 41; les yeux levés au ciel, il prononça la bénédiction). Là il soupire (ou gémit ailleurs) et c'est le mot qui est ouvre toi, mais ouvre toi au monde, ouvre toi à moi, ouvre toi, sors de cet enfermement qui est pire que la cécité, sors du monde du silence, pour entendre le bruit le monde, pour entendre les mots, pour les employer, deviens un vrai vivant. C'est presque une scène de résurrection. Ce matin cela me fait penser à Lazare. Jn 11. 

 

35 Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. 

 

Et ça, pour un sourd profond, c'est un miracle, surtout le parler correctement. Pour moi, c'est de l'ordre de l'impossible mais avec Jésus, peut-être avec sa salive, c'est possible.

 

36 Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. 

37 Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

 

Le prêtre qui commentait, dit que le seul à obéir, à rester dans le silence c'est l'homme guéri. Je ne sais pas où il va chercher cela, mais il y a un "leur" qui n'est pas évident. Et il se passe dans la décapole ce qui se passe en Galilée. Et le commentaire, est presque une manière de reconnaitre sa divinité. Il a bien fait toute chose. Faire bien, c'est le dieu créateur. Et faire entendre les sourds et parler les muets, il n'y a pas ce genre de miracles, dans la bible, je veux dire opérés par un prophète. C'est Dieu qui ouvre les oreilles de son peuple, pour qu'il se détourne des mauvais discours et c'est lui qui ouvre la bouche, pour parler, pour le célébrer, pour le louer.

 

SAMEDI 11 FÉVRIER Mc 8, 1-10. Deuxième multiplication des pains

 

1 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : 

2 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger

3 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » 

 

Là Jésus prend les devants. On ne sait pas très bien où il est, sauf qu'on l'écoute depuis trois jours, et cela c'est important. Jésus attendra trois jours pour se manifester, mais il a certainement dû être pris de compassion pour ses disciples qui sont dans la peine. Et on peut aussi penser aux disciples d'Emmaüs, qui rentrent peut-être le ventre vide.

 

4 Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » 5Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » 

 

Réponse un peu désabusée des disciples. Il n'y a rien qu'est-ce que tu veux qu'on fasse. Et la question sur le pain, eux, ils en ont et ils ne doivent pas le garder pour eux. Penser aux autres. 

 

6 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. 

7 Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. 

 

Importance de la participation. Les poissons viennent de la foule, le pain des disciples et cela devient nourriture pour tous.

 

8 Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. 

9 Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. 

 

On est dans l'abondance, mais Jésus maintenant qu'il les sait nourris, les renvoie, et il peut reprendre  son chemin. 

10 Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.



 

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