DIMANCHE 11 JUIN. FÊTE DIEU… Jn 6, 51-58
51 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Réponse à cette question permanente, que se passe t il après la mort? Est-ce la fin ou pas? Si on admet que dans la conception biblique, le ciel est fermé par la faute d'Adam, est ce que malgré tout certains peuvent y avoir accès? Et que faire pour cela. Et là, Jésus donne une réponse pour le moins sybilline, il est le pain qui donne la vie qui vient du ciel et en cela il est don de Dieu, comme la manne, et celui qui veut bien le reconnaître et s'emparer de cet don, vivra pour toujours. Et le qu'il donne, c'est Lui, Lui tout en tier.
52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Et ça ne passe pas, aprce que logiquement c'est incompréhensible. Et le verbe s'est fait chair, rapporte La pasteure de RCF. Peut-être que c'est ce verset qu'il ne fait jamais oublier. Parce qu'il est devenu homme, nous pouvons l'incorporer en nous, comme un tout petit incorpore sa mère, et être incorporé à lui.
53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Je redécouvre dans ce verset ce qu'il en est de l'autorité de Jésus. Il affirme avec force que se nourrir de lui c'est cela qui donne la vie éternelle, vie qui est déjà là, mais qui se manifestera par la résurrection à la fin.
55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
Importance du vraie (verité aussi ) et du demeurer.
57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
J'ai structuré un peu différemment ce verset, mais on voit mieux l'analogie.
58Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà le don qui vous est fait. Allez vous vous en emparer, comme de la manne? Voulez vous avoir la Vie en plénitude, cette vie que moi seul, parce que cette vie vient de Père, peut vous donner? Et faire cet acte de foi qui vous engage totalement?
LUNDI 12 JUIN. Mt 5, 1-12 On démarre Matthieu.
Le chapitre 4, c'est le baptême, la tentation, l'établissement de Jésus en Galilée, l'appel des premiers disciples et ça se termine par:
23 Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
24 Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit.
25 De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.
On peut donc dire que Matthieu montre Jésus comme un thaumaturge, mais qui est aussi capable de guérir les possédés. Peut-être que durant ce temps, Jésus, qui enseigne aussi dans les synagogues se fait une idée précise de tous ceux qui vivent là, et de leurs besoins. Or lui, il va aller au-dela de la guérison. Là, il est reconnu, il est suivi et le moment est venu de se présenter autrement, et là, manifestement c'est comme un nouveau Moïse, le conducteur du peuple choisi. Il y a de la foule, mais c'est à ses disciples que Jésus d'adresse. Il est aussi le nouvel Elie, qui lui aussi a gravi la montagne.
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Pour moi, il se passe quelque chose en Jésus. C'est le moment de dire qui il est. Certes il guérit, il rend la santé, mais il s'agit bien d'une autre santé, d'une autre guérison.
A la fois, et en cela je pense comme la pasteur Corinne Charriau, il se décrit lui-même, mais c'est un autre bonheur que celui qui est proposé par Moïse dans le deutéronome (chap 30), choisi le vie, la bénédiction ou la mort et le malheur.
Et c'est le premier enseignement rapporté par Matthieu. Peut-être qu'il était là, et que c'est ce qui a permis aussi son appel un peu plus tard. Remué par ce qu'il entend.
2 Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
Dt 32 Cieux ! prêtez l'oreille, et je parlerai ; Terre ! écoute les paroles de ma bouche.
3 « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Le royaume des cieux. Mais c'est aussi la Présence de Dieu, puisqu'on ne prononce pas son nom et c'est l'annonce de Jésus, convertissez vous, le royaume de Dieu est tout proche. Si Moïse a demandé à voir la Gloire de Dieu, (beau commentaire je ne sais plus où, à savoir le voir lui non dans sa force, mais dans ce qu'il est -) c'est en Jésus que Dieu de laisse voir tel qu'il est, pour pour "voir", un cœur qui est pauvre, qui est vide, qui se sait malade, est nécessaiure. Sinon le désir rempli tout.
4 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Je crois endeuillés par Chouraqui. Et pourquoi pleurent-ils? Le consoler pour moi, c'est reprendre sa dignité, son honneur, est debout.
5Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Ps.1 Les doux posséderont la terre et jouiront d'une abondante paix.
6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Ce n'est pas faim et soit de justice, mais de la justice et c'est différent. Le seul qui soit Juste c'est Dieu et jésus qui est aussi nommé Le Juste (ep aux Hébreux je crois).
7 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Miséricordieux, cela renvoie au pardon, mais aussi au non jugement, à ne pas se faire d'idée préconcue, à croire que le progrès, le changement reste possible, et cela que c'est difficile.
8 Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
La pureté, c'est peut-être le plus difficile. Pour obtenir un "corps pur" il faut le purifier et cela c'est le travail de Dieu;
9 Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Ce fut longtemps ma béatitude préférer. Un artisan c'est quelqu'un qui est passé par un apprentissage, et chaque pièce est quelque part unique. Et c'est la paix de Jésus pas l'autre.
10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Là aussi de quelle justice s'agiil? Heureux les justes, ils posséderont la terre,. Le Juste dans la bible, c'est celui qui s'ajuste au mieux à la volonté du son Dieu. La loi oui, mais pas que.
11 Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
12 Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »
Là, je peux imaginer que si cela décrit ce qui se passera pour Jésus, c'est un peu la douche pour les disciples, qui peuvent s'attendre à un messie triomphant, et à de grands honneurs. Il n'en sera rien. Avoir Jésus comme maître et seigneur, cela ne facilite pas la vie.
Ceci dit je crois que maintenant, la beatitude que je demanderai c'est celle des cœurs purs. Si pour Jésus, le cœur, cela renvoie aux pensées et non pas à l'affectif il ya toujours du travail et la purification ça ne se fait pas comme ça. Il faut bien passer par le feu, et pas par une douce chaleur. Mais c'est peut-être cela qui permet de "voir" Dieu, et même de voir son Fils autrement.
MARDI 13 JUIN. Mt 5, 13-16
13 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Si on sale les holocaustes, peut-être qu'il nous faut être salés pour être agréables. Joli l'image de RCF, il faut que le sel soit fin, sinon il risque de tout brûler.
14 Vous êtes la lumière du monde.
Ta parole est lumière… j'ai aimé ce rappel. Que c'est difficile d'être lumière. Il y a des personnes qui quand elles prient sont lumineuses et c'est extraordinaire.
Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
15 Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
Mais ce que dit jésus, c'est que si nous recevons cette lumière, ce n'est pas pour avoir notre petite bougie que nous regardons, mais bien pour être vu et pour transmettre et c'est ce quil explicite dans les versets suivants.
16 De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Et toujours cette référence au Père. Que tout ce que vous faites, tout ce que vous êtes, soit là, pour révéler sa présence à Lui.
MERCREDI 14 JUIN. Mt 5, 17-19
Accomplir, c'est un verbe qui reviendra souvent dans la bouche de Jésus, mais il faudra l'ES pour que nous comprenions cette intelligence des écritures;
17 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
18 Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Je crois avoir lu que le iota, ce petit signe de l'écriture hébraïque peut changer complètement le sens d'un mot. Mais là que dit Jésus; que la Loi, (et c'est contradictoire avec Paul) dit bien que la loi est pérenne. Il est question de la fin de temps et non pas de la mort et de la résurrection, enfin il me semble. Paul fait dans l'épitre du jour, un commentaire que la gloire du visage de Moïse quand il a reçu la Loi. Mais il est question que tout se réalise. Or en même temps, tout est réalisé, mais la terre continue à gémir..
19 Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
La on revient dans le présent. Commandements d Dieu à ne pas confondre avec les préceptes, 613 commandements, les commandements de l'église pour nous. Et là Jésus parle des plus petits. Valorise-t-il les pharisiens à ce moment là? Mais cela n'empêche pas d'entrer dans le royaume et c'est peut-être cela qui est important.
Comme Jésus s'adresse à ses disciples, il est évident qu'ils ont eu aussi un rôle d'enseignants, mais celui de trouver en toute chose où est la volonté du père.
JEUDI 14 JUIN. Mt 5, 20-26.
Manifestement là, on a tout le chapitre sans coupures.
Importance des "donc "dans ce chapitre; ici ce sera le deuxième.
Si avant on avait une possible comparaison avec les scribes, là on commence les critiques. Et c'est une vraie chartre de conduite qui apparait là.C'est un jugement sévère sur les scribes et les pharisiens mais il faut dire que le chapitre 4, rempli de miracles montre bien comment ceux-ci réagissent.
20 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Vous ne verrez pas Dieu, vous ne serez pas avec lui. Parce que vous ne vous ajustez pas à Lui, mais à vous;
21Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : ‘Tu ne commettras pas de meurtre’, et si quelqu'un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Il me semble que dans l'exode, tout de suite après que Moïse soit revenu une première dois, il y a un ensemble de règle de ce type, avec entre autre ce qui se passe si un homme tue le bœuf de son voisin, les villes refuges etc. mais là c'est autrement plus fort et là Jésus donne la nouvelle loi: on vous a dit et moi je vous dis. Mais je suis étonnée que Jésus parle de ce commandement comme donné par les anciens. Ou alors il faut entendre, voilà ce qui a été transmis par Moïse aux anciens. Et moi, le nouveau Moïse, voilà ce que je vous dis.
22Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
La pasteure, parle du 'et moi je vous dis' et elle commente en disant qu'on peut remplacer le et par mais, ce qui traduit une opposition, ou par et , donc sans opposition ou encore par or, ce qui est plus exigeant.-
23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
25Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
26Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
J'ai encadré cela, car c'est le deuxième donc.
Peut-être qu'il faut dissocier frère et adversaire, mais le frère peut devenir un adversaire et Jésus semble supposer que celui qui conteste est dans son tort. Peut-être aussi que ceci s'adresse à l'église matthéenne, donc il y du général, le frère qui a quelque chose contre moi, et du plus spécifique, si tu fais un procès à tort contre l'autre, qui devient alors un adversaire, dis- toi qu'il y a une justice et que tu devras payer, même si tu penses t'en sortir, soit ici, soit après.
VENDREDI 16 JUIN. SACRÉ CŒUR. Mt 11, 25-30
Certainement choisi pour le verset 29. Doux et humble.
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Je sais que je préfère et de loin la version de Luc. Juste avant comme le fait remarque RCF ce sont les reproches aux villes, et Jésus se situe donc en prophète. Mais il est plus que cela. Là c'est tout lui est remis, donné. Eux seuls se connaissent entre eux, vraiment, du dedans et c'est par leur choix que l'un ou l'autre est révélé à ceux qui ont un cœur de tout petit, ce qui s'oppose aux pharisiens que l'on voit au début du chapitre suivant, qui savent, qui connaissent qui jugent mais qui ne sont pas des petits.
28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
SAMEDI 17 JUIN. Lc 2, 41-51. A chacun sa fête..
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Un peu étonnée par la choix de la première lecture. Il semble y avoir un désaccord entre AELF et evangeli. Mais dans Paul, il y a l'importance du réconcilaition et c'est aussi ce qu'on entendra demain dans les romains.
Peut -on dire qu'être simplement réconcilié, cela veut dire qu'outre le fait qu'on arrête les hostilités, qu'on ne considère plus l'autre comme un ennemi, on peut lui serrer la main et le regarder en face et même lui rendre un service s'il le demande. Il me semble que pour Paul, le premier effet serait d'être sauvé, c’est-à-dire qu'on n'est plus en danger. Mais avec Jésus, cela va tellement plus loin, et c'est le début du texte.
Premier effet de la mort de Jésus, se décentrer de soi, avoir le regard porté sur lui, et le laisser vivre en nous, parce que maintenant c'est devenu possible et aussi regarder les autres autrement. Nous sommes devenus de nouvelles créatures. (le monde ancien s'en est allé…) Dieu Père, a accepté que le monde soit réconcilié avec lui, grâce à son fils, et cela est vrai pour tout homme, pas seulement pour les juifs (et comme Paul s'adresse aussi à des gentils) cela est important.Cela veut dire que le Dieu des juifs, est le Dieu de tous, et qu'il considère tous ceux qui reconnaissent Jésus comme leur Seigneur, comme ses fils et cela c'est l'annonce de Paul, son ministère. En fait il annonce à tous les hommes le salut en Jésus, mort et ressuscité, vainqueur du mal, du péché et de la mort.
Lc 2, 41-51
Non pas être son Père, mais être aux affaires de son Père. Ce serait pour moi, la pointe de ce texte. Jésus affirme qui il est, ou il le rappelle à ses parents. Ils veillent sur lui, mais cela dans un but, le préparer justement à être aux affaires de son Père. On dit parfois à quelqu'un qui se mêle de votre vie, ne te mêle pas de mes affaires, occupe toi de tes affaires. Là Jésus qui parle avec les docteurs, a compris qu'il y a déjà quelque chose à faire, quelque chose qui ne tourne pas rond, et que c'est déjà à lui de commencer à prendre les choses en mains. Lui, est resté trois jours comme enseveli dans le temple, un peu comme le ferment dans la pâte. Mais ensuite, certainement parce que tout ce qu'il fait est sous la conduite de l'esprit, et qu'il a fait ce qu'il avait à faire, il suit ses parents, en espérant qu'ils ont compris, et ne leur donne plus de soucis, jusqu'au temps fixé. Chez Luc, il me semble qu'on trouve sa mère, avec les frères, (à vérifier), pas au pied de la croix, et ensuite au cénacle. Lc 19, 18-20, Ac1, 14
41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
42 Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
Je sais bien que douze ans est l'âge normal, mais finalement c'est encore jeune, mais surtout que la femme qui perd du sang c'est depuis douze ans et que la fille de Jaïre a aussi cet âge là. Là, c'est le respect de la coutume.
43 À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Un jour, des disciples déçus s'en retourneront, eux qui étaient aussi pour la Paque, et ils rencontreront Jésus, à l'insu des autres, chez qui sont planqués dans le cénacle.
44 Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
45 Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
Là, on peut imaginer pour eux. Il n'est pas là, que lui est-il arrivé et il font le chemin vers Jérusalem et on peut supposer qu'ils passent aussi leur temps à demander si quelqu''un a vu leur fils.
46 C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
Cela veut dire, un jour pour se rendre compte qu'il n'est pas là, un jour pour faire le chemin arrière et un jour pour finir par le trouver dans le temple. Personne ne sait qui s'est occupé de lui pendant ce temps là. Là, on a déjà cette notion d'intelligence, donc surtout de sagesse et les questions font penser à Salomon avec la reine de Saba et les questions. Il est déjà ici le nouveau Salomon.
48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Étonnement. C'est un mot qui est fréquent chez Luc, il revient 9 fois. Il commence avec Zacharie dans le Temple (justement) et il se termine après Emmaüs, quand Jésus leur demande quelque chose à manger. (dans leur joie, ils ne croyaient pas encore).
Quant à la réaction de Marie, qui joue sur les sentiments, elle est vraiment très réservée. Je sais bien qu'elle est devant les docteurs de la loi, et qu'elle ne peut pas se laisser aller, mais quand même. Et eux, peut-être qu'ils auraient pu se poser aussi des questions.
49 Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Un commentateur dit que la vraie maison de Jésus c'est le temple et que Nazareth n'est pas sa vraie maison. La réponse de Jésus, reste étonnante; Cela peut dire, mais je serais revenu, il fallait juste me laisser du temps, et vous auriez pu vous en douter; je ne suis pas perdu, je suis là, où je dois être, et je me laisse conduire pas l'esprit. Et dans mon souvenir, la fin de la réponse, c'est "il me faut être aux affaires de mon Père". Et c'est ce mot là,
51Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
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