vendredi 9 juin 2023

SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 4 JUIN. TRINITÉ. Jn3, 16-18

 

Un peu étonnant, parce que l'esprit, il est où dans ces versets? Et tout est centré sur le salut. Le Fils est envoyé pour que celui qui croit ne se perde pas, échapper au jugement, et obtienne la vie éternelle.  

 

Si la première lecture glorifie le Père, Ex 34,  heureusement que Paul parle un tout petit peu du Saint Esprit.  

 

16 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 

 

Ce matin tôt, je réfléchissais au mot don. Donner c'est en pas reprendre et se dire que le Père, nous donne, à nous les hommes, avec ce que nous sommes, avec nos parts d'ombres et dieu sait qu'elles sont nombreuses, notre agressivité, son fils à lui, et ce d'une manière définitive et totale, c'est quand même un dieu pas ordinaire;

 

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » 

 

Intéressant de sauver et non de juger. Cela aussi c'est aimer à perdre la raison.

 

18 Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

 

Peut-être que ce qui n'est pas dit ici, mais qui se développe dans ce chapitre 3 et dans la suite, c'est bien ce lien amour qui est esprit.

 

 

LUNDI 5 JUIN. Mc 12, 1-12

 

En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. 

 

Il est certain que le début fait d'emblée penser à Isaïe. Et il me semble que chez Isaïe, c'est la notion de procès. Celui qui a créé la vigne, ne part pas en voyage, il se met en colère contre la vigne qui ne donne pas les fruits attendus. Là, il confie à d'autres, donc il fait confiance et il part. 

 

Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. 

Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. 

4 De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. 

Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. 

 

Il sait que sa vigne a dû fructifier, mais il reste à distance et envoie des serviteurs, ce qui manifestement importune les locataires. Et au fil du temps, les traitements sont de pires en pires. Mais on dirait qu'il essaye toujours de croire que les locataires vont changer, et remettre leur dû. 

 

 

Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” 

Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” 

Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne

 

Le Pauvre homme, qui a fait confiance. Qui a cru que le fait de voir le fils changerait quelque chose. Il y a ce matin quelque chose de tragique dans ce Dieu qui fait confiance, qui veut croire en l'homme, qui donne finalement le plus important pour lui, et qui n'est pas entendu. Qui en quelque sorte donne son dernier va tout.  Mais le fils est mort, le père n'est pas entendu et là il réagit enfin (si je puis dire).

 

Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. 

 

Là, normalement Jésus aurait du attendre la réponse (je crois que c'est le cas chez d'autres récits), mais il la donne de lui-même: mise à mort et donner à d'autres. Comme le fait remarquer François, ce n'est pas la vigne qui est en cause, elle, elle produit ce qu'elle peut, mais les gestionnaires.

 

10 N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : 

11 c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ » 

 

Pour moi, c'est un peu comme si Jésus leur demandait d'ouvrir les yeux, il est encore temps. Mais ils n'ouvriront pas les yeux, ils le considèrent comme l'empêcheur de tourner en rond et il faut le museler.

 

12 Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

 

Avant on avait jésus qui allait et venait dans le Temple, et la question sur l'autorité. Et là, ils sont bien face à l'autorité, ne veulent pas la reconnaître et s'en vont. Ils le laissèrent…. 

 

Donc cette phrase-là qui résonne en moi: "ils le laissèrent" (mais tu ne perds rien pour attendre,) Et ce Dieu qui fait confiance encore et encore. 

 

MARDI 6 JUIN. Mc 12, 13-17

 

Donc Jésus, un à zéro…

 

Je ne sais pas pourquoi, mais finalement tout ce chapitre m'évoque certains contes où on soumet le héros à différentes épreuves et il les accomplit toutes. Là ce sont les pharisiens avec leur question traitre sur l'argent de l'impôt.

 

13 On envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, 

 

Je n'avais jamais noté ce "lui tendre un piège en le faisant parler". Mais dans le chapitre précédent, pour l'autorité il ne répond pas et c'est lui qui pose une question piège. Alors il faut éviter cela et le pousser à répondre . 

 

Là ce n'est pas épreuve, mais bien piège. 

 

14 et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » 

 

Cela commence par une fausse flatterie, car pour eux, Jésus certes ne se laisse influencer par personne, mais pour eux, il est plus mû par le démon que par le Très Haut, donc eux ne lui font pas confiance. Mais là, ils font semblant. 

 

On a donc

Tu es toujours vrai; 

Tu ne te laisses influencer par personne

Ce n'est pas selon l'apparence que tu considères les gens,

Tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. 

 

Et bien, ils en disent des choses, mais au fond d'eux-mêmes que pensent-ils de Jésus? 

 

15 Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » 

 

Il y a certainement d'autres pièces que cette pièce d'argent. Il semble que Jésus ne sorte pas cette pièce de sa poche. Et déjà cela c'est important. Eux, les purs, ils ont bien l'argent de César dans leur poche. 

 

16 Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. 

 

C'est quand même étonnant, tout se passe comme si jésus refusait de toucher cette pièce. Il pose une question que l'effigie de la pièce, mais lui ne la regarde pas vraiment, comme si cela ne l'intéressait. 

17 Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

 

La sortie du piège est très belle. Cette pièce c'est vous qui l'avez, rendez là à son propriétaire ou faites ce que lui demande. Mais ne soyez pas divisés en vous. Qu'est-ce qu'il y avait sur l'autre face de la pièce? Pas la somme, toujours autre chose qui célèbre l'empire romain (plus ou moins).

 

Mais quel message adresse -t- il? Ne pas mélanger le civique (le politique) et le religieux? En tous les cas, le piège est évité et il les renvoie à eux-mêmes.

 

MERCREDI 7 JUIN. Mc 12, 18-27

 

Jésus 2 le pouvoir 0

 

Ce qui m'a frappé après relecture, c'est que jésus leur apprend finalement qu'il y a bien une vie après la mort, ce que les sadducéens refusent (d'où leur histoire à la noix), mais surtout qu'ils n'ont pas compris le Pentateuque dont ils se réclament. Et cela pose, me pose une réflexion sur la manière dont je peux mal interpréter les éritures, en leur faisant dire ce qui m'arrange. Dieu n'est pas le Dieu des morts mais des vivants. 

 

Et cela me fait penser à un commentaire du frère Benoît sur le livre de Tobie. Le père, avec cette préocccupation d'enterrer les morts, il se détourne de la vie et c'est peut-être aussi de cela dont Raphaël va le guérir.

 

18 En ce temps-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – vinrent trouver Jésus. Ils l’interrogeaient : 

 

Après les pharisiens, voilà les sadduccéens. Eux au moins, ils se lancent dire dans l'attaque avec leur cas. 

 

19 « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ 

20 Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance. 

21 Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement. 

22 Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi. 

23 À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » 

 

C'est bien pour montrer le ridicule de croire en la résurrection. Ceci dit si une femme qui a épuisé 7 maris, il faut le faire et cela renvoie peut-être aussi aux sept maris de Sara dans le livre de Tobie.

 

24 Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas en train de vous égareren méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ? 

Et voilà la phrase clé. Vous méconnaissez les écritures et la puissance de Dieu. 

 

25 Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux. 

 

Voilà la première réponse: les règles qui régissent l'au-dela n'ont plus rien à voir avec ce que vous connaissez et donc imaginez.

 

26 Et sur le fait que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : ‘Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ?’

27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement. »

 

Et la seconde, c'est que Dieu est le dieu des vivants. Et que lui, il est là, jsutement pour donner cette autre vie, qui commence déjà aujourd'hui pour nous, si nous le reconnaissons et l'aimons.

 

 

JEUDI 8 JUIN. Mc 12, 28b-34

 

Et ça continue. Maintenant un scribe, sauf que là, c'est un seul et non pas un groupe. Et la réflexion sur le premier est un peu une querelle d'école. 

 

28b En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements  ? »

29 Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. 

30 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’ 

 

Pour moi, le premier de tous, c'est ouvre l'oreille, écoute, ne sois pas le peuple à la nuque raide, n'en fais pas qu'à ta tête. Et ce qui m'est dit c'est de faire du Seigneur Dieu, mla priorité absolue, le mettre au centre de ma vie. Mais quand je dis Dieu, qu'est ce que je dis, qu'est ce que j'affirme. Aujourd'hui, je dirai Trinité, parce que c'est inséparable. 

 

31 Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » 

 

Et l'amour de l'autre, du prochain. Et apprendre à s'aimer soi-même.

 

32 Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. 

33 L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » 

 

Ce qui est intéressant, c'est que seul le premier commandement retenu pat Jésus est reformulé. Et il fait un lien avec les psaumes, mais aussi avec les prophètes (ça c'est son travail de scribe). Tu ne voulais ni sacrifices ni holocaustes, alors j'ai dis, je viens. 

 

34 Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

 

Jésus valorise da réponse, remarque juficieuse. Et ce serait la fin des interrogatoires pour lui tendre des pièges. 

 

 

VENDREDI 8 JUIN. Mc 12, 35-37

 

35 En ce temps-là, quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ? 

 

Il enseigne. Et donc il prend un verset du psaume 109. Et il veut aussi montrer que son enseignement est différent de celui des scribes. Il pose donc une question. Normalement des scribes auraient pu lui répondre, et peut-être reconnaître leur non savoir. Mais le fait que le Messie soit le fils de David court dans toute la bible. C'est du roi berger, du roi aimé de Dieu, du roi qui chante Dieu, que viendra un autre. Un autre comme lui, mais un autre radicalement différent.

 

36 David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit Saint : “Le Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Siège à ma droite jusqu'à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds !’” 

 

Car si le chant de David est inspiré, c'est qu'il sait que ce descendant de sa lignée, est engendré autrement, qu'il est le Fils de l'homme. Et que lui David ne sera jamais à la droite de Dieu, alors que lui, le descendant le sera. 

 

37 David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils ? » 

 

Et le paradoxe? Comment peut-il est son fils et en même temps son seigneur? En fait je me dis que si David avait vu le règne de son fils Salomon, tel qu'il est décrit dans la Bibleà, il aurait pu se sentir tout petit et lui dire Seigneur. Mais pas de son vivan. 

 

Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.

 

Il me semble qu'il y a une phrase un peu analogue chez Luc: et tous étaient suspendus à ses lèvres. Est-ce que la foule l'écoute avec plaisir parce qu'il rive le clou aux scribes, ou par un enseignement simple, accessible à tous, et en cela il est celui qui se fait entendre et comprendre Est-ce que la foule l'écoute avec plaisir parce qu'il rive le clou aux scribes, ou par un enseignement simple, accessible à tous, et en cela il est celui qui se fait entendre et comprendre par tout. Il est doux et humble de cœur, et son joug est facile à porter.

 

 par tout. Il est doux et humble de cœur, et son joug est facile à porter.

 

 

 

 

SAMEDI 10 JUIN.. Mc 12, 38-44/ l'obole de la veuve.

 

38 En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, 

39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. 

40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » 

 

 

Et ça continue avec les scribes.  Et c'est un enseignement. Les scribes connaissent la liu, ses arcanes et sont du coup un peu comme des conseillers fiscaux ou des juristes. Mais on nous dit aussi, au début d'un des synoptiques que Jésus enseignait avec autorité, pas comme les scribes. Et là, il les démolit. Le fait de savoir, de connaître 'un peu" ne donne pas le droit de se considérer au dessus des autres et de chercher les honneurs. Et ils profitent des autres, en particulier des veuves, alors que connaissant les écritures, ils devraient savoir que le Seigneur a une préférence pour les pauvres, les veuves et les orphelins; Ils ne font donc pas leur travail. 

 

Et là, pour moi, c'est la fin de ce chapitre où Jésus est mis sur la selette en permanence, et montre qu'il est le plus fort. Il est vainqueur de cette joute.

 

41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes

Là, on passe à autre chose. Quand Jésus est arrivé à Jérusalem, le premier jour, il est entré dans le Temple, il a tout regardé et il est reparti dormir à Béthanie. Et c'est dans le Temple qu'il enseigne et qu'il est en butte aux grands-prêtres, pharisiens, scribes. Et là, il est dans un autre lieu, la salle du trésor. Et il regarde. Il regarde tous ceux qui passent pour faire une offrande. Peut-être que pour certains c'est l'occasion de se faire voir, de se montrer, et d'être admiré. 

Il y a toujours ou il peut y avoir du 'm'as-tu vu".

 

42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. 

 

Et dans le lot de tous ces gens bien vêtus, bien nantis, arrive donc cette femme, qui est une veuve, certainement pas bien habillée et qui met deux petits sous, (des pièces jaunes, ces pièces de 5 et 10 cts). Bien sûr, cela ne fait pas le poids à côté des autres. Mais pour dieu, c'est autrement plus important. 

 

43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. 

44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

Moi, j'aime ce Jésus qui regarde, qui prend le temps et qui ne garde pas sa découverte pour lui, et qui veut en faire un enseignement pour ses disciples. Car les disciples on ne sait pas où ils sont, mais Jésus les appelle; et les fait réfléchir. Et leur demande aussi d'aller au-delà des apparences. Et c'est parfois très important. Eux certes ils donnent, mais (et là c'est vrai pour moi) en général, ce que je donne ne me prive pas. Parfois si, surtout quand c'est une quête impérée et que je mets ce que j'ai "gagné" avec mes entretiens, même si c'est peu de chose; mais c'est rare. Elle, elle a donné ce qui lui restait pour acheter de quoi vivre. Elle m'a toujours fait penser à la veuve de Sarepta qui dit qu'elle et son fils vont manger et ensuite qu'ils vont mourir car c'est la fin de l'huile, la fin de la farine. Elle, j'espère que c'est par amour et non par légalisme, elle donne tout, elle donne son nécessaire et j'aimerai qu'en rentrant chez elle, comme la veuve de Sarepta, elle retrouve ses deux piécettes. Je peux rêver,mais je sais que c'est possible ou que quelqu'un passera lui apporter de quoi survivre, à défaut de vivre. Ouvre mes yeux Seigneur, pour que je ne me laisse pas prendre par les apparences, que je ne juge pas trop vite les uns et les autres, et que je sache voir, comme toi tu vois, au-delà et si je le peux, faire alors quelque chose.


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3 8En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, 

39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. 

40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » 

 

41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.

42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. 

43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.

 44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » 

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