samedi 12 août 2023

SEMAINE DU 6 AU 12 AOÛT. EVANGILES


 

DIMANCHE 6 AOÛT. TRANSFIGURATION. Mt 17, 1-9

 

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En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne.

 Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. 

 

 Parabole du chapitre 13 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! (commentaire parabole de l'Ivraie). Mais jésus ne réfléchit pas la lumière comme Moïse, il est la source de la lumière. Et c'est peut-être pour cela que les vêtements eux-mêmes sont comme transformés. Cela évoque un peu ce qui se passe durant la consécration, sauf que mes yeux ne voient pas. 

 

Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. 

 

Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » 

 

Contexte de la fête des tentes?  C'est quand même curieux cette phrase. Il est bon que nous soyons ici. Parce que nous voyons quelque chose d'extraordinaire? Parce que tu nous donnes à te voir comme nous ne t'avons jamais vu? Sois remercié et loué? Et ensuite si tu le veux, (ce qui évoque pour moi ce matin la première guérison chez Marc, si tu le veux, tu peux me guérir. Tu as ce pouvoir en toi. Là, c'est si tu le veux, tu vas me permettre de dresser trois tentes. Mais pourquoi pas une, mais trois?  

 

Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » 

 

Du coup, ça devient: Pierre, ferme là, tu dis n'importe quoi. Tu veux faire, et il s'agit de e bien autre chose. Il s'agit de l'écouter, celui qui est mon fils, qui est tellement plus qu'un prophète, fut-il Moïse ou Elie. Que Jésus comble de joie son père, que son père soit comblé de joie, c'est cette relation là qui est le modèle. Combler et être comblé. 

 

Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. 

 

Cela évoque beaucoup ce qui se passe au Sinaï avec le Dieu majestueux qui parle à son peuple. Ne pas regarder, trop dangereux;

 

 

Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! »

Là encore, cela me fait penser à ce qui se passe après une guérison ou une manifestation, du style pêche miraculeuse, ou tempête apaisée. Il s'approche, il touche (ou après la résurrection), il parle et leur dit d'être sans crainte.

 

A la résurrection  Mt 2809 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

 

 

 

 Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul.

 

En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

 

Quand c'est trop intense, il vaut mieux se taire, laisser maturer en soi, se laisser aussi transformer. Et ce devrait être la guérison de l'enfant épileptique, lunatique chez Matthieu.

 

 

LUNDI 7 AOÛT Mt 14, 13-21

 

13 En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. 

 

Quittant leurs villes, donc peut-être une certaine sécurité. Et suivre à pied, ce qui peut être un chemin pas si simple. 

 

Cela c'est la foule, 

 

14 En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. 

 

Cela c'est Jésus. Il ne parle pas dans cette séquence, il guérit leurs malades; Ce qui veut dire que la foule est venue dans un but précis= guérisons et que pour cela ils ont fait du chemin.  Et cela dure toute la journée. 

 

15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »

 

De quoi ont-ils peur? Ils semblent plein de sollicitude envers la foule, mais est cela dont il s'agit? Peut-être qu'ils en ont assez. En fait si l'on exclue la mort de JB qui démarre ce chapitre, avant c'était les paraboles et peut-être que cet enseignement plaisait aux disciples. Là ils avaient Jésus pour eux.  Peut-être que c'est cela qu'ils veulent. Le retrouver pour eux. Qu'il ne se laisse pas bouffer par les autres. 

 

16 Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Sauf que la réponse de Jésus est désarçonnant. Peut-être sait-il ce qu'il va faire, mais pour eux… Et s'ils ont demandé à Jésus de les renvoyer, c'est bien parce qu'ils pensent qu'ils n'ont aucune autorité. Donc là, on a un changement radical. Mais c'est un peu: c'est votre idée, elle n'est pas bonne, trouvez une solution pour qu'ils mangent.

 

17 Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » 

 

Là, c'est un constat, mais comment partager cela avec la foule? 

 

18 Jésus dit : « Apportez-les-moi. »

 

Là, ils se séparent de ce qui est à eux, de ce qui est prévu pour eux. Ils peuvent ne pas être très contents.

 

19 Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.

 

Et ce sont bien les disciples qui donnent à manger, avec ce qui était à eux. 

 

20 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.

21Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

 

Et c'est le psaume qui se réalise; les pauvres mangeront et seront rassasiés.

 

 

MARDI 8 AOÛT. Mt 14, 22-36

 

Mt 14, 22

Mc 6 45-

Jn 6 16-23

22 Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.

 

 

23 Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24 La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.

 

 

25 Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer

 

26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

 

 

 

 

 

 

27 Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

28 Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »

29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.

30 Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »

31 Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

 

 

 

32 Et quand ils furent montésdans la barque, le vent tomba.

 

 

 

 

33 Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

 

45 Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule.

 

46 Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier.

 

 

47 Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre.

 

 

 

 

 

 

48 Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.

 

 

 

 

 

49 En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris.

50 Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés.

 

 

 

Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

51 Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

52 car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci.

53 Après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.

 

 

15 Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer.

17 Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.

 

18 Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur

 

 

20 Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.

 

 

 

 

 

22 Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.

 

On avait une demande: renvoie les foules. Mais ce n'est que quand les pauvres sont rassasiés que Jésus obtempère; il a complétement pris les choses en main. Et les disciples sont renvoyés, ou envoyés en avant de lui. Ils doivent e précéder sur l'autre rive.

 

 23 Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.

 

Gravir la montagne, seul, prier le soir venu. Enfin le silence. Le calme. Mais il ne reste pas en bas, il monte.

 

24 La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.

 

Là c'est beaucoup moins dramatique que dans les autres récits. Simplement on nous dit que la barque ne peut pas avancer à cause du vent et que les vagues sont là et on ne sait pas si elles rentrent dans la barque.  

 

25 Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. 

 

Lui sait ce qu'il doit faire. A-t-il un peu dormi? 

 

26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

27 Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » 

 

Eux, crient, lui parle. Et cela on peut imaginer qu'un fantôme ne le fait pas. La phrase est étonnante. 

 

Confiance

C'est moi. 

N'ayez plus peur. 

 

28 Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »

 

Pierre du coup ne crie plus, mais manifestement il ne fait pas confiance à cette apparition. Il veut une preuve. Jésus avait ordonné qu'ils aillent sur l'autre rive, maintenant, il doit ordonner à Pierre de venir à lui, sur les eaux. 

 

 29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. 

30 Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » 

31 Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » 

 

On parle toujours de Pierre qui regarde Jésus et qui d'un coup, regarde autour de lui, et qui du coup prend peur et se met à couler. Cela fait un peu penser à des sables mouvants qui enserrent petit à petit. La peur c'est un peu cela. Et l'appel au secours entendu et agi.

 

32 Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. 

 

Jésus, Pierre, les autres; et le vent tombe.

 

33 Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » 

 

Théophanie? 

 

34 Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. 

35 Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. 

36 Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

 

Et ça recommence avec les malades. Et la frange du vêtement comme pour la femme qui perd du sang.

 

 

MERCREDI 9 AOÛT. Mt 25, 1-13 dernier chapitre avant la passion. Le chap 24, c'est très apocalyptique. Et là, on est au-delà, on est dans le jugement dernier. Si ce chap commence par une question des disciples sut le temple, on peut supposer que là encore J2sus s'adresse aux disciples.

 

On avait eu, les deux femmes qui sont en train de moudre le grain, et les deux hommes qui sont aux champs. Là on retrouve la même partition. 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.

 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 

les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 

tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile

 

Je préfère le terme insensé, qui renvoie plus aux proverbes. Il y a cet homme qui a fait une bonne récolte et qui fait son petit cinéma et qui imagine une longue vie, heureuse alors que la vie lui est demandée dans la nuit. Là, on a celles qui prévoient, ou qui sont prudentes et celles qui semblent faire le minimum. Il faut des lampes, on les prend. Maintenant, les piles de rechange, on verra plus tard;

 

En relisant ce texte de matin, je pensais aux pélés de Chartres et à la taille de mon sac à dos, toujours trop plein, mais on ne sait jamais. Et aujourd'hui, je pense qu'il y a prévoyant et prévoyant et que parfois, cela peut avoir du bon de compter un peu sur les autres. Ne pas tour prévoir, savoir aussi faire confiance, ce qui n'exclue pas un minimum. Mais aujourd'hui, j'ai envie de m'alléger. Prévoir oui, mais pas m'encombrer.

Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 

6Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 

Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 

 

Le cri, est ce que ça ne serait pas le dernier mot ou presque de l'apocalypse? Maranatha. 

 

 

Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”

 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 

 

 La fourmi n'est pas prêteuse, mais là, je pense que c'est autre chose; C'est au soir ou c'est au début d'un monde nouveau. Et l'important c'est de pouvoir y entrer. La porte qui s'ouvre, qui permet de rentrer et qui se referme. Et il y a le dehors et le dedans.  

 

10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 

 

11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 

12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 

Je continue à trouver la finale très rude. Mais il y a ces autres paraboles avec les pleurs et les grincements de dents. Il y a peut-être aussi, comme on fait son lit on se couche. 

 

13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

 

Donc prudence, prudence. Mais est ce que j'ai de l'huile? Cela reste bien une question pour moi ce matin (ce midi). Oui, j'en avait d'avance dans mon placard, mais il y a cette huile d'allégresse, cette huile d'onction, et celle-là, elle n'est pas pour soi, elle est pour l'aimé, et c'est peut-être de cette huile dont je crains de manquer, parce qu'aimer c'est tellement difficile.

 

 

JEUDI 10 AOÛT. Jn 12, 24-26

 

On est 6 jours avant la Pâques. Il y a eu l'onction à Béthanie, l'entrée à Jérusalem, la foule qui semble venir à sa rencontre, les pharisiens qui râlent= voyez, tout le monde marche derrière lui, puis les juifs d'origine grecque, qui qui demandent à le voir, en s'adressant à Philippe. Et c'est là qu'il manque un verset:

 

 

 23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.

 

 

24 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. 

 

Belle annonce de la mort et de la résurrection. Mais importance aussi de la terre dans laquelle il est jeté.

 

25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle

 

Mt 16, 25 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera

 

Si quelqu'un aime son père ou sa femme plus que moi… il n'est pas digne de moi. Là c'est la qui perd gagne. Mais pour la vie éternelle qui commence déjà maintenant.

 

26 Si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l’honorera. »

 

 

 

Suivre, se déplacer, partir, être avec. Et être reconnu par le Père, qui donnera son poids, sa valeur à celui qui suivi, qui a quitté.

 

27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !

 

 

JEUDI 11 AOÛT. Mt 16, 24-26. Ste Claire

 

Profession de foi de Pierre, puis algarade avec Jésus: annonce de la passion, passe derrière moi, et c'est la péricope de ce jour. Et ce sera ensuite la transfiguration.

 

24 En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite,

 qu’il renonce à lui-même, 

qu’il prenne sa croix et 

qu’il me suive. 

 

Si on prend le texte du deutéronome,  Tu garderas les décrets et les commandements du Seigneur
que je te donne aujourd’hui,
afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie
sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu, tous les jours. »

 

Ce que demande Jésus c'est autre chose et surtout la récompense, est à la fois dans le présent, mais surtout dans le futur. Il y a bien un ici, mais ce n'est pas le même. 

 

25 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. 

(Même phrase à peu de choses près que ce l'on a entendu hier dans l'évangile de Jn). 

 

 

26 Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? 

 

Que donner en échange? 

 

27 Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. » 

 

Jugement donné au Fils de l'homme. Et cela peut répondre plus ou moins au début de ce chapitre, sur la demande du signe venant du ciel. 

 

28 Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »

 

Est-ce que cette phrase, introduit à la transfiguration? 

 

 

SAMEDI 12 AOÛT. MT 17, 14-20

 

Ils descendent de la montagne après la transfiguration. Différent de Moïse quand il descend du Sinaï...

 

14 En ce temps-là, un homme s’approcha de Jésus, et tombant à ses genoux, 

15 il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau. 

16 Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. » 

 

Tellement différent de ce qui se passe dans les autres récits. D'emblée on a la maladie et les symptômes, il se fait du mal et il peut se tuer, et les disciples n'ont pas pu le guérir. 

 

17 Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » 

 

Qui est la génération incroyante? Les disciples?  Phrase curieuse… Combien de temps vous faudra t il pour croire?  Est-ce que vous n'avez pas compris que si j''ai ce pouvoir, vous l'avez aussi. 

Il me semble que chez Matthieu il y a plus d'une fois génération mauvaise (méchante) et adultère. Et là, ça serait pour ceux qui sont là autour,(ceux qu'on a chez Marc ou Luc), et là ca ne serait pas les disciples. 

 

18 Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri. 

Et avec jésus, ça ne traîne pas. Mais ce qui est clair, c'est le lien maladie possession. Peut-être à cause de la pulsion de mort. 

 

19 Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »

 

Sont-ils un peu mortifiés? C'est plus que possible. En tous les cas, ils ne sont pas à la hauteur, et parce qu'ils n'ont pas cru qu'ils pouvaient le faire, grâce à la puissance qui est en eux. Cela fait un peu penser à Pierre qui marche sur l'eau: dès qu'il pense que ce n'est pas possible, alors il est aspiré par les vagues. 

 

20 Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »

 

 Transporter les montagnes, les faire sauter comme des béliers, cela c'est l'œuvre de Dieu. Mais Mt 10, pouvoir d'expulser les démons et de guérir toutes maladies. 

 

 Et la sentence: il suffit d'avoir un tout petit poil de foi, pour faire des choses énormes. Les montagnes c'est quoi?   

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