samedi 26 août 2023

SEMAINE DU 20 AU 26 AOÛT. ÉVANGILES


 

 

DIMANCHE 20 AOÛT. Mt 15, 21-28

 

Si Jésus avait l'intention d'aller en territoire païen peut-être que cet épisode de la mer qui se déchaine, se comprend mieux: ne laisser l'invasion arriver dans le pays non juif. 

 

https://www.blogger.com/blog/post/edit/9807826/1459230267322686718    2017

 

21 En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. 

22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » 

23 Mais il ne lui répondit pas un mot

Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » 

 

24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » 

25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » 

 

26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » 

27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » 

 

28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

 

Intéressant ce petit récit encadré par deux multiplications des pains, un pour ceux du pays, une pour les autres. 

 

Intéressant aussi le discours de Jésus sur le pur et l'impur et qui se trouve finalement dans un pays impur, comme ce fut aussi le cas d'Elie, quand il va à Sarepta. Jésus semble fuir la Galilée pour aller chez des païens. Est-ce que sa présence suffit à rendre le pays pur? 

 

Et si un disciple racontait… 

 

On en voit de toutes les couleurs avec le maître, il y a peu, il avait nourri une foule immense avec ce que nous avions prévu pour nous, et ce n'était que cinq pains et deux poissons. Comment est-ce que cela a pu se faire, je ne le comprends pas, mais c'est un fait. Tous ont eu de quoi manger; de l'eau il y en avait sur place. Moi j'étais sûr que la foule allait s'emparer de lui et le proclamer roi à la place d'Hérode, mais il nous a demandé de ramasser ce qui restait, et cela faisait douze couffins remplis à ras bord, et de partir sur l'autre rive. J'aurai préféré rester avec lui, voir ce qui allait de passer, mais non, il n'a pas voulu.

 

 Quand il donne un ordre, on ne discute pas. Et nous nous avons passé une des pires nuits de notre vie, de ma vie.. En pleine nuit, le vent s'est levé, un sale vent, un vent méchant, sournois, qui changeait sans arrêt de direction, comme pour nous narguer. Les nuages se sont amoncelés et nous ont caché la lune, et les vagues se sont mis à battre notre barque. Nous étions perdus. Si encore Jésus avait été là, il aurait pu faire quelque chose, mais non, nous étions seuls dans la tourmente. 

 

Et voilà que d'un coup, j'ai vu une sorte de silhouette se déplacer sur les vagues et s'approcher. J'ai bien cru que ma dernière heure était venue, que ce spectre allait nous prendre avec lui dans les eaux de la mort. Et j'ai crié. J'ai honte de le dire, mais c'est comme ça. Sauf que ce fantôme ce n'était pas un fantôme, mais notre Rabbi qui venait à notre aide. Il nous a parlé et j'ai bien reconnu le son de sa voix. Il nous a dit; confiance, c'est moi, n'ayez plus peur. Sauf que je continuais à ne pas être rassuré. 

 

Si encore la tempête s'était calmée, mais non. Les vagues battaient toujours la barque. Et lui, il était à quelques encablures. Alors Pierre, notre Simon, a eu une drôle d'idée, un peu comme s'il doutait. Il lui a dit: si c'est bien toi, ordonne-moi de venir à toi, sur les flots. C'était quand même rudement risqué de demander ça. Et Jésus lui a dit de venir. Et là j'ai vu Pierre qui enjambait tant bien que mal le bord de la barque et qui se déplaçait sur l'eau. Je n'en croyais pas mes yeux, sauf que d'un coup, il a commencé à s'enfoncer. Il nous a dit que c'était arrivé parce que d'un coup en regardant à droite et à gauche et en voyant les vagues il avait été pris de panique. Je l'ai entendu crier au secours. Et Jésus l'a attrapé tant bien que mal, et ils sont montés tous les deux dans la barque. Simon n'était pas très fier de lui. Jésus lui n'a rien dit, mais le vent s'est calmé et là dans ce calme, nous avons compris que celui qui était avec nous était le maître du vent, le maître de la mer, le maître de la mort et nous nous sommes inclinés devant lui, lui l'homme rempli de Dieu. Et nous avons accosté. 

 

Les gens nous ont reconnu et comme d'habitude le défilé des malades et des possédés à repris et Jésus les a tous guéri. Vous vous rendez compte, tous.             À aucun moment il n'a pensé à lui et à sa fatigue et à la nuit précédente. Parce que lui, la nuit précédente, il l'avait passé à prier. Il nous l'a raconté un peu plus tard et il nous a raconté comment il avait renvoyé la foule.

 

Un peu plus tard, il y a eu une attaque des pharisiens. Ils sont vraiment odieux ceux-là. Ils auraient dû être dans la barque avec nous, ils auraient compris qui est Jésus. Mais ceux-là ce sont de vrais teigneux, avec leur loi qui leur sort par les trous des yeux. Ils nous ont reproché de ne pas nous laver les mains avant de manger. D'une part c'est faux, et d'autre part, en quoi ça les regarde. Et Jésus ça l'a mis en colère. Enfin pas une vraie colère parce qu'il leur a quand même répondu, mais d'un ton pas aimable du tout, et il y avait de quoi. 

 

Il a rétorqué qu'ils se servaient de la tradition, (les anciens comme ils disent), pour faire dire n'importe quoi à la Loi de Moïse, la déformer à leur avantage. Il les a traités d'hypocrites, ce qu'ils sont et il a appelé ceux qui étaient là pour leur faire comprendre quelque chose que je n'ai pas trop compris, mais qui est surement important, sur le pur et sur l'impur. Dans notre loi, Moïse a été précis quand il parle des animaux que nous pouvons consommer et de ceux qui sont interdits, qui sont impurs. Là Jésus a dit que ce n'est pas ce qui entrait dans notre bouche, je pense qu'il veut dire ce que nous mangeons, qui rend impur. Sauf que dire cela c'est quand même énorme, mais que c'est ce qui sort de notre bouche, qui rend impur. Je pense que là ce sont les paroles méchantes, comme celles des pharisiens, la fois où ils ont osé affirmer que s'il chassait des démons c'est parce qu'il avait fait alliance avec Béelzéboul. Alors les pharisiens, contrairement à ce qu'ils imaginent, ils ne sont pas purs, eux qui passent leur temps dans des ablutions sans fin.

 

Naturellement les pharisiens ont été scandalisés, moi je dirai que ça les a rendu furieux. Il a ajouté qu'ils étaient comme des aveugles qui s'imaginent pouvoir guider d'autres aveugles. Pierre lui a demandé de nous expliquer ce qu'il voulait vraiment dire, parce que ça, le maître le fait toujours. Et là, j'ai été très content, parce que j'avais compris que ce qui rend impur ce sont les mauvaises pensées sortent de notre cœur, pas, les aliments. Youpi, je suis vraiment trop fort. 

 

Et nous avons quitté cette région pas vraiment accueillante. L'idée c'était de nous reposer un peu au bord de la mer, dans la région de Tyr et de Sidon. Sauf que cette région, elle est remplie de païens, et même de ces habitants qui possédaient tout le pays dans les temps lointains. Je pensais qu'on serait un peu tranquille, mais non. Une bonne femme est arrivée, une femme de ce pays impur. Elle hurlait, elle criait, elle lui demandait de guérir sa fille qui était possédée par un démon. Je crois qu'elle voulait le prendre par les sentiments en lui donnant du "Seigneur Fils de David". 

 

Et lui, il ne l'a pas regardée, pas écoutée, elle se répétait et lui ne disait rien. Et cela c'était très étonnant; Est-ce qu'il aurait perdu ses capacités de guérir dans ce pays qui appartient au mauvais? Moi, je n'aurai pas insisté, mais elle si. Et lui, il faisait le sourd, sauf que nous, on ne supportait plus de l'entendre, surtout qu'elle a un drôle d'accent. L'un d'entre nous a même demandé à Jésus de lui dire de partir. Il a semblé nous entendre et il nous a dit qu'il n'avait été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d'Israël. En fait il m'étonne un peu, parce que quand de grandes foules venaient se faire guérir,(1) il y avait des gens de toute la Galilée, mais aussi de Tyr et de Sidon alors pourquoi là, faire une différence. Mais lui, il sait. Peut-être qu'il ne veut pas d'histoires, il y en a déjà bien assez ailleurs. Mais cela m'a étonné. 

 

Alors là, la femme, elle m'en a bouché un coin. Je dirai même qu'elle ne manquait pas d'air, comme on dit, parce que cette phrase qui était pour nous, elle s'en est servi pour elle. Elle a vu que Jésus nous parlait, elle s'est prosternée, comme nous dans la barque, et comme Pierre, elle lui a demandé de venir à son secours.  Je crois vraiment qu'elle était en train de se noyer, avec cette petite fille malade. 

 

Et là, le maître lui a adressé une remontrance: il lui a dit qu'il n'est pas bien de prendre le pain des enfants (je pense le pain que lui donne aux brebis affamées qui le suivent chez nous), et de le donner aux petits chiens. Là, petits chiens, je n'aurai pas aimé du tout qu'on me compare à un chien. C'est quand même injurieux. 

 

Mais, ça ne lui a fait ni chaud, ni froid. Il l'écoutait enfin et elle a eu une réponse sidérante: elle lui a dit que les petits chiens sous la table, mangeaient ce qui tombaient de la table, et que cela ne privait personne. Jésus a été sidéré par cette réponse de bon sens et il l'a félicitée pour sa foi, elle qui ne s'était pas laissée démontée, il lui a dit que sa foi était grande (et peut-être plus forte que la nôtre) et que tout allait se passer comme elle le voulait. 

 

Ce qui est étonnant, c'est que lui n'a rien dit d'autre. Elle l'a regardé avec un sourire qui en disait long, elle est partie. Elle est revenue un peu plus tard, dire que sa fille était guérie et dans ses yeux il y avait une lumière. Cette femme qui était comme éteinte était devenue vivante, et Jésus aussi était heureux. Cela faisait plaisir.

 

Nous avons quitté le littoral et sommes revenus vers le pays qui est le nôtre. Et des guérisons il y en a eu, encore et encore. Quand comprendont-ils qu'au-delà, du guérisseur, il y a cet Autre, celui qui vient au nom du Seigneur? 

 

 

 

(1)  Marc 3, 8 et de la Judée, et de Jérusalem, et de l'Idumée, et d'au delà du Jourdain, et des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu'il faisait, vint à lui.:

(2)  Lc 6, 17 Il descendit avec eux, et s'arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus pour l'entendre, et pour être guéris de leurs maladies.

 

 

 

LUNDI 21 AOÛT  M 19, 16-22

 

https://giboulee.blogspot.com/2017/08/tout-cela-je-lai-observe-que-me-manque.html

 

très bon commentaire RCF bon dans le sens de gouteux, delectable et bien plus dans dans le sens moral. Apprendre à faire du gouteux cad s'occuper des petits, ne pas avoir de surprlus et suivre.

 

16 En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » 

17 Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » 

18 Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « ‘Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. 

19 Honore ton père et ta mère.’ Et aussi : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ » 

 

20 Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? » 

21 Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »

 

 

 22 À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

 

 

 

La réponse à la demande de cet homme, on l'aura demain au verset 30. 

MARDI 22 AOÛT. Mt 19, 23-30

 

Amusant le commentaire du pasteur, passer du chameau au poil de chameau et de là à Jean Baptiste qui baptise les riches et les pauvres. Et se reconnaître incapable de rentrer dans le royaume par nos propres forces;  

 

2 3En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. 

24 Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » 

 

Est-ce que Jésus pense à tous les riches, (voir ce qui vient de se passer avec cet homme qui est venu l'aborder) ou aussi aux pharisiens, qui dans je ne sais plus quel évangile, ont des biens et se moquent de Jésus: vous ne pouvez pas servir Dieu et l'Argent. 

 

Mais en même temps, la richesse est censée être un signe de bénédiction, donc effectivement c'est difficile pour les disciples. Sauf que eux, posent la question du salut, qui est autre et qui concerne non pas le présent sur cette terre, mais bien le après.

 

25 Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? » 

26 Jésus posa sur eux son regard et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »

 

Présence du Dieu en Christ.  

 

27 Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »

 28 Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 

 

Cela c'est pour les apôtres, ceux de la première heure, avec peut-être ces appellations de Prince de apôtres pour Pierre, mais bon, je n'aime pas trop la similitude avec ce qui se passe sur cette terre. J'aimerai autre chose.

 

29 Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. 

 

 

Il s'agit bien de quitter, de lui laisser à Lui la première place et petit à petit toute la place, mais cela, parfois je trouve que c'est de l'ordre de l'impossible. Alors c'est là, où la miséricorde de Dieu intervient. 

 

30 Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »

 

Je sais que cette phrase sera reprise peu de temps après et elle est importante. 

MERCREDI 23 AOÛT. Mt 20, 1-16. Parabole des talents.

 

Si on ne reste pas bloqué par le découpage en chapitre, cette parabole s'adresse directement aux disciples, après la question de Simon: et nous qui avons tout quitté pour te suivre… Et la finale, beaucoup de premiers seront derniers et beaucoup de derniers seront premiers. 

 

On peut penser que l'histoire racontée par Jésus, illustre cela, mais pas si simple de comprendre de qui il parle. 

 

On peut toujours penser aux pharisiens qui peuvent penser qu'ils seront les premiers, et qui de fait par leur manière de suivre la loi, la portent, et peuvent penser qu'ils sont les seuls. Et à ce moment là, les derniers seraient les disciples qui entrent dans le travail pour le royaume seulement depuis leur appel. Et ce sont eux, qui seront premiers au grand dam des autres. 

 

Sauf qu'en général, quand on commente ce texte, on en fait une lecture ecclésiale, et on demande parfois à ceux qui sont les "bons" qui font ce qu'ils peuvent pour le royaume advienne, d'accepter que les nouveaux venus, et finalement il y en a sans arrêt, puissent avoir au final la même récompense qu'eux. 

 

Et il y aussi, ou il y avait aussi l'interprétation disant que l'on est les derniers appelés, et que l'on ne peut être que plein de reconnaissance et recevoir le même salaire, à savoir la vie éternelle que ceux qui sont là depuis toujours. 

 

Je me dis que ça doit être ailleurs, mais je ne sais pas où. 

 

Ce qui suit, c'est la dernière annonce de la passion, en un lieu qui doit être proche de Jérusalem avec la demande de Madame Zebédée. Et là, il est question de premier/ Et il est dit que le premier dans la nouvelle église, c'est celui qui doit être l'esclave des autres et que pour être grand, il faut être le serviteur. Est donc grand celui qui comme le maître. se fait petit, et premier, celui qui comme lui, est obéissant en toute choses;

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. 

 

2Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.

 

 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. 

Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” 

5Ils y allèrent. 

 

Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.

 

Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” 

Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”

 

 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” 

 

Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. 

10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. 

11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :

12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” 

 

13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? 

14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : 

15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” 

 

16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

 

JEUDI 24 AOÛT. ST BARTHÉLEMY. Jn 1, 45-51

 

Roi d'Israël, mais pas comme Nathanaël se l'imagine.

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/08/jn-1-45-51-viens-et-vois-lappel-de.html

 

Jésus déclara: voici vraiment un israélite : il n'y a pas de ruse en lui. 

 

45 En ce temps-là, Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »

46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »

 

 Dialogue Philippe, Nathanaël. Ce qui est beau, c'est que Philippe ne baisse pas les bras, il veut vraiment pousser Nathanaël à voir par lui-même, à ne pas rester dans des leiux communs et même méprisants. Des querelles de clocher.

 

 47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »

 48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »

 

Et là, curieusement si Jean écrit: "Jésus déclare", c'est qu'il s'adresse à André et à Pierre qui sont là. Pas à Nathanaël, sauf que ça ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd et que Nathanaël, le prend mal. C'est un peu, qui es-tu toi, qui ne me connais pas, ou dire que je suis un grand naïf. (enfin je suppose que c'est quelque chose comme cela, pas de ruse, pas de méchanceté, bref c'est un bon gars). 

 

Donc réaction de Nathanaël; tu es qui toi, pour parler de mon caractère. Et c'est là où la réponse de Jésus, est hors norme. Elle fait un peu penser à la rencontre endre Dieu et le couple Adam et Eve. Où es-tu? Adam ne dit pas sous le figuier et pourtant, c'est peut-être bien là qu'il se trouve. Là Jésus trouve aussi Nathanaël par ce biais.  Figuier qui donne des feuilles pour petit la nudité, figuier arbre de sagesse. 

 

 49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » 

 

Et là, la conversion est immédiate. C'est tu sais qui je suis, alors moi, je sais qui tu es? Tu es le Fils de Doei, le roi d'Israëll (celui que j'attends).

 

50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » 

51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

 

Commentaire un peu désabusé de Jésus; il ne faut pas grand-chose pour changer ton fusil d'épaule ça ce n'est rien, mais un jour ce que tu verras sera bien moi dans ma toyauté, mais pas une royauté terrestre, mais céleste. Les cieux seront ouverts, et la terre et le iel seront réunis.  Il y a quelque chose de prophétique, et c'est le premier chapitre. Roi s'"Israël, c'est aussi le dialogue avec Pilate qui conclue un peu l'évangile de Jean. 

 

Commentaire de N.

 

Qu'est ce que j'étais bien chez moi. J'avais du temps, je lisais les louanges et voilà que Philippe déboule comme un chien dans un jeu de quille. J'&étais dans mon jardin, à l'ombre de mon figuier. Et voilà qu'il me dit qu'il a trouvé le Messie. Je le regarde étonné, si on avait trouvé le messie, ça se saurait non? Il me dit que c'est celui qui est annoncé par lMoïse et par les prophètes et qu'il s'appelle Jésus et qu'il est le fils de Joseph de Nazareth. 

 

Alors là, les bras m'en s'en tombés; Tout le monde sait que le messie sera un descendant de la maison de David et David il n'est pas d'un petit trou de Galilée mais de Bethéleem de Judée. Alors c'est vraiment n'importe quoi. En plus, Nazareth qui est proche d'une ville grecque, elle est toute pourrie, pardonnez moi l'expression. Mais Philippe, ça ne lui a rien fait ma réaction, et n'a pas cherché à discuter, il m'a dit de venir et de voir. Cela, ça m'a plu, je pourrai lui montrer qu'il se met vraiment le doigt dans l'œil. 

 

Et nous avons quitté Bethsaïde. Quand nous nous sommes approchés de l'endroit où était J2sus, avec Simon et André et un autre homme que je ne connais pas, Jésus s'est adressé à eux trois, en disant en me montrant: voila un véritable israélite, un homme dans lequel il n'y a pas de ruse. Cela m'a mis en colère. De quel droit parle t il de moi aux autres, comme si je n'étais pas. Est-ce que suivre Philippe, c'est faire preuve de naïveté? Un homme sans ruse, mais ça veut dire quoI? Un idiot? Et là je lui ai demandé d'un ton peu aimable, d'où il me connaissait. Mais enfin, pour qui se prend il celui-là. Il m'a alors regardé bien en face et m'a dit qu'il m'avait vu quand j'étais sous mon figuier avant que Philippe n'arrive et gâche ma journée. Seulement ça, il ne pouvait pas le savoir, et il était affirmatif. Qui est-il celui qui comme le dit le psaume, me sonde et me connait, et connait tous mes chemins? Celui-là, il ne peut -être que celui qui est choisi par le Très Haut et j'ai compris, mais pas avec des mots, avec tout mon être ce que Philippe avait dit en me disant qu'il avait trouvé le Messie. 

 

Et des mots ont jailli de ma bouche, des mots que je n'avais pas choisis, qui sont sortis tous seuls. J'ai affirmé qu'il était le Fils de Dieu, le Roi d'Israël. Et je le voytais déjà à Jérusalem avec la couronne de la royauté. Curieusement, il a eu l'air un peu triste, un peu désabusé. Presque comme si je l'avais déçu, comme si mon retournement avait été trop facile. Il m'a dit que peut de choses avaient suffi, juste affirmer qu'il m'avait vu. Mais qu'un jour, je verrai autre chose, je verrai le Fils de l'Homme avec des anges , les cieux ouverts, avec des anges qui monteraient et descendraient tout autour. Et là ce qu'il annonce c'est bien plus qu'une royauté, c'est le règne, de Dieu et si c'est bien quelque chose que je désire, c'est cela. Et j'ai fait comme Philippe, Simon et André, j'ai tout laissé pour le suivre, pour que royaume puisse advenir en Israël.

 

 

VENDREDI 25 AOÛT. Mt 22, 34-40

 

34 En ce temps-là, les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, 

35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve 

36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? 

 

Vu le nombre de commandements, on peut penser que c'est une question habituelle chez ces hommes habitués à scruter la loi, mais s'il s'agit d'une épreuve, c'est qu'il y a quand même des bonnes et des mauvaises réponses. Du moins entre eux. Et tout est prétexte à lapider Jésus. 

 

37 Jésus lui répondit : « ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.’ 

38 Voilà le grand, le premier commandement. 

39 Et le second lui est semblable : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ 

40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

 

Pas de commentaires, pas de "tu as bien répondu". Mais ce qui me semble intéressant c'est que Jésus fait découler toute la loi et tous les commentaires des prophètes  et de leur transmission de la parole, de ces deux commandements, comme si eux étaient non pas les plus grands, mais le fondement de tout le reste et que ce sont peut-être eux, qui définissent (même si ce n'est pas possible) quelque chose de Dieu, à savoir cet amour qui est donné au futur, mais qui en Dieu est un présent.

 

 

SAMEDI 26 AOÛT. Mt 23, 1-11

 

Manifestement, j'ai complétement zappé/// 

 

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, 

et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. 

Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. (nous ferons et nous comprendrons).

Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. 

 

Il y a eu les pièges sadducéens, pharisiens, docteurs de la loi, et c'est un peu la réponse du berger à la bergère. Jésus rive leur clou à ses adversaires. Il commence par les scribes et les pharisiens. Prendre ce qu'ils savent et enseignent, mais regarder comment ils vivent (ne pas mettre en pratique ou déformer), et ne pas faire comme eux.

 

Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. 

 

Ils n'aident pas.

 

Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : 

ils élargissent leurs phylactères

 et rallongent leurs franges ;

 

Ils veulent être remarqués (cela renvoit aussi à Mt 5 et 6: quand tu jeunes, quand tu pries, quand tu fais l'aumône: ne fais pas comme certains). 

 

ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues 

et les salutations sur les places publiques ;

 ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.

 

Recevoir le titre de Rabbi. Peut-être faudrait-il dire Professeur, plutôt que Maître, puisque Jésus dissocie à juste titre les deux fonctions.

 

 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.

 

Jésus ici prend le titre de Rabbi, il est maître en écriture puisqu'il les accomplit, mais nous, nous sommes enseignés. Nous ne prenons pas sa place.

 

 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. 

 

10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. 

 

 Ne pas se faire donner le titre de Rabbi, de Père, de maître. Et prendre la place su serviteur.

 

11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. 

12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

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