samedi 28 octobre 2023

SEMAINE DU 22 AU 28 OCTOBRE. ÉVANGILES.


 

 

DIMANCHE 22 OCTOBRE. Mt 22, 15-20

 

Le texte précédent les invités à la noce, est adressé aux « autorités ». Là, c’est le début des salves tirées contre jésus pour le faire trébucher et logiquement le lapider, sauf que Jésus ne doit pas mourir sous les pierres, mais sur la croix et à la vue de tous. Alors il continue à les confondre.

 

Première salve : les disciples des pharisiens et des partisans d’Hérode qui sont je crois pour le pouvoir Romain. C’est un peu bizarre cette alliance. Mais d’après Wiki, de sont de fait les sadducéens. Mais cela me semble étonnant. Pour moi si Hérode est tetrarque de Galiléee, c’est quand même à cause des romains et il me semble qu’il a du séjourner à Rome. Donc d’un côté les pharisiens qui sont contre les romains, qui plaident pour leur religion, et les hérodiens qui seraient plus pour la paix romaine, et donc pour accepter tout ce qui y contribue

 

 

15 Alors les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. 

 

Parfois Jésus refuse de répondre, ou pose lui)-même une question et c’est un peu ce qui va se faire .

 

16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. 

17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »

 

Et ça commence par de la pommade. Mais effectivement Jésus ne se laisse influencer par personne, il ne copie personne, il est lui, et comme le dit Jean, ce que fait son Père, il le fait lui aussi. Quant à la question c’est quelle que part, l’effort pour rendre l’autre fou. Et ce qui est insidieux c’est le « est-il permis ». Qui permet ? Sous-entendu est ce que c’est la volonté de Dieu ? 

 

Y a-t-il dans la Loi quelque chose qui dise que l’on doit payer des impôts quand on a été vaincu ? Ceci dit, dire oui, veut dire qu’on est plus ou moins collaborateur, dire non veut dire que l’armée romaine va venir et tuer ceux qui refusent. 

 

18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? 

 

Jésus démasque ici la volonté sous-jacente : pouvoir le lapider ou du moins le disqualifier. 

 

19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. 

 

Ce n’est pas lui qui sort le denier de sa bourse, peut-être que lui n’a rien, eux par contre ils ont de l’argent. Argent du temple ou argent de l’état ? 

 

20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » 21Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 

Observez cette pièce qui est à vous. Et il s’agit de rendre. Or si on prend l’exode, il y a beaucoup à rendre pour Dieu, (jésus le reproche suffisamment aux pharisiens, la dime sur les herbes) mais là je pense surtout plus que l’argent à la phrase « on t’a fait connaître ô homme ce qui est bon : c’est que tu pratiques la justice, qui tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu :Mi 6, 8. 

 

Entendu pendant l’homélie de Frédéric Gatineau. Sur la pièce il y a des images. Or image en grec c’est icône. Or celui qui est crée à l’image de Dieu, c’est l’homme. Donc il se donne à Dieu tout entier (bon ce n’est pas ce qu’il a dit, mais ce que je retiens. 

 

 

LUNDI 23 OCTOBRE. Lc 12, 13-21

 

Alexandre le bien heureux, voilà le désir de cet homme…

 

On nous a dit qu’il y a des milliers de personnes qui sont venues écouter Jésus vient de parler de l’Esprit Saint et de ce qui arrivera à ses disciples. Et là quelqu’un un peu comme piqué par une mouche, fait une demande étonnante. Que Jésus utilise son autorité pour obliger son frère à partager son héritage. Peut-être qu’il a entendu que Jésus parlait pour ses disciples d’être conduits devant les synagogues, les tribunaux, etc, mais quand même. Cet homme me fait toujours un peu penser à Marthe : dis à ma sœur de m’aider. 

 

Ce que j’aime bien dans ce texte, c’est que d’une part il y a semble t il une fin de non recevoir et que le « homme » me semble fort, mais qu’ensuite Jésus se sert de cet évènement pour faire comprendre que ce n’est pas la richesse qui ouvre les portes du ciel, que de l’autre côté on ne prend rien avec soi, que sembler avoir été béni sur cette terre en veut pas dire accès à la vie éternelle, car ces richesses elles ne sont pas faites pour être entassées pour soi seulement.

 

 

13 En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » 

14 Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » 

 

Acte 1 : l’homme qui interpelle Jésus. Et Jésus qui se démarque totalement des scribes ou des docteurs, voire même des juges. Il n’est pas l’arbitre de cela, ce n’est pas pour cela qu’il est venu.  

 

15 Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute aviditécar la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »

 

Et là il s’adresse aux autres et c’est une sentence, une parole de sagesse. De quelle vie parle- t-il ? Et c’est important de le rappeler.  

 

16 Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. 

17 Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” 

 

Le il y avait un homme riche, évoque la parabole du riche et de Lazare qui finalement reprendra un peu la même thématique Là on a un homme riche, qui se retrouve avec une rentrée de blé, un domaine qui a bien rendu, mais cette récolte, elle ne sera que pour lui. Elle ne doit pas pourrir, elle ne doit pas être donnée, elle doit être engrangée. Or les greniers et les granges actuels ne suffisent pas. Donc il doit trouver une solution. Celle de donner ne l’’effleure pas.

 

18 Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. 

19 Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” 

 

Et maintenant qu’il a trouvé une solution, il se projette dans le futur, et c’est une existence somme toute idyllique, entièrement centrée sur lui. La référence à Alexandre le Bienheureux, ce film que j’ai beaucoup aimé.

 

20 Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? 

 

Mais voilà que Dieu s’en mêle. Au lieu de t’occuper de tes récoltes, tu ferais bien mieux de t’occuper de ton salut, car ce n’est cette richesse qui te fera entrer dans mon ciel et cette richesse, elle sera donnée à d’autres qui eux pourront en profiter.

 

21 Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

 

Et la deuxième sentence : être riche pour Dieu. Or c’est ce que Jésus propose à cette foule, ne rien avoir, comme lui, être pauvre et dépendant, car c’est cela qui est la richesse.

 

 

MARDI 24 OCTOBRE. LC 12, 35-38

 

 

22 Puis il dit à ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis : À propos de votre vie, ne vous souciez pas de ce que vous mangerez, ni, à propos de votre corps, de quoi vous allez le vêtir.

23 En effet, la vie vaut plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement.

 

24 Observez les corbeaux : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’ont ni réserves ni greniers, et Dieu les nourrit. Vous valez tellement plus que les oiseaux !

25 D’ailleurs qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?

26 Si donc vous n’êtes pas capables de la moindre chose, pourquoi vous faire du souci pour le reste ?

 

27 Observez les lis : comment poussent-ils ? Ils ne filent pas, ils ne tissent pas. Or je vous le dis : Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.

28 Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui aujourd’hui est dans le champ et demain sera jetée dans le feu, il fera tellement plus pour vous, hommes de peu de foi !

 

29 Ne cherchez donc pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux.

30 Tout cela, les nations du monde le recherchent, mais votre Père sait que vous en avez besoin.

31 Cherchez plutôt son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.

 

32 Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.

33 Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas.

 

34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

 

Tous ces versets ne sont pas retenus, et l’accent est mis sur l’importance de ne pas se centrer sur soi, de continuer même si le maitre est absent à l’attendre, et à être prêt à le servir. Et c’est une béatitude

 

Dans l’Apocalypse ; on a bien ce maître, qui frappe à la porte, qui trouve quelqu’un derrière qui est bien en tenue de service et qui entre pour souper.

Avoir l’oreille attentive.

 

 

 

35 Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. 

36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. 

 

J’aime bien le « ouvrir » dès qu’il frappera à la porte.  Et la notion de veiller.

 

 

37 Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. 

 

Et c’est une béatitude. 

 

Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. 

 

Inversion des rôles. Et une belle récompense, mais on peut aussi penser au lavement des pieds ou il y a cette inversion.

 

38 S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !

 

Veiller, attendre, attendre, mais ne pas faire comme dans d’autres paraboles, pour le rôle de l’intendant, baisser les bras et s’occuper de soi, de voler le maître et de faire du mal aux autres. 

 

 

MERCREDI 25 OCTOBRE. Lc12, 39-48

 

Toujours prêts disait le commentateur de RCF.

 

Manifestement j’ai anticipé ce texte… Sauf qu’on a pris les beaux textes pour la dédicace des églises. Le livre de Chroniques, l’apocalypse et un bout de Jn 4. 

 

39 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 

 

Mais est ce qu’il le sait ? mais comme sur cette terre, il ne le sait pas, il doit anticiper et veiller, car il est responsable de ceux qui dépendent de lui.

 

40 Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » 

 

Se tenir prêt pour le retour. Pour beaucoup d’évangéliques, c’est imminent. Mais aussi, la petite phrase de St Louis de G : je continuerai à faire ce que je fais. Parce que c’est cela qu’on m’a demandé de faire.

 

41 Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » 

 

Brave Pierre. Mais c’est bizarre. Est-ce pour le maitre de maison ou pour se tenir prêt ? Jésus se centre plus sur le rôle de ceux qui savent et qui doivent veiller. Et ne pas entrer en tentation. La récompense est importante . Là ce n’est plus entrer et servir, mais l’établir comme son gérant sur tous ses biens. 

 

Mais il y a aussi la notion de savoir. Si tu sais et si tu ne fais pas, il y aura une vraie sanction à la fin des temps. Et cela peut s’entendre pour les dirigeants de l’église d’aujourd’hui, comme pour l’église matthéenne.

 

42 Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? 

43 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! 

44 Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. 

 

45 Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, 

46 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles

 

47 Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. 

48 Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. 

 

À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

 

 

 

JEUDI 26 OCTOBRE. ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE MA MAMAN. Lc 12, 49-53

 

 

49 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! 

50 Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !

 

On voit mal le lien avec ce qui précède, mais Jésus monte vers Jérusalem, et il veut le meilleur pour nous, quitte à le payer cher, mais cela les disciples ne peuvent pas l’entendre. C’est peut-être bon pour nous que Jésus parle de son angoisse. Il doit peut-être passer de mauvaise nuit. Mais ce n’est pas la traduction que je connais comme il me tarde

 

 

51 Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division

 

Ce qui est intéressant c’est que Jésus oppose paix et division. Or curieusement pour qu’une cellule croisse, il faut qu’elle se divise, mais si extérieurement on peut parler de douleur. Est-ce qu’il parle de lui ? Pour que ce qu’il doit faire soit connu, il faut qu’il accepte cette mort, qui est division si l’on peut dire. 

 

52 Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; 

53 ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Est-ce qu’ils se divisent à cause de lui ? Est-ce que cela est prophétique entre ceux qui croiront en lui et ceux qui le rejetteront ? mais dans une même famille, une même assemblée (5, cela fait une assemblée) ; il y aura des conflits et c’est ce feu qu’il doit nous donner, qui permettra de les surmonter.   Les annonces de la passion chez luc. La dernière : (avant la montée à Jérusalem et avant Jéricho). 

 

La première annonce, après la confession à Cesarée de Philippe : 9, 22,

 puis 9, 44 (après la transfiguration ?) et 

17, 24 (comme l’éclair qui jaillit éclaire l’horizon …. Mais au paravant, il faut qu’il souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par cette génération,

Lc 18, 31-34

 

 

VENDREDI 27 OCTOBRE. Lc 12 ? 54-59

 

54En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. 

55 Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. 

56 Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? 

 

Importance de l’aujourd’hui, du maintenant. Mais, si on lit la bible, quand il y a une guerre ou une défaite, on réfléchit et on se dit qu’on y est pour quelque chose et que Dieu a détourné son visage et qu’il faut se réconcilier. Aujourd’hui, comment lire les signes des temps ? Comment les interpréter ? 

 

57 Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?

 

Si on prend l’encyclique Laudato’si, on peut penser à juste titre que notre comportement vis-à-vis de la planète, des autres, n’est pas bonne et qu’il faut en changer. Mais que c’est difficile. 

 

Et ensuite on passe à autre chose. Qui est l’adversaire ? Dans un procès classique, c’est celui qui a quelque chose contre moi et qui pour cela me poursuit en justice. Là tel que le dit Jésus, cet adversaire a de bonnes raisons de m’en vouloir. C’est moi qui ai fait quelque chose contre lui. Mais Jésus dit qu’on peut changer la donne, qu’il faut reconnaître ce qui est mal, mais que ssi on ne le fait pas, alors la justice suivra son cours. 

 

Est-ce que je peux considérer que Dieu est cet adversaire qui va me poursuivre en justice ? et comment me réconcilier avec lui ? Dans l’église on a les moyens de le faire. 

 

Dans la vie de tous les jours, si mon frère a quelque chose contre moi, je laisse la mon offrande et je vais me réconcilier avec lui, après je pourrais offrir mon offrande.

 

Mais ce que dit Jésus, c’est qu’il y a une justice, et qu’il faudra payer jusqu’au dernier centimes ;  

 

58 Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. 

59 Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »

 

On trouve presque le même texte chez Matthieu, après les béatitudes. Et c’est d’abord, si ton frère a quelque chose contre toi.. 

 

 Jésus ici parle à qui ?

 

La fin relative du chapitre 11, se passe chez un pharisien qui lui a reproché de ne pas s’être lavé les mains. Et ce sont les reproches aux pharisiens (majorés à mon avis par l’accusation de faire ce qu’il fait parce qu’il est un allié du Malin). Quand il sort, les pharisiens, ses adversaires, veulent lui faire la peu. 

 

Au début du chapitre 12, il y a la foule (qui s’amasse) et Jésus qui s’adresse aux disciples (ceux qui sont auprès le lui, mais peut-être aussi à ceux qui sont dans la foule. Il demande de se méfier des belles paroles des pharisiens, de ne pas craindre ceux qui peuvent du mal à leur corps, de l’esprit saint qui sera là pour eux, de l’importance de posséder pour Dieu, pas pour soi, que le trésor c’est Dieu, qu’il faut veiller pour être prêt lors du retour,  et on arrive au texte entendu aujourd’hui, sur ce feu (cet esprit qui doit être donné) du désir de Jésus que cela arrive, mais que cela est lié à ce baptême, la mort sur la croix qui’il doit subir, de la hâte qu’il a mais peut-être aussi de l’angoisse (traductions variées). Et du fait que lui-même (comme c’est dit pas Syméon) sera une cause de dissentions, (division)  parmi ceux qui sont comme les doigts de la main. Cela c’était pour les disciples. 

 

Puis il s’adresse à la foule, et d’une certaine manière il les engueule. Vous qui savez décoder les signes météo, pourquoi n’êtes-vous pas capables de comprendre ce qui se passe, quand vous voyez ce que je fais et ce qui se passe.  

 

A la fin des temps, il sera trop tard, Profitez du temps qui est là, pour vous réconcilier avec Dieu, ouvrez les yeux Vous n’êtes pas de taille à lutter contre lui, mais vous pouvez vous réconcilier avant qu’il ne soit trop tard. En fait ce mot, est bizarre. En général c’est le diable, mais pas là.

 

 

SAMEDI 28 OCTOBRE. APÔTRES SIMON ET JUDE LC 6, 12_19

 

 

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 

13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : 

14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 

15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 

16Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. 

 

Là, ils ne sont pas par couples comme dans d’autres évangiles. Comment fait-il pour passer toute la nuit à prier. Par ailleurs, nous nous savons que Judas deviendra un traître, mais normalement, à ce moment là, personne ne le sait. Peut-être que Jésus sait un peu que l’un de ceux qu’il a choisi sera le maillon faible, mais ce n’est pas sûr. Et donc le regard porté sur Judas par Jésus est le même. Il est un apôtre, un envoyé.

 

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 

18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 

19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

 

 

Ce n’est pas si facile de se représenter ce qui se passe ; il y a le haut, avec la nuit, le choix, mais cela laisse à supposer que Jésus n’est pas seul. Il monte avec un certain nombre de disciples, dont des disciples qui ont vraiment choisi déjà de le suivre, et un tas d’autre. Eux ont du dormir et le matin, Jésus appelle. Cela me fait toujours un peu penser à Moïse au Sinaï, Moïse qui est sur la montagne avec Dieu, Dieu qui parle et donne ses paroles, et aussi ceux qui montent avec lui. 

 

Ensuite c’est la descente, mais c’est après les cailloux (enfin je n’en sais rien) l’arrivée sur un terrain plat, et là, c’est comme souvent une foule qui est là. Et on nous dit qu’il y a d’autres disciples et ces gens qui viennent quand même de Judée, de Jérusalem et même au-delà. Il y a déjà une notoriété de Jésus. 

 

Et pour finir, une foule qui demande et une foule qui obtient et cette force qui sort de lui, cette force dont il reparlera pour la guérison de la femme qui perd du sang. 

 

Le haut, le bas, la force. 

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