dimanche 18 février 2024

SEMAINE DU 11 AU 17 FÉVRIER. EVANGILES


 

DIMANCHE 11 FÉVRIER. Mc 1, 40 -45. Guérison du lépreux. 

 

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https://regardsprotestants.com/video/bible-theologie/les-textes-liturgiques-du-dimanche-11-fevrier/

 

Comme en semaine, on lit le chap 8 de Marc, je trouve que la différence entre la proclamation soit du lépreux, soit de ceux qui ont conduit le sourd muet vers Jésus est intéressante. Dans un cas, Jésus est comme bloqué dans son ministère, il ne peut plus entrer dans les villes, à cause de l'interdit de toucher, car personne ne peut comprendre que l'impur ne contamine pas le pur, alors qu'en Décapole, cela conduit à une demande d'entendre et d'être enseigné, puis nourri par ces hommes qui ne sont pas des juifs. 

 

Trad AELF

40 En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » 

41 Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » 

42 À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié

 

            43 Avec fermetéJésus le renvoya aussitôt 

 

44 en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » 

 

45 Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

 

 

Si comme le fait remarquer le Pasteur Nouïs, il n'y a pas compassion, mais irritation, le texte prend tout à fait un autre sens. Et on comprend mieux, la réaction de Jésus, très édulcorée dans AELF. Il y a une différence entre renvoyer aussitôt, et Jésus qui s'emporte et le chasse ou Jésus qui le rudoye et le chasse aussitôt.  Chasser est très fort. 

 

Compliqué les traductions, et même l'intention générale. On dirait que AELF gomme les côtés rugeux de Jésus, et cela me dérange pas mal. 

 

Trad NBS

 

40  Un lépreux vient à lui et, se mettant à genoux, il le supplie : Si tu le veux, tu peux me rendre pur. 

41Emu, il tendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois pur. 

42Aussitôt la lèpre le quitta ; il était pur. 

 

           43Jésus, s'emportant contre lui, le chassa aussitôt 

 

44en disant : Garde-toi de rien dire à personne, mais va te montrer au prêtre, et présente pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour eux un témoignage. 

45Mais lui, une fois parti, se mit à proclamer la chose haut et fort et à répandre la Parole, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville. Il se tenait dehors, dans les lieux déserts, et on venait à lui de toutes parts.

 

Trad  BJ

t

40Un lépreux vient à lui, le supplie et, s'agenouillant, lui dit: "Si tu le veux, tu peux me purifier." 

41Emu de compassion, il étendit la main, le toucha et lui dit: "Je le veux, sois purifié." 

42Et aussitôt la lèpre le quitta et il fut purifié. 

 

4                3Et le rudoyant, il le chassa aussitôt, 

 

44et lui dit: "Garde-toi de rien dire à personne; mais va te montrer au prêtre et offre pour ta purification ce qu'a prescrit Moïse: ce leur sera une attestation." 

45Mais lui, une fois parti, se mit à proclamer hautement et à divulguer la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais il se tenait dehors, dans des lieux déserts; et l'on venait à lui de toutes parts.

 

 

 

Alors comment réécouter ce texte aujourd'hui. 

 

Jésus raconte

 

Mon Père m'a demandé de ne pas rester à Capharnaüm, mais de parcourir la Galilée pour annoncer les temps nouveaux, les temps du renouvellement. Et j'ai proclamé la bonne nouvelle, et j'en ai guéri des malades, des possédés. Les possédés, je devais les faire taire, car certes ils savent eux qui je suis, mais même ceux que j'ai appelés à me suivre, ne savent pas qui je suis, et ils devront le découvrir et l'accepter au fil des jours. 

 

Et voilà, que se présente à moi un homme qui s'agenouille devant moi, et qui me supplie. Et c'est en le regardant que je vois que c'est un lépreux. Mais comment a-t-il pu s'approcher de moi, alors qu'il sait que c'est interdit? Je dois dire qu'à la fois j'étais rempli de compassion pour lui, mais aussi très en colère, très irrité, parce qu'il n'aurait pas dû être là. Et en plus il me mettait au défit en me disant que si je le voulais, je pouvais le purifier de sa lèpre. Bien sûr que je le peux, mais est ce que je le veux? Mais, qu'est-ce qu'il fait là, à mes pieds. Vraiment il ne devrait pas être là. Je n'aime pas qu'on me force la main, qu'on m'oblige. Bien entendu, je lui ai que je voulais cela pour lui, que je voulais qu'il soit purifié. 

 

Ce qui s'est passé ensuite est étonnant, car cet homme, ce lépreux dont je ne voyais pas le visage, j'ai tendu la main vers lui, mais ma main ne s'est pas arrêtée, elle l'a touchée, comme elle avait touché la belle-mère de Simon, comme elle a touché tous ces malades que j'ai guéri. Et j'ai senti en moi, que la lèpre partait, et que sa peau redevenait saine. 

 

Seulement, il me faisait horreur cet homme. Pourquoi n'était-il pas resté loin de moi? Pourquoi m'avait-il en quelque sorte mis au défi? Alors une certaine colère m'a pris, je ne voulais plus le voir. Je lui ai dit de foutre le camp, le plus vite possible, que je ne voulais plus jamais le voir, et qu'il aille se montrer aux prêtres pour être déclaré guéri. Mais surtout qu'il se taise, qu'il disparaisse. 

 

Il y a autre chose aussi, c'est que la lèpre, ce n'est pas qu'une maladie, c'est ce que fait le mal dans l'homme. Myriam a été couverte de lèpre en punition de sa calomnie. Et moi, je me suis vu couvert de ce mal, à la place de cet homme. Je suis comme l'a dit Jean l'agneau de Dieu qui enlève le péché, du monde, mais pour l'enlever il faut que je le porte et cette impureté est horrible.

 

Hélas il n'a pas obéi, il s'est mis à proclamer partout que je l'avais purifié et surtout que je l'avais touché. Maintenant c'est moi qui suis considéré comme un paria, comme un lépreux et je ne peux plus entrer dans les villes, je ne peux plus annoncer la Parole. Il me faut moi me soumettre à la loi, car là c'est la loi de Moïse. Mais ce n'est que pour un temps, et bien que je fuie les villes, beaucoup continuent à venir à moi, et la vie va continuer.

 

Pierre raconte. 

 

Mais d'où est ce qu'il est sorti celui là? Comment un lépreux a-t-il eu le culot de s'approcher de Jésus et de le supplier de le rendre pur?  Il n'aurait pas dû être là, mais bon au fond de moi je peux comprendre, comment supporter à la fois la maladie et l'exclusion?

 

Ce qui est étonnant, c'est que j'ai eu l'impression qu'il défiait un peu le Maître, qui lui a répondu qu'il le pouvait et qui en même temps, mais là j'avais du mal à croire ce que je voyais, étendait la main vers lui et le touchait. Je sais que ma belle-mère m'a raconté combien le contact de la main de Jésus sur elle, avait été fort et bienfaisant. Mais pourquoi le toucher? 

 

Après je n'ai pas trop compris, parce que Jésus n'est jamais comme ça avec les personnes qu'il purifie, je veux dire les possédés, mais il l'a carrément chassé en lui disant de s'en aller, et de n'en parler à personne et d'aller faire constater sa guérison par les prêtres. Seulement ce con là, il n'a pas obéi, il s'est mis à proclamer que Jésus l'avait purifié, et du coup Jésus a été exclu à son tour. Nous qui avions vu, n'aurions jamais raconté que Jésus l'avait touché, mais lui, il a fallu qu'il raconte ça à tout le monde. Je lui en veux beaucoup, quel dommage que Jésus n'aie pas refusé de le purifier, on aurait eu la paix. 

 

Mt 8, 1-4

Mc 1, 39-45

Lc 5, 12-15

01 Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent.

 

 

39 Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

12 Jésus était dans une ville 

02 Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »

 

 

40 Un lépreux vient auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »

quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. 

03 Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.

41 Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »

42 À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.

 

 

13 Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.

 

43 Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt

 

 

04 Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »

44 en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »

 

 

14 Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »

 

45 Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

 

 

 

LUNDI 12 FÉVRIER. Mc 8, 11-13

 

Compliqué point de vue géographie ce chapitre 8. 

Là, il semble que Jésus ait quitté la Décapole, sauf qu'on ne sait pas du tout où se fait cette deuxième multiplication des pains. 

Si Marc (Pierre) dit que Jésus tout de suite après, remonte en barque, c'est qu'il a dû rejoindre la rive du lac, la rive Est, et qu'il veut regagner la rive du côté de Capharnaüm, où il a retrouvé la barque là où il l'avait laissée en allant à Tyr, après la première multiplication des pains. En théorie du côté de Bethsaïde. 

 

Et là, reviennent des pharisiens qui le pistent et qui mettent en cause son autorité.

 

 

11En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. 

Impression qu'à peine revenu chez lui, il est comme pris par un essaim de guêpes, qui lui veulent du mal. Ils doivent le harceler avec des questions et veulent dont obtenir un signe venant du ciel, comme pour Moïse.  

 

12 Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »

 

Dans la traduction Bayard, la réponse est je crois violente. Ce n'est pas allez-vous faire voir, mais c'est quelque chose comme cela. Des signes il y en aura, mais encore faut-il ne pas être aveugle ou aveuglé.

 

13Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

 

Pour le dire autrement, Jésus les plante là où ils sont, et en barque ils ne peuvent pas l'attraper.

 

MARDI 13 FÉVRIER. Mc 8, 14-21

 

14 En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. 

15 Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » 

16 Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. 

 

On a l'impression qu'il y a deux mondes. Jésus qui vient de subir une attaque des pharisiens et que veut à partir de cela, aider les disciples à ouvrir leurs yeux.  Et il parle de levain, alors que eux, ils sont là avec leur pain, leur unique pain et ils doivent en vouloir à celui qui est responsable de la nourriture dans leur groupe. Et on peut penser que c'est même violent. On ne sait pas du tout combien ils sont dans la barque et eux ne savent pas dans combien de temps ils pourront acheter de quoi manger.

 

17 Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ?

 

Le cœur endurci, Marc l'avait déjà fait remarquer après la première multiplication des pains. 

 Mc 6, 52.  Mais dans le premier testament, quand pharaon endurcit son cœur, cela permet à Dieu de faire d'autres signes, auxquels il ne peut pas résister. 

 

 18 Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? 

 

Là, ça serait: vous n'avez aucune mémoire?  Par deux fois il y a eu de quoi manger pour les foules, alors pensez vous que je vais vous laisser mourir de faim, que je ne veille pas sur vous. Mais ce sont les reproches qu'il fait aussi à la foule, et là, il ajoute, la perte de mémoire, et pourtant ce sont des évènements récents. Mais quand on a un souci, est ce qu'on se remémore les périodes d'abondance?

 

19Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. 

20 – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » 

 

21 Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

 

Je me demande, s'il ne faudrait pas faire un lien avec ce qui se passera le soir de la Pâque. Les disciples ne seront-ils pas comme cet aveugle qui voit en deux temps? Le temps après la résurrection, où de fait ils ne voient rien et le temps après la Pentecôte, où la taie qui est sur leurs yeux est tombée.

 

 

La suite du texte. 

 

22 Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.

23 Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? »

24 Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »

 

C'est finalement très proche de ce qui se passe avec le sourd muet. Conduire loin de la foule, ici, je prendre par la main et certainement lui parler, et le geste rituel la salive et les mains. Et la question un peu étonnante. Guérison en deux temps. A quoi cela peut-il renvoyer? Manque de foi de l'homme?  Foi qui commence à arriver puisqu'il y a un mieux? 

 

Est-ce que c'est ce qui se passe pour les disciples qui ont des yeux et ne voient pas, qui ont le cœur endurci? 

 

25 Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.

 

26 Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

 

·       Phrase peu compréhensible. J'aime bien  cette interprétation: Théophylactus.Il lui fait cette défense, à cause de l'incrédulité des habitants de Bethsaïde dont nous avons déjà parlé, il ne voulait pas exposer cet homme à voir sa foi attaquée, ni les habitants de cette ville à devenir plus coupables par une incrédulité plus obstinée.

 

 

 

 

 

J

MERCREDI 14 FÉVRIER. ENTRÉE EN CARÊME. Mt 6, 1-6, 16-18 

 

Toute la question est de savoir ce qu'on met aujourd'hui sous le vocable juste. Peut-être qu'il faut le remplacer par saint. Et effectivement on peut avoir, à certains âges la tentation de faire des choses un peu pour se faire remarquer. 

 

Un mot qui m'est venu, enrober/ dérober. Il y a le mot robe dedans, et la première chose c'est ce qu'on appelle des enrobés pour les routes.  

 

Il y a le sens de porter une robe. Recouvrir d'une paroi protectrice. Il y aurait déguisé, masqué, ce qui se comprend, on peut mettre un truc amer recouvert de quelque chose de doux. Pour moi, il y a plus, la notion de faire tenir ensemble (comme lorsqu'on fabrique une chaussée) des éléments durs dans quelque chose de moi, qui permet que ce soit répandu. L'image c'est vraiment celle de la chaussée. 

 

Dérober, c'est prendre. Mais ce serait prendre furtivement sans se faire prendre; se dérober c'est un peu différent, c'est ne pas se laisser faire. J'aime bien l'image d'une porte dérobée.  Il y a bien entendu le texte d'Isaie. 

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 

 

2 Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 

3 Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, 

4 afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 

 

5 Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 

 

6 Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 

 

16 Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 

17 Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; 

18 ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »

 

 

JEUDI 15 FÉVRIER. Lc 9, 22-25

 

 

Première annonce de la passion, juste après la multiplication des pains  et jsute après la confession de foi de Pierre et avant la transfiguration.;

 

22 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

23 Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. 

24 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » 

25 Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »

 

 

Vendredi 16 février. Mt 9, 14-15

 

 

 

0 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.

11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.

13 Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

14 Alors les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »

15 Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront.

 

 

Eux s'adressent directement à Jésus. Est-ce le même jour? En fait, je comprends mal le pourquoi du jeûne, enfin ce n'est pas nouveau. Je me disais que quand on parle puniton ou pénitence, il s'agit de se priver que quelque chose, dont nous avons habituellement besoin, mais peut-être que nous (je) consommons trop. Alors ce n'est pas se punir, c'est remettre les choses à leur place, ne pas non plus se laisser faire par elle. Et cela, c'est plus purification (mais est-ce le bon mot). Je crois qu'il s'agit surtout de laisser de la place. 

 

La réponse de Jésus, c'est dr dire que l'époux est là, donc on ne jeûne pas. 

 

Là, on sait que le but du jeûne, était de demandé l'arrivée du messie. Il ya donc quelque chose qui est associé au jeûne. Je suis dans un état de détresse, tourne-toi vers moi, écoute moi. Est-ce que le jeûne en tant que tel, est un moyen de faire pression sur dieu? Peut-être quand il est lié à la supplication. Voir Ninive. Un jeûne est proclamé. Esther demande au peuple de jeûner pour elle, pour que Dieu vienne à son secours. 

 

Il y a de fait un autre lien entre jeûner, prier, supplier implorer. Que dieu écoute, qu'il réponde. 

 

Pour Moïse, je pense que c'est autre chose. C'est plus dieu qui lui donne la force de ne pas ressentir faim et soif, du moins la première fois. Ensuite, c'est Moïse qui implore et cela c'est différent. Il y a un lien entre implorer et jeûner. Donner plus de force à l'imploration, être dans la dépendance totale? 

 

16 Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit.

17 Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

 

 

 

SAMEDI 17 FÉVRIER.  Lc 5,

 

27 En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » 

28 Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. 

 

29 Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. 

 

30 Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » 

31 Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. 

32 Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » 

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