vendredi 3 mai 2024

SEMAINE DU 28 AVRIL AU 4 MAI. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 28 AVRIL. Jn 15, 1-8

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. 

2 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ;

tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. 

 

            

Qu'est ce que Jésus veut dire quand il dit qu'il est la vraie vigne? Il est Israël tel que Dieu le souhaite?  Le nouvel Adam? 

 

Nouïs écrit que l'’Église est ici comparée à une vigne. Les sages qui ont médité cette image ont relevé les analogies suivantes :

 

La vigne est plus basse que les autres arbres ; elle est pourtant plus élevée que ceux-ci par la qualité de son produit.

 

La vigne porte des grandes et des petites grappes, mais les grandes pendent toujours plus bas que les petites.

 

Tout n’est pourtant pas parfait dans la vigne : elle produit aussi bien du jus acide que du vin.

 

Elle est foulée aux pieds pour donner son jus, mais son produit est présent à la table des rois.

 

 

 

3 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. 

 

Pur par la parole (v.3) Commentaire N--ouïs

 

Après avoir utilisé l’image des sarments attachés à la vigne, Jésus déclare à ses disciples qu’ils sont purs à cause de la parole qu’il a dite. Ce qui fait la pureté, ce ne sont pas les bonnes actions ni les bonnes pensées, mais la bonne écoute. Le pur n’est pas celui qui se conduit impeccablement, mais qui ne triche pas avec la parole et qui ne cesse de la méditer.

 

David est considéré comme un grand roi alors qu’il a été adultère et meurtrier et qu’il a mal élevé ses fils. S’il est considéré comme une image du messie, c’est qu’il est toujours resté devant Dieu, dans ses bons et ses mauvais jours, comme en témoigne la tradition des Psaumes qui lui sont attribués.

 

 

 

Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. 

5 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.

6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. 

7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. 

 

 

            8 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

 

Jn 15, 1- 8

 

Chap 14, levons nous, partons d'ici.. Alors où est ce que cela se passe?

 

Si on pense que l'auteur de ce texte écrit bien des années après la mort de Jésus, il peut s'adresser là aux membres des églises, de son église, et ce sont des recommandations importantes. Ne pas aller voir ailleurs, la vraie vigne c'est Jésus, et pour porter du fruit, il est nécessaire de savoir qu'en jésus le Père est à l'œuvre et qu'il travaille ceux qui sont greffés sur son fils, pour qu'ils portent du fruit, qu'ils témoignent aussi de la vitalité de la sève qui les parcourt, eux les sarments. Il est bien possible qu'un certain nombre de sarments (voir les épitres) sont allés voir ailleurs, se sont greffés ailleurs. C'est un peu une mise en garde. 

 

Les avantages de rester greffé, c'est de pouvoir demander et d'être entendu, demander au Père dans le Nom de son Fils. Demander directement au Fils.

 

Puis on peut entendre tout ce qui est dit (8 fois) avec ce verbe demeurer, qui est un verbe non pas statique, mais un verbe qui exprime la relation, l'importance de rester dans la parole qui purifie, en ce sens qu'elle oblige à changer, à se détacher, à lâcher. 

 

Et se lâcher prise, ce "se laisser faire", illumine alors la relation qui est en jésus et son Père, et va dans le sens de glorifier le Père et d'être glorifié par lui. 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. 

Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. 

Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. 

 

4Demeurez en moi, comme moi en vous. 

De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. 

 

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. 7Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. 

Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

 

 

LUNDI 29 AVRIL. Mt 11, 25-30 Ste Catherine de Sienne.

 

25En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 

26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

 

27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » 

 

28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 

 

29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. 30Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

 

 

Matthieu 11, 25-30

Luc 10, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit 

17 Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »

18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.

19 Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.

20 Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

 

21 À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : 

 

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange

Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :

ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 

ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 

26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » 

22 Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.

 

29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.

 

30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

23 Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !

 

24 Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

 

12, 01 En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé, ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.

25 Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? 

 

 

 

 Jn 14, 21-2

 

Heureusement que l'esprit saint commence à être nommée. 

Là on a le mot ou le verbe manifesté qui sert d'accroche; mais cela peut très bien être une question que se posent tous les disciples de la communauté johannique. A qui Jésus de manifestera t il quand il reviendra dans sa gloire? A nous, ou à tous les hommes?

 

21 Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

 

Tel que c'est dit là, c'est individuel et cela semble aller dans le sens de ce que nous connaissons des apparitions. 

Sauf que ce qui est dit là, est aussi très consolant. Si on essaye de garder les paroles (commandements de Jésus) alors cela veut dire qu'on l'aime et lui en retour, sera aimé du père. Maintenant pourquoi Jésus doit-il attendre que nous soyons aimés du père pour nous aimer et de manifester, c'est un peu plus compliqué quand même

Si quelqu'un m'aime, mon Père l'aimera, nous viendrons en lui et nous ferons en lui, une demeure. C'est ce que Jésus dira après, Cela me semble plus facile, mais ce n'est pas ce qu'il dit là.

 

22 Jude – non pas Judas l’Iscariote – lui demanda : « Seigneur, que se passe-t-il ? Est-ce à nous que tu vas te manifester, et non pas au monde ? »

 

23 Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.

 

24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.

 

25 Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;

26 mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

 

 

Ouf… A nouveau l'annonce du défenseur, parce qu'on a vraiment besoin de son aide, pour démêler. 

 

 

 

 

MARDI 30 AVRIL. Jn 14, 27-31 a

 

Il y a le don de la paix, cette paix qui est en Lui, la paix se savoir (ou d'espérer) être ajusté au désir du Père, comme Lui-même l'a été. Garde mon âme dans la paix, près de toi Seigneur, Ps 130. 

 

2 7En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. 

 

Étonnant ce verset d'un côté ce qui semble un don, un peu comme un mourant laisse des objets auxquels il tient à ses proches, il laisse en héritage cette paix qui est à lui, il nous la donne à chacun, mais en même temps parce que la mort approche, il demande de ne pas être inquiet, ce qui est l'inverse de la paix, de cette paix-là. La paix qui unifie, qui apaise, qui donne une joie profonde;

 

28 Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. 

29 Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. 

 

Il me semble que Jésus explicite un peu, ne soyez pas inquiets pour moi, tout se déroule comme cela a été prévu, et réjouissez-vous, car je retourne enfin vers celui qui est ma raison de vivre et d'être. Quand tout sera fini , derrière, alors vous comprendrez et vous pourrea croire.

 

30 Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, 

31 a mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. »

 

Si on en reste là, effectivement, le temps est compté, mais Jean met quand même encore 3 chapitres que l'on va déguster au fil des jours;

 

 

MERCREDI 1° MAI. Jn 15, 1-8. (je pensais que Joseph artisan avait des textes propres). 

Texte de dimanche ,alors fête du travail, donc repos. "garde mon âme dans la paix, près de toi Seigneur".

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. 

2 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. 

 

3 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. 

 

4 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. 

 

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire

 

.6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. 

7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. 

 

 

8 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

 

 

 

JEUDI 2 MAI. Jn 15, 9-11

 

9 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.

 

 

Passé composé. Est-ce que quelque chose se termine.

 

 Demeurez dans mon amour. 

 

Est un présent ou un impératif? 

 

10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. 

 

Là, il y a un si, et quelque chose de possible pour nous, conditionnel, mais pour Jésus, c'est différent et c'est une affirmation, voire un témoignage: j'ai gardé en moi ses désirs, je les ai accomplis et je demeure aujourd'hui et éternellement dans cette relation d'amour.

 

J'ai lu quelque part que le si, peut-être remplacé par "puisque" et c'est beaucoup mieux; 

 

11Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

 

On peut supposer que Jésus pense que ces paroles qu'il vient de prononcer, vont créer de la joie chez ses auditeurs. Ils pensent être des sarments, ils pensent et espèrent être greffés sur lui, être nourris par sa sève, pas son esprit, par Lui, ils savent alors que greffés sur lui et en lui, lui est avec eux, qu'ils lui deviennent semblables et cela peut les remplir de joie, même s'ils savent que la mort est imminente.

 

 

VENDREDI 3 MAI. Jn 14, 6-14

 

10 fois le mot Père. 

Pour aller vers Dieu/père, passer par Jésus. 

Pour connaître le Père, connaître le Fils.

Pour voir le Père, regarder le Fils. 

 

Le Père est dans le Fils et le Fils est dans le Père.

Le Père demeure dans le fils et il agit en lui, parce que le fils le laisse faire. 

 

Croire dans le Fils à cause des œuvres que fait le Père en Lui. 

 

  C'est un peu comme si jésus en laissant le Père occuper toute la place en lui, en le laissant agir, devient alors fois réceptable, mais aussi fenêtre. Par lui, il est possible de voir comment Dieu Père, vit, travaille, agit. 

 

6 En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » 

7 Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » 

 

Jésus se fait connaître, se laisse connaître, mais les yeux des disciples et les nôtres ne sont pas vraiment ouvert et souvent nous ne comprenons rien, nous ne voyons rien parce que ce c'est à un autre niveau que la connaissance peut se faire. 

L'affirmation de Jésus, a dû être un choc. Peut-on connaître et voir Dieu? Quel visage? 

8 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »

 

C'est étonnant cette phrase. Voir le Père et ne pas mourir si on se refère au 1° testament? Et effectivement si on voit le Père, on est dans la contemplation et cela suffit à remplir une vie, mais j'ai l'impression que c'est autre chose, c'est un peu, tu dis plein de trucs que nous ne comprenons pas, prouve le…

 

 9Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? 

 

J'ai l'impression que Jésus est très déçu par cette demande, qu'il est triste et qu'il morigène Philippe.

 

10 Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. 

 

Croire que jésus et le Père sont Un, est loin d'être facile. Jésus se dit et se fait Dieu. Les disciples peuvent-ils le reconnaître pleinement? Et en même temps, Jésus se fait transparent, il ne fait pas ombre à celui qui est en Lui. Il ne se fait pas opacité, mais pas simple pour nous, dans notre vie.

 

11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

 

Alors c'est à un autre niveau, il est nécessaire de lui faire confiance, donc de croire. Sauf que lui dit, ouvrez les yeux, tournez-vous vers ce que vous voyez, et reconnaissez que les ouvres du Père prouvent sa présence. Or cela c'est très très difficile.

 

12 Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. » 

13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 

14 Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »

 

Un autre niveau, un futur, la foi en Jésus permettra de faire des choses (des œuvres) comme lui en a fait sur cette terre. Mais là, c'est sibyllin pour moi. Simplement je peux retenir, si je demande quelque chose à Dieu, au nom de Jésus, cela me sera accordé. 

 

 

SAMEDI 4 MAI. Jn 15, 18-21

 

En d'autres termes, un futur qui est loin d'être glorieux. Attendez vous au pire. Ce que j'ai vécu et subi, ce sera pareil pour vous;

 

18 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. 

 

C'est vraiment la douche froide. Juste avant, les disciples (eux et nous) comprenons qu'on peut demander au nom de Jésus, dans le nom de Jésus, mais que signifier notre appartenance, ça va nous conduire au rejet, à la haine. 

 

19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.

 

Il y a la lettre à Diognète qui raconte cela très bien. Ils sont dans le monde et ils ne sont pas dans le monde.

La manière dont Jésus raconte, est presque drôle. J'ai fait mon marché dans le monde, je vous ai sorti de la terre dans laquelle vous étiez, et du coup, la terre n'est pas contente, elle est même furieuse parce que vous vous être échappés de son emprise, alors c'est un combat à mort, comme pour moi. 

 

20 Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. 

21 Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »

 

Une explication qui condamne finalement le monde, ce monde. S'ils agissent ainsi envers vous, envers moi, c'est qu'ils ont été sourds à mes paroles, à mes œuvres et qu'ils refusent de voir ce nouveau visage, cette nouvelle "identité" de celui qu'ils appellent leur Dieu. 

 

LETTRE À DIOGNÈTE

Les chrétiens dans le monde. 
Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les coutumes. Car ils n'habitent pas de villes qui leur soient propres ; ils n'emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n'a rien de singulier. Leur doctrine n'a pas été découverte par l'imagination ou par les rêveries d'esprits inquiets ; ils ne se font pas, comme tant d'autres, les champions d'une doctrine d'origine humaine.

Ils habitent les cités grecques et les cités barbares suivant le destin de chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l'existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s'acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie leur est une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n'abandonnent pas leurs nouveau-nés. Ils prennent place à une table commune, mais qui n'est pas une table ordinaire.

Ils sont dans la chair, mais ils ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre est plus parfaite que les lois. Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne ; on les tue et c'est ainsi qu'ils trouvent la vie. Ils sont pauvres et font beaucoup de riches. Ils manquent de tout et ils ont tout en abondance. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur gloire. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, et ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu'ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu'on les châtie, ils se réjouissent comme s'ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers, et les Grecs les persécutent ; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité.

En un mot, ce que l'âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L'âme est répandue dans tous les membres du corps comme les chrétiens dans les cités du monde. L'âme habite dans le corps, et pourtant elle n'appartient pas au corps, comme les chrétiens habitent dans le monde, mais n'appartiennent pas au monde. L'âme invisible est retenue prisonnière dans le corps visible; ainsi les chrétiens : on les voit vivre dans le monde, mais le culte qu'ils rendent à Dieu demeure invisible. La chair déteste l'âme et lui fait la guerre, sans que celle-ci lui ait fait de tort, mais parce qu'elle l'empêche de jouir des plaisirs ; de même le monde déteste les chrétiens, sans que ceux-ci lui aient fait de tort, mais parce qu'ils s'opposent à ses plaisirs.

L'âme aime cette chair qui la déteste, ainsi que ses membres, comme les chrétiens aiment ceux qui les détestent. L'âme est enfermée dans le corps, mais c'est elle qui maintient le corps ; et les chrétiens sont comme détenus dans la prison du monde, mais c'est eux qui maintiennent le monde. L'âme immortelle campe dans une tente mortelle : ainsi les chrétiens campent-ils dans le monde corruptible, en attendant l'incorruptibilité du ciel. L'âme devient meilleure en se mortifiant par la faim et la soif ; et les chrétiens, persécutés, se multiplient de jour en jour. Le poste que Dieu leur a fixé est si beau qu'il ne leur est pas permis de le déserter.

 

 

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