samedi 25 mai 2024

SEMAINE DU 19 AU 25 MAI. ÉVANGILES

 

DIMANCHE 19 MAI. Jn 15, 26-27 et Jn 16, 12-15

 

Deux titres, Défenseur et Esprit de Vérité.

 

15,26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. 27Et vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement. 

 

Après la parabole de la vigne et des sarments, du rappel de la loi d'amour, jésus prépare à la suite, à savoir la haine qu'ils vont vivre de la part du monde. Jésus annonce l'existence de quelque chose, de quelqu'un qui rendra témoignage. Mais s'il faut deux personnes pour qu'un témoignage soit reçu, Jésus a alors besoin du témoignage de ses disciples, rendu possible par la présence de ce Défenseur. La force de l'Esprit sera donc contrairement à ce qui se passe le soir du jeudi saint, de ne plus prendre la fuite, mais d'attester que Jésus est le Fils de Dieu? 

 

16,12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. 

13Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il  aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. 

14 Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. 

15Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

 

Le début du chapitre est très explicite que ce que vont vivre les disciples après la mort de Jésus. Il annonce aussi que sa mort permettra l'envoi du Défenseur. Ce défenseur qiu est esprit de vérité, les conduira dans la vérité toute entière (on passe au total, à la connaissance), car cet esprit ce qu'il dira (donc il parlera), répètera ce qu'il aura entendu, et il fera connaître ce qui va advenir. Jn 16, 13.

Il a aussi pour fonction de glorifier le Fils (comme le Fils a glorifié le Père) 

 

Union du fils et de l'esprit. L'esprit reçoit quelque chose de Jésus, un don et ce don il ne la garde pas pour Lui, il le fait connaitre aux disciples.

 

L'image qui me vient, c'est qu'il aurait pu y avoir quelque chose de fermé entre les trois, mais que le don reçu est aussi partagé avec d'autres, et que c'est un peu cela les langues de feu. C'est la Gloire qui nous est donnée, partagée pour qu'à notre tour, nous la transmettions et que le Fils et le Père soient glorifiés, et que cela nous permette aussi de vivre dans l'amour, amour reçu et amour donné.

 

 

Gal 5: le fruit de l'esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance.

 

Les dons de l'esprit: sagesse, intelligence, conseil, force, connaissance, piété et force.

 

Les charismes 1 Cor 12. 

04 Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit.

05 Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur.

06 Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous.

 

07 À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien.

 

08 À celui-ci est donnée, par l’Esprit, une parole de sagesse ; 

à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;

09 un autre reçoit, dans le même Esprit, un don de foi ; 

un autre encore, dans l’unique Esprit, des dons de guérison ;

10 à un autre est donné d’opérer des miracles,

 à un autre de prophétiser

à un autre de discerner les inspirations ;

à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; 

 

 

LUNDI 20 MAI. Jn 19, 20-25

 

25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.

Le narrateur, ne parle que des femmes, il y a la famille (on apprend que Mariam a une sœur- et marie de Magdala (pas de Béthanie).

 

26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » 

27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. 

 

Ce n'est qu'à ce moment-là, que le lecteur comprend que les apôtres sont tous absents et qu'il y a juste le rédacteur, (enfin c'est ce que l'on peut penser), qui est ce disciple que Jésus aimait et qui était présent au lavement des pieds. 

 

Pour moi, il se passe quelque chose, c'est un peu comme dans les synoptiques, cette autre famille (celui qui fait la volonté de mon père est pour moi, un frère une sœur, une mère. 

 

Je pense aussi que c'est un moyen de sauver marie du déshonneur. Que lui serait il arrivé si elle était rentrée à Nazareth avec un fils vaurien? L'honneur du village en prenait un coup et la vie aurait été affreuse pour elle. Donc création d'une autre famille qui n'est plus la famille biologique, clanique.

 

28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » 

29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. 

30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. 

 

Il y a ces deux mots autour de l'accomplissement, le avant qui oblige Jésus à demande rà boire de ce vin aigre, avec le mot soif qui renvoie aussi à la samaritaine, lui, la source, il demande à boire, il a soif, et il est quand même abandonné, les onze ne sont pas là, ceux qu'il appelle ses amis et même si c'était prévu, annoncé par lui, cela peut rester infiniment douloureux. 

 

Remettre l'esprit (d'autres trad parlent je crois du souffle qui est répandu et qui est présence de l'esprit sur le monde qui se donne à ce moment là.

 

31Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. 3

32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. 

33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, 

34mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

 

Je n'aime pas la fin de cette péricope. Mais il y a le côté ouvert, le sang qui montre bien que Jésus est un homme qui meurt là ou qui est mort là, mais aussi le symbolisme du sang et de l'eau.

 

MARDI 21 MAI. Mc 9, 30-37

 

On reprend Marc. Il y a eu la transfiguration, pas d'annonce de la passion, enfin l'annonce de sa résurrection quand même, la question sur Elie, la guérison de l'enfant épileptique, et c'est après que se passe la péricope de ce jour. 

 

30 En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, 

31 car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » 

32 Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. 

 

Retour à Capharnaüm, mais si la transfiguration a eu lieu sur le mont Hermon, cela fait une certaine distance, donc Jésus peut trouver des endroits pas fréquentés, et prendre son temps pour les enseigner, sauf que là, l'enseignement semble concerner uniquement le plan de Dieu: livré aux mains des hommes, tué, et ressuscité trois jours après la mortDonc pas top du tout, donc non compréhension, et peur de poser des questions. Effectivement, quand mauvaise nouvelle, on se bouche les yeux et les oreilles.  

 

33 Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » 

34 Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. 

 

On peut penser que le reste du chemin qui a dû être bien long, est en silence, du moins Jésus se tait, eux c'est différent, ils restent entre eux. Je vois bien la distance entre jésus et ce petit groupe de "pèlerins".

Ils arrivent enfin chez eux, là aussi je peux imaginer des retrouvailles, et puis la question de Jésus, et là, mal dans leur peau. Ben euh… On voulait savoir celui d'entre nous qui était le plus grand (qui prendrait ta place pour diriger après ta mort). 

Peut-être que cela se passe, dès le retour, presque comme si Jésus les retrouvaient;

 

35 S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » 

 

Là, ça devient solennel, il s'assied, comme un maître, un rabbi. Et la sentence, celui qui veut être le chef, qu'il se mette au service des autres, qu'il ne se fasse pas servir. Maintenant lui, est ce qu'il ne se fait quand même pas servir? Mais cela c'est ce qu'on voit. Ce qu'on ne voit pas, c'est qu'il est venu pour servir, non pas ceux-là, mais les hommes en général, que c'est bien plus vaste, bien plus grand. La place qu'il prend, c'est accepter de mourir pour le service de l'humanité, pour que le lien rompu, lien que la loi, semble insuffisant à réparer, soit rétabli, comme si le câble était réparé ou le cordon ombilical remis en place.

 

36 Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : 

37 « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

 

Puis après la sentence, non pas l'explication, mais quelque chose pour leur faire comprendre ce qu'il veut dire. 

D'abord, prendre un enfant et du temps de Jésus, les enfants sont des bouches à nourrir, ils ne sont pas utiles, et d'après ce qu'on dit, on a plutôt tendance à les chasser (ce que les disciples font d'ailleurs, mais peut-être dans un autre évangile).

 

Donc Jésus prend un enfant et l'embrasse (pas dégouté, si je comprends bien) et il parle de la place de ceux que l'on considère comme ce moins que rien. Il se considère lui comme ce petit enfant mal propre, il est ce petit. Et si on l'accepte tel qu'il est, ou tel qu'il se voit, on accueille aussi son Père. 

 

Ceci dit, même si ce verset semble limpide, il ne l'est pas du tout. Parce que d'un côté, du temps de Jésus, jésus est celui qui est invité, celui que l'on accueille. Et après, il devient celui qui n'a pas de place, pas de nom. La crucifixion fait de lui un rejeté, et du coup accueillir un rejeté, c'est l'accueillir lui.

 

MERCREDI 22 MAI. Mc 9, 38-40

 

Un peu comme un cheveu sur la soupe ce texte. On leur a dit d'accueillir certes un enfant, mais cela peut aller plus loin et il y a vraiment eu querelle, enfin peut-être que ce fut seulement verbal, ce qui en soi c'est déjà pas mal.

 

38 En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » 

 

On a vu, on a entendu et on ne comprend pas pour qui il se prend ce type là. Il expulse en ton nom, et nous on ne le connait pas. Un jour Jésus dira: vous dites que vous avez expulsé des démons, en mon nom, mais je ne vous connais pas.. 

 

39 Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; 

40 celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »

 

Peut-être que Jésus ici, veut montrer que si le miracle se réalise, c'est qu'il y a en la personne un désir de faire cette bonne chose pour un autre et comme il a compris que le nom de Jésus est puissant, il utilise ce nom, peut-être un peu comme un gri-gri, mais le fait que le miracle se soit réalisé lui prouve cette puissance et en lui, il ne peut qu'adhérer. Important pour un esprit d'unité entre les différentes églises charismatiques.

 

 

JEUDI 23 MAI. Mc 9, 41-50.

  1. Comme tous les ans, je bute sur le salé pal le feu, mais je laisse tomber. Un peu l'impression que c'est une phrase d'accroche, puis que ça embraye, comme chez Matthieu, sur le sel. Sinon c'est Matthieu qui a piqué cela à Marc et qui l'a mis dans le discours des Béatitudes. 
  2. L'idée de la pérennité et de la transformation : Le sel est un agent de préservation, et le feu est un agent de transformation. Être "salé de feu" pourrait suggérer une transformation spirituelle durable que les croyants doivent subir.
  3.  

 

 

 

41 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. 

 

Donner à boire à un de ces petits qui est à moi, qui accueille en mon nom.. et là, verre d'eau. Quelque part, vous allez devenir comme ces enfants, des rejetés, donc celui qui vous donnera quand même un verre d'eau, qui transgressera quelque chose pour vous, parce que vous êtes à moi, celui là aura sa récompense. Vous qui voulez être le plus grand, ne vous trompez pas, la vie ne sera pas facile.

 

Puis importance, en tant que membre de cette fraternité, de ne pas être obstacle et de s'analyser. 

 

42 « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. 

 

43 Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. 

 

44[…] 

 

45Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. 

 

46[…] 

 

47Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, 

48là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. 

 

49 Chacun sera salé au feu. 

 

50 C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »

 

Cela se termine par une belle règle communautaire. Mais c'est comme si Jésus, anticipait des disputes possibles.

 

 

VENDREDI 24 MAI. Mc 10, 1-12

 

Et voilà Jésus en route doucement vers Jérusalem. Il quitte donc la Galilée et se trouve en Judée et là, première attaque ou controverse avec les pharisiens.

 

1 En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.

 

 2 Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » 

 

Certainement question classique et qui a sa réponse dans le deutéronome. Tel que c'est posé, c'est le pouvoir de l'homme sur la femme. A-t-il le droit de répudier sa femme, si ça lui chante, sans aucune raison. 

 

3 Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » 

4 Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »

 

Or là, il y a comme un trou. Est-ce que rédiger un acte, est quelque chose de positif pour la femme répudiée? Les motifs sont pourtant évoqués dans le deutéronome, mais très vagues, et très au bon vouloir de l'homme. Dt 24,1-3.

 

 01 Lorsqu’un homme prend une femme et l’épouse, et qu’elle cesse de trouver grâce à ses yeux, parce qu’il découvre en elle une tare, il lui écrira une lettre de répudiation et la lui remettra en la renvoyant de sa maison.

 

02 Si cette femme, après avoir quitté la maison, épouse un autre homme, 03 si ce deuxième homme se met lui aussi à la détester, lui écrit une lettre de répudiation, la lui remet et la renvoie de sa maison – ou encore si ce deuxième homme vient à mourir – 04 son premier mari ne peut la reprendre pour femme, du fait qu’elle aura été rendue impure. Car elle serait une abomination devant le Seigneur. Tu n’entraîneras pas dans le péché le pays que le Seigneur ton Dieu te donne en héritage.

 

5 Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. 

 

6 Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.

 7 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,

8 il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair

.9 Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » 

 

10 De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. 

11 Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre ,devient adultère envers elle. 

 

Cela c'est très différent de ce que Moïse a écrit. Le fait d'épouser un autre, rend l'homme adultère envers la femme. 

Ici, ce n'est pas celle qui est renvoyée et qui a été épousée par un autre qui devient adultère, (aurait trompé le premier), mais celui qui répudie et qui prend une autre femme. Cela revient à dire que le lien ne peut être rompu, que le lien perdure, à l'image de ce qui a été fait au commencement.

 

12 Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »

 

Il y a bien une symétrie, mais elle n'est pas réaliste. On dit que c'est dit par Marc, parce qu'il écrit à des romains chez lesquels la femme a une place beaucoup plus importante.

 

Ce qui est intéressant, c'est que les pharisiens n'ont pas le dernier mot avec Jésus et que ce qu'il dit ensuite aux disciples montre bien qu'il se passe quelque chose avec les préceptes de la loi (à défaut des commandements). Là, c'est injuste envers la femme (deut 22), mais Jésus change la donne complétement, et c'est très beau. Du coup, compte tenu de la date de rédaction du deutéronome, on peut se demander si cela a jamais été suivi, parce que finalement (je sais que point de vue date, ça ne va pas), mais David a pris Mikal comme femme, celle-ci lui a été reprise par Saul et donnée à un général. Il n'y a pas eu et pour cause d'acte de répudiation, mais quand David revient, il n'aurait pas du la prendre pour femme… Bref bien compliqué tout ça.

 

 

 

SAMEDI 25 MAI. Mc 10, 13-16

 

On est toujours en Judée, les gens découvrent Jésus. Il y a donc des parents qui veulent un peit plus de ce saint homme pour leurs enfants, ce qui déplait aux disciples qui finalement savent mieux que Jésus ce qui est bien pour lui, et qui les chassent (je crois que c'est ce verbe là qu'on avait autrefois, et qui est plus fort qu'écarter vivement.

 

13 En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. 

 

On est toujours en Judée, les gens découvrent Jésus. Il y a donc des parents qui veulent un peit plus de ce saint homme pour leurs enfants, ce qui déplait aux disciples qui finalement savent mieux que Jésus ce qui est bien pour lui, et qui les chassent (je crois que c'est ce verbe là qu'on avait autrefois, et qui est plus fort qu'écarter vivement.

 

 

14 Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. 

15 Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » 

 

La réaction de Jésus est vive et immédiate: il se fâche et il proteste. Mais là, ce qui est donné à voir est un peu différent. Ce ne sont plus des gens, mais les enfants qui se pressent contre Jésus, et Jésus qui accueille et les regarde avec amour. Avec la phrase très forte: le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemble. Il me semble que ce qui est là, c'est surtout la confiance. Ils vont vers cet homme dont on a dû leur dire qu'il était bon et gentil ils lui font confiance, peut-être qu'ils sourient et embrassent eux aussi, en premier. Spontanéité. Difficile à dire;

 

Donc confiance, et certainement simplicité. Si le royaume est là, ne pas faire comme les pharisiens qui coupent en permanence les cheveux en quatre, mais simplement prendre ce qui est donné. Jésus est là, alors on l'accueille tel qu'il est.

 

16 Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

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