samedi 27 septembre 2025

SEMAINE DU 22 AU 30 SEPTEMBRE. ÉVANGILES.

LUNDI 22 SEPTEMBRE. Lc 8, 16-18

 

 

16 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. 

 

Ceux qui entrent. Pour qu'ils ne soient pas dans la pénombre ou dans l'obscurité. Penser aux autres. C'est notre rôle, être comme des petites flammes qui doivent être entretenues. Mais on a notre part à faire.

 

17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. 

 

D'où est ce que sort cette sentence? A-t-elle un lien avec ce qui précède. Lumière/ténèbres. Et pourtant il faut parfois un certain secret pour le christianisme puisse vivre. Mais c'est un temps, long mais pas indéfini. 

 

18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »

 

Est-ce que cela concerne les disciples ou ceux qui pensent savoir, avoir quelque chose qui leur donne du pouvoir? Attention à ne pas se leurrer. Les pharisiens écoutent pour se moquer de Jésus, pas pour laisser la parole entrer et porter du fruit. Ils ont en tous les cas perdu leur ville et leur temple et la Présence.  Faire attention.

 

 

MARDI 23 SEPTEMBRE. Lc 8, 19-21

 

Importance de la foule chez Luc. 

 

19 En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule.

 

Si on lit le texte, la foule fait son office. Si comme chez Marc, la famille veut mettre la main sur Jésus, là, la foule a un rôle protecteur. Ils ne peuvent arriver à lui, lui est dans un dedans, eux sont dans un dehors et ils ne peuvent se rejoindre. N'empêche que parfois, il y a tellement de trucs qui passent dans la tête que "rejoindre" Jésus est compliqué, voir impossible. Et peut)être aussi que la demande que l'on voudrait faire, elle ne peut pas lui arriver. 

 

20 On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » 

 

Là, c'est juste, ils veulent te voir, mais le voir pourquoi. Pour dire quoi, demander quoi? 

 

21 Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »

 

La réponse de Jésus est lapidaire et on la connait bien. Elle reprend la parole des prophètes. Ecouter (finalement c'est aussi un mot qui revient souvent chez Luc), et mettre en pratique. S

 

Famille de sang, famille biologique. Si pour Marie, surtout dans cet évangile, c'est évident (heureuse celle qui a cru en la parole du Seigneur), les cousins, moins évidents, et j'ai toujours pensé que marie était là un peu comme une potiche, on ne refuse rien à sa mère. Finalement que Jésus ait été séparé d'elle par la foule, est une bonne chose, il n'a pas eu besoin de lui dire non.

 

 

MERCREDI 24 SEPTEMBRE. Lc 9, 1-6

 

Le commentaire de RCF insistait sur les consignes: partir les mains vides, faire confiance. Pour moi, c'est accepter de ne pas contrôler, ne pas prévoir. 

Accepter l'hospitalité quand elle est donnée, et cela c'est important. C'est se mettre en position de recevoir. Quoiqu'on en dise, c'est tellement plus facile de donner que de recevoir; 

Ne pas s'obstiner si on n'est pas accueilli. Chez Luc, comme chez Matthieu il y un signe prophétique. Je ne veux rien de toi, puisque tu ne veux rien de moi. Même ta poussière qui pourrait s'attacher à mes pieds, je te la rends. De nos jours que peut-on imaginer? 

 

Ce qui me frappe dans ces versets, c'est l'équipement qui leur est donné, pouvoir et autorité sur les démons, et l'insistance sur la guérison, et d'abord mais peut-être que parfois le signe est nécessaire avant la parole, sur la guérison, parce que chasser les démons c'est aussi une guérison. Guérir c'est rendre sain à nouveau. C'est permettre de vivre en société, c'est sortir de la souffrance. 

 

Guérison signe de la parole, ou parole qui s'accomplit, qui s'incarne dans la guérison du corps et de l'esprit.

 

1En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; 

2 il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades

 

3 Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. 

 

4 Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. 

 

5 Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. »

 

 6 Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.

 

JEUDI 25 SEPTEMBRE. Lc 9, 7-9

 

Si on prend l'évangile de ce jour et celui de demain, on peut dire que celui de demain donne la réponse. Il s'agit de l'identité de Jésus que Luc dévoile petit à petit. Mais ce ne sont pas les miracles qui ouvrent les yeux du cœur, ou les discours, je pense que c'est le contact avec le vivant, qui accepte dese laisser découvrir, mais qui souvent se cache  qui permet de sortir des étiquettes. RCF parle d'étiquettes du passé, mais aussi d'étiquettes de notre présent. Un philosophe, un communiste avant l'heure, un révolutionnaire ou un prophète, mais est ce que ce mot a encore un sens. Est-ce que Jésus ne serait pas traité de fou? 

 

Ce qui est certain, c'est qu'Hérode, est bien sûr que Jean étant décapité par ses soins ,que la tête est peut-être dans les appartements de sa douce Hérodiade, il est impensable de croire que c'est Jean qui est revenu à la vie et il vraisemblable que pour lui, les prophètes ne peuvent revenir à la vie, même si Elie a été enlevé dans son corps. 

 

Alors qui est-il cet homme? Que faut-il en faire? Alors essayer de le voir pour ne pas se fier aux racontars des uns et des autres. Peut-être que la démarche est intéressante. N'est-elle pas parfois la démarche de jeunes qui entendent parler de ce Jésus et qui achètent le  livre qui raconte sa vie? 

 

Quant à la première lecture, on passe du livre dit historique de celui qui a été le moteur et le chef de ceux qui sont quitté leur exil pour retourner dans leur pays, et que se heurte à plein de difficultés. C'est un peu étonnant que le livre de Néhémie ne soit pas pris, mais bon on nous propose le livre du prophète Aggée. Qui montre combien l'esprit du Dieu est présent, donne des directives et surtout du courage face à l'adversité. 

 

 

7 En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. 

8 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 

 

9 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.

 

 

VENDREDI 26 SEPTEMBRE. Lc 9, 18-22.

 

Étonnant le lien entre il est en écart, il prie, et arrive cette demande, comme si cela lui avait été comme dicté dans le temps avec son Père. Demande-leur ce qu'on dit de toi et ce qu'ils disent eux de toi. Hier on a entendu la perplexité d'Hérode, qui veut voir ce faiseur de miracles, et qui le verra le jour de sa mort et qui se moquera de lui.

 

Comme chez Matthieu, ça se termine par l'annonce, la première annonce de la passion et ensuite par la transfiguration. 

 

18 En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » 

 

Pour moi, le "qui-suis-je" c'est aussi mon article qui me survivra…J'ai des jambes et je ne marche pas, des bras …

 

19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »

 

En Jésus pour la foule, ce serait le passé qui devient présent, mais comme le fait remarquer un commentateur, c'est le passé. Il n'y a pas de nouveauté en Jésus, c'est un faiseur de miracles, rien de plus, rien de moins. C'est assez déprimant finalement, d'autant que la foule, a bien entendu ces démons affirmer que Jésus est le fils de Dieu(ou le saint de Dieu).

 

 20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie, le fils de Dieu.

21 Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, 

 

Finalement, il est encore trop tôt pour le diffuser, mais Pierre, au nom de douze, montre qu'en Jésus il voit la Présence de Dieu, le Tout Autre, l'Envoyé. Celui qui visite son peuple, qui prend soin de lui, qui le sauve.

 

22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

Première annonce de la passion, qui est contraire à ce que l'on peut espérer.

 

 

SAMEDI 27 SEPTEMBRE. Lc 9, 43-45

 

Il y a eu la Transfiguration et guérison de l'enfant épileptique. Et c'est pour cette guérison que tout le monde est dans l'admiration.

 

Et moi, est ce que je suis dans l'admiration de ce qu'il fait? C'est vrai que déjà lire ou regarder la vie des saints, cela parait extraordinaire, même si je mets beaucoup l'esprit saint à l'œuvre, cet autre défenseur disait Jésus; 

 

43b En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : 

44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » 

 

Effectivement, ce n'est pas le genre de chose que l'on a envie d'entendre. Le moins qu'on puisse dire, c'est que pour casser l'euphorie du moment, il n'y a pas mieux. Celui que vous admirez, il va être livré, (même s'il manque la fin, parce que on peut espérer que d'une arrestation on peut s'en sortir)) c'est la fin des haricots. C'est l'effondrement d'un rêve de gloire. Est-ce que cela peut-être vrai pour l'église aujourd'hui, dans la réalité de chaque jour?

45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

Je suppose que derrière ce vocable de disciples, c'est plus large que le groupe des douze, mais parfois on ne veut pas savoir. Le déni, c'est tellement plus simple. 

 

 

DIMANCHE 28 SEPTEMBRE. Lc 16, 19-31

 

Disciple, je ne vis pas pour préparer mon ciel, mais pour que le ciel soit pour tous ici et maintenant. La charité n’est pas un investissement pour l’au-delà, elle est comme la manne, grâce qui s’épuise ou se putréfie à n’être pas vécue ici et maintenant. Passer sa vie à faire de la terre le ciel. Renversement effectivement, selon le mouvement de la parabole. (Commentaire http://royannais.blogspot.com/)

 

Là, Jésus s'adresse à un groupe spécifique, et peut-être que la question serait, qu'est ce que vous faites de votre argent? Comment regardez-vous les pauvres qui sont sur le seuil de votre porte?  Pensez-vous être des justes? Où serez- vous quand vous aurez quitté cette terre.

 

J'ai lu quelque part que la manière dont le riche est habillé, correspond aux prêtres. Et là, du coup, cela évoque un peu les critiques d'Ezéchiel que les mauvais bergers qui ne se soucient pas des brebis malades. 

 

19 En ce temps-là,  Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. 

20 Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.

21 Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. 

 

Parfois je me suis dit que déjà laisser un pauvre couvert d'ulcères (donc contagieux, mais aussi puni de quelque chose, comme Job) ce n'était pas si mal. 

 

Qui sont les chiens qui viennent le soigner? En fait, il mendie à la porte du riche (comme les pauvres à la porte des églises), et certains des visiteurs, doivent bien donner quelque chose; mais on ne lui donne pas ce qui pourrait venir du dedans, les miettes. "les petits chiens mangent bien les miettes qui tombent sous la table, dira Matthieu). 

 

22 Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. 

 

Le pauvre n'aurait même pas de tombe. Étonnant quand même. Bref, il est emporté auprès d'Abraham. Déjà ça c'est intéressant. Pas auprès de Dieu, mais auprès de celui qui est le fondateur du peuple élu, du peuple choisi. Maintenant il est du côté des élus. Le riche, et c'est dit à minima, se retrouve dans la terre, et il descend aux enfers. L'un monte, l'autre descend. L'un est élevé l'autre est abaissé, et même plus que cela. Il souffre. 

 

23 Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. 

24 Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. 25– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. 

26 Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” 

 

Des commentateurs parlent de cet abîme qui est réplique de ce qui s'est passé, avec le fossé entre le pauvre et le riche. Sauf que ce fossé aurait pu être traversé.

 

27 Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. 2 8En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” 

 

J'aime bien l'audace de ce riche, qui là se décentre de lui, pour penser à ses frères et qui suppose que voir un mort qui dit ce qui se passe après la mort, sera assez puissant pour les convaincre de changer, de sortir de leur égoïsme. 

 

29 Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! 

30– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” 

 

31 Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” » 

 

Là, c'est la fin, qui dit bien que quand Jésus redeviendra vivant, cela ne les convaincra pas. Mais est-ce cela la vraie fin de la parabole? Parfois la foi, ça échappe, ça s'effiloche, et parfois c'est la témoignage des autres qui peut raviver.

samedi 20 septembre 2025

SEMAINE DU 15 AU 21 SEPTEMBRE. ÉVANGILES

 

LUNDI 15 SEPTEMBRE. Jn 19, 25-27.

 

L'oraison emploie de mot de compassion, pour Marie, compassion pour son fils. Mais si Jésus peut compatir à la douleur de la mère du jeune homme de Naïm, et du coup faire quelque chose pour elle, de mon point de vue, Marie, c'est complétement différent. On peut avoir de la peine pour la souffrance de l'autre, parfois son cœur peut se tordre, mais quand c'est son fils, son petit, ça autre chose et je suis très étonnée, (bien sur glaive de douleur ) que personne ne s'étende là-dessus, comme si ça ce ne faisait pas.(16/09).

 

Que le mois de septembre soit appelé le mois de Marie… Enfin vivement qu'on retrouve le temps vraiment ordinaire.

 

25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. 

 

J'ai toujours été étonnée que les soldats aient laissé ce groupe, 3 femmes, que des Maries et un homme, s'approcher de la croix. Etait-ce commun? C'est peut-être déjà, la marque de ceux qui se diront disciples, être avec les mourants, être avec les prisonniers, être là. Au moins Jésus n'est pas seul, contrairement aux deux autres qui sont crucifiés avec lui. Peut-être que même si ce n'est pas dit, le groupe est là, pour ces trois qui vont mourir? Un qui donne sa vie, deux auxquels on la prend. 

 

26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » 

27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Si on en croit Thérèse Neuman, Jésus a du mal à respirer, par moment il est tout bleu. Son visage ne ressemble plus à rien. Il est là, pendu et j'imagine l'effort pour ouvrir les yeux collés, le visage tuméfié. Il soulève peut-être sa tête et là, il voit. Il voit sa mère, que ressent-il en la voyant, transpercer le cœur de sa mère, réaliser la prophétie de Siméon. Comment la consoler? Et c'est une charge qui lui est donné. Lui va partir, son unique fils va mourir, il va lui être arraché, et voilà, qu'un autre fils lui est donné, un fils qui devra veiller sur elle, maintenant que son fils, son petit garçon, lui est arraché. Non, elle ne restera pas seule. Elle sera assistée, elle la mère du condamné, elle sur laquelle l'opprobre du fils demeure. Est-ce qu'elle entend ce qui lui dit son fils? Est-ce que cela prend sens pour elle? Je ne sais pas. Je ne peux pas penser ou imaginer à la place de Marie, qu'elle soit ou non concue sans péché, ce qui voudrait dire qu'elle est dans une certaine lumière et que sa vision est peut-être autre, mais au moins, il peut encore parler, il peut encore lui parler. 

 

Pour donner du poids, pour qu'on ne puisse pas dire ensuite que c'est une élucubration d'une femme âgée, la phrase symétrique est dite à Jean. Voici ta mère. Jean le disciple comprend ce que cela implique, la prendre chez lui, lui donner un toit, un lieu, un abri. Et il ne dit rien à Jésus, il aurait pu lui dire, parce que Jésus est un mourant qu'il va respecter son ordre, non il ne dit rien mais il agit. 

 

Alors on va surement parler de tout ce qu'on dit sur cette scène. Marie qui devient mère autrement, Marie qui n'est pas confiée mais à qui on confie une tâche. Mais moi, j'ai envie d'être avec marie, cette mère qui voit son fils devenu comme un morceau de viande, ce fils qu'elle ne reconnaît plus, qui entend la voix de son fils, qui entend, qui ne comprend peut-être pas, mais qui entend sa voix, pour peut-être la dernière fois. Marie qui perd son fils, Marie qui le retrouvera autrement, Marie, qui devient la "petite mère". 

 

 

 

MARDI 16 SEPTEMBRE. Lc 7, 11-17

 

11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. 

12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 

 

On parle souvent des deux foules qui se croisent, une heureuse, une triste. Et Jésus qui va s'arrêter, alors qu'on ne lui a adressé aucune demande; 

 

13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 

Peut-on faire un rapprochement avec le matin de la résurrection. Dans Jn c'est pourquoi pleures-tu. Là c'est ne pleure pas. C'est différent. Mais au moins cette femme exprime sa douleur, sa souffrance. On ne parle jamais des larmes de Marie, moi j'aimerai qu'on en parle. Ce n'est pas parce qu'elle aurait été conçue sans péché qu'elle ne pleure pas. 

 

14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 

 

J'ai toujours été étonnée par le fait que Jésus touche la civière (cercueil? ). Mais toucher le cercueil ce n'est pas toucher le corps. Et c'est l'ordre. En général on trouve ça quand il fait un expulsion de démons. Ce qui donne un autre sens à la mort.

 

15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 

 

Il s'assied (donc il est dans quelque chose d'ouvert), et il parle. Et Jésus le fait passer de la mort à une vie. Comme s'il l'arrachait à une force mauvaise pour le rendre à une force bonne. 

 

16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » 

 

17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

Pardon, mais c'est si on en croit Luc, un beau coup de pub pour Jésus? Mais de cette résurrection il ne sera plus fait la moindre mention. Elle fait de Jésus un prophète, (identité), mais ça ne change rien pour les pharisiens, du moins pour certains d'entre eux;

 

 

MERCREDI 17 SEPTEMBRE. Lc 7, 31-35

 

Il manque beaucoup de versets, et tous concernent Jean Baptiste qui envoie deux disciples pour demander à jésus s'il est celui qui doit venir ou s'il faut en attendre un autre. A croire que Jésus ne correspond pas vraiment au messie annoncé par Jean. Là il ne me semble pas que JB soit en prison, mais je ne suis pas sûre. Mais Jésus lui, fait l'éloge de Jean, il est le plus grandd né d'une femme, mais dans le royaume, le plus petit est plus grand que lui. Cela reste assez sibyllin.

 

31 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? 

32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” 

33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” 

34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” 

 

35 Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

 

 

JEUDI 18 SEPTEMBRE. Lc 7, 36-47

 

Faut-il identifier cette femme avec Marie Madeleine? Pas sûr, sauf si on imagine que la guérison a été faite avant que cette "pécheresse" ne s'invite au repas chez ce pharisien pour remercier. 

 

C'est un texte que j'aime bien parce que le pharisien( Simon) en prend plein la tête, avec les "tu n'as pas". C'est un peu, qui es-tu pour la juger toi qui n'est pas capable de montrer de l'amour, toi qui m'invites un peu pour voir si je suis un bon rabbi, ou un faiseur de miracles. 

 

Ce que Jésus dit à la femme, ce qui suggère que c'est là qu'il se passe quelque chose, c'est ce qu'il dira à la femme hémorroïsse, ce qui laisse à suggérer que la femme demande une délivrance et que cela lui est accordé, mais personne ne sait de quoi il s'agit, et cela c'est beau. Jésus respecte cette femme que personne ne respecte; 

 

 

36 En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. 

37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. 

38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. 

39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » 

 

Scène, pour le moins insolite; ça n'a pas du très bien passer pour les "purs" qui étaient là. Quel est ce type qui se laisse toucher par cette femme? Ne devrait-il pas la renvoyer, ne pas frayer avec elle? C'est bien ce qui est dit souvent dans les psaumes, plus que chez les prophètes;

 

 

40Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » 4 1Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. 

42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? » 

43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus

 

Jésus, entend en lui ce que l'autre ressent et comment gentiment pas une petite parabole, pour qu'il se rende compte de quelque chose. Mais s'en rend-il compte? Ce qui est sous-jacent, c'est bien "est ce que tu m'aimes, est-ce que tu as foi en moi, est ce que tu sais que je peux te délivrer du péché?.

 

44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. 

45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. 

46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. 

 

47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » 

 

Il est bien question de pardon, et c'est la scène du paralytique qui se renouvelle. Là aussi c'est un passif et Jésus ne se justifie pas, ne répond pas, sauf que la femme, comme le paralytique est délivrée d'un poids.

 

48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » 

49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » 

 

50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

 

 

 

 

VENDREDI 10 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-4

 

1 En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 

 

Si on lit bien, on voit que Jésus, bien qu'il ait appelé et nommé les apostolos, les envoyés, de tape quand même tout le boulot. On peut penser que les douze, écoutent et apprennent. Il est vrai que l'envoi en mission se fera au chapitre suivant. 

 

2 ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 

3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.

 

Manifestement les femmes, si on en croit les écrits des pères de l'église, avaient pour coutume d'aider des rabbis. C'est quelque chose de normal, mais là, on est aussi dans la reconnaissance, puisque ces trois, qui sont nommées, ont été "guéries". Maintenant, faut-il faire un lien avec la guérison de la femme dite pécheresse, une femme de la ville, et cette Marie de Magdala qui était "remplie de vices"? Je ne sais pas. On dit que Luc quand il veut parler de quelqu'un le nomme une première fois, mais là, la femme est désignée par une sorte de qualificatif, pas par un nom. 

 

 

SAMEDI 20 SEPTEMBRE. Lc 8, 4-15

 

Chez Matthieu, au chapitre 13, c'est la première parabole. Chez  Marc, elle est au chapitre 4, c’est-à-dire, au début de l'évangile, chez Luc, il y en a déjà eu deux autres, Luc 5, le vêtement neuf, le vin nouveau (après les béatitudes), et au même chap au verset 39, un aveugle ne peut guider un autre aveugle, mais beaucoup d'autres petites histoires pour se faire comprendre.. 

 

Les béatitudes s'adressent aux disciples (appel des douze), et à la foule qui est venue se faire guérir et se faire enseigner. 

 

Au chapitre 8, j'ai un peu l'impression que la renommée de Jésus augmente et qu'on vient d'un peu partout. C'est à la foule que Jésus parle.

 

4 En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : 

 

C'est un verbe que j'aime bien. Jésus est un peu comme un aimant, et la foule (la limaille) se rassemble autour de lui, un peu comme un étau. Là il n'est pas question de barque, ça viendra après;

 

5 « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. 

 

Que pourrait-il semer d'autre? De la bonne ou de la mauvaise. Mais cette semence là, elle disparait purement et simplement, même si elle fait le bonheur des oiseaux. Les hommes aux la piétinent et c'est un acte soit volontaire, soit involontaire; mais c'est négatif. On peut piétiner parce qu'on ne voit pas. 

 

6 Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. 

 

Changez vos cœurs de pierre ont dit les prophètes. 

 

7 Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent.

 Dans le premier testament, c'est très négatif les ronces. Défrichez, ne semez pas dans les ronces.. les ronces sont brulées. On voit bien ici le rôle négatif des ronces. 

 

8 Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »

 

Ce n'est pas écouter, c'est entendre. Elles ont des oreilles et n'entendent pas.. ne vous laissez pas aveugler par vos idoles. 

 

9 Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 

10 Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’ 

 

Toujours un peu complexe, parce que ça renvoie à l'élection. 

 

11 Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. 

12 Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. 

 

Un peu différent quand même. Il ne s'agit pas de piétiner.

 

13 Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent.

 

14 Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et 

 

15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

 

 

DIMANCHE 21 SEPTEMBRE. Lc 16, 1-16. 


Le serviteur infidèle, le serviteur malhonnête, le serviteur diffamé, 

 

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens

 

Dilapider au lieu de faire fructifier. C'est ce que fait le fils de Lc 15. Mais le maître ne s'en rend pas compte, il faut que le gérant soit dénoncé par quelqu'un qui veut du bien à l'homme riche.

 

2 Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” 

 

Ce qui est étonnant, c'est qu'il ne se défend pas. Il se reconnaît pécheur, donc il va être exclu, il va tomber dans la pauvreté. Il reconnaît son péché. Il ne demande pas sa grâce, il ne discute pas, il ne s'excuse pas. 

 

3 Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. 

4 Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” 

 

Il s'agit pour lui de ne pas être à la rue, d'être dans un dedans. Un dedans qu'il vient de perdre. 

 

5 Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” 

6 Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” 

7 Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.” 

 

Il utilise donc cette dette, qui renvoie au péché pour le mot grec '(debita nostra, nos dettes, font remarquer les exégètes), et il distribue la grâce. Certes il reste un dû, mais il est allégé, et cela permet la reconnaissance, donc le gîte et le couvert. 

 

8 Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. » 

 

La conclusion, n'est pas que le maître reprend le gérant, mais qu'il admire la manière dont il s'est sorti d'un mauvais pas, en utilisant l'argent de cette manière.

 

9 Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles

 

Il y a une reflexion autour de l'argent. C'est à la fois, donnez, aidez, secourer, mais ne faites pas de l'argent votre maître;

 

10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. 

Qui vole un œuf vole un bœuf., disait-on autrefois;

 

11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? 

 

C'est peut-être là, la reflexion. Qu'est ce que le bien véritable? Et si c'était (même si cela n'appartient qu'à Dieu) la grâce? Ne pas juger, respecter, aimer, regarder l'autre comme un proche. 

 

12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? 

13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

 

D'après Noïs, il faudrait tenir compte du verset suivant sur les pharisiens , qui permet de mieux comprendre ce que Jésus veut dire. Ne pas faire de l'argent un Dieu. L'argent n'est pas forcément un signe de bénédiction.

 

14 Quand ils entendaient tout cela, les pharisienseux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.

15 Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.

 

 

  

samedi 13 septembre 2025

SEMAINE DU 8 AU 14 SEPTEMBRE. ÉVANGILES

 

LUNDI 8 SEPTEMBRE. NATIVITÉ DE LA VIERGE. Mt 1, 1-16, 18-23.


ici, messe de St Corbinien, Appel des 72, chez Luc au chapitre 10. 

 

1 Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :

 2 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, 

3 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,

4 Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,

 5 Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,

6Jessé engendra le roi David. David,

 

de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,

 

7 Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,

 8 Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,

9 Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,

10 Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,  

11 Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. 

 

12 Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, 

13 Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, 

14 Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud

15 Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,

 

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 

 

 

18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

Centration sur Joseph. Un mariage annoncé, mais qui risque d'être rompu par une grossesse voulue par Dieu, ce que Joseph ne sait pas. Dans la logique, de son époque, il la renvoie en secret. Sauf que c'est un abandon, où Marie va-t-elle aller? Comment sera-t-elle reçue? Et l'enfant? C'est quand même un abandon. Pourtant normal qu'un homme juste agisse ainsi. Logiquement (enfin je n'en sais rien) il aurait pu y avoir lapidation. 

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 

Centration à nouveau sur Joseph, puisque c'est lui nommera l'enfant.

J'avais aussi en tête la phrase des actes : tu ne déclareras pas impur ce que Dieu a déclaré pur. Joseph entend bien ceci. Engendré par l'esprit saint, pureté, projet du très Haut. 

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète: 23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »

 

Un peu étonnée quand même que le verset 24, soit omis. 24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. 

 

 

MARDI 9 SEPTEMBRE. Lc 6, 12-19


 

Pour la Pasteure Magalie Girard, sont choisis ceux qui ont déjà choisi de suivre jésus, sont guéris ceux qui le touchent, qui font cette démarche. La force n'échappe pas à Jésus. 

 

 

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 

 

Les lieux avec des bas, des hauts est intéressant. On peut supposer que Jésus est dans la plaine, et qu'il cherche un lieu élevé mais pas trop escarpé pour passer la nuit en prière. Il s'écarte, il monte. C'est lui qui fait la démarche. Ce n'est pas comme Moïse qui est appelé à aller vers le Seigneur. Jésus va vers son Père, comme un Fils qui veut le rejoindre là où il se trouve. 

 

De cette prière nait une certitude, il doit être aidé, mais il doit aussi en enseigner certains plus que d'autres, pour en faire ses envoyés. Ceux qui étaient en bas, sont comme élevés. Ils montent vers lui. Ils ont été appelés. Mais il semble ne rien leur demander. Peut-être dit-il juste: voulez-vous être mes envoyés ? C'est un temps un peu hors du temps. 

 

13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 

15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 

16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.

 

C'est je pense une note de Luc pour le lecteur. Parmi les envoyés, un changera son fusil d'épaule, et le trahira. Pourquoi Jésus a-t-il choisi ce maillon faible? Est-ce que parmi les croyants, certains ne seront pas comme Judas? Comment éviter cela dans une communauté? 

 

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 

18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 

 

Si Jésus sur la montagne a pu être un peu préservé du "monde", là, ce n'est plus une foule mais un grand nombre de disciples qui veulent être enseignés par leur rabbi et une grande multitude de gens venus de la Judée, de Jérusalem, (important pour Luc, puisque chez lui, tout commence à Jérusalem), et du littoral (des païens). On est à un moment où la renommée de Jésus s'étend au-delà de la Galilée. Ceux -là viennent aussi pour l'entendre (cela peut-être ambigü, le suivre ou le critiquer), et se faire guérir. La foi? 

 

19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

 

Et là, ça revient à la foule, et à ce qui sort de lui. Si on se réfère à la femme hémorroïsse, Jésus dira qu'il a senti qu'une force était sortie de lui. Pour la pasteur, il faut toucher pour être guéri faire ce geste, cette démarche. Ce n'est pas quelque chose qui touche au hasard, c'est une rencontre. Et c'est peut-être cela l'important. 

 

 

MERCREDI 10 SEPTEMBRE. Lc 6, 20-26.

 

Je ne sais pas pourquoi, mais en pensant à ce texte ce matin ou cette nuit, je pensais aux tentations. Et je me disais que la béatitude des pauvres évoque la tentation d'être le maître des royaumes, que la faim renvoie à la dépendance, au vide, à la non plénitude. Être haï c'est ne pas être admiré, c'est ne pas faire des actes comme se jeter du haut du temple, acte qui provoque l'admiration. Bon c'est un peu fouillis, mais ça me plait.

 

Pour Pleurer, ce n'est pas à cause de la vie qui est ce qu'elle est, c'est bien pleurer parce que la parole n'est pas entendue, pas reconnue, pas mise en pratique. 

 

20 En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : 

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.  

Le royaume c'est un présent.

21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés

Le faim comblée, est ce un futur ou un présent? 

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. 

Futur? 

 

22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. 

23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

 

Là c'est du présent. Perdre son honneur, sa crédibilité à cause de Lui;

 

24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! 

25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! 

Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! 

26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »



JEUDI 11 SEPTEMBRE. Lc 6, 27-38

 

27 En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples :

« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : 

 

Peut-être dans un premier temps, rester sur ce verset. "Écoute Israël". L'écouter, l'écouter comme Dieu qui parle, qui me parle. Et c'est différent du deutéronome. Ce n'est paa centré sur Lui, mais sur l'autre, sur l'autre que je n'ai pas choisi, sur l'autre que je n'aime pas pas, sur l'autre qui ne m'aime pas. 

Peut-être que cet autre qui est comme cela avec moi, il le fait parce que j'essaye d'être disciple de cet homme qui aujourd'hui est Dieu. Car pour moi, entre Jésus de Nazareth et le Ressuscité il y a un monde. Alors que me dit-il cet homme redevenu vivant, cet homme qui me demande de l'écouter aujourd'hui. 

 

Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. 

28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. 

 

La première chose qu'il demande c'est d'aimer, de faire du bien, de souhaiter du bien, de prier (pas pour les siens mais pour les autres, ceux que je n'aime pas, qui m'en veulent).

 

29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue.

 À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. 

30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. 

 

Ensuite il me demande de donner, de ne pas résister.

 

31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.

 

Il demande, il me demande de faire pour les autres ce que je voudrais qu'ils fassent pour moi. Bon, ça ce n'est pas si simple. Parce que je fais des choses pour les autres, mais je ne suis pas sûre que je voudrais qu'ils fassent les mêmes pour moi. Peut-être que cela pose la question de l'horizontal et du vertical. Je ne sais pas.

 

 32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. 

33 Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. 

34 Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. 

 

35 Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. 

 

36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux

Ceci dit, certes jésus tu as raison, mais déjà faire ça, cela est difficile. Alors permets moi de faire cela avec un certain sourire. Ne pas faire de différence, dès qu'il y a une demande. Mais c'est ça qui se pose. 

 

 

37- Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; 

-ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. 

-Pardonnez, et vous serez pardonnés. 

38- Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; 

car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

 

Et finalement une espèce de charte pas si simple. Ne pas juger, ne pas condamner, donner. Si je fais cela pour l'autre, cela sera fait pour moi, dans le royaume.

 

 

VENDREDI 12 SEPTEMBRE.- Lc 6, 39-42

 

Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. La mesure dont vous vous servez pour les autres, servira pour vous. 

 

il me semble que les paraboles qui suivent, illustrent aussi cela. La pasteure Magalie Girard fait remarquer que par définition ou presque, nous sommes des aveugles, mais que nous avons tendance à l'oublier, et croire que nous voyons (et même le dire: vous dites nous voyions et votre péché demeure, Jn 3, 

 

39 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? 

 

Qui peut guider un aveugle. Chez Matthieu il y a les deux aveugles qui veulent être guéris et qui se débrouillent pour suivre Jésus jusque chez lui, et lui ne les aide pas Mt 9. 

du tout.t  Idem Mt 15? 14 et aveugles de Jéricho. Mt 20.

 

40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. 

 

41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? 

42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

 

 

 

 

 

 

SAMEDI 13 SEPTEMBRE. Lc 43-49

 

 

43 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. 

44 Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.

 

Pour qui dit-il cela? Importance des fruits, c'est le fruit qui permet de dire ce qu'il en est de l'arbre, mais cela pose toutes ces questions sur ces hommes qui portent de bons et de mauvais fruits, ces hommes qu'on a considérés comme des saints, qui ont fait de belles choses et des choses abominables en utilisant leur autorité. Dieu fera le tri, pas nous.

 

 45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. 

 

Oui, à condition de ne pas être super maître du contrôle et de ne laisser sortir que tu bon. 

 

46 Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? 

 

J'ai un peu tiqué sur ce appeler. Quand appelle t on le Seigneur, et effectivement comment le nomme t on? Seigneur est presque devenu un prénom. Jésus pointe le fait que d'un côté si on l'appelle ainsi, c'est qu'on a besoin de lui, mais que lui ne répondra que s'il y a une relation réelle avec lui, et si on fait , on arrive dans le faire, ce que lui demande. 

 

J'avais noté le "écoutez" ce que je vous dis, et là, il me semble que c'est "nous ferons et nous obéirons". 

 

47 Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. 

48 Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. 

49 Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »

 

Comme le fait remarquer la pasteure Girard, en général on creuse les fondations et on construit la maison. Là les fondations se batissent chaque jour. Important ce mot, ce simple mot. On fonde une famille, sur quoi la fonde t on pour qu'elle dure? 

 

DIMANCHE 14 SEPTEMBRE. Jn 3, 13-17

 

 

13 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme. 

14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, 

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.

 

On est dans le questionnement sur renaître d'en haut. Je crois que Jésus affirme qu''il est le fils de l'homme et que lui seul a autorité pour cette renaissance, qui ne peut se faire que par la foi en la parole, parole qui ne sera pas reçue dans le présent, mais qui se sera un jour, quand il aura été élevé par son Père. Le serpent de bronze, donne la vie, lui donnera la vie nouvelle. La condition étant bien la Foi. 

 

 

 

16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

 

Étonnant les deux car. Quand Dieu donne, il ne reprend pas ce qu'il a donné, et il a donné cet Unique, qui lui est consubstantiel, une fois pour toute, pour que la vie éternelle soit donnée, pour que le Salut soit donné. 

 

Je ne pense pas que dans ces versets il soit question d'apaiser une colère quelconque, c'est autre chose; C'est le temps favorable, c'est le temps d'un Dieu qui se donne totalement et donnant ce qu'il a de plus cher, en acceptant cela, qui de son côté (si je puis me permettre) paye un prix très fort, pour le monde qu'il a créé, ce monde où règne la ténébre, puisse accepter la lumière, et entrer dans l'amour.