LUNDI 15 SEPTEMBRE. Jn 19, 25-27.
L'oraison emploie de mot de compassion, pour Marie, compassion pour son fils. Mais si Jésus peut compatir à la douleur de la mère du jeune homme de Naïm, et du coup faire quelque chose pour elle, de mon point de vue, Marie, c'est complétement différent. On peut avoir de la peine pour la souffrance de l'autre, parfois son cœur peut se tordre, mais quand c'est son fils, son petit, ça autre chose et je suis très étonnée, (bien sur glaive de douleur ) que personne ne s'étende là-dessus, comme si ça ce ne faisait pas.(16/09).
Que le mois de septembre soit appelé le mois de Marie… Enfin vivement qu'on retrouve le temps vraiment ordinaire.
25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
J'ai toujours été étonnée que les soldats aient laissé ce groupe, 3 femmes, que des Maries et un homme, s'approcher de la croix. Etait-ce commun? C'est peut-être déjà, la marque de ceux qui se diront disciples, être avec les mourants, être avec les prisonniers, être là. Au moins Jésus n'est pas seul, contrairement aux deux autres qui sont crucifiés avec lui. Peut-être que même si ce n'est pas dit, le groupe est là, pour ces trois qui vont mourir? Un qui donne sa vie, deux auxquels on la prend.
26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Si on en croit Thérèse Neuman, Jésus a du mal à respirer, par moment il est tout bleu. Son visage ne ressemble plus à rien. Il est là, pendu et j'imagine l'effort pour ouvrir les yeux collés, le visage tuméfié. Il soulève peut-être sa tête et là, il voit. Il voit sa mère, que ressent-il en la voyant, transpercer le cœur de sa mère, réaliser la prophétie de Siméon. Comment la consoler? Et c'est une charge qui lui est donné. Lui va partir, son unique fils va mourir, il va lui être arraché, et voilà, qu'un autre fils lui est donné, un fils qui devra veiller sur elle, maintenant que son fils, son petit garçon, lui est arraché. Non, elle ne restera pas seule. Elle sera assistée, elle la mère du condamné, elle sur laquelle l'opprobre du fils demeure. Est-ce qu'elle entend ce qui lui dit son fils? Est-ce que cela prend sens pour elle? Je ne sais pas. Je ne peux pas penser ou imaginer à la place de Marie, qu'elle soit ou non concue sans péché, ce qui voudrait dire qu'elle est dans une certaine lumière et que sa vision est peut-être autre, mais au moins, il peut encore parler, il peut encore lui parler.
Pour donner du poids, pour qu'on ne puisse pas dire ensuite que c'est une élucubration d'une femme âgée, la phrase symétrique est dite à Jean. Voici ta mère. Jean le disciple comprend ce que cela implique, la prendre chez lui, lui donner un toit, un lieu, un abri. Et il ne dit rien à Jésus, il aurait pu lui dire, parce que Jésus est un mourant qu'il va respecter son ordre, non il ne dit rien mais il agit.
Alors on va surement parler de tout ce qu'on dit sur cette scène. Marie qui devient mère autrement, Marie qui n'est pas confiée mais à qui on confie une tâche. Mais moi, j'ai envie d'être avec marie, cette mère qui voit son fils devenu comme un morceau de viande, ce fils qu'elle ne reconnaît plus, qui entend la voix de son fils, qui entend, qui ne comprend peut-être pas, mais qui entend sa voix, pour peut-être la dernière fois. Marie qui perd son fils, Marie qui le retrouvera autrement, Marie, qui devient la "petite mère".
MARDI 16 SEPTEMBRE. Lc 7, 11-17
11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
On parle souvent des deux foules qui se croisent, une heureuse, une triste. Et Jésus qui va s'arrêter, alors qu'on ne lui a adressé aucune demande;
13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »
Peut-on faire un rapprochement avec le matin de la résurrection. Dans Jn c'est pourquoi pleures-tu. Là c'est ne pleure pas. C'est différent. Mais au moins cette femme exprime sa douleur, sa souffrance. On ne parle jamais des larmes de Marie, moi j'aimerai qu'on en parle. Ce n'est pas parce qu'elle aurait été conçue sans péché qu'elle ne pleure pas.
14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
J'ai toujours été étonnée par le fait que Jésus touche la civière (cercueil? ). Mais toucher le cercueil ce n'est pas toucher le corps. Et c'est l'ordre. En général on trouve ça quand il fait un expulsion de démons. Ce qui donne un autre sens à la mort.
15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
Il s'assied (donc il est dans quelque chose d'ouvert), et il parle. Et Jésus le fait passer de la mort à une vie. Comme s'il l'arrachait à une force mauvaise pour le rendre à une force bonne.
16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
Pardon, mais c'est si on en croit Luc, un beau coup de pub pour Jésus? Mais de cette résurrection il ne sera plus fait la moindre mention. Elle fait de Jésus un prophète, (identité), mais ça ne change rien pour les pharisiens, du moins pour certains d'entre eux;
MERCREDI 17 SEPTEMBRE. Lc 7, 31-35
Il manque beaucoup de versets, et tous concernent Jean Baptiste qui envoie deux disciples pour demander à jésus s'il est celui qui doit venir ou s'il faut en attendre un autre. A croire que Jésus ne correspond pas vraiment au messie annoncé par Jean. Là il ne me semble pas que JB soit en prison, mais je ne suis pas sûre. Mais Jésus lui, fait l'éloge de Jean, il est le plus grandd né d'une femme, mais dans le royaume, le plus petit est plus grand que lui. Cela reste assez sibyllin.
31 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ?
32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.”
33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !”
34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”
35 Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »
JEUDI 18 SEPTEMBRE. Lc 7, 36-47
Faut-il identifier cette femme avec Marie Madeleine? Pas sûr, sauf si on imagine que la guérison a été faite avant que cette "pécheresse" ne s'invite au repas chez ce pharisien pour remercier.
C'est un texte que j'aime bien parce que le pharisien( Simon) en prend plein la tête, avec les "tu n'as pas". C'est un peu, qui es-tu pour la juger toi qui n'est pas capable de montrer de l'amour, toi qui m'invites un peu pour voir si je suis un bon rabbi, ou un faiseur de miracles.
Ce que Jésus dit à la femme, ce qui suggère que c'est là qu'il se passe quelque chose, c'est ce qu'il dira à la femme hémorroïsse, ce qui laisse à suggérer que la femme demande une délivrance et que cela lui est accordé, mais personne ne sait de quoi il s'agit, et cela c'est beau. Jésus respecte cette femme que personne ne respecte;
36 En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Scène, pour le moins insolite; ça n'a pas du très bien passer pour les "purs" qui étaient là. Quel est ce type qui se laisse toucher par cette femme? Ne devrait-il pas la renvoyer, ne pas frayer avec elle? C'est bien ce qui est dit souvent dans les psaumes, plus que chez les prophètes;
40Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » 4 1Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus
Jésus, entend en lui ce que l'autre ressent et comment gentiment pas une petite parabole, pour qu'il se rende compte de quelque chose. Mais s'en rend-il compte? Ce qui est sous-jacent, c'est bien "est ce que tu m'aimes, est-ce que tu as foi en moi, est ce que tu sais que je peux te délivrer du péché?.
44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il est bien question de pardon, et c'est la scène du paralytique qui se renouvelle. Là aussi c'est un passif et Jésus ne se justifie pas, ne répond pas, sauf que la femme, comme le paralytique est délivrée d'un poids.
48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
VENDREDI 10 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-4
1 En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,
Si on lit bien, on voit que Jésus, bien qu'il ait appelé et nommé les apostolos, les envoyés, de tape quand même tout le boulot. On peut penser que les douze, écoutent et apprennent. Il est vrai que l'envoi en mission se fera au chapitre suivant.
2 ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,
3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
Manifestement les femmes, si on en croit les écrits des pères de l'église, avaient pour coutume d'aider des rabbis. C'est quelque chose de normal, mais là, on est aussi dans la reconnaissance, puisque ces trois, qui sont nommées, ont été "guéries". Maintenant, faut-il faire un lien avec la guérison de la femme dite pécheresse, une femme de la ville, et cette Marie de Magdala qui était "remplie de vices"? Je ne sais pas. On dit que Luc quand il veut parler de quelqu'un le nomme une première fois, mais là, la femme est désignée par une sorte de qualificatif, pas par un nom.
SAMEDI 20 SEPTEMBRE. Lc 8, 4-15
Chez Matthieu, au chapitre 13, c'est la première parabole. Chez Marc, elle est au chapitre 4, c’est-à-dire, au début de l'évangile, chez Luc, il y en a déjà eu deux autres, Luc 5, le vêtement neuf, le vin nouveau (après les béatitudes), et au même chap au verset 39, un aveugle ne peut guider un autre aveugle, mais beaucoup d'autres petites histoires pour se faire comprendre..
Les béatitudes s'adressent aux disciples (appel des douze), et à la foule qui est venue se faire guérir et se faire enseigner.
Au chapitre 8, j'ai un peu l'impression que la renommée de Jésus augmente et qu'on vient d'un peu partout. C'est à la foule que Jésus parle.
4 En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole :
C'est un verbe que j'aime bien. Jésus est un peu comme un aimant, et la foule (la limaille) se rassemble autour de lui, un peu comme un étau. Là il n'est pas question de barque, ça viendra après;
5 « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout.
Que pourrait-il semer d'autre? De la bonne ou de la mauvaise. Mais cette semence là, elle disparait purement et simplement, même si elle fait le bonheur des oiseaux. Les hommes aux la piétinent et c'est un acte soit volontaire, soit involontaire; mais c'est négatif. On peut piétiner parce qu'on ne voit pas.
6 Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité.
Changez vos cœurs de pierre ont dit les prophètes.
7 Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent.
Dans le premier testament, c'est très négatif les ronces. Défrichez, ne semez pas dans les ronces.. les ronces sont brulées. On voit bien ici le rôle négatif des ronces.
8 Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Ce n'est pas écouter, c'est entendre. Elles ont des oreilles et n'entendent pas.. ne vous laissez pas aveugler par vos idoles.
9 Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole.
10 Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’
Toujours un peu complexe, parce que ça renvoie à l'élection.
11 Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu.
12 Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés.
Un peu différent quand même. Il ne s'agit pas de piétiner.
13 Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent.
14 Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ?
15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »
DIMANCHE 21 SEPTEMBRE. Lc 16, 1-16.
Le serviteur infidèle, le serviteur malhonnête, le serviteur diffamé,
1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
Dilapider au lieu de faire fructifier. C'est ce que fait le fils de Lc 15. Mais le maître ne s'en rend pas compte, il faut que le gérant soit dénoncé par quelqu'un qui veut du bien à l'homme riche.
2 Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”
Ce qui est étonnant, c'est qu'il ne se défend pas. Il se reconnaît pécheur, donc il va être exclu, il va tomber dans la pauvreté. Il reconnaît son péché. Il ne demande pas sa grâce, il ne discute pas, il ne s'excuse pas.
3 Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.
4 Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”
Il s'agit pour lui de ne pas être à la rue, d'être dans un dedans. Un dedans qu'il vient de perdre.
5 Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”
6 Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”
7 Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”
Il utilise donc cette dette, qui renvoie au péché pour le mot grec '(debita nostra, nos dettes, font remarquer les exégètes), et il distribue la grâce. Certes il reste un dû, mais il est allégé, et cela permet la reconnaissance, donc le gîte et le couvert.
8 Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »
La conclusion, n'est pas que le maître reprend le gérant, mais qu'il admire la manière dont il s'est sorti d'un mauvais pas, en utilisant l'argent de cette manière.
9 Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Il y a une reflexion autour de l'argent. C'est à la fois, donnez, aidez, secourer, mais ne faites pas de l'argent votre maître;
10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
Qui vole un œuf vole un bœuf., disait-on autrefois;
11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
C'est peut-être là, la reflexion. Qu'est ce que le bien véritable? Et si c'était (même si cela n'appartient qu'à Dieu) la grâce? Ne pas juger, respecter, aimer, regarder l'autre comme un proche.
12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
D'après Noïs, il faudrait tenir compte du verset suivant sur les pharisiens , qui permet de mieux comprendre ce que Jésus veut dire. Ne pas faire de l'argent un Dieu. L'argent n'est pas forcément un signe de bénédiction.
14 Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.
15 Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.
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