samedi 6 septembre 2025

SEMAINE DU 1° AU 7 SEPTEMBRE. ÉVANGILES.

  

LUNDI 1° SEPTEMBRE. Lc 4, 16-30.

 

"Dans la puissance de l'Esprit."

 

Et nous revoilà dans Luc, avec ce drôle d'évangile. Il y a eu le baptême, les tentations, il va dans les villes et villages. Mais c'est très lapidaire sauf l'importance portée sur l'Esprit qui est en Jésus. 

 

14 Lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.

15 Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge.

 

Cela reprend ce qui a été dit à Marie, sur cet enfant. Mais c'est autrement dit là. Ce qui est certain c'est que celui qui a quitté son village de Nazareth est devenu un autre homme. Il enseigne avec autorité, et très certainement des guérisons et des expulsions accompagnent cet enseignement. Et le voila, qui revient chez lui. 

 

Si sa réputation l'a précédé, on peut imaginer la curiosité de des concitoyens. Ça doit être étonnant; un gars de chez eux, qui se prend pour un prophète.. 

 

 

1 6En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. 

 

Finalement ce qui est étonnant, c'est qu'il ne choisit pas ce livre de la Tora. On peut penser qu'il y a déjà eu un enseignement sur le pentateuque. Là, c'est un autre versant. 

 

17 On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : 18‘L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, 

19 annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.’ 

 

On peut aussi imaginer le silence, le temps qu'il faut pour trouver ces versets, d'autant qu'il n'y a pas de versets bien séparés dans les rouleaux. Et dans le silence, il lit, et dans le silence il referme le livre et il s'assied. Et il parle; 

 

Il ne commente pas, il affirme, ce que c'est aujourd'hui, que cela s'accomplit. On a parlé de quelqu'un sur qui repose l'Esprit du Seigneur, et c'est ce qui avait été dit avant par Luc, dans la Puissance de l'Esprit.

 

20 Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. 

21 Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » 

 

22 Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » 

 

Seulement, on ne sait pas ce qu'il dit d'autre. C'est très résumé. Jésus se proclame comme celui qui a reçu l'onction, le messie en quelque sorte),avec une mission précise, porter la bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs la délivrance, rendre la vue aux aveugles (ça il aura du mal)  et annoncer une année favorable. Beau programme électoral, mais qui est très vite mis en doute. 

 

C'est; comment peut-il promettre cela, lui qui est le fils du charpentier? Qui n'a aucune éducation, qui n'a pas d'argent.  

 

Et Jésus qui ressent cela, commente alors la situation. 

Le fait: qu'est ce que tu attends pour faire ça chez nous, tu n'as rien fait depuis que tu es là. Nous d'abord, nous ton village.jJsus veut leur annoncer la bonne nouvelle, la bonne nouvelle et les miracles, à l'image de ce qui s'est déjà passé, elle est désormais pour tous, mais pour ceux qui croient en lui. 

 

Ce qui provoque la colère. Si comme on le dit, la lapidation c'était jeter des pierres sur quelqu'un pour l'acculer à un endroit dangereux, pour qu'il tombe et se tue, on peut penser que c'est finalement ce qui se passe ici, et qui est la prototype de ce qui se passera par la suite.

 

23 Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » 

 

24 Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. 

25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; 

26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.

 

27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » 

 

28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.

29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. 

 

30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

 

 

MARDI 2 SEPTEMBRE. LC 4, 31-37.

 

31 En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. 

 

Cela c'est une constante. Enseigner le jour du Sabbat, on peut penser que c'est dans une synagogue., ce qui est confirmé par la suite du texte.

 

32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. 

 

33 Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : 

34 « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » 

 

 On peut imaginer le trouble. Un homme qui prend la parole et qui interpelle Jésus, et en même temps qui affirme son identité, Saint de Dieu. Je ne pense pas que c'est une possession reconnue, pour moi, elle se manifeste d'un coup ce jour là. En grande partie, parce que contrairement à Nazareth le public écoute, le public est prêt à un changement de vie, et cela ça ne plait pas du tout au malin. Et puis, à Nazareth la tentative de meurtre a échoué. Donc il faut vraiment tout faire pour éliminer cet homme, et donner son identité c'est le mettre en danger. 

 

35 Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » 

 

Jésus ne se laisse pas faire, pas intimider, pas de dialogue. C'est "sors de cet homme." C'est bien un exorcisme qui réussi.  

 

Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. 

 

Et voilà, le pauvre type, qui se retrouve en plein milieu de l'assemblée, à son corps défendant, mais libéré de cette entité qui s'était emparée du lui. 

 

36Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » 

 

Là il est question d'effroi. Et la question quelle est cette parole qui a cette puissance.

 

37Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.

 

 

MERCREDI 3 SEPTEMBRE. Lc 4, 38-44

 

 

38 En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. 

39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. 

 

Je trouve que c'est assez proche de ce qui s'est passé à la synagogue, c'est comme une expulsion, (il a menacé le mauvais esprit, ), est ce cette fièvre aurait une origine non somatique? Se faire un sang d'encre. J'aime bien le "on demanda". Qui est le on. Et il y a se lever qui est signe de résurrection. 

 

On a donc une guérison expulsion domestique si je puis dire, qui va être suivie de quelque chose de public. Mais ce qui est certain c'est que les gens de Capharnaüm, ont compris qu'il y a un guérisseur dans leur ville, et qu'ils en profitent. 

 

40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. 

41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. 

 

Jésus impose les mains pour les malades, et expulse les démons, qui le reconnaissent, mais de cette reconnaissance, Jésus n'a rien a faire, d'autant qu'elle est prématurée. Les malades au sens large, qui voient-ils en Jésus? En tous les cas Luc nous dit que cet homme, ce Jésus, c'est le Christ, le Messie, l'Envoyé, le Serviteur.

 

42 Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. 

 

Tel que c'est écrit, j'ai l'impression que Jésus a passé la nuit à guérir et que lorsque le jour se lève enfin, il ne va pas se coucher, mais il va dans un endroit désert, pour reprendre la relation avec le Père. A Nazareth il est passé au milieu d'eux, là, c'est un peu pareil. Il est parti, personne n'a pu le retenir, et personne ne peut mettre la main sur lui, personne ne peut le contraindre. Il n'est pas un animal que l'on met en cage.

 

43 Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » 

44 Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.

 

Et c'est la propagation de la bonne nouvelle. Dieu est là, il visite son peuple. Il accomplit la prédiction entendue à Nazareth tirée du livre d'Isaïe; 

 

 

JEUDI 4 SEPTEMBRE. Lc 5, 1-11. Pêche miraculeuse.

 

Foule, parole, 

 

1 En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. 

2 Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. 

3 Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.

 

 

Jésus avait quitté Capharnaüm seul. Et le revoilà au bout d'un certain temps. Il est au bord du lac, et la foule (important ce mot, car la foule c'est un peu comme un organe qui a ses propres réactions) en quelque sorte l'oppresse comme la belle-mère de Simon était oppressée par la fièvre. Il faut donc se sortir de là. Et la sortie c'est une barque sur le lac. Alors il regarde et deux barques viennent de rentrer au port, et Jésus connaît les pêcheurs qui de fait ne peuvent rien lui re refuser. Et le voilà dans la barque de Simon. Comme quoi, son Père, fait bien les choses. 

 

 

 4 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »

 5 Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » 

6 Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. 

7 Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.

 

Cela pourrait se dire de cette manière : Maître je n'ai rien pêché et on pêche la nuit, mais puisque c'est toi, dont je sais que la parole a du poids, qui me dit de faire cela, ce geste un peu fou, je le fais, parce que je te fais confiance.  

 

Et les filets se remplissent, et il faut appeler les copains pour lever les filets (je ne trouve pas d'autre expression pour le moment). Les barques enfoncent, tellement il y a de poissons. 

 

8 À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » 

9 En effet, un grand effroi* l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; 

10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. 

 

* 35 Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal.

36 Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! »

 

C'est impensable, incroyable. La foule sur le rivage n'a pas vu. Eux, ils ont vu et Pierre découvre en cet homme qui a dormi chez lui, qui a mangé chez lui, qui a fait des guérisons chez lui, autre chose qu'un gentil monsieur. Cet homme-là, il commande à la mer et à ses habitants; qui est-il cet homme-là? Surement pas un guérisseur. Il est bien plus que cela, il est Présence du très Haut, qui est le seul qui commande aux poissons (livre de Jonas). Pierre ici fait un peu penser à Isaïe, lors de sa vision de la cour divine. Il est rempli d'effroi de même que les deux autres; Je me rends compte que Luc ne parle pas d'André ici, qui pourtant devait être présent. 

 

Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» 

11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

Il me semble qu'il y a une grande différence avec Matthieu et Marc. Il n'y a pas d'appel, c'est autre chose. Leurs yeux ont vu la puissance de ce Rabbi. Et cela provoque comme un arrachement, interne, ils vivent quelque chose qui les transforme. Cet homme-là il va être leur source, ils ont trouvé la perle rare, ils ont trouvé le trésor et pour demeurer avec lui, ils quittent tout (comme la fièvre avait quitté la belle-mère de Pierre) et ils vont vivre avec lui, même si la phrase: ne crains pas, désormais ce seront des hommes que tu prendras, ne prendra son sens qu'avec la Pentecôte; tu sortiras les hommes de ce royaume du mal et tu leur donneras de vivre avec la source. 

 

La belle-mère de Pierre s'était levée et s'était mise au service. Eux, sont comme libérés de quelque chose, guéris de quelque chose, ils sont devenus des hommes nouveaux, les premiers disciples de cet homme qui commande à la mer et à ses habitants. En même temps Jésus a choisi le signe qui pouvait le mieux leur parler. 

 

 

 

VENDREDI 5 SEPTEMBRE .Lc 5, 33-39

 

Pendant la messe, je me disais que le miracle c'est que Jésus est aussi capable de mettre le vin nouveau dans de vieilles outres. Je pensais à Saul de Tarse. Mais il y a aussi une transformation de l'outre. C'est finalement difficile d'accepter un changement qu'il aille dans un sens ou dans un autre et on se sclérose très vite

 

 

On peut supposer que là encore le temps est passé, puisque Jésus a des disciples, même si l'appel de 12 sera au chapitre 9. Mais là, ce n'est pas encore très structuré, du moins c'est ce que j'imagine. Jésus séduit, Jésus fait école et des gens le suivent et se réclament de lui, ce qui n'est peut-être pas du tout au goût des pharisiens et des scribes qui se méfient de cet homme sorti d'un trou perdu de Galilée, et qui se met à parler, à enseigner, à guérir, à retourner les foules et qui se dit en lien direct avec le très haut, puisqu'il semble avoir le pouvoir de délier des péchés (paralytique de C qui passe par le toit). 

 

33 En ce temps-là, les pharisiens et les scribes dirent à Jésus : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! » 

 

On a donc Jésus et un groupe de pharisiens et de scribes. Ils posent une question, celle du jeûne qui est différent des jeûnes prescrits par la Tora, mais qui avait pour but de demander au Très Haut d'envoyer son prophète, son Messie et de délivrer du joug des Romains. Libérer le peuple. 

 

34 Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? 

 

35 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. »

 

C'est comme s'il leur disait, avez-vous le pouvoir vous qui êtes nés de la cuisse de Jupiter, qui vous prenez pour des sages, d'obliger les invités à la noce de jeûner? Avez-vous ce pouvoir là, pour qui vous prenez vous? Je suis avec eux, eux sont avec moi et je suis l'époux, même si vous refusez de le reconnaître. Aujourd'hui, ils ne doivent pas jeuner. Plus tard, que vous m'aurez pris, alors eux aussi jeûneront pour demander mon retour.

 

Jésus dévoile alors qui il est. Il est l'Époux, il est le libérateur. Mais pas à la manière des pharisiens ou des scribes, mais autrement, et c'est contre le Mal que le combat se joue. Je pense que cela est un scandale pour ceux qui posent la question et que la parabole qui suit, est pour eux.

 

 36 Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux. 

 

Étonnant ce verbe "s'accordera", qui pour moi évoque toujours quelque chose de l'ordre de la musique. Cela fait quelque chose de dissonant, une rupture. D'ailleurs pas facile de faire son oreille à d'autres musiques, à de nouveaux compositeurs.

 

On ne mélange pas tout. On n'abîme pas le neuf pour réparer l'ancien. Je ne vais pas faire de compromis avec vous. 

 

37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. 

38Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 

39 Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »

 

Vous avez toujours raisonné d'une certaine manière, moi je propose autre chose, mais et cela m'attriste, je ne peux que constater que vous n'accepterez jamais, parce qu'il y a trop de résistances en vous, trop de morceaux usagés; -Vous avez peur que cela ne vous fasse exploser; Et vous dites que vous préférez le vin vieux, mais vous avez peur. En vous mon message ne pourra pas entrer.

 

Vous avez peur de la nouveauté, tant pis pour vous. 

 

 

SAMEDI 6 SEPTEMBRE. Lc 6, 1-5. 

 

 

Il est le Fils de l'homme, ce qui confirme ce qu'il a dit lors de la guérison du paralytique. Lc 5, 24. L'identité se révèle de plus en plus,  pour qui veut l'entendre et l'accepter.

 

1 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. 

2 Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » 

 

On a des actions interdites le jour du Sabbat, tout ce qui touche au travail. Il semble que Jésus lui, ne le fasse pas, mais un bon Rabbi devrait enseigner ses disciples et les corriger. Tant pis, s'ils ont faim. Maintenant une fois de plus, ce n'est peut-être pas vital, mais il y a faim et faim. Là Jésus sera clair.

 

3 Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 

4 Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » 

 

Dans cet évangile, c'est encore plus bref que chez Marc et Matthieu. David s'arroge une prérogative de prêtres. Et à ce moment de sa vie, David est un homme en fuite, et pour lui avoir du pain c'est vital. Donc il fait bien. 

 

5 Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

Cedi reprend ce qui a été dit en Lc 5, 24 pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés…

 

Il est certain que là, Jésus signe son acte de condamnation, il s'est fils de Dieu, il s'est fait Dieu;

 

 

DIMANCHE 7 SEPTEMBRE. Lc 14, 25-33

 

Nouis : crucifier tout ce qui nous empêche de devenir disciples, que ce soit des relations avec les proches ou/et relations avec l'argent. 

Il cite D. Bonhoffer : une sorte d'éloge de la compromission opposée au radicalisme. Intéressant.

 

25 En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : 

 

Que mettre sous le terme faire route avec? Il y a des hommes, des femmes, qui pour un temps, le suivent dans sa route vers Jérusalem. Mais savent-ils où il va? C'est un peu comme un troupeau qui suit sans trop savoir. Et Jésus les réveille d'une façon assez brutale. 

-Vous qui étes là, si vous me suivez sans me préférer à ceux qui vous sont proches, vous ne pouvez pas être mon disciple. 

-Si vous ne vous reconnaissez pas comme pécheurs, comme faisant le mal, comme ayant besoin de moi pour changer, vous ne pouvez être mon disciple. 

-Pour être disciple de moi,  renoncer à tout ce qui vous alourdit, est nécessaire. Le pourrez vous? 

 

Vous qui marchez derrière moi, sans trop savoir où vous allez, prenez le temps de penser, de réfléchir à ce choix que vous allez poser. Vous pouvez être comme

 

26 « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. 

27 Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. 

 

28 Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? 

29 Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui 

30 “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” 

 

31 Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? 32S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. 

 

33 Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

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