dimanche 9 juin 2019

SEMAINE DU 3 AU 9 JUIN. EVANGILES



LUNDI 3 JUIN. Jn 16, 29-33 Retour en arrière, puisqu'on reprend le 16.. 

29 En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. 
30 Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » 

Et bien je trouve ça bien curieux. Si parler en images, c'est parler de la vigne, cela ne semble pas trop compliqué. Mais là, dire, nous savons que tu sais toute s choses, c'est reconnaître la divinité de Jésus. On n'interroge pas Dieu.. Donc c'est peut-être cela qui est suggéré, et il y a bien la reconnaissance "nous croyons (qui n'est pas nous savons), que tu es sorti de Dieu. Mais le sorti de Dieu, sera ou a été repris quand Jésus parle de son parcours. Il est sorti et il retourne.

31 Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! 

Là, c'est presque l'étonnement de Jésus, comme si au moins un disciple en disant cela, reconnaissait qui était jésus. Mais…

32 Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi.

Sauf que Jésus, sait que ce qui se passe là, ce moment de grâce on pourrait dire, ne va pas durer. Lui va être abandonné, le groupe va se disloquer. J'ai un peu l'image de Jésus, qui est comme dans le ventre (matrice) des disciples et cette matrice va se déchirer et il va être propulsé dehors. Mais là, avec la réalité: vous me laisserez seul , vient la réassurance interne; non je ne suis pas seul, le Père est avec moi.

33 Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. 
De quelle paix s'agit-il? Les grandes eaux peuvent s'abattre sur moi..
Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »

 Le dernier morceau: courage, moi je suis vainqueur du monde (le monde mauvais), s'accroche avec 1Jn 5: la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi, (même si on ne chante plus cela et si la traduction est différente). Il y a la place de la souffrance. Et la victoire qui se profile.


MARDI 4 JUIN: Jn 17, 1-9 Là, début de la prière dite sacerdotale. En tous les cas adressée au Père. 

Si Jésus a réellement dit tout cela, je me demande ce que les disciples ont pu retenir. Peut-être des mots, ceux qui reviennent, mais si cette prière résume tout, heureusement que l'Esprit saint est là, pour "raconter et mémoriser". Peut-être qu'une des fonctions de l'ES, c'est d'être comme une mémoire vivante. Mais en même temps, je pense que quand Jésus guérit, ce n'est pas lui qui guérit, mais l'Esprit Saint qui pénètre le corps ou la partie malade et qui la revivifie, et la restaure. Et c'est vrai aussi pour ce qui se passe dans la tête.

Les mots Père/ Fils/vie éternelle/Dieu/Jésus Christ/nom/ monde/paroles.
Les verbes: Glorifier/donner.. donnera/envoyer/donner garder/donner

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. 
Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. 
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.


Difficulté avec ce "glorifier". Dans le premier temps, Jésus s'adresse à son Père et il parle de lui Jésus à la troisième personne comme s'il se mettait un peu à distance; il ne dit pas; fais pour moi, mais en même temps c'est une affirmation du lien entre Père et Fils. Et l'affirmation de la préexistence. Et l'affirmation de ce qu'est la vie éternelle, reconnaître Dieu tel qu'il est, et la relation. Connaître le Père, connaître le Fils, à mon avis par le don qui sera donné de l'Esprit Saint. 

2° partie..
 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. 

Jésus explique ce qu'il a fait sur cette terre: manifester ton nom (présence) aux humains; et ils ont changé parce qu'ils ont gardé ta parole. Mais peut-être que la parole, c'est Lui, le Verbe.

Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, 
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. 

Commentaire finalement. 

3° partie. La relation entre Lui et nous. 

Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. 
10 Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. 
11a Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi.»

Les humains restent dans la monde, qui est comme une gangue Si jésus prie et envoie l'Esprit, c'est pour casser ce cercueil qui nous enferme.



MERCREDI 5 JUIN: jn 17, 11b-19

Je reprends simplement les substantifs, puis les verbes. 

Père/ disciples/nom/Ecriture/monde/joie/Parole/Haine/Mauvais./ Vérité. 
Garder/donné/ être/veillé/s'en aller/ venir/parler/avoir/ donner/prier/ retirer/garder/appartenir/sanctifier/ envoyer.

Donc finalement beaucoup de verbes. 

11b En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. 

Je pense que le nom donné au Père par Jésus, c'est Amour. Peut-être que cela s'oppose à Ex 33, où le Seigneur se présente, à la fois comme un Dieu de Tendresse et de Miséricorde, mais aussi comme un Dieu Jaloux. Ce Dieu là, n'est pas celui de Jésus. Et c'est le fait d'être dans ce nom, qui crée l'unité, mais plus que cela, l'unicité.

12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. 

Jésus, affirme là; que tout son travail auprès de ces hommes a été de le garder dans l'amour du Père- (peut-être que tous les signes servent à cela, révéler un amour qui dépasse). Mais il y a un qui au nom de sa liberté, n'a pas voulu être dans ce lien là, car l'amour, ça crée des liens, ou il a été déçu.

13Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.

Annonce du départ, et promesse; la joie de celui qui est dans l'amour, qui se conforme avec amour, et qui en retire une joie parfaite qui comble, comme la nourriture.

 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. 

Pourquoi cette révélation pousse-t-elle le monde à la haine. Pour moi, cela s'accroche avec la lumière est venue dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée. Comme s'il y avait un combat. Le monde ou les ténèbres ne veulent pas de la lumière, mais la lumière dsa faufile et gagne, mais c'est un combat. Et ceux qui combattent avec la lumière, qui révèlent autrement et autre chose, ne sont pas acceptés et peuvent bien être hai/ 

15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. 
16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
 17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.

Là, je dirai que l'anti dote à la haine, c'est la Vérité, et la Vérité, c'est de croire envers en contre tout (et malgré ce qui va advenir dans la passion mais dans l'histoire) que Jésus est l'Envoyé et qu'il est le Fils (voir la première épitre de Jean qui est dans l'office des lectures et qui éclaire considérablement ces chapitres).

18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 
19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

On a ces relations intimes, si je me sanctifie (sauf que là je ne sais pas trop), comme je suis en eux et qu' eux sont en moi, alors je le sanctifie ou ils sont sanctifiés dans la verité (la relation personnelle avec le divin).


JEUDI 6 JUIN. Jn 17, 20-26  C'est la fin de ce chapitre.

Reprise des substantifs. Père/ eux/ moi/monde/gloire/nom
Verbes. Priait/être/ croire/ envoyer/donner/devenir/savoir/aimer/vouloir/contempler/aimer/connaître.

En écoutant ce texte, je me disais que le "être un", c'est d'abord en nous que ça se passe. Quelle que soit la manière dont on regarde et on explique l'humain, il y a des parties en nous qui ne sont pas unifiées, qui ne travaillent pas ensemble. Peut-être que la première unification c'est celle là, celle qui est don de l'Esprit. 

Nous avons en nous une image (représentation de nos parents) mais ils  ne sont pas cela. Ils ont une représentation de nous, mais nous ne sommes pas cela. Pour que l'union se fasse, il faut un autre regard de part et d'autre, reconnaître que notre regard peut être faux et que même 'limage que nous avons de nous n'est pas la leur. Alors là encore la connaissance, la reconnaissance, c'est le travail de toute une vie.

20 En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. 
21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.

Le signe à donner, c'est celui de l'être dans, mais c'est difficile. Etre incorporé être assimilé, devenir.

22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :

Peut-être que là, la gloire peut être entendue comme l'Esprit.

 23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. 

Amour. 

24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.  
25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. 
26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »

 texte à laisser dormir en soi.



 VENDREDI 7 JUIN: Jn 21, 15-19.


15Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » 

Le tableau est bien en place. C'est Jésus qui prend l'initiative, il se manifeste, mais Pierre en quelque sorte s'il a repris son métier d'antan, c'est que pêcheur d'hommes, il n'y croit plus. Bien sûr dans cet évangile Jésus s'est manifesté au Cénacle, a envoyé son esprit et donné le pouvoir de lier et de délier. Mais ça n'a pas suffit. On se retrouve comme avant au bord du lac. Il y a eu cette pêche, il y a eu ce repas; au bord du lac, avec les poissons de Jésus et les poissons pêchés, mélangés finalement. Qui a apporté quoi? On ne sait plus. Cela c'est la fraternité. 

Et  plaff, là-dessus, alors que tout semble baigner, la question de Jésus. Qui est telle qu'elle est retranscrite  ici, une question qui concerne le choix. Qui préfères-tu? Une petite vie avec eux, ou une vie avec moi. Qui choisis tu? Et cela renvoie peut-être à ce passage où Jésus, après la multiplication des pains, le discours sur le pain de vie, pose la question à ceux qui'il a choisis: et vous, est ce que vous allez vous aussi partir. Et la réponse de Pierre, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle.  Alors cette multiplication des poissons, fait pendant à la multiplication des pains et il s'agit bien d'un choix.

Et Pierre, ne répond pas; je te choisis, mais il dit: tu sais tout, tu sais bien que je t'aime. Et Jésus le fait passer de pêcheur à pasteur, ce qui est très différent. Et je pense que les agneaux, ce sont les disciples, les premiers qui ont su voir en Jésus l'Agneau .

16Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » 
Peut-être que ce redoublement, qui insiste sur le vraiment, est là, pour que Pierre fasse en lui comme un travail de mémoire. Oui, je l'aime, mais je ne suis pas trop à la hauteur. J'ai déjà dit que j'allais donner ma vie pour lui, mais j'ai eu la trouille d'être reconnu et d'être arrêté et mis à mort. Et là, comme une promesse: berger de mes brebis.


17Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.

 Là c'est la phrase brute. On est passé de m'aimes tu vraiment, plus que ceux-ci, puis m'aimes tu vraiment et là, c'est la phrase brute, mais qui est celle q'un homme peut poser à sa femme (ou réciproquement) ou un enfant à ses parents et réciproquement. Il y a une sorte de dramaturgie finalement. Et on a la réaction de Pierre, qui est peiné, attristé. Et il redit la même phrase que précédemment. Non pas vraiment. 


  M'aimes tu vraiment,  plus que ceux ci                                         Oui, Seigneur, toi tu le sais.
 M'aimes-tu vraiment                                                               Seigneur, toi tu le sais, je t'aime
 M'aimes-tu                                               Seigneur, toi tu sais tout, tu sais bien que je t'aime. 


 De plus en plus court pour Jésus, tu plus en plus long pour Pierre. Et moi, je pense au cantique des cantiques.. Je me suis levée et je ne l'ai pas trouvé celui que mon cœur aime. Mais là, Jésus ne se cache pas. Il est là et il pose une question que nous avons tous posé un jour ou l'autre , mais souvent quand on est dans le doute. Et là, Jésus en donnant le rôle du pasteur ou du berger, montre qu'il sait bien que Pierre l'aime, malgré tout.

 18 Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » 19Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

Là, je veux bien, mais j'ai vraiment du mal avec ces versets. Peut-être que c'est: parce que tu me choisis moi aujourd'hui, parce que tu m'aimes, alors c'est moi qui un jour te soutiendrais. Tu étendras les mains comme moi, et tu comprendras aussi ce qui s'est passé, le soir du lavement des pieds. Mais bon, je sais aussi que cette phrase, permet à l'auteur de l'évangile de parler de lui..


SAMEDI 8 JUIN:  jn 21, 20-25


20 En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »
 21 Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »

j'ai toujours été étonnée par ce "retournement " de Pierre qui évoque pour moi le retournement de Marie Madeleine au tombeau. Comme s'il se passait quelque chose. Comme si peut-être Pierre, qui a été complétement "pris " par ce qui vient de se passer, qui n'a pas compris ce qui l'attend (Jean écrit bien après la mort de Pierre), et du coup Pierre voudrait savoir si Jésus peut prédire aussi quelque chose pour Jean. Ce Jean qui est le disciple et non pas le Jean frère de Jacques.

 22 Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » 

 La réponse de Jésus est un peu brutale. Toi fais ce que je te dis et ce qui lui arrivera à lui, ça ne te regarde pas. Sauf que Jésus, semble bien avoir un projet. 

23Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? »

La question du retour de Jésus, reste une question. On attendait un retour rapide, donc l'idée que ce disciple soit présent au retour, se comprend. Mais celui qui écrit sait certainement et ce doit être cela son charisme, permettre à ceux qui attendent un retour, d'avoir un écrit qui leur permettra de demeurer en attendant ce retour.

 24 C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. 
25 Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait.

Et là, c'est bien l'affirmation: son rôle à lui ce n'est pas d'être le berger, mais c'est par ses écrits de permettre aux brebis à la fois de rester dans le troupeau, et aussi d'en appeler d'autres, ces brebis qui ont soif de spirituel, de réssurection et de vie.

Et

DIMANCHE 9 JUIN: PENTECÔTE. Jn 14, 15-16, 23b-26


15 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. 
16 Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. 

Aimer/ garder. 
Prier/ donner/ être

Ça c'est pour le disciples. S'ils l'aiment, ils obéiront et s'ils sont dans le lien, Jésus leur obtiendra l'autre Défenseur, et l'autre est curieux. Il est donc lui, le Berger le premier défenseur.

23b Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. 

Aimer/ garder/ Aimer/ venir/ faire.

Là, je pense que c'est plus général. La Promesse est celle de faire en chacun "une demeure".


24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. 

Aimer, garder. Ne pas aimer, ne pas garder, donc refuser la parole du Père, qui  a pris chair en jésus.

25 Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; 
26 mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

Une manière de parler de Jésus, mais une autre manière de parler de l'Esprit, et c'est peut-être très important. Peut-être que le langage de Jésus est daté, mais l'Esprit Lui, s'adaptera et il sera mémoire et enseignement. 


Aucun commentaire: