samedi 29 juin 2019

SEMAINE DU 24 JUIN AU 30 JUIN. ÉVANGILES


Semaine avec plein de fêtes, donc des textes propres. 


LUNDI 24 JUIN:  Lc 1, 57-66, 80. Nativité de Jean cousin de Jésus.

57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. 
58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.

Ce qui semble étonnant, c'est que finalement cette grossesse est restée cachée, comme si une peur demeurait chez ce couple. Peut-être que la mutité de Zacharie n'arrange rien. Mais il y a comme une annonce assez brutale faite à l'extérieur. Du dedans, ça passe au dehors. Et c'est peut-être cela la thématique.. 

59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. 
60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » 
62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
 63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.

Voilà, l'extérieur est là et l'extérieur reste dans la tradition, seulement voilà, justement, il y a du nouveau, qui se traduit par le refus de nommer cet enfant comme son père. Mais c'est aussi un moyen de dire qu'il ne sera pas prêtre comme son père, qu'il n'ira pas au temple, que son champ d'action sera différent; car Dieu fait grâce. Mais la parole d'Elisabeth n'a pas beaucoup de valeur..

 64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu
.65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. 
66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. 

On a un miracle pour Zacharie, obéissant.. Enfin.. Il parle et il bénit Dieu. 
Puis et je pense que c'est cela qui a fait tâche d'huile, la naissance oui, mais aussi la parole, et on en parle dans les chaumières. Une toute petite chose, qui introduit une phrase qui sera identique pour Jésus, grandir et se fortifier.

80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël

Il choisit bien un autre extérieur, qui dans un premier temps est comme un lieu de repli (le désert) qui débouche sur le dehors, sur l'action. 


MARDI 25 JUIN: Mt 7,6.12-14

16 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer. 

 Si l'interprétation trouvée sur RCF est bonne, la jeune église, peut-être que oui. Mais en même temps, il s'agit bien d'annoncer à temps et à contre-temps. Là il s'agit de donner quelque chose qui est précieux pour moi. Les perles normalement c'est une image du royaume, de la présence. Et là, c'est quand même une mise en garde. On retrouve cela avec la guérison de la fille de la femme syro-phénicienne. Ne pas voler le repas des enfants. Alors je ne sais pas trop. Simplement peut-être s'agit-il quand même de discerner et de ne pas donner des arguments, mal compris qui peuvent se retourner contre vous.

12 Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. » 

Là, c'est plus que connu, sauf que parfois on se plante quand on pense à la place des autres.. peut-être que l'autre n'a pas envie de ce dont moi, j'ai envie. Mais je pense qu'il s'agit du besoin, et on revient à la place de l'autre. 

13 Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
14 Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

La porte étroite. OK.


MERCREDI 26 JUIN: Mt 7, 15-20.

15 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans, ce sont des loups voraces. 
16 C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 

Je pense toujours aux contes de Grimm quand j'entends cette phrase! C'est le loup qui se travestit pour entrer sans la maison des petits chevreaux, mais c'est bien le loup vorace qui gagne.  

Comment reconnaître les fruits? Là Jésus semble se moquer un peu de ces personnes, vous faites semblant d'être du raison, mais vous êtes plein de piquants, vous vous faîtes passer pour des sages, mais vous poussez sur des herbes bonnes pour les chèvres et qui piquent. D'où l'importance aussi de regarder le lieu d'où viennent ceux qui veulent se faire passer pour de faux prohètes.

17 C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. 
18 Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. 

Deuxième critère, les fruits. On ne pas travestir. 

19 Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. 
20 Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

Celui qui ne donne pas de beaux (pas bons, mais beaux) est coupé et jeté au feu (voir les sarments). 

Mais reconnaître nécessite un discernement, donc rôle de l'Esprit Saint. 
Intéressant quand même beau et bon. Le fruit de l'arbre de la connaissance est beau, mais pas bon au gout, mais là, c'est bon dans le sens de sain. 

JEUDI 27 JUIN: Mt 7, 21-29

21 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. 
22 Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” 
23 Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !” 

 Je trouve que la dernière phrase renvoie à la parabole des vierges sages et sottes. Mais je trouve cela extrêmement dur: je ne vous connais pas, écartez vous de moi. A croire que ceux qui ont fait des miracles au nom de Jésus, l'ont fait pour leur gloriole à eux, pas pour faire la volonté de son Père. Ce qui veut dire que en premier, faire la volonté de ce dieu qui s'adresse à l'homme (et aujourd'hui, c'est cela la miséricorde)

24 Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. 
25 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. 

26 Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. 
27 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » 


Conte des petits cochons, mais elle "sonne bien" cette parabole. La pluie est tombée, les torrents ont dévalés, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison. Et c'est bien plus que la maison en pierre.. C'est toute la lignée et c'est beau.


28 Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, 
29 car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

 Si cela termine les chapitres de 5 à 7, oui, il y a de quoi être frappé, mais je trouve que beaucoup de choses seront reprises par la suite. Un peu comme si tout était déjà en germe dans ce discours inaugural.



VENDREDI 28 JUIN. Lc 15, 3-7  SACRÉ CŒUR.

Toujours important de savoir à qui s'adresse. En fait il y aura trois paraboles coup sur coup, dont celle des deux fils. Aujourd'hui, je trouve que ces deux paraboles sont inséparables. La seconde éclaire la première, sauf que dans la seconde, il y a la mise en marche du fils, alors que là, la brebis est bien perdue, et il faut la retrouver, donc ne pas attendre son retour, mais se mettre en route. Et c'est peut-être ce que le Père fait en envoyant le Fils. Et la brebis prend alors une autre dimension, celle de l'humanité (ou d'abord du peuple isaraël).

En ce temps-là, s'adressant aux pharisiens et aux scribes, Jésus disait cette parabole :

 « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? 
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
 et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”

C'est une belle description. C'est vrai que quand on a perdu quelque chose, plus rien ne compte, il faut retrouver ce qui a été perdu. Et là, ce n'est pas tellement moi qui ai perdu que le constat que ce que je pensais être là où il devait être a pris la poudre d'escampette. J'ai des souvenirs d'Olivier ayant fait cela, il s'était sauvé. Et là, le cœur en soi ne fait qu'un tour. Et cela c'est ce que Jésus nous dit ressentir quand quelqu'un s'égare, se perd. Et Il y a ce qu'il fait lui, et la joie de retrouver, de prendre dans les bras. Il va finalement développer cela  dans la troisième parabole. La joie, qui fait que l'on prend, que l'on enveloppe de sa présence, mais aussi que l'on prend soin, parce que c'est ce que fait le père.

Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

 Dans ce verset, j'ai quand même toujours bien aimé l'affirmation qu'il y a des justes qui n'ont pas besoin de conversion. 

SAMEDI 29 JUIN: SAINT PIERRE ET SAINT PAUL.  Mt 13, 16-19

13 En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » 
14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » 

Savoir ce que l'on dit de lui. Aujourd'hui, que dit –on de toi? Un philosophe, mais pas un prophète, parce que ça fait peur. Un art de vivre. 

15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 
16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » 

Et là, c'est une autre réponse, parce que Pierre donne une relation, une filiation, une identité.

17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. 

Et su coup, Jésus donne aussi une identité à Pierre, qu'il appelle encore Simon. Avec une béatitude. La chair et le sang, c'est ce qui fait de nous des humains à l'état brut. Pour accéder à cette connaissance ou reconnaissance, il faut le don de l'Esprit qui vivifie ou la Présence du Père, du Père de Jésus. Jésus affirme beaucoup dans ce qu'il dit à Pierre, ou à chacun d'entre nous.

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. 
19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

La puissance de la mort… Mort/Péché. Mais cela rendu possible par la mort/résurrection de Jésus. Quant aux clés du royaume, cela lui donne une place importante, qui existe dans le premier testament. Celui qui possède les clés d'une ville est un haut dignitaire et cela veut dire que le roi lui fait totalement confiance. Porte-clé.. 
Puis association avec le lié/ délié, mais qui se comprend. 
Il y a le lien entre le ici et le la-bas. Qu'est ce que Jésus, met lui derrière ce mot délié. Il y a un lien, une entrave. Mais je pense que là, c'est un acte juridique. C'est toi qui déclare si ce qui a été posé par quelqu'un est un acte mauvais ou bon. Mais quel pouvoir.



DIMANCHE 30 JUIN. Lc 9, 51-62

On est à la fin du chapitre 9 et il s'est passé beaucoup de choses, en particulier la transfiguration, la guérison de l'enfant épileptique, les annonces de la passion, la multiplication des pains et aussi l'envoi en mission des apôtres. Et dans ce chapitre, Jacques et Jean sont très présents. Ils ont assisté à la transfigutation, ils ont reçu le pouvoir de chasser les démons et de guérie, mais pas de détruire.. Là, ils s'imaginent être devenus des petits dieux. 

51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. 
52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. 
53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.

Etonnant finalement cette phrase, il y a un lien entre Jérusalem et le ciel. Jésus va vers Jérusalem pour être enlevé, comme Elie, sauf que ça ne se fera pas du tout de la même manière. 
Autrefois, on disait Jésus prit avec courage/ détermination, la route de Jérusalem.

Le chemin passe par la Samarie et on est confronté au racisme. Vous allez à Jérusalem, vous êtres des juifs, on ne veut pas de vous ici. D'où réaction des deux qui ont été les premiers appelés.

.54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » 
55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. 

Le feu du ciel, cela renvoie encore à Elie, qui fait tomber le feu du ciel sur le taureau offert à son Dieu. Mais cela renvoie aussi à ces populations "anathème" détruites. Là c'est la réaction des disciples . 

Par contre la scène est curieuse, pourquoi Jésus se retourne-t-il si les deux viennent lui parler. Logiquement ils devraient être en face de lui. Ou alors, ils ont posé leur question et comme Jésus marche, ils se retrouvent derrière, mais non, ça ne colle pas. Enfin si peut-être. Ils arrivent à sa hauteur, demandent s'ils peuvent faire ça, et Jésus les dépasse légèrement et se retourne. Ce qui veut dire que Jésus ne s'arrête pas et c'est peut-être cela l'important. 

56 Puis ils partirent pour un autre village. 

 Fin de l'épisode, on va ailleurs. 

Et là arrive quelque chose de bien structuré, trois fois deux verset. Deux hommes veulent suivre, et un est appelé à suivre. On a cette structure ABA et normalement c'est le verset B qui est le pivot.

57 En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » 
58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »

 A celui-là, Jésus dit quelque chose. Qu'il est le Fils de l'homme, et que malgré la puissance de cela, il est dans la pauvreté et qu'il ne peut rien offrir à celui qui le suit. La phrase utilisée pas Luc est celle de Ruth à sa belle-mère. Et on sait que l'histoire s'était bien terminé pour elle. Là Il n'en sera rien. Les animaux et les oiseaux ont des lieux de repos. Par contre lui Jésus, qui monte à Jérusalem, sait qu'il n'a plus de lieux où il pourra se sentir en sécurité. Donc la réponse: si tu viens, tu n'auras pas de sécurité ou de repos. Que cherchait cet homme? C'est peut-être ça la vraie question. Un maître qui répondrait à ses inquiétudes.   

Au niveau du dialogue, on a un homme "dit" et on a Jésus qui déclare. Déclarer est assez fort.

59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » 
60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » 

 Là on a: Jésus qui dit, 
Une réponse: pas tout de suite.
Une réponse de Jésus; il réplique.

Là c'est le verset central, c'est Jésus qui appelle quelqu'un qui est là, mais pas trop sur de ce qu'il veut. Un peu comme un curieux. Et il demande que cela soit différé, il se trouve une bonne raison (tout à fait valable, un peu comme les invités à la noce qui ont de bonnes raisons pour ne pas accepter). Or là, le choix de Jésus est souverain. 

61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » 
62 Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

Et là, à nouveau demande il dit. Mais avec à nouveau une réserve. Et manifestement Jésus qui répond l'envoie bouler. 

Si on reprend ce qui se passe là, si on choisit de suivre, il faut savoir que le fils de l'homme ne donnera pas de lieu (endroit) pour se reposer, que quand il appelle, c'est tout de suite, parce qu'il discerne lui, et qu'on ne peut pas à la fois le suivre et rester attaché à son histoire. 

Peut-être que le visage déterminé de Jésus, c'est tout cela. Il quitte la Galilée, il va dans un lieu inconnu et hostile, il ne regarde pas en arrière, maintenant que la mission est là (transfiguration), et la phrase, laisse les morts enterrer leurs morts, montre que ce qu'il annonce c'est autre chose. On sort du discours qui s'attache aux préceptes et qui ne conduit pas à la vie, pour aller vers le règne de Dieu.

Chapitre 9
57 En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » 






58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. 
59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » 


L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » 


60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne
61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » 




62 Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu


On peut dire que  Lui n'a pas fait ses adieux à sa famille, que Lui n'a regardé en arrière, que Lui dans sa vie publique n'a pas eu de lieux à Lui, il n'a pas eu de maison, mais qu'en faisant cela il a pleinement été dans l'obéissance et qu'il a fait de nous des vivants. 

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