dimanche 28 juillet 2019

SEMAINE DU 22 AU 28 JUILLET: ÉVANGILES

SEMAINE DU 22 AU 28 JUILLET

LUNDI 22 JUILLET Jn 20, 1, 11-18

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. 

Je n'avais jamais noté le "c'était encore les ténèbres"… Et les ténèbres ne l'ont pas retenu. Le grand matin, renvoie au très tôt, au jour qui se lève à peine, et qui permet de voir quand même que la pierre a été enlevée. Non pas roulée, mais enlevée; comme elle dira aux anges.. On a enlevé le corps

Objectivement, un corps qui disparaît c'est affreux. Il peut-être mutilé, abandonné, et on a du mal à faire son deuil. Il y a des gestes à faire qui ne peuvent pas l'être.. 

11 Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.

Gestuelle. Il fait encore nuit. Elle pleure. Elle se penche en pleurant  vers l'entrée du tombeau. Que voit-elle au travers des larmes? 

12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. 

 Elle ne voit pas, elle aperçoit, ce qui n'est pas pareil et qui évoque peut-être une vision.

13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

Elle ne semble pas étonnée par leur présence, ni par la question. La phrase, femme pourquoi pleures-tu, sera reprise par Jésus plus tard. Il y a bien un "enlèvement" et le fait de ne pas savoir. Espérer quand même qu'il a juste été déplacé, puisqu' après tout, c'est un tombeau peut-être au hasard qui a été choisi sans le jardin. Donc celui quis'occupe du jardin, peut très bien l'avoir déplacé. Mais là, il n'est pas question de résurrection. Pour Marie c'est impensable.

14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 

Se retourner, donc normalement elle tourne au moins la tête vers l'extérieur, et le même verbe: apercevoir. Elle voit donc un homme, un inconnu.

15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 

Même question: mais ça va plus loin. Lui, il sait qu'elle cherche quelqu'un, ce qui laisse à supposer qu'il était là, même si elle ne l'a pas vu, au moment où elle est questionnée par les anges, au moment où elle est entrée de fait dans le sombre du tombeau. Il a entendu, et c'est peut-être cela l'important.  Et elle répond normalement, si c'est toi qui t'occupes de ce jardin et qui l'a emporté pour le déposer ailleurs, dis –moi où tu l'as mis. Mais le "moi j'irai le prendre" renvoie au pour le mettre où ce corps, si ce tombeau n'est pas pour lui. Mais c'est un peu le chant de la bien-aimé qui a perdu son bien-aimé. 

16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. 

La scène est toujours difficile. Comme il ne répond pas, directement, elle reregarde vers le tombeau. Et le son vient de derrière. Et le son de la voix, qui vient de derrière, (un peu comme Elie qui reconnaît le passage dans le son de la brise légère), permet la reconnaissance. Mais si le jardinier elle l'a appelé Seigneur, là, elle peut dire "Maître". C'est finalement un peu étrange. Pourquoi pas son prénom? Pourquoi pas justement Seigneur comme le fera Thomas? Non, c'est juste mon maitre.

17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » 

Là, c'est une phrase un peu difficile. Comme si Jésus avait anticipé quelque chose. Ne me retiens pas, avec une justification, "car". Je ne suis pas encore monté vers mon Père. Alors qu'-a-t-il fait pendant ce temps entre l'entrée dans le tombeau et la sortie? Et un envoi, va leur dire que. Et la différence, mon Père et votre Père (fils adoptifs), mon Dieu et votre Dieu. C'est sûr que ce n'est pas le même. Mais cela renvoie quand même au Dieu du peuple choisi. Le Dieu dont parle Jésus, ce n'est pas n'importe quel Dieu, mais le Dieu de l'Alliance.

18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

 Elle annonce, et ce n'est pas j'ai aperçu le Seigneur, mais j'ai vu le Seigneur. Une affirmation et ensuite, manifestement ils l'écoutent..

MARDI 23 JUILLET. Mc 3, 31-35


 C'est la fin du chapitre 3 de Marc. 

31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.

 Dans Mt, c'est un peu différent: "voici que sa mère et ses frères se tenaient au dehors, cherchant à lui parler. Quelqu'un lui dit: voici ta mère et tes frères qui sont là dehors, qui cherchent à te parler".

Le faire appeler, c'est un peu plus intrusif, surtout s'il est en train d'enseigner. 

32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »

Ce qui est sûr, c'est que tel que c'est décrit, Jésus ne bouge pas. Il ne se lève pas, il ne répond pas. Mais peut-être soit-il ce qu'il y  a dans la tète et des frères et peut-être de Marie, qui peut, elle, avoir de la crainte pour lui.  Ils te cherchent. Jésus au temple. Peut-être ont-ils mis du temps pour le trouver, savoir où il était. Et comme c'est le début de l'évangile, sur qu'ils se demandent ce qui se passe dans sa tête, lui dont on connaît la vie. Inquiétant si on se met à leur place. Et il y a le "on" lui dit. Peut-être sont-ils rassurés de l'avoir trouvé. Ils vont le ramener à la maison. Mais la réponse de Jésus, n'est pas faite pour les rassurer.


33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »


Mais il donne ici, la règle de la nouvelle famille, de la famille qu'il crée pour son Père, faire la volonté du Père, telle que Jésus l'enseigne, pas à la manière des scribes et des pharisiens.

J'aime cette finale, savoir que si on fait (ou si on essaye ) de faire la volonté du Père, (comme le fait Jésus), on est pur lui, même pas "comme" mais on est, un frère, une sœur, une mère. Etre une mère pour lui, je dois dire que cela me plait. Parce que ça marche dans les deux sens. SI je suis comme une mère, il y a un lien d'enfantement, mais qui va dans les deux sens. Il me fait mère et moi je le fais fils. 


MERCREDI 24 JUILLET: Mt 13, 1-9


Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. 

On le voit bien, dans cette scène Jésus. C'est un autre jour, c'est ce jour-là. Il a peut-être passé la nuit en prière, mais il est revenu à la maison. Une maison où il est comme chez lui, même s'il n'a pas de pierre où poser sa tête. Il sort de la maison, et ses pas le conduisent au bord du lac. Et là, moi je le vois en train de contempler l'eau. Il serait assis, calmement, il regarderait les vagues, il écouterait les bruits, peut-être qu'il prierait, il regarderait aussi les barques, les pécheurs.

Mais voilà, dès qu'il sort, cela se transmet et voilà que le calme disparaît. Peut-être qu'on lui amène des malades, mais ce n'est pas un jour à guérison, c'est un jour à enseignement. Et pour se faire entendre, il doit en quelque sorte se mettre encore une fois dehors. En dehors de la maison, en dehors du rivage, dans une barque. Il y  a  la barque, il y a lui et peut-être les disciples qui sont aux premières loges pour écouter, et la foule sur le bord. 

Et là, ce n'est plus un discours comme après le baptême , le discours sur la montagne. Là c'est le discours sur le lac, et c'est un discours qui raconte, un discours en paraboles. Et la première, c'est une histoire de grains, de grains de blé ou d'orge, pas n'importe quel grain. Et dans cette histoire, les hommes sont le terrain.  Mais il est question de porter du fruit, et pour en porter, il faut que la parole prenne chair, qu'elle s'incarne. Le fruit, ici les épis de blé, c'est pour la nourriture. C'est ma parole je la jette (ps 147),"Il envoie sa parole sur la terre, rapide son verbe la parcourt,". C'est la parole qui crée l'herbe, qui féconde. Mais là, je le ressens comme autre chose. Il ne s'agit pas de jeter n'importe quoi. Il faut que se transforme, que ça féconde. 


Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. 

 C'est le rôle du semeur de semer, mais pas n'importe quand. Il sait quand il doit semer. Là on ne sait pas, mais c'est la saison et normalement la terre a été labourée, préparée, mais pas tant que ça. Ou alors c'est un drôle de semeur, il sème partout, sans se préoccuper de l'endroit où il sème. Et il y a cette foule, et dans cette foule, qui est préparé à devenir disciples, eux qui sont venus, plus pour prendre que pour donner. Qui va "donner" dans cette foule, accepter de devenir actif et non passif? Et c'est toute la gamme des "je voudrai bien mais".. 

Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
 Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. 
D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. 
D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.

     Il y a les voyeurs, ceux qui ont entendu parler? Il y a eu "le bouche-à-oreilles", ils sont là, mais ce n'est pas pour eux. Eux ils veulent prendre, pas donner. Peut-être que les oiseaux c'est le malin, peut-être pas. Peut-être que ça sert à d'autres. Mais ce sont des oiseaux, pas des hommes et la parole est perdue.

     Il y a ceux qui aimeraient bien mais c'est un peu trop dur, ce qu'il a raconté avant, mais ils font un petit effort, et ça s'arrête. 

     Il y a ceux qui voudraient bien mais voilà, c'est un peu trop intransigeant, alors la vie les empêche d'aller plus loin, et même ils font un peu du sur-place. 

    Et il y a ceux qui veulent et qui se donnent les moyens, qui font. Le rendement c'est peut-être pas à la hauteur de leurs espérances, mais il y a quelque chose à moissonner et c'est cela l'important. Ils ont entendu, ils ont écouté et la parole les a changé et ils sont devenus porteurs de paroles eux aussi.

Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Et la dernière phrase. Ecouter. Ecoute Israël. Ecouter, et entendre, en faire quelque chose. Peut-être pas seulement se lamenter si on n'a pas produit, mais demander à Dieu de préparer la terre. Je crois qu'il y a un psaume qui dit cela: il prépare la terre. Ps 147, 8" Il couvre les cieux de nuages, Il prépare la pluie pour la terre; Il fait germer l'herbe sur les montagnes", mais il y a une différence entre l'herbe qui permet l'alimentation des animaux, et le blé qui permet celle de l'homme. Et Jésus, ce qu'il sème c'est du vrai grain, qui pour l'homme vive: Ps 103: 
14. 
tu fais croître l'herbe pour le bétail et les plantes à l'usage des humains, pour qu'ils tirent le pain de la terre
15. 
et le vin qui réjouit le cœur de l'homme, pour que l'huile fasse luire les visages et que le pain fortifie le cœur de l'homme.

JEUDI 25 JUILLET: ST JACQUES. Mt, 20, 20-28

20 En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. 
21 Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » 

Sympa quand même Jésus. C'est beau la phrase: Que veux tu. Ce n'est pas comme dans Jean, que veux tu que je fasse pour toi, ou pour la guérison de l'aveugle à Jéricho. C'est ouvert, comme s'il ne savait pas. Et demande quand même extravagante. Mails, elle peut la formuler.

22 Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. »

Et là, la réponse s'adresse non pas au trio, mais au duo qui a dû mandater madame maman pour poser la question, parce que eux n'osaient pas. C'est beau leur réponse. Mais de quelle coupe s'agit-il? Ont-ils compris? Il y a la coupe débordante parfois, mais aussi d'autres coupes dans les psaumes.

23 Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » 

Boire à la coupe oui. Siéger, c'est le Père et Jésus ne prend pas sa place, qui décidera. Ils n'ont pas une certitude d'être les bras droits du Seigneur sans ce qui se passera après.

24 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.

Pas contre Madame, mais contre les deux.. Et si on suit le texte, c'est hors de portée de Jésus, ils râlent ou récriminent entre eux. Et  jésus qui entend, en profite pour leur faire peut-être pas la morale, mais les aider à aller plus loin, et à changer leurs comportements.

25 Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. 

Il prend un exemple: les chefs, et eux seront appelés à être des chefs, commandent. Faire sentir son pouvoir, c'est fort. Et c'est réel. 

26 Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; 
27 et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.

Là, ce qu'il demande c'est que celui qui veut devenir grand, soit votre serviteur. On n'est pas un grand de ce monde quand on rentre dans la communauté ecclésiale. Et si vous voulez prendre la première place (la sienne) il vous faut devenir l'esclave, à l'image de Jésus.  On pourrait presque dire que c'est cela le critère de choix. 

28 Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. 

Il donne sa règle à lui, tout Fils de l'Homme qu'il soit, il n'est pas là pour être servi mais pour servir, et le servir, c'est donner sa vie, pour que les multitudes la trouvent. Question du la rançon à qui. 

Texte pas facile.

VENDREDI 26 JUILLET. Mt 13, 18-23

Comme c'était la fête de St Jacques, il manque tout ce passage difficile, où jésus dit qu'il parle en parabole pour qu'ils ne soient pas sauvés.  Pas évident du tout. Maintenant à qui Matthieu s'adresse-t-il? 

Et je me disais, dans cette parabole, il y a de l'abondance, le semeur sème dans tous les lieux, comme s'il pensait que les cœurs secs, peuvent refleurir, comme si les cœurs de pierre, peuvent devenir des cœurs de cœurs, comme si les cœurs incultes pouvaient devenir cultivés*. Mais là, il constate que non, qu'il y a quelque chose qui s'y  oppose. Soit c'est le mauvais qu s'empare du grain avant que la pluie ne tombe et ne rendre possible que la graine s'enfouisse dans le sol, soit c'est le soleil trop chaud qui détruit, soit ce sont les ronces qui étouffent, mais c'est dans tous les cas le même mauvais qui utilise ce qui se passe dans le cœur pour le détourner, pour l'empêcher de se laisser féconder finalement. 

  • Les ronces montrent toujours que le terrain n'est pas entretenu. Pas soigné. J'avais trouvé un autre adjectif pour rendre cela, mais il m'échappe ce matin. C'est la notion de "non entretenu". Un cœur à l'abandon, pourrait-on dire. Un cœur non soigné (pas au sens de malade), peut-être que inculte n'est pas si mal, mais c'est un autre mot qui était venu. Il y a eu la notion de broussaille. Un cœur broussailleux, un cœur grognon, envahi, sale, un cœur debroussaillé, un cœur propre. 

Puis, il y a la terre qui a été préparée, la terre sans pierre, sans ronces, (enfin des pierres, il en reste toujours) et qui a des rendements différents, mais qui donne quelque chose et là il n'y a pas de jugement.  



18 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 
19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 

Terrain non irrigué, ça reste en surface. Le terrain est tassé. Et le Mauvais qui veille, s'en empare, sauf que dans la parabole, Jésus parle des oiseaux du cieil.

20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; 
21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.

Il y a la joie, mais ça ne tient pas. Et là, ce n'est pas le soleil brulant (comme les serpents à la gueule brulante), mais la détresse ou la persécution. Donc la peur qui fait trébucher.

22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 

Pas d'incarnation de la parole, à cause de la vie de tous les jours. Comment suivre la voir proposée? DU coup, c'est "je voudrai bien mais je ne peux pas," ça me bouscule trop. 

23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Il s'agit de comprendre.. Et il y a un rendement étonnant. 

Où est l'eau et la présence de l'ES dans ce texte? 


SAMEDI 27 JUILLET:  Mt 13, 24-30

24 En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.

Parabole proposée à la foule, comme celle du semeur. Et c'est aux disciples qu'il explique. Deux poids, deux mesures. Normal de semer du bon grain dans son champ non?
25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.

J'aime bien l'ennemi qui vient à pas de loups pendant la nuit, qui sème alors que ça vient d'être ensemencé et qui s'en va, ce qui est plus prudent. Pas vu, pas rpis.

26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. 
27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”

Toujours surprise par la question, comme s'ils pouvaient penser que c'est le maître qui s'est trompé de semence, puisque les deux se ressemblent.

28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” 
29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. 

Donc là, il explique, et il ne veut pas que l'on arrache l'ivraie ce qui risquerait d'arracher le blé en même temps.

30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »

le temps de la moisson. Le mal dehors, au feu. Le bien dedans dans le grenier.

DIMANCHE 28 JUILLET: Lc 11, 1-13

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 

J'aime bien le "certain lieu" et quand même le respect du disciple, et la demande. En lisant avec le comme, apprends nous à prier comme Jean le B l'a appris.. J'entends, Pardonne nous nos offenses, comme,  sauf que dans cet évangile, il y a "car" ce qui est un peu différent.

Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. 
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. 
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.» 

J'aime  cette version courte. 5 phrases, comme les 5 doigts de la main. Ce Père qui n'est pas possessif, et cela, qu'est ce que j'aime. Bref je l'aime  bien. 


Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” 
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” 
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. 

J'aime bien aussi le "imaginez" parce que oui, on peut imaginer. Et la première réaction c'est pénible celui-là. Mais en fait ce n'est pas pour lui qu'il prend le risque de venir chez moi, me déranger, c'est pour un autre, un ami que je ne connais pas. Et Il sait que je vais le faire. Chouette la confiance finalement.

Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. 
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. 

Décidement c'est un évangile qui me plait aujourd'hui. Demandez, cherchez (ça aussi important, être actif), frappez..

11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? 
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? 

Peut-être qu'il y a des pères ou des mères qui font cela, et je pense en connaître. Mais Dieu lui se démarque. Mais en général,  quand un enfant a faim, on lui donne peut-être autre chose, mais on donne.

13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

Et là, cette demande qui dépasse tout et la promesse, Il donnera l'E. S. 


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