dimanche 23 février 2020

SEMAINE DU 17 AU 23 FÉVRIER. : ÉVANGILES.



LUNDI 17 FÉVRIER. Mc 8, 11-13

Ce qui me frappe en premier, c'est jésus qui soupire, comme il a soupiré lors de la guérison du sourd muet. Parce que certes ceux là, ils parlent, ils discutent, ils utilisent la parole comme un instrument, mais ils sont complétement sourds. Et ce qui ouvrira les oreilles du cœur, du moins pour certains ce sera bien ce qu'il dit ailleurs, le signe de jonas; mais on n'est pas là.

11 En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. 

Le verbe survenir est étonnant. On a l'impression que tout se passe bien et que leur venue, crée de fait un changement, un mal-être. Ils se mettent à discuter et discuter et discuter. Si c'est pour le mettre à l'épreuve qu'ils demandent un signe, cela veut dire que le signe n'a aucune importance pour eux, il s'agit quelque soit le signe de le disqualifier. Alors oui, Jésus a bien des raisons de soupirer en lui-même (et peut-être de lever les yeux au ciel).

12 Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » 

Intéressant la question, puisqu' en soi, le signe demandé n'a aucune valeur. Alors pourquoi en donner un? 

13 Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

Et là, c'est une fin de non recevoir. Il les laisse en plan avec leurs discussions oiseuses, il a certainement mieux à faire que de perdre son temps. 


MARDI 18 FÉVRIER: MC 8, 14-19 (SUR LE LAC). ET CE N'EST PAS TELLEMENT MIEUX..

14 En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.

 Si on suit le texte, cela donne un peu l'impression que Jésus ne reste pas en place et que du coup, les disciples qui auraient voulu peut-être acheter ce dont ils ont besoin, n'ont pas eu le temps. Ils ont du suivre le rythme de Jésus, et su coup, ils ne sont pas contents. Et ils ne pensent qu'à ça, et en cela, ils nous ressemblent bien.

15 Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » 

Alors oui, Jésus lui, il reste aussi dans ce qui s'est passé sur la terre ferme, avec ces pharisiens qui vont de faire répandre de mauvaises choses sur lui. Lui aussi il reste dans ce qui le préoccupe, mais il essaye d'en faire profiter ses disciples, une mise en garde, faire attention à ce qu'on écoute.

16 Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. 

Mais chacun reste enfermé dans ce qui le préoccupe..

17 Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? 
18 Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? 

Là, est ce que Jésus se fâche? On a un peu l'impression. Ce sera, pourquoi est ce que vous ne me faites pas confiance? Est ce que je vous ai déjà laissé mourir de faim? Et il est quand même violent, parce que ce qu'il leur reproche ce sont les reproches des prophètes, ne pas voir, ne pas entendre, ne pas se souvenir? Peuple infidèle, peuple idolatre. Il y a un endroit où il est question du ventre qui devient comme un dieu, et la c'est bien ce qu'il leur reproche.

19 Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. 
20 – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » 

Veut-il souligner que les cinq pains sont comme les  cinq livres de la Thora avec lesquels on peut remplir douze panier pour nourrir les  douze tribus d'Israël, et encore que les sept autres pains sont comme les sept jours de la création avec lesquels il est possible de nourrir les quatre mille personnes venant des quatre horizons du monde ? Veut-il dire encore autre chose ?

21 Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Et bien non, ils ne comprennent pas encore.

MERCREDI 19 FEVRIER: Mc 8, 22-26

Lectures du jour (la sagesse) Procope. 
À l'homme sans intelligence, elle dit : Venez manger mon pain et boire le vin que j'ai mélangé pour vous ! Et à ceux qui n'accomplissent pas les œuvres de la foi, afin qu'ils accèdent à une connaissance plus parfaite, elle dit : Venez manger mon corps qui, comme du pain, vous nourrit pour la pratique de la vertu ; buvez mon sang qui, par la connaissance, vous réjouira comme du vin et vous enivrera pour vous diviniser. Car ce sang, d'une façon étonnante, je l'ai mélangé à la divinité, pour votre salut.



22 En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. 
Bethsaïde. Lieu  de Pierre et André. Jésus est surement connu là. Des gens (mais qui) lui amènent cet aveugle, et ils demandent une guérison.

23 Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » 

Un peu comme avec le sourd-muet, Jésus s’adapte, et le prend par la main et va au dehors. Contrairement à ce que disait le frère Luc, il n’y a pas la foule (qui ne le voit pas), mais des gens qui l’ont conduit à Jésus, et Jésus le prend par la main. Il fait un geste (différent de celui de l’évangile de Jean), mais il y a aussi de la salive. Il impose les mains et je pense qu’il dit quelque chose, mais cela, nous nous ne l’entendons pas. Une question, non pas « vois-tu » mais « aperçois-tu ».  Ce n'est pas tout à fait pareil.

24 Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » 

 Il répond à la question oui il voit, mais il aperçoit seulement, ce n'est pas net. Donc il faut quelque chose de plus, et cela pose bien la question de la vision, de l'acuité visuelle. 

25 Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. 

Donc deuxième temps, il voit, avec netteté. 

26 Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Quant à la finale, elle reste pour moi étonnante. C'est un peu, ne te montre pas, n'en fais pas tout un plat, reprend ta vie dans ta maison. Et Jésus ne le prend pas avec lui. Il ne lui demande rien, même pas un merci. Que veut dire cela? 


D'une guérison à l'autre.
Au chapitre 7, 32-37, Jésus est d'abord à Tyr, guérit la fille, et repart dans la décapole. 
Guérison de sourd muet: Jésus soupire, touche, et parle: "effata".  Ne rien dire à personne. 

Chapitre 8.
Toujours en territoire païen, deuxième multiplication de pains. 
Monte en barque et doit se retrouver en terre d'israêl, puisque les pharisiens sont là, et demande un signe. 
Remonte en barque, déclare à ses disciples qu'ils sont complètement bouchés. 
Arrivent à Betsaïde, guérison de l'aveugle en deux temps. Mais hors du village et ne rentre même pas dans le village.

Suit alors la reconnaissance de qui il est, et annonce de ce qui va suivre.



JEUDI 20 FÉVRIER.

J'ai reçu le texte du Carême du Pape… Le "laissez vous réconcilier avec le Christ". Question: Individuel ou collectif? Et j'ai toujours autant de mal quand on sort un verset du contexte, d'autant que celui-là est le dernier de ce chapitre. Et moi, mon verset, c'est "le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà là".

17 Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
18 Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
19 Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.



Mc 8,  27-33

27 En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » 

Dans cet évangile, on se prépare à la transfiguration. Et Jésus si on croit la logique de Marc, va dans les villages, enseigne et guérit. Du coup, les gens doivent quand même se demander qui est-il celui là? Surtout qu'il y a cette notion de prophètes anciens qui pourraient se manifester en cet homme, surtout Elie dont on attendait le retour (et dont les juifs attendent toujours le retour).

28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » 

Il serai tle successeur de Jean, d'Elie, d'un prophète. Donc il est prophète, pas Messie.

29 Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » 
30 Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.

Là, Pierre est le bon élève, il donne la bonne réponse, mais toujours le secret messianique, ne parler de lui à personne. La phrase est étonnante. Ne pas donner des verges pour se faire battre? Ce qui est étonnant c'est la différence avec l'évangile de Jean, quand Philippe dit à Nathanaël: nous avons trouvé le messie. Là il y  une interdiction.

31 Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
Première annonce.. Pour un Christ, un Messie, ça ne colle pas. Cela ne soit pas se passer comme ça. Annonce du messie soufrant, Is 53. 

Intéressant la gradation. Souffrir beaucoup (à quel niveau).
                                             Rejet par les anciens, les grands-prêtres et les scribes.
                                             Qu'il soit tué. 
                                             Que trois jours après il ressuscite. 

 32 Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. 

Jésus d'après cela ne se cache pas.. Mais Pierre, lui va dire quelque chose en secret… Mais on ne sait pas trop quoi.. Tu racontes n'importe quoi, ce n'est pas possible, nous te protégerons….

33 Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

J'ai toujours du mal à visualiser. Un peu comme si Jésus rompt le dialogue, regarde ailleurs, détourne la tête, et il sait (peut-être) que les disciples pensent comme Pierre et la phrase est autant pour Pierre que pour eux.. Pauvre Pierre. 

VENDREDI 21 FÉVRIER. Mc 8, 34-37 et 9, 1

34 En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. 
35 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. 

Là, c'est pour tout le monde. Marchez à la suite, c'est être disciple. Ne pas faire de soi le nombril du monde, prendre sa croix, c'est actif.. et c'est que j'aime. Ne pas la traîner, ne pas se laisser sombrer sous son poids. Prendre, comme le paralytique prend ce grabat qui a été le signe de sa paralysie. Prendre sa croix, comme ce qui a été le signe de la mort (se détourner de dieu), et savoir que désormais c'est changé ou entrain de changer. Il y a ces deux conditions pour être disciple. Si je résume, il ya se détourner de soi, (son ego, et aussi s'en remettre à un autre), et prendre ce qui a conduit à la mort, pour se dire qu'on ne va plus se laisser réduire; je n'arrive pas à l'exprimer, mais il y a quelque chose de la vie qui se dit sous la mort apparente, sous l'indignité apparente. Parce que cela peut aussi être ça, c'est reconnaître son indignité, ce gout du mal qui est en moi, et qui conduit à la mort, et dire que oui, je suis comme ça, mais… mais j'ai besoin et envie d'être sauvée. Il faut qu'il y ait ce désir pour être disciple. Donc ne pas se croire le centre, et avoir envie de vivre autrement. 

36 Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? 
37 Que pourrait-il donner en échange de sa vie ? 

Il y a un autre texte, celui de l'homme qui a fait une trop bonne récolte, et qui fait des rêves. Et Dieu lui dit; cette nuit on va te réclamer ta vie. C'est ton seul bien, et ce bien tu vas le perdre. Et on ne peut rien donner en échange.

38 Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. » 

Présent et futur. Ce qui se passe ici, dans ce monde, se joue pour le futur.

9,Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »

Cela me rend un peu perplexe, sauf que Paul a vu finalement ce règne de Dieu. Mais est ce que les apôtres disent comme cela ce qu'ils ont vécu de par la mort et la résurrection? 


SAMEDI 22 FÉVRIER. Mt 16, 13-19. 

Nettement mieux que dans Marc que nous avons lu.. Là Pierre il en reçoit des choses..

13 En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » 
14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » 

Il ne dit pas que dit-on de moi, mais qui est le Fils de l'homme? SI c'est la prophétie de Daniel, logiquement le Fils de l'Homme, c'est bien un humain, accompli.. Si c'est Hénoch c'est encore autre chose. Mais là, on sait que Jésus parle de lui en se disant le fils de l'homme. Alors, il essaye, de savoir ce qu'on pense de lui. Ce qui est évident (comme chez Marc) que c'est le prophétisme qui est mis en avant. Envoyé, bouche de Dieu.

15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 
16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » 

Là, c'est l'affirmation de l'onction. Et pour moi, cette onction aujourd'hui, je la ressens ou la vois comme la présence dedans et dehors du Très Haut . Il est celui qui est rempli de la Présence, qui la manifeste, qui l'exprime en permanence, et il est le Vivant.

17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.

Une béatitude, (mais là, il n'y a pas d'annonce de la passion). Et cela nous dit que pour croire que Jésus est l'Oint, c'est parce que c'est don de Dieu, qui révèle. (Je te bénis Père… de l'avoir révélé aux tous petits).

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
 19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

Double ou triple promesse. 
   -Tu seras le fondement de mon église. 
   -Mon Eglise triomphera du mal (même si ça met le temps, même si cela semble par moment impossible). 
   -Tu auras les clés du royaume (entrée dans la citée, la nouvelle Jérusalem). 
   -Tu auras le pouvoir de lier (retenir les péchés) ou de délier (absoudre, pardonner). 
Si c'est le deuxième point, Pierre reçoit de Jésus, du moins dans le futur, quand la passion sera advenue et que Pierre sera sorti de ce temps de déréliction, le pouvoir qui est déjà celui de Jésus, pardonner les péchés. Il y aura alors quelque chose de divinisé en Pierre, de par la mort et la résurrection qui lui permettra cela. 

DIMANCHE 23 FÉVRIER. Mt 5, 38-48.

Deux axes
Renoncer à la vengeance (ce qui pour moi est le début du pardon). Ne pas chercher à se venger. Aller au delà de la loi du talion. A qui te demande donne, à qui veut t'emprunter, ne tourne pas la tête.

Aimer…Cela fait de nous des frères, donc des fils. L'amour pourrait rendre parfait.

Je pense que l'attitude spontanée si je reçois une gifle c'est de la rendre, si on veut me spolier devant un juge, c'est de contre-attaquer et de prendre la tunique de l'autre, et enfin c'est de refuser d'obéir à un ordre injuste. Et là, c'est vraiment le contre-pied.


38 En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Œil pour œil, et dent pour dent’. 
39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.

Loi du Talion
Sortir de la vengeance d'une manière ou d'une autre; cad ne pas rentrer la-dedans. Maintenant pour Jésus qui est le méchant? C'est logiquement celui qui ne connaît pas le Dieu d'Israël, qui refuse de marcher sur les chemins et qui est un impie. Déjà ne pas se venger, c'est bien, mais le tendre l'autre joue.. Qu'est ce que Jésus veut dire, sachant qu'on a beaucoup écrit là dessus. Il y a l'image non pas de la face, mais "des faces". Monter lui une autre face de toi, fais-lui comprendre que tu n'es pas que ça, qu'il y a en toi autre chose.  Mais il y a gifle et gifle hélas

40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.

Poursuivre.. cela suppose que tu as fait quelque chose de mal ou que tu as plus que lui. Donc là, ce n'est pas le respect de la loi, mais aller au delà.

 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. 

Là, c'est l'ordre je suppose.. Faire plus que ce qui est demandé.

42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! » 

Là, c'est aussi un élargissement de la loi. On dépasse le cadre du frère… Cela fait déjà penser à la parabole du Samaritain.

Bref, tout ça, c'est pour un au-dela de la loi du talion.
      Ne pas riposter au méchant. Montrer son autre face. 
      Dépasser la justice des hommes, donner son manteau (identité). 
     Être plus fort que le soldat, l'envahisseur. (Symon de Cyrène réquisitionné).

Et la sentence;
 A qui te demande donne. 
A qui veut t'emprunter, ne tourne pas la tête;


43 Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.’ 
44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, 

Deuxième axe; sortir de la haine(et qui est mon ennemi)., Aimez vos ennemis et ceux qui vous persécutent (les romains ou les juifs pour les nouveaux disciples).

45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. 

Aimer, fait de nous des fils. Mais des fils de "notre" Père, qui n'est peut-être pas celui de Jésus.

46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? 
47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? 

48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »


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