dimanche 3 mai 2020

SEMAINE DU 27 AVRIL AU 3 MAI. ÉVANGILES



LUNDI 27 AVRIL. Jn 6, 22-29

22 Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rives e rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. 
23 Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. 
24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus

Là, il y a un petit ajout, pour que l'on puisse rabouter les morceaux..(début du verset 22): la marche sur la mer ce n'est pas rien. Et on se souvient que Jésus est arrivé dans ce lieu où il est "monté comme Moïse" avec ses disciples sur la montagne, qu'il a multiplié les pains et les poissons, puis qu'il est resté seul après avoir renvoyé la foule, qu'il a rejoint les disciples qui sont partis de leur propre chef, et donc au petit matin (comme pour le jour de Pâques); quand la foule arrive, il a disparu. Mais là, il y a un questionnement. Et la scène est assez cocasse. Des gens arrivent à pieds, et constatent que le Jésus, il n'est pas là. Il y en a d'autres qui arrivent en barque et même constat: il n'est pas là. Alors tout le monde se rend en barque vers Capharnaüm parce que c'est là que Jésus réside. Et donc c'est le "sur l'autre rive".


25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » 

 Il y a une question temporelle, pas une question sur le comment, comme si Jésus avait marché toute le nuit. Cela me fait penser à ce qui se passe avec les disciples de Jean: que cherchez vous et où habites-tu.. Ceux qui le trouvent, savent bien qu'il y a eu une tempête et que la barque est repartie sans lui..  Et Jésus ne répond pas au quand ni au comment, mais les renvoie à eux-mêmes: pourquoi me cherchez vous? (ce qui renvoie bien à l'appel des disciples).

26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. 

Au premier degré, bien sur, c'est plus que normal.  On voudrait bien ne plus avoir besoin de travailler pour avoir son pain. Que ça tombe tout seul du ciel. Que Jésus soit un magicien.

27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »

 L'allusion à la manne est évidente, car la manne, on ne peut pas la conserver, elle pourrit. Jésus est le nouveau Moïse, il veut donner une autre nourriture. Et là, il s'affirme comme celui que le Père a marqué de son sceau (Cantique des cantiques) ou de son empreinte (autre traduction que je préfère).

 28Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » 
29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Là, quelque chose a été entendu. Un changement s'est fait. Non pas manger pour manger, mais travailler pour les œuvres de Dieu, et c'est même étonnant, parce que le mot œuvre n'a pas été prononcé. Et la finale renvoie à la foi qui est le maître mot de cet évangile.

Au delà de ce qui est donné, voir toujours le donateur et la relation entre le Père et le Fils. 

MARDI 28 AVRIL: Jn 6, 30-35

30 En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? 
31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ » 

 Là c'est la foule, avec sûrement un mélange de ceux qui ont mangé et de ceux qui ont appris que. Et la manne, c'était tous les jours, alors c'est peut-être ça que Jésus est censé faire. C'est le conte de Grimm: petite table couvre toi.. Que chaque jour mes besoins soient comblés, que je n'ai pas à travailler. Là la foule fait bien la référence à la manne, décrite (mais ça c'est tardivement) comme le pain venu du ciel alors que dans l'exode, c'est la terre qui se couvre d'une couche de quelque chose.. Il y a eu un travail de mémoire autour de la manne. Dieu a dit à Moïse qu'ils auraient à manger et le quelque chose est devenu partage avec le pain venu du ciel, le pain des anges. Mais en même temps, Jésus est mis au défi.: "ce que tu as fait une fois, peux-tu le reproduire"?.   

32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. 
33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » 

Est ce que Jésus leur dit: non je ne suis pas un nouveau Moïse, celui qui donne, c'est le Père, et ce qu'il donne, c'est la vrai pain (pas la manne qui s'évapore, et même qui pourrit), c'est ce qu'il y a de plus important pour lui, c'est son fils qui a quitté le ciel, qui est descendu, (comme dans le livre d'Isaïe, où la parole descend et ne remonte pas sans avoir accompli ce qu'elle a à accomplir), et qui donne la vie au monde. 

Jésus se définit pleinement: il est celui qui est la Vie, qui a quitté son origine divine pour donner ce que l'homme attend: la vie en plénitude, la vie éternelle. 

34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » 

Manifestement, ils ont compris quelque chose; et la demande est la même que celle de la samaritaine: donne-moi de cette eau-là. 

35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Là, il n'est pas question de manger ou de boire, il est question de se laisser attirer par lui, d'aller vers lui. Avec l'affirmation: il est le pain de la vie. Celui qui vient à lui, n'aura plus jamais faim, celui qui croit n'aura jamais soif. 

Si on compare avec la Samaritaine: Jn 4 

13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »

La demande vient en dernier alors qu'elle est première dans l'autre texte; la thématique est la même, l'eau (à ne pas comparer avec l'eau qui sort du puits, qui sort de la terre et qui n'étanche que la soif biologique), comblera la soif qui est en tout homme, celle de reconnaissance, celle d'amour, celle d'être. Il s'agit bien de la relation. 


MERCREDI 29 AVRIL: Catherine de Sienne. Mt 11, 25-30

Dans l'évangile de Matthieu, ce texte débarque un peu comme un cheveu sur la soupe. Il y a eu le questionnement de Jean le Baptiste, les invectives de Jésus envers les villes, et là, ce texte qui chez Luc, suit le retour des disciples de leur mission. Mais ça reste toujours aussi beau.

25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

Jésus loue son Père parce que désormais les petits, les tout-petits (et ce terme là, renvoie aux enfants, et je l'aime bien, être le tout-petit du Père, être le tout petit qui attend tout, qui est aussi en devenir). Et c'est une affirmation. Dieu se révèle à tous, il suffit peut-être d'ouvrir les yeux du cœur. Et Il loue le Père pour sa bienveillance. Et la bienveillance est un fruit de l'Esprit.

27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » 

Après la louange, une affirmation: Le Père accorde une confiance totale à jésus. Il y a une connaissance permanente , mais la connaissance du Père, de cette bienveillance, de ce don, passe par jésus. Ce texte trinitaire de fait, va bien pour Catherine de Sienne.

28« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 

Quelle promesse, surtout en ce temps…

29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. 
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Trouver le repos pour son âme… Ö mon âme bénis le Seigneur.. 


JEUDI 30 AVRIL: Jn 6, 44-51

Commentaire du pape/ c'est le père qui nous attire vers Jésus. Et nous avons à rendre témoignage, pas de prosélytisme. On ne convertit personne, c'est Dieu qui agit dans le cœur de l'homme pour le tourner vers son Fils. Tous seront instruits pas Dieu.

Mon idée; parce qu'on commence dans ce texte à parler de manger la chair du Fils de l'homme. Les arbres de l'Eden (et c'est vrai de la vision d'Ezéchiel 47) portent des fruits savoureux et beaux à voir. Or un fruit, il est fait pour nous de chair (pulpe) et de jus (le boire). Jésus qui dans cet évangile se montre comme étant celui qui donne la vie, est comme ce fruit de l'arbre de la vie de l'Eden, arbre devenu la croix dans notre monde. Mais le fruit de la croix, se donne à manger et à boire, pour que nous ayons la vie, la vie en abondance.

44 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 

Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi. Quand j'aurai fait la volonté du Père, alors il pourra agir dans le cœur de l'homme pour attirer les hommes vers moi. Est ce qu'on peut dire cela? Ce qui est donné aussi, c'est le lien entre la promesse de la résurrection au dernier jour. Et c'est aussi le pouvoir du Fils.

45 Il est écrit dans les prophètes : ‘Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.’ Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. 
46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. 
47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. 

Il y a dans la première épitre de Jn une phrase un peu semblable sur l'esprit saint qui instruit tout ceux qui ont foi en Jésus. C'est là, un discours très trinitaire, qui a dû mal passer. Mais le lien croire en Lui et vie éternelle (vie en plénitude), est déjà là au présent. 

48 Moi, je suis le pain de la vie. 
49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. 
 Il n'est pas comme la manne, qui ne se conserve pas; Lui il demeure nourriture vivante à jamais.
51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

Là, on est dans le futur. Il est le pain descendu du ciel. Il est le fruit de l'arbre de la vie, et celui qui met en lui, au plus profond de lui, donc nourriture, celui là, presque par contamination du divin, entre dans la vie, la vraie vie. C'est être transformé par ce qui est déposé en nous. On devient l'Autre et non pas l'inverse.

Si vous ne mangez sa pulpe, si vous buvez son jus (parce que c'est inséparable), c'est à dire tout son être, alors la vie sera en vous.


VENDREDI 1° MAI. Jn 6, 52-59

Il y a de quoi ne pas comprendre.. Il y a quand même un interdit du sang; qui appartient à Dieu. Mais c'est aussi tout le pb de cet évangile, de quel corps s'agit-il? Le ressuscuté, le vivant qui donne la vie. Et de fait le corps et le sang, ça fait un tout..

j'aime cette image du fruit (chair et jus) de l'arbre de la vie, qui est Jésus, qui nous donne la Vie.

52 En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »

53  Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. 
54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 

Là, c'est manger et boire pour avoir la Vie, et celui qui a cette vie autre, Jésus le ressuscite donc lui donne la vie éternelle.

55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. 

Là c'est le plus beau, c'est que faire cela, c'est li permettre de demeurer en lui et lui en nous. C'est assez inexplicable mais c'est comme ça.

57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. 
58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » 

Finalement le maître mot, c'est bien vivre; vivre de la vie qui est donnée par le tout autre, par Dieu, de cette vie plus forte que la mal, vie qui souffle; vie  qui est.

59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.


SAMEDI 2 MAI: jn 6, 60-69

60 En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? 

Objectivement cette parole est rude, moins si on l'entend dans une catéchèse baptismale qui démarre à jn 3 et qui va se terminer ici, en ôtant la guérison à Jérusalem, mais qui correspond bien aux questions que peuvent se poser ceux qui adhèrent à cette foi et donc qui partagent le repas du Seigneur. Que mangent-ils quand ils sont réunis en son Nom? Le pain qui est corps et permet de faire corps avec et en Lui, le sang qui donne la vie, qui vivivie et qui fait de la fraternité: le même sang, fils adoptifs dira Paul.

61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? 
62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !... 
63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

On a un peu l'impression que ça discutaille en douce et jésus montre qu'il sait ce qui se passe. Jésus avec sa grande oreille, si j'ose dire. Le monter au ciel renvoie à la croix et là, aussi ce peut-être largement scandale. Et à nouveau ce qui me frappe tellement dans cet évangile, les paroles qui sont vie, l'esprit qui donne vie à la chair de l'homme en s'incarnant en lui.

 6 4Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. 
65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » 

 Et outre le coup de patte à Judas, il y a la même affirmation commentée hier par le pape, sur le Père qui attire. Mais il reste toujours le libre arbitre. On peut ne va vouloir.

66 À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.

Et là, la phrase, fait un peu rupture.. Et ils s'en vont. 

 67 Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 

Liberté donnée, liberté reconnue, mais que ça a dû être dur de prononcer une phrase pareille.. Et de se dire que peut-être eux aussi partiraient. 

68 Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 
69 Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
Le Pape parlait d'une deuxième confession de Pierre, pour moi, ce n'est pas la même. Mais il y a une superbe affirmation qui est celle de chacun: je sais que tu es le Saint de Dieu. Dans Matthieu, il y a ensuite le brave Pierre parce qu'il y a annonce de la passion qui se fait remonter les bretelles, mais dans ce petit morceau, si jésus dit élevé, c'est bien pareil, mais ont-ils compris..


DIMANCHE 3 MAI: BON PASTEUR. Jn 10, 1-10

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. 

On peut imaginer qu'une phrase pareille, ça crée un froid. A qui Jésus parle-t-il? Si on suit la chronologie de Jn, au chapitre 9, c'est la guérison de l'aveugle-né, avec la finale "vous dites nous voyons et votre péché demeure". Dire une phrase pareille, c'est dire qu'il y a des voleurs, et il y a bien un conflit entre Jésus et les pharisiens, je veux dire les disciples.. Qui en aura le plus? Est ce que Jésus ne vole pas des disciples aux pharisiens? Après tout, Nicodème est bien de son coté.  Donc ne pas passer par la porte (la loi) c'es être un voleur, sauf que là, ce n'est pas la loi, mais c'est la Porte.

Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. 
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. 
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.

Passer par la porte, c'est faire la volonté du Père, c'est être Un avec lui, c'est demeurer, c'est celui-là qui est le berger, alors que les pharisiens n'écoutent pas et veulent convaincre à coups d'arguments tirés de la Loi, mais méprisent les autres; 

Connaître sa voix, cantique des cantiques, Marie-Madeleine.

 Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Cela, hélas, je n'en suis pas si sûre. Et pourtant la voix, c'est un indice majeur. Du coup cela me fait penser au conte des chevreaux, où le loup déguise sa voix mais n'y arrive pas.

 Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. 

Si on vous traite de voleurs, on n'aime pas, donc on se bouche les oreilles et le cœur.. Mais Jésus, ces pharisiens, il voudrait tellement qu'ils comprennent, parce que beaucoup ne sont pas loin. Alors il donne une autre image. La porte. La porte de la ville, la porte qui permet d'entrer et de sortir, d'accéder.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis

.Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.

Cela reste un peu nébulleux. Peut-être s'agit-il de ces messies qui d'après ce que l'on dit pullulaient au temps de Jésus, et même avant. 

 Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

Lui, il est le lieu par lequel il faut passer (pour avoir la vie) parce que c'est quand même cela ce thème qui traverse toute la bonne nouvelle. Et la vie en abondance. Combat entre le mal et le bon? Oui puisqu'ensuite, il dit qu'il donnera sa vie pour les brebis (évangile de demain). 


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