samedi 9 mai 2020

SEMAINE DU 4 AU 10 MAI. ÉVANGILES


LUNDI 4 MAI: jn 10, 11-18

11 En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. 
12 Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. 
13 Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. 

 Alternance berger, pasteur. Avec les adjectifs, bon comme Dieu est bon, vrai, qui renvoie à celui qui a été choisi et qui assume aussi ce choix qui a été fait. Le mercenaire est payé.. Si le danger arrive, il sauve sa peau, pas celle de ses brebis. Quel danger menace les brebis à ce moment là. Prophétique certainement si on fait référence à Paul.

14 Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, 
15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. 

Là ce sont les premières brebis, celle de l'enclos d'Israël et pour ces brebis là, qui sont mal gouvernées, il va donner sa vie pour les protéger du loup, de l'avidité, de la convoitise. Il va leur donner la vie autre;

16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. 

 Et là, ça va plus loin. On arrive à l'universel auquel le peuple iseaël est appelé : je ferai de toi la gloire des nations, mais qui ne fonctionne pas ou peu. Encore que si on lit les actes, les craignant dieux, montrent que la manière de vivre des juifs est un témoignage d'un Dieu Autre.

17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. 
18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Et ça se termine par le commandement: donner sa vie, au moment donné, obéir et savoir que la vie perdue, sera redonnées dans la plénitude, mais qu'elle donnera aussi la vie pour les brebis, parce que le loup (la mort au sens large) sera vaincue.


MARDI 5 MAI: JN 10, 22-30

22 On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. 
23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. 
24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » 

Un peu guet-apens. Il va et vient comme sur les bords du Jourdain, et il est comme encerclé, emprisonné, avec une question impérative.

25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.

Et jésus, sait que de toutes les manières sa réponse de sera pas entendue, mais le mènerai à la lapidation, mais ce n'est pas l'heure. Une fois de plus il essaye de leur ouvrir les yeux, et de comprendre que c'est le Père qui l'a envoyé, qu'il n'agit pas pour sa propre gloriole

 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.

D'où vient cette impossibilité à croire? Le Pape y a partiellement répondu. J'ai retenu fatigue/acédie, cléricalisme, rigidité, richesse (ou pouvoir). Plus difficile pour un riche.. j

 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. 

Et à nouveau cette affirmation: elles ont cette vie éternelle que vous cherchez à vous procurer à la force du poignet, alors que c'est donné. Et personne ne les fera dévier… Ni la mort ni la vie, ni présent ni avenir, rien ne nous séparera de l'amour du Christ, dira Paul.

29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. 
30 Le Père et moi, nous sommes UN. »

Si Jésus affirme l'unité c'est qu'il est comme. En même temps les brebis ne sont pas sa propriété, mais celle de son père. Et cela parce qu'entre eux, règne l'unité totale.


MERCREDI 6 MAI. Jn 12, 44-50

On est passé au chapitre 12, donc après la résurrection de Lazare et la décision ferme des grands-prêtres de tuer et Jésus et Lazare. 

C'est un chapitre un peu curieux. On a l'onction à Béthanie, l'entrée triomphale à Jérusalem  (on sait que la Pâque est proche). Puis la demande des "grecs " à Philippe de parler à Jésus, l'annonce de la mort (grain de blé), Dieu qui se manifeste (théophanie), une controverse sur "elevé" un petit discours sur la lumière et les ténèbres. Et Jésus qui se cache. Puis après une réflexion sur ceux qui croient mais n'osent pas l'affirmer, jésus qui revient et on a les versets de ce jour. 

Pape: baptême =illumination, d'où le cierge. Nos yeux sont malades… la conversion= passer des ténèbres à la lumière. Les obstacles? Le vice, l'esprit mondain, la superbe.. Faire société avec les autres pour rester dans les ténèbres. Mafias domestiques, mafias spirituelles. Pas venu pour condamner. C'est moi qui te fais avancer, je te sauve de tes ténèbres… 

44 En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.

 Intéressant le 's'écria' Il faut que ça sorte, il faut que ce soit entendu par tout, et jésus qui s'efface devant le Père et qui montre bien, mais comment le dire, c'est sorte d'union où jésus est figure qui révèle ce qui le meut en permanence, à savoir son Père. SI on voit l'un, on "sent" l'Autre..

 46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. 

Si on reprend la Genèse ou le Prologue, il y a dès l'origine les ténèbres et la lumière et la séparation qui donne la vie. Et Jésus est la lumière. 

47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. 
48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.

On reprend aussi Shema israël: entendre et obéir (rester fidèle) et l'affirmation du rôle de Jésus, ne pas condamner mais sauver.

 49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandementsur ce que je dois dire et déclarer ; 
50 et je sais que son commandementest vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Et le salut, c'est la vie éternelle, c'est cela la mission de Jésus, sortir des ténèbres de la mort (ou des morts) pour aller à la vie. 

JEUDI 7 MAI: Jn 13, 16-20

Nouveau saut.. Après le lavement des pieds..

16 Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. 
17 Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.

Il y a cet adjectif, heureux. C'est quand même une béatitude. Bien sûr il y a un "si", mais on peut le mettre au positif: lavez (mettez vous au service) et vous serez heureux. Sauf que c'est un service choisi, et ça ça change beaucoup de choses. On ne fait pas ça pour obéir, non on fait ça, parce qu'on essaye d'aimer l'autre, comme on essaye de s'aimer soi-même. 

18 Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : ‘Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.’

Ah bon, tous ne seront pas heureux, parce que tous ne comprennent pas; Et peut-être que pour Judas, c'est une des gouttes d'eau qui a fait déborder le vase. C'est quoi ce maitre qui se prend pour un esclave.. Je n'en veux pas.

 19 Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. 

Ouvrez les yeux, enfin il dit plus tard vous comprendrez, mais pour le moment vous êtes bouchés. Je me demande qui avait compris à ce moment là..

20 Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

là, on est dans le futur de la mission. Jésus par ce geste, ouvre l'avenir et la transmission. Et ce côté indissociable des deux, Père et Fils. C'est beau.




VENDREDI 8 MAI: Jn 14, 1-6

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? 

Début de ce chapitre 14, un peu testament. La première phrase est étonnante; croire en Dieu, croire en lui, ce qui laisse à supposer que ça ne va pas être évident de conserver la foi, et si c'est Thomas qui prendra la parole, ce sera le même qui de fait, a perdu la foi en Lui et qui la retrouvera. A mots couverts, c'est je vais partir, (et ça c'est le chapitre 13), votre foi en moi va en prendre un coup bien rude, mais si je pars c'est pour "ouvrir" la porte, c'est pour faire partager cette vie, c'est pour vous préparer une place, un peu comme une mère prépare une chambre pour son bébé à naître. Il y a bien naissance. 

Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. 

A priori, pas de panique.. Ayez juste confiance. Je pars, j'ouvre le royaume, quand ça sera fait, je reviendrais et je ne vous laisserai pas (orphelins). Je vous prends avec moi. Mais cela n'exclue pas le passage par une certaine mort. 

Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » 

Ben euh… 

Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » 
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »

Savoir le chemin.. Connaître la route. Et là, la réponse qu'on connaît par cœur. Il y a nul ne va vers le père sans passer par moi, (Jésus le guide), mais personne ne vient à moi, si le Père ne l'attire. Il y a un mouvement particulier;  c'est juste si on suit le texte. Il y a ce désir du Père que son Fils soit reconnu, et ce désir il le met dans le cœur des hommes (de ce temps là) de reconnaître dans son fils le berger, le messie. Puis quand ce désir existe et prend corps, alors le berger mène la brebis vers le royaume du Père, en donnant la vie éternelle. 
Ce matin je me disais que Jésus demande (comme Paul le fera plus tard) de l'imiter: vous ferez ceci en mémoire de moi/ vous devez vous lavez les pieds les uns aux autres). Il y a une imitation horizontale (le service) et une imitation verticale, donner sa vie avec lui pour pardon des péchés. Et cette double imitation permet peut-être le don de l'esprit. 

SAMEDI 9 MAI: Jn 14, 14

On a eu Thomas qui a posé sa question (qui peut être la notre) et maintenant voilà Philippe qui pose la sienne, et c'est aussi la nôtre. Il y a un chant prière du chemin neuf; ton amour et ta grâce, c'est bien assez pour moi qui me fait toujours penser à la fin de la phrase de Philippe, cela nous suffit. C'est sûr que voir Dieu, (même si c'est au travers d'un buisson ardent) est ce que ce n'est pas un désir lancinant.. Quand au cours d'une vision voit quelque chose de Dieu, c'est presque la panique. Se dire qu'au travers de Jésus, vrai homme et vrai Dieu, on puisse en quelque sorte deviner quelque chose de Dieu, c'est extraordinaire.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? 

 La question des temps (conjugaison). Vous me connaissez (présent) vous connaître (futur) mon Père. Et puis c'est comme si Jésus qui est en dialogue permanent avec le Père et dans le Père, est plus explicite, ce n'est plus un futur, mais un présent et même un passé composé. Vous l'avez déjà vu. C'est certain que cela pose question..

D'où la question de Philippe,: tu es bien gentil avec tes mots, mais nous, on veut voir et là on croira ce que tu racontes là. Et la réponse de Jésus, qui doit être quand même bien déçu. Décidément tu ne comprends rien, et pourtant cela vient après le lavement des pieds où Dieu se met à genou devant sa créature. 

10 Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Pour moi, ce qui est l'important de ce verset c'est la fin: le père demeure en moi, et il fait ses propres œuvres. Il y a quelque chose qui agit en permanence dans la Trinité, cette communication sans mots, où chacun est dans une liberté totale, mais aussi dans une unité totale. On ne parle pas de l'Esprit Saint, là, mais il est là aussi. 

11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. 

Là, c'est comme si il parlait aux "juifs" dans les chapitres précédents, mais cela montre aussi la tristesse de Jésus. Vous ne reconnaissez pas qui je suis (Je suis).

12 Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. » 
13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 
14 Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »


Là il y a la question du nom. La foi (le croire) en lui, permet ou donne le possible de faire des œuvres comme. En fait il y a les œuvres faites dans le terrestre, ce qui est rapporté, mais il ya aussi ce qui viendra ensuite (le don de l'Esprit) qui est rendu vraiment possible, parce que Jésus part vers le Père, et son Nom devient alors le Nom. Nom qui par le lien qui l'unit au Père, rend Gloire au Père (j'écris cela, je sens que c'est vrai, mais les mots me manquent un peu, beaucoup). Et cette finale: moi je je ferai. Enfin là, c'est dans le futur du récit.

DIMANCHE 10 MAI Jn 14, 1-12

En lisant le texte hier soir, j'ai été étonnée par le point d'interrogation, est ce que je vous aurais dit "je pars vous préparer une place". Il y a la question des demeures, et bien sûr c'est une image qui parle surtout en ce temps où l'on est chacun chez soi, dans la mesure du possible. Pour moi, cela avait toujours évoqué les ruptures des différentes religions issues des apôtres, mais c'est peut-être autre chose. Peut-être que l'on peut demeurer aussi différemment dans ce lieu, au quel j'aspire (ce qui renvoie un peu aux psaumes et au bon berger). Mais de quelle place s'agit-il? 

En écoutant une jeune femme que j'essaye d'aider un peu, je me suis rendue compte, parce que c'est quelque chose qui revient, qu'elle se bloque pour faire des choses par la notion de place. Elle n'a pas le meuble qui permettrait de ranger, elle n'a pas assez de place, ou tout est l'un sur l'autre, bref la place donc le lieu, mais aussi le spatial c'est important. Et du coup, elle ne peut pas accéder au temporel. Et je me dis que sa place, dans sa famille elle ne l'a pas trouvée. Et là, Jésus nous dit, que qui que nous soyons, si nous suivons sa manière d'être, une place nous sera donnée, la juste place, celle qui correspond à chacun d'entre nous. Et il y a la reconnaissance de chaque être humain pour ce qu'il est. A chacun sa place, et Dieu vit que cela était bon.

Il y a aussi, le fait que Jésus va passer par la mort, dans un but précis, nous ouvrir un chemin, nous permettre d'avoir le fruit de la vie. 

Je ne vais pas reprendre ce que j'ai écrit les deux jours précédents. 

1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? 
Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi.
 Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » 

Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
 Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » 

Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » 

Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » 
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? 
10 Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. 

11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. 
12 Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. »


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