lundi 27 juillet 2020

SEMAINE DU 20 AU 26 JUILLET. ÉVANGILES



LUNDI 20 JUILLET.  Mt 12, 38-42

3 8En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » 
39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. 
40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. 

La question éternelle du signe.. Je me demandais ce matin s'il y a des études pour comparer la relation de Moïse avec le Seigneur et de Jésus avec son Père. Pour Moïse cela démarre au buisson ardent, où Dieu se révèle, pour Jésus c'est l'immersion dans le Jourdain. Après ce serait ça, qu'il faudrait étudier, mais pour Jésus pas besoin de tente de la rencontre, parce que la communication est permanente, même si Jésus s'isole parfois. Transmission d'une Loi, mais différente. Bergers tous les deux..

Bon, là c'est l'annonce d'un signe qui est un échec qui montrera que Jésus EST.. 

41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. 
42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »

Il me semble qu'on retrouve un peu ce qui a été dit, aux villes dont Capharnaûm. Il y a eu des signes et vous ne vous êtes pas convertis. Vous avez accepté miracles et guérisons, mais ça n'a rien changé.. 

Affirmation de l'identité; Fils de l'homme, bien plus que le prophète Jonas, et bien plus que le Roi Salomon. Prophète et Roi.

MARDI 21 JUILLET. Mt 12, 46-50

Ce qui est amusant (enfin c'est relatif) c'est que les commentaires de ce texte sont là pour dire que Marie, n'est pas rejetée. Or moi, je me dis que si Jésus dit : celui qui fait la volonté de mon Père, est pour moi, un frère une sœur, une mère. On se centre toujours sur la fraternité, mais en quelque sorte on oublie, que nous les femmes, Jésus nous considère comme sa propre mère et je trouve cela magnifique. Car la relation avec les frères, c'est une chose, celle avec sa mère, c'est autre chose. Cela veut dire aussi qu'il nous honore… Bon, on n'est pas toujours sur et loin de là de faire la volonté de son Père, parce que contrairement à Marie, nos oreilles sont souvent bouchées et nous ne savons pas voir au-delà, mais quand même. Moi j'aime et lui merci..

46 En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. 

Comme souvent on a du mal à voir la scène. Il y a les foules, qui dont comme un barrage, entre Jésus et le dehors; mais on imagine plutôt que c'est dans une maison, que comme souvent ça déborde de gens (un peu comme pour le paralytique de Luc), et que la famille (on dira dans Marc qu'elle veut le "ramener à la maison, parce qu'il a perdu la raison", et que donc que les proches biologiques, sont dehors. Mais on a aussi l'impression qu'ils sont dehors, parce qu'ils n'ont pas compris, ce qui explique cette nécessité de dire que Marie, n'est pas concernée…  Ils ne sont pas sur la même longueur d'onde. En tous les cas, Jésus n'est pas facile à joindre.

47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » 

Arrive quelqu'un qui doit faire partie de  ceux qui écoutent, mais qui sont loin, donc qui peuvent voir et là, j'imagine "le bouche à oreille".. Il faut lui dire qu'il y a sa mère et ses frères qui sont là et qui cherchent à lui parler.

48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » 

Et à celui qui l'interrompt, Jésus pose une question qui a du décontenancer? Qui sont?

49 Puis, étendantla main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. 
50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

En lisant ce "étendant" je pensais à Moïse qui étend son bras sur (ou vers), la mer et qui la fend en deux. Mais on voit bien le geste, il montre à celui qui a posé la question, ceux qui sont proches de lui, mais proches parce qu'ils font comme lui, la volonté de son Père. Et c'est la nouvelle famille: Jésus a pour Père, le Père, et chacun de nous, peut devenir tellement proche, autant qu'une mère, qu'un frère ou une sœur.

MERCREDI 22 JUILLET: Jn 20, 1. 11-18

Quand de bon matin, elle arrive au tombeau, Marie vit un véritable traumatisme: plus de corps. Dans un premier temps, elle va prévenir, et eux voient la même chose. Puis, pour elle, c'est une sorte de paralysie, consécutive au trauma. Elle reste là.. Puis il y a un premier mouvement: elle bouge un peu, pour aller elle aussi dans la grotte/tombeau. Et là elle voit, sauf que ce qui aurait dû la faire réagir, ne fait rien.. Elle voit quelqu'un qui va pouvoir lui donner une réponse, et là, ça l'a fait bouger, et c'est quand même encore statique. Les deux retournements. Puis la fin quand elle va dire aux autres. Mais elle dit ce qu'elle a vu et ce qu'il lui a dit.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. 

Si on reste fidèle à l'évangile de Jean, certes le grand matin c'est le moment où le jour n'est pas encore là, mais il s'agit bien de ténèbres, et pour Jean ténèbres s'opposent  à la lumière, et si on pense à "et les ténèbres ne l'ont pas retenu" c'est ce qui se passe, sauf que nous, nous ne voyons pas. 

Ensuite il y a tout l'épisode avec Jean et Pierre qui courent, voient le tombeau vide, un qui croit l'autre, on ne sait pas trop.

11 Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. 
Il y a aurait un peu comme pour Lazare, un tombeau avec une sorte d'entrée. Elle est devant l'entrée. Elle pleure, parce que.. Mais parce que quoi… Elle ne comprend pas, elle est persuadée qu'on a volé le corps (elle est donc dans les ténèbres, parce qu'elle ne pense pas à la résurrection, c'est un vol: le corps a disparu). C'est peut-être cette double disparition que la fait pleurer, disparition de la mort, disparition du corps qu'elle ne peut préparer. 

Puis, la voilà qui sort de cette sorte de paralysie, (traumatisme), et elle se penche vers l'entrée su tombeau.
12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. 
Ces deux anges m'ont toujours fait pensé aux deux anges qui sont se part et d'autre de l'Arche. Si l'arche est recouverte du propitiatoire, cette pierre sur lequel a reposé le corps, a aussi cette fonction: sacrifice qui a permis que Dieu soit réconcilié avec l'humanité. 

13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » 

Une question, pourquoi pleures-tu (alors que tu devrais te réjouir, parce que le Seigneur est vainqueur de la mort), elle répond par sa peur: je ne sais pas où on l'a déposé. Encore que déposé remplace surement une autre idée, jeté. Donc là, elle exprime son dessaroi. 

14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 

Comme ils ne répondent pas, elle regarde non plus vers le dedans le sombre, mais vers la lumière, le jardin. Et là, elle voit un homme. Mais elle ne sait pas qui il est. Est-on toujours dans cette quasi paralysie liée au traumatisme?

15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Même question que les anges, mais là, ça va plus loin. Lui, il sait qu'elle le cherche. Et comme souvent dans les évangiles, Jésus pose une question qui permet de sortir du blocage et la relation se noue. 

 Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 

 A mon avis, là, il y a enfin une lueur d'espoir pour elle.. Il doit savoir lui, puisqu'il a posé la bonne question. Alors elle lui demande où il l'a mis. Et elle la pauvre femme elle se sent capable de le prendre, et de le mettre peut-être ailleurs.. On ne sait pas. Mais l'espoir est là, donc la vie commence à prendre le dessus.

16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. 

Il y a le nom prononcé, entendu, qui provoque un renversement à défaut d'un retournement. Où alors, elle cherchait des yeux l'endroit où le corps aurait été mis, et l'écoute de son nom, fait que quelque chose se passe; Il n'est pas le jardinier il est Rabbouni. Elle ne dit pas Rabbi comme Judas dans l'autre jardin. Rabbi c'est l'enseignant, celui qui sait. Là je suppose que c'est Maître comme Dieu est le Maître de tout. En fait, elle reconnaît qu'il est bien ce qu'il avait dit, le Fils.

17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » 

Et Jésus fait bien écho à cela en parlant du père. Le ne me retiens pas, (on peut penser aux femmes dans les autres évangiles qui lui tiennent les pieds), pourrait s'entendre comme j'ai bien envie de rester avec toi, mais ce n'est pas ce que le Père désire. Je dois monter vers (et cela est évocateur de cette montée qui commence sur la croix, qui qui lui donne ou lui rend cette corporéité divine). Mon Père e votre Père, mon Dieu et votre Dieu, comme si par là quelque chose se révélait, s'accomplissait. Cela fait quand même bizarre que Jésus puisse dire mon Dieu… 

18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Là, elle est complétement sortie de son trauma, la vie est reprise. Il  y a l'affirmation j'ai vu le Seigneur. Sauf qu'on ne sait pas trop ce que Jésus lui a dit.. Sauf si c'est la phrase=je monte vers mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu. Un peu comme si tout ce qui s'est vécu avait pour but de rétablir un véritable lien. Par moi, il devient votre Père, par moi, il devient votre Dieu, l'Unique.

JEUDI 23 JUILLET Jn 15, 1-8

En fait on a le choix entre cette lecture pour la Ste Brigitte et la suite de Mt donc la réponse de Jésus à ses disciples qui lui demandent pourquoi il parle en paraboles (Mt 13, 10-17), ce qui peut faire penser qu'ils n'y comprennent rien. Et la réponse ou les réponses de Jésus avec des citations des prophètes, reste complexe. Vous oui, eux non.. Alors je reste à l'évangile de Jn.

On peut dire qu'il y a deux parties dans cet extrait du discours après le lavement des pieds. Être purifié, au sens biblique c'est comme un métal qui a des scories et que l'on chauffe pour qu'il soit pur, pas mélangé. Et cela deux manières: celle du Père qui taille, coupe, et celle de Jésus qui purifie, dont la parole, est active et fait ce travail. Glaive à double tranchant dira l'auteur de l'épitre aux hébreux. 

Puis une deuxième partie, qui s'articule sur demeurer.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. 
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. 

Le vigneron est celui qui possède la vigne, et les images où Israël est comparée à une vigne sont nombreuses. C'est comme si Jésus disait, je suis, vous êtes le nouvel Israël. Pour produire du fruit, il faut l'œuvre de l'esprit ou du Père. Et le père, en tant que vigneron (et j'aime beaucoup cette image là), taille. La taille est nécessaire. 

Mais vous, déjà vous voici purifiésgrâce à la parole que je vous ai dite.
Il y a là une analogie entre la taille qui permet de porter du fruit et la parole qui brule. Et donc les disciples ce soir là, peuvent comprendre qu'ils vont porter du fruit.

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 Demeurezen moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurezpas en moi. 
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeureen moi et en qui je demeure,celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. 

Importance de la réciprocité. Demeurer greffé sur lui, de manière à ce que sa sève irrigue et fasse quelque chose du cep. 

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. 

Si vous demeurezen moi, et que mes paroledemeurenten vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

Porter du fruit… Comment rendrai-je à Dieu, tout le bien qu'il m'a fait?
La gloire ou faire honneur…

VENDREDI 24 JUILLET. Mt 13, 18-23

18 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 

Il a dit: que ceux qui ont des oreilles qu'ils entendent. Et là il dit à ses disciples: écoutez.. Soyez attentifs à ma parole.

19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 

Il entend, il ne la comprend pas, parce qu'il ne l'a pas laissé entrer alors au cas où elle entrerait le mauvais se précipite pour qu'il oublie.

20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; 
21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. 

Là ce n'est plus le mauvais, mais c'est la vie. 

22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 

Là c'est autre chose, c'est : c'est trop difficile, ça ne donne pas du bonheur, alors je cède à le séduction, je fais comme tout le monde, j'arrête. 

23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Entendre et comprendre, sauf qu'on ne comprend qu'un tout petit peu, et qu'il faur sans cesse y revenir. C'est peut-être pour cela que les rendements sont différents.

SAMEDI 25. ST JACQUES APÔTRE. Mt 20, 20-28

On est sur la route qui monte à Jérusalem. Juste après, il y aura Jéricho et la guérison de 2 aveugles. Et jésus dans les versets précédents annonce la passion. On est au chapitre 20. Les polémiques ont déjà eu lieu. Dans ce contexte, cette demande est quand même très étrange. Jésus annonce l'échec total. Elle entend bien la mort, mais elle a aussi entendu résurrection, et du coup, un futur s'ouvre malgré l'échec, et du coup, elle prévoit quelque chose; qu'après, ses fils aient des places de choix. 

20 En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande
21 Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » 
Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » 

Dire à quelqu'un "ordonne" c'est bien lui reconnaître une souveraineté. 

22 Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » 
Ils lui disent : « Nous le pouvons. » 

Qui a fait la demande: madame ou les fils qui lui ont demandé de parler à leur place? Mais à ce moment là, ils ne savent pas vraiment ce qu'ils demandent. Il y a un chemin. Prendre le chemin derrière..

23 Il leur dit :« Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » 

Et le Père, est mis à la première place.

24 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. 
25 Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.

Jésus est le chef. Il pourrait faire sentir son pouvoir. A son image et à sa ressemblance, ceux qui veulent être de sa famille, ne doivent pas fonctionner comme cela.

26 Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur 
27 et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. 

28 Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Double identité: celui qui était le plus grand s'est fait serviteur (mais réf aussi à isaie).
Celui qui était le premier, a été traité comme un esclave. Mais là ce qui est dit est différent. C'est un futur, pour être parmi ce groupe, cette église qui va naître, c'est rechercher une place très particulière et ce n'est pas si simple.. 

Quant au verset 28, réf à Isaïe. Pas un place de roi avec des serviteurs, même s'il est le chef de ce petit groupe, mais en étant comme il est avec eux, il est à leur service en les formant. Et ce qui lui est demandé, (donc là on a une référence à ce dialogue qui existe entre lui et son Père), donner sa vie pour le rachat des multitudes.

DIMANCHE 26 JUILLET: MT 13, 44-52

44 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.

Pas trop sympa.. Il a trouvé un trésor, il ne le dit pas au propriétaire su champ, par contre il vend tout ce qu'il possède (on peut se demander s'il est célibataire ou pas, parce que pour madame, pas évident, surtout s'il n'explique pas). Ce qui est sur, c'est ce que ce trésor, il le veut, et qu'il se le procure. Le royaume de Dieu, appartiendrait –il aux violents? C'est loin d'être exclu, car les choix sont radicaux.

45 Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. 
46 Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » 

Cette parabole la, je l'aime bien, peut-être parce que certaines perles sont magnifiques, et que Jésus est une perle.. Mais on ne la possède pas cette perle.

47Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. 

Ce qui évoque un peu les pêches miraculeuses, surtout cette de Jn 21, avec les 153 poissons. 

48 Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. 

Donc temps 1: on jette le filet et les poissons viennent se prendre dedans, pas le choix.
Temps 2, on attend que le filet soit plein. 
Temps 3, on le tire sur le rivage.
Temps 4 on s'assied… J'aime beaucoup ce temps là. 
Temps 5, on ramasse dans des paniers ce qui est bon (triage)
Temps 6 on rejette ce qui ne vaut rien.

49 Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes 
50 et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » 

La phrase est bien pour aller ave l'ivraie, ou on enlève l'ivraie du milieu des épis de blés. On sépare, et les justes, comme cela sera dit ailleurs brilleront comme un soleil.
Pleurs et grincements de dents.. Pleurs de rage?  Colère d'avoir été démasqué?  Ou repentir?

51 « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». 

Forts les disciples..

52 Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

Un maitre de maison, qui tire de son trésor, il connaît les écritures, il ne les laisse pas s'encrasser, il fait du neuf avec l'ancien, mais on ne met pas un tissu neuf sur un tissu ancien.

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