samedi 24 octobre 2020

SEMAINE DU 19 AU 25 OCTOBRE. EVANGILES.


 

LUNDI 19 OCTOBRE. LC 12, 13-21 "dis à mon frère... ça ne ne te fait rien que ma sœur...

 

Scène 1/ Dialogue Jésus avec quelqu'un dans la foule (milieu). 13-14

 

13 En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » 

 

on peut imaginer que c'est anonyme. Mais que la foule est importante chez Luc. Et je trouve que la phrase est proche de ce que demande Marthe. C'est assez impératif. Et le frère il est où?

14 Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? »

 

J'appelle ça une fin de non recevoir.. Et c'est très anonyme, ce qui peut expliquer le "homme" . Jésus n'est pas cela. C'est presque offensant de lui donner ce rôle là.

 

Scène 2. Dialogue avec la foule, sous forme de parabole pour illustrer une sentence ou une maxime de sagesse. Versets 15, puis 16-20 . et à nouveau, une maxime.

 

On a au final une parabole encadrée par deux maximes.

 

Sentence de sagesse. 

15 Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » 

 

Se garder de ce désir du plus qui est une fausse sécurité. Et cela doit reprendre des discours de sagesse.

 

16 Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. 

On est à nouveau dans l'anonymat. Un homme riche (le jeune homme riche que l'on verra plus tard).

 

17 Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” 

Intéressant. Il ne se demande pas ce qu'il pourrait faire de la récolte, mais seulement du stockage.  L'idée du partage ne l'effleure pas. On a vraiment l'impression que la seule préoccupation c'est: pas de place. C'est important ces questions qui peuvent prendre la tête à certains moments. Elles traduisent vraiment quelque chose de ce que l'on est.

 

18 Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. 

19 Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” 

 

Il trouve la réponse: faire plus grand pour tout entasser. Il s'agit de créer un lieu, (ce qui peut prendre du tems), pour mettre non seulement le blé, mais tous les biens. Est ce qu'il va vivre au milieu de cet espace?

 

Puis, on a un peu l'impression de lire du Quohélet. Profite de la vie. Sauf que Quohélet se désole de ne pas pouvoir conserver dans l'au-delà. Penser à dire merci, penser à la dime, non. Penser à des longs jours sans se préoccuper de lendemain.

 

 

20 Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”

 

Fin de l'histoire; Dieu s'en mêle et le: "on va te redemander ta vie" est une phrase très importante. La vie t'a été donnée, pour un temps. Elle t'a été prêtée et tu es amené à la rendre, et là d'une part, tu ne l'auras plus cette vie, mais ce qui faisait ta vie, tu ne l'emporteras pas avec toi.

 

Deuxième sentence.

21 Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

 


 

Donc si on les met bout à bout, ça donne: se garder de l'avidité car amasser pour soi mène à la perte, alors qu'amasser pour le royaume donne la richesse, une autre. Et ça répond aussi au questionnement sur que faire pour avoir la vie éternelle.

 

 

 

MARDI 20 OCTOBRE. Lc 12,35-38

 

Ce qui manque..

 

22 Puis il dit à ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis : À propos de votre vie, ne vous souciez pas de ce que vous mangerez, ni, à propos de votre corps, de quoi vous allez le vêtir.

 

23 En effet, la vie vaut plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement.

 

24 Observez les corbeaux : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’ont ni réserves ni greniers, 

et Dieu les nourrit. Vous valez tellement plus que les oiseaux !

 

25 D’ailleurs qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?

26 Si donc vous n’êtes pas capables de la moindre chose, pourquoi vous faire du souci pour le reste ?

 

27 Observez les lis : comment poussent-ils ? Ils ne filent pas, ils ne tissent pas. Or je vous le dis : Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.

28 Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui aujourd’hui est dans le champ et demain sera jetée dans le feu, 

il fera tellement plus pour vous, hommes de peu de foi !

 

29 Ne cherchez donc pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux.

30 Tout cela, les nations du monde le recherchent, mais votre Père sait que vous en avez besoin.

 

31 Cherchez plutôt son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.

 

32 Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.

 

33 Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas.

 

34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

 

 

 

MARDI 20 OCTOBRE. Lc 35-38 Rester dans la vigilance et la confiance. Pas seuls.

 

35 Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. 

36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. 

 

Si on rapproche avec le lavement des pieds (tenue de service) on peut dire que J2sus est comme cela sans cesse dans sa vie terrestre et qu'il nous demande de faire pareil. Là il est question de l'attente. Le maître est parti à des noces… Quelles noces. Il s'agit du retour, donc on peut penser fin des temps. Arriver et frapper. Voici que je me tiens à la porte et que je frappe… Apocalypse.

 

37 Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. 

 

Inversion, sauf qu'elle a déjà été faite et que quelque chose est déjà réalisé. On peut parler d'une kénose du Maître.

 

38 S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !

 

heureux...Attendre quelle que soit l'heure. Cela peut aussi être vrai des âges de la vie..

 

 

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MERCREDI 21 OCTOBRr: Lc 12, 39-48

 

39 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 

 

 Est ce que cela veut dire que la mitre de maison lui se tient prêt et qu'il reste aux aguets?  Mais est-ce qu'il le sait? Faut peut-être renforcer le mur de la maison..

 

40 Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » 

 

Puis ça bascule dans autre chose. On se centre sur le maître qui est le maître. Ne croyez pas qu'il est absent et qu'il fait la noce, non il veille pour ne pas laisser percer le mur de sa maison. Et reprise, mais là il s'agit de lui, le Fils de l'homme, qui est aussi le Maître de la maison terre.

 

41 Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » 

 

42 Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? 

43 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! 

44Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. 

 

Une nouvelle béatitude, ce qui fait trois. Fidèle et sensé, s'oppose à l'intendant infidèle, aux vierges sottes qui ne sont pas censées, et certainement aux proverbes. Celui est censé, qui a choisi (voir les versets qui ne sont pas la ) le lieu de son trésor, aura un trésor.

 

45 Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, 

46 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. 

47 Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. 

48 Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

 

Je suppose que c'est un discours ecclésial, une sorte de mise en garde, qui peut évoquer les épitres de Paul. Mais il y a le connaître la volonté et ne pas obéir et ne pas connaître, sauf qu'on ne comprend pas bien. S'agit il des païens qui seront traités moins durement que les juifs,

 

 

JEUDI 22 OCTOBRE. Lc 12, 49-53

 

49 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! 

50 Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli.

 

 J'ai lu plein de choses sur ce feu; la charité, l'amour. Pour moi c'est le feu de l'Esprit Saint, qui sera allumé pleinement dès la mort de Jésus (le souffle) mais surtout à la Pentecôte.  Jésus pour pouvoir donner ce feu (le nouveau Prométhée, qui donne le feu de l'humanisation/ divinisation) doit passer pas l'abandon de tout ce qu'il est pour que cela s'accomplisse. Et le mot angoisse, se comprend totalement et signe bien l'humanité de Jésus;

 

51 Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. 

 

 

Pour moi, la division de la cellule qui n'est pas la multiplication est quelque chose de très important. Elle permet bien la croissance et la vie. Il s'agit d'autre chose que la paix. D'ailleurs Jésus ne parle pas de guerre, mais de division. EN même temps, on dit que l'arme du malin c'est de diviser. Alors pas simple. La division qui est naissance, mais division qui peut conduire à la rupture.

 

52 Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; 

53 ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

 C'est étonnant ce futur; Il y a une affirmation; le nom de Jésus va être source de division. Et la nature de la division, père/ fils, mère/fille. Et ce n'est pas l'inverse. Donc à penser que la conversion va toucher les fils et les filles qui seront rejetées par leurs parents. Et il est le doublet, belle-mère contre belle-fille, et là en plus belle-fille contre belle-mère, ce qui en soi n'est pas étonnant. Psychologue Jésus..

 

 

VENDREDI 23 OCTOBRE. Lc 12, 54-59

 

Etonnant ce texte; en fait deux parties et les commentateurs se centre sur les deux premiers versets; Est ce que c'est le mot "juste" qui permet de faire la jonction? Mais dans la deuxième partie, il est quand même question de sanction, et d'une sanction importante, sauf qu'on peut discuter avec celui qui veut vous faire payer, et s'arranger avec lui. Mais comment.

 

54 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. 

55 Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. 

 

Savoir interpréter les signes. Et quand on y arrive, c'est agréable. C'est une sorte de prévision qui est juste.

 

56 Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? 

57 Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? 

 

En théorie, les hypocrites sont les pharisiens plus peut-être que la foule. Mais qu'est ce qui est juste? Dans ce chapitre, il n'y a pas de miracles, ils ont eu lieu, mais personne ne semble les avoir compris.

 

Ce matin je me disais, que les signes on peut toujours les interpréter de manière différente. Quand c'est le temps, même maintenant avec le changement climatique, est ce que cela reste vrai? Est ce qu'un ciel rouge veut dire qu'il fera beau? Parfois juste se réjouir parce que le ciel est beau. Mais surtout ne pas toujours lire les signes de manière négative; le livre de Baruch (lectures des offices de ce jour) donne une lecture somme toute très négative. Est-ce la bonne.

 

Une autre chose. Le vendredi ou Jésus est mort, rien ne s'est passé. Pour le monde, malgré ce que raconte Matthieu la vie a continué. Pour la famille de Jésus, le temps (et c'est vrai chaque fois que la mort frappe) s'est arrêtée, mais le temps a continué à tourner; et pourtant ce jour là, la mort d'un homme a donné le salut à tous les hommes, et du coup ce signe de la croix, il faut apprendre à le déchiffrer chaque jour, et le mettre en lien avec ce qui se passera après. Parce qu'une fois Jésus, mis dans le tombeau, il a fallu célébrer la Pâque, le Sabbat, et le temps a continué de s'écouler. Lire les signes des temps.. Apprendre à voir au delà, à faire des liens..

 

Je pense que le mot juste, sert d'accroche à la suite du texte. Mais cela fait un peu cheval de course, course à pied…

 

58 Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. 

59 Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »

 

Et cette deuxième partie. C'est un jugement. On peut penser que ce jugement c'est en lien avec, vous n'avez pas su reconnaître les signes, et pour cela il y aura une condamnation. Mais là, on est avec un adversaire et un magistrat. A priori le magistrat c'est Dieu, qui est l'adversaire? Celui que tu aurais du entendre et que tu n'as pas entendu… Bref je ne sais pas;

 

 

SAMEDI 24 OCTOBRE. Lc 13, 1-9

 

 

1 Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.

 

Si on admet que Luc avant de parler d'un personnage, commence par donner un ou des indices sur lui, on a d'emblée une image de Pilate, qui est quelqu'un qui n'hésite pas à faire massacrer des juifs non seulement pieux, mais galiléens comme Jésus. Donc on apprend que ce Pilate, n'hésitera pas en son temps, à massacrer Jésus qui est celui qui rend un permanence un sacrifice de louange à son Père.

 

 2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? 

3 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.

 

 Ne craignez pas celui qui peut tuer le corps, mais celui qui a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Importance de la conversion. Et il y a bien entendu "périr " et "périr". En même temps, ici cela renvoie aux persécutions, qui l'on trouvera dans l'église du début, et qui se poursuit aujourd'hui.

 

 4 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 

5 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » 

 

Et là, Jésus parle de quelque chose que nous connaissons bien: ces bâtiments qui s'effondrent et qui tuent. Là aussi je remarque que cette mort, n'est en aucun cas une punition. Ce qui est aussi intéressant c'est que certains ont parlé des galiléens, et Jésus lui parle des habitants de Jérusalem et plus précisément de la Tour d Siloe où il y a une source où l'on vient puiser de l'eau, au moment de la fête des lumières (évangile de Jean). Donc on peut dire que ces personnes sont mortes aussi, à un moment où elles étaient dans le culte. Et là, c'est la même affirmation: la mort, l'autre mort, est conséquence de rester agrippé à soi-même, à ne pas se convertir. Ici on a le lien conversion et vie, déjà annoncé par Jean le Baptiseur.

 

6 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. 

 

Un jour Jésus aussi cherchera à manger des figues et n'en trouvera pas. Et l'arbre sera desséché. Là, il y a la déception du propriétaire du terrain qui comporte la vigne et le figuier qui est arbre de la sagesse, arbre de la Tora, peut-être.

 

7 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” 

 

Là, c'est une menace. On ne sait pas à qui cette parabole s'adresse, on peut imaginer pas aux disciples, mais aux pharisiens qui sont là. Qui écoutent, mais qui ne se convertissent pas. Et qui du coup sont menacés.

 

Je suppose qu'il y aurait tout un travail à faire entre la vigne qui est la vigne plantée par dieu, et cet arbre qui devrait donner la sagesse et qui ne le fait pas et qui du coup épuise le sol.

 

8 Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. 

9 Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

 

Il y  a bien un délai, mais là Jésus en quelque sorte, prend la défense de l'arbre et espère encore et encore. Et c'est très beau.

 

 

DIMANCHE 25 OCTOBRE. Mt 22, 34-40

 

 

Si on reprend le chapitre 22, on a une première attaque des pharisiens: l'impôt à César, puis uns seconde, avec les sadducéens, et à nouveau les pharisiens, et là, un docteur de la loi. A nouveau épreuve, et comme je l'avais signalé, parce qu'à chaque fois Jésus pioche dans les écritures, c'est un peu comme lorsque le malin, essaye de le faire chuter avant le début de la vie publique. Et là, on est à la fin de vie publique et c'est un peu symétrise.

 

Ce qui me frappe aussi, c'est la phrase: quel est le grand commandement, alors que j'ai en tête, (voir la BJ) quel est le plus grand commandement de la loi. Ce qui n'est pas tout à fait pareil.

 

34 En ce temps-là, les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, 

35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : 

 

36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » 

 

Cette formulation me fait penser à ce qui se passe dans le livre des juges, après la mort de Gédéon où il est question de prise de pouvoir. Un arbre doit prendre le pouvoir et tous les autres doivent s'incliner devant lui. Et là ce serait un peu la même chose quel est le commandement qui domine tous les autres, qui le "maitre commandement", et qui en quelque sorte avale tous les autres. Et le fait que Jésus en donnera deux, me semble très important. Ce n'est pas une question de domination c'est tout à fait autre chose. C'est une affaire de conjugaison.

 

37 Jésus lui répondit : « ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.’ 

38 Voilà le grand, le premier commandement. 

 

 D'ailleurs Jésus sort de la logique, plus grand ou plus petit. Il répond, le grand, le premier; Il s'agit d'aimer. Pas un futur, mais un présent.

 

39 Et le second lui est semblable : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ 

 

 Et celui qui dans l'ordre de la Tora, vient après, donc pourrait être pris comme moins grand, de fait a la même place. Et il s'agit d'aimer. Le encore, un futur, par un présent.

 

40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

 

En d'autres termes toute la Loi, et tout ce que disent les prophètes est inclus dans ces deux injonctions.

 


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