vendredi 22 janvier 2021

SEMAINE DU 17 AU 23 JANVIER. EVANGILES

SEMAINE DU 17 AU 23 JANVIER. EVANGILES

 

DIMANCHE 17 JANVIER. Jn 1, 35-42

 

Ce qui m'accroche c'est "posant son regard". Deux regards différents. Celui de Jean qui est comme un regard de contemplation, d'émotion, et de transmission. Ce regard le fait parler, et cela c'est le déclic pour ses deux disciples que Jean ne retient pas. Il est vraiment l'ami de l'époux.

 

Mais on pourrait aussi tout centrer sur la parole. Parole de Jean qui déplace ses disciples. Parole de Jésus qui ouvre sa porte et qui met André en route. Parole de Jésus qui nomme et qui ouvre l'avenir.

 

On pourrait presque dire Acte 1: Jean permet à ses disciples d'aller ailleurs, et c'est magnifique. Mais cela montre aussi la force de la parole quand elle est contemplation et transmission


35 En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. 

36 Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 

37 Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 

 

Entendre ce que quelqu'un dit et être mis en mouvement par cette parole;

 

38 Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 

39 Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 

 

Le projecteur se centre sur Jésus, qui doit entendre du bruit derrière lui, qui se retourne et qui découvre ces deux qu'il ne connaît pas. Et qui leur pose finalement une question étonnante qui est dans la lignée de celle qu'on peut adresser à des disciples, ce n'est pas qui cherches tu, mais bien "au delà de moi, que cherchez vous".  Et eux ne répondent pas, mais restent dans le concret ou dans quelque chose qui se passe et qui est nous voulons savoir où toi tu demeures. Es-tu comme Jean, qui est dans le désert ou as-tu une maison, une demeure (une tente, un temple, une maison, un lieu). Ce serait presque "où est le lieu de ta présence".  

 

Et jésus ne se cache pas (je ne suis pas un Dieu qui se  cache Isaïe), la porte s'ouvre et ils le suivent, ils voient où il demeure et ils restent avec lui, ce jour là. L'insistance sur l'heure, peut montrer que c'est quelque chose de fondateur pour ces ceux là, que cela a changé quelque chose dans leur vie. 

 

Mais jusque là, c'est deux disciples sans que l'on connaisse leur nom. 

 

C'est la fin de l'acte 2.  Et on passe à l'acte 3, on pourrait dire la parole.

 

 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.

 41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 

42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

Il y a dans ces versets, la mise au jour de ce qui se passe quand on est remué par la rencontre qui a permis de découvrir tellement plus. Jésus n'est pas un Rabbi, mais le Messie ce qui est bien autre chose. Et cela doit être transmis et en premier aux personnes qui sont de la famille, qui sont chères.  Et ensuite c'est à la personne qui est là, de se laisser regarder. Mais là ça va vers une naissance. De Simon va advenir Pierre, mais cela prendra du temps. 

 

 

LUNDI 18 JANVIER. Mc 2, 18-22 

 

18 En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »

19 Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. 

20 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.

 

Il me semble que si Jésus se présente comme l'époux (ce que Jean le Baptiste a dit aussi à ceux qui viennent lui demander des comptes, il est l'ami de l'époux: Jn 3, 28. Qui a l'épouse est l'époux ; mais l'ami de l'époux qui se tient là et qui l'entend, est ravi de joie à la voix de l'époux. Telle est ma joie, et elle est complèteOr l'époux c'est Dieu, c'est le Seigneur, donc jésus affirme la quelque chose de plus, il n'est pas un rabbi, il est le messie, il est celui qui a reçu l'onction, il est le Fils et c'est à ce titre qu'il est l'époux. Si Jean dit que da joie est complète, il est évident que les anciens disciples de Jean ne peuvent pas jeuner.  

 

Quand l'époux sera enlevé, alors le jeune pourra reprendre, pour hâter son retour. 

 

Mais qu'est ce que ce "on" a pu entendre.. Et ce qui suit, montrerait bien que le "on" n'a rien compris, n'a pas compris qu'il y a du neuf qui est donné et que pour l'accueillir il faut un changement en soi..

 

21 Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. 

 

Et ça, tout le monde le sait, sauf vous, qui vous accrochez à vos traditions, à vos explications, à vos idoles finalement.

Intéressant le jeu: vieux/neuf. Est ce que le vêtement peut aussi représenter Israël qui est malade de ses traditions et que le morceau neuf risque de faire exploser? 

 

22 Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »

Réaliste Jésus: si on met du vin nouveau dans de vieilles outres, on perd tout. Donc il faut des poutres capables de supporter la vigueur du vin neuf.

 

 

MARDI 19 JANVIER. Mc 2, 23-28

 

S'il me manque l'Amour, je ne suis rien. 1Co,13,2 . C'est peut-être cela qui manquait cruellement aux pharisiens qui étaient là pour critiquer, juger. 

 

 

23 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 

24 Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » 

 

j'ai l'impression que Jésus lui, ne fait pas cela, et que c'est pour cela que les pharisiens s'adressent à lui, sur le ton de la réprimande. Regarde, tu n'es pas un bon maître, tu ne les aides pas, tu les laisses faire ce qui n'est pas permis. Important le "permis, défendu". Aime et ce que tu veux, fais-le dira St Augustin , mais d'abord aimer; or ceux-là, tels qu'ils sont décrits, ils n'aiment pas.. 

 

25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 

26 Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » 

 

Comme les pharisiens, sont des fervents de la lettre, il se met dans un premier temps à leur niveau en parlant de David. Je me demandais ce matin si Jésus n'est pas comme David avec sa fronde et le géant Goliath qui représente la force qui écrase, le mal. Et durant sa vie il éradique le mal chaque fois qu'il le peut, il ira jusqu'à donner sa vie, le mal sera vaincu, mais avec lui, il est nécessaire de combattre chaque jour, de lancer les petits cailloux qui sont la prière.

 

Ce que dit Jésus, va quand même bien au-delà du Sabbat. Je sais bien que l'histoire telle qu'on la trouve dans le 2 livre de Samuel est un peu différente, mais ce qui est sûr c'est que David est dans le besoin pour lui-même, il est en danger et il raconte un bobard au prêtre du sanctuaire, mais il repart avec de quoi manger et de qui se battre. Ses premiers besoins sont assurés. 

 

27 Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 

28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maîtremême du sabbat. »

 

Puis Jésus va plus loin. Il interprète ce qu'est ce temps de coupure dans le temps, ce temps réservé à ne pas faire, ce temps autre, ce temps qu'on essaye de ne pas remplir. Mais il y a les règles qui disent bien, et Jésus s'en servira plus tard que le Sabbat peut être rompu quand il y a un véritable danger. 

 

Quant à la dernière phrase, qu'on lit sans la lire, elle va très loin. Jésus quand il se nomme le Fils de l'Homme, dit être ce qu'il y a de meilleur, de plus achevé, de parfaitement humain tel que Dieu le désire pour chacun d'entre nous. Et c'est parce qu'en Lui, l'humanité est parfaitement réalisée qu'il est capable d'avoir un jugement juste, dégagé de la rivalité et du pouvoir et qu'il est maître de tout ce qui existe, qu'il est la Sagesse, et qu'il est maitre de ce temps là. 

 

 

MERCREDI 20 JANVIER. Mc 3, 1-6 L'homme à la main desséchée comme on disait autrefois;

 

En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. 

On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. 

 

Là, on entre dans un moment où Jésus devient déjà l'homme à abattre. On peut presque se demander si l'homme n'est pas venu à la demande des pharisiens, pour confondre Jésus, puisque si jésus est à Capharnaüm, il viendra à la synagogue. On l'observait pour pouvoir l'accuser. Cela curieusement évoque pour moi ce matin le loup et l'agneau. Jésus est l'agneau, qui va être accusé et finalement mangé par les loups.. 

 

Marc décrit donc la situation. Est ce que Jésus va céder au chantage, non rien faire ou au contraire, fera t il quelque chose? 

 

Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » 

Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. 

 

Jésus appelle, et déjà là, il se passe quelque chose. Il se lève, il va au milieu. Puis la question de Jésus qui reste dans réponse. Là, il n'est plus question d'une main atrophiée, mais de sauver une vie ou de tuer? Ce qui va beaucoup plus loin. Or sauver une vie, cela est permis par la loi… Je me demande où était le milieu dans une synagogue à cette époque là. Là où se met le chantre? Là où sont les rouleaux? Là où est celui qui parle? Mais c'est être bien en vue.

 

Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.

 

Pas de réponses, alors ce temps de silence ou Jésus les regarde et où ils s'endurcissent encore plus (voir la finale du texte), et l'action: l'homme redevient maître de sa main, donc reprend sa place de non infirme.

 

Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

 

Si on pense qu'on n'est qu'au chapitre 3 de Marc, on voit qu'il se fait une alliance entre deux groupes ennemis, sur le dos de Jésus, et qu'il est déjà question de mort. Les frères ennemis qui se mettent ensemble.

 

 

JEUDI 21 JANVIER. Mc 3, 7-12

 

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. 

De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.

 

Si on prend au sérieux la menace, il vaut mieux que Jésus de retire, mais quand on a trouvé un homme pareil, on ne le laisse pas faire. Et on va vers lui, parce qu'on veut prendre ce qu'il peut donner, être en contact avec lui, le toucher.. Le toucher qui est tellement important, qui est le contact, contact dont on comprend mieux l'importance avec ce temps de distanciation. Le toucher en espérant que ce contact va restaurer (nourrir), guérir. Il me semble que c'est un peu la représentation de Jésus "talisman". Si je le touche, je suis à l'abri du mal..

 

 Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. 

10 Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher

 

Il lui faut se mettre à distance, et la barque, on le verra plus loin permettra la première parabole, celle du semeur. Mais il faut que la parole s'envole, comme la graine et s'il est encerclé, ce n'est pas possible. C'est presque une scène cinématographique: arriver à le toucher..

 

11 Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » 

12 Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

 

Et là, on nous montre autre chose. Il y a ces esprits dont on ne sait pas grand chose, qui savent qui il est: le fils de Dieu, lui qui se dit être le Fils de l'Homme. Et l'idée c'est qu'en disant cela, ils 'les esprits' augmentent la confusion, et du coup, en même temps, ils empêchent les malades de s'approcher de Jésus. A la fin de l'évangile, les femmes se jetteront aux pieds de Jésus, pour le retenir. Là, je ne sais pas trop. Mais il y a un combat. 

 

Alors Jésus, prend moi dans ta barque, un peu au calme, loin de ce vacarme, pour que je puisse avec toi trouver souffle et paix. Et laisse moi me prosterner à tes pieds, parce que tu es le Fils.

 

 

 

 

 

VENDREDI 22 JANVIER. Mc 3, 13-19

 

Peut-être que l'expérience de Jésus: devoir se mettre à distance le pousse à chercher une solution pour que le royaume soit annoncé, comme lui l veut. Et il est un peu comme Moïse qui crée des "juges". Là, il crée donc son équipe de choc avec des pouvoirs très importants. Instituer renvoie vraiment à quelque chose d'ecclésial. 

 

13 En ce temps-là,  Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, 

14 et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle 

15 avec le pouvoird’expulser les démons. 

 

 

Cela se passe sur la montagne, et dans l'évangile de Marc, contrairement à Matthieu, c'est la première fois. Il y a quelque chose qui fait penser à Moïse qui a aussi gravi la montagne. C'est un texte magnifique. Il monte vers son Père, vers un lieu possible de Sa présence, et sous son regard, il appelle (le choix), et ceux qui sont choisis viennent auprès de lui. Qu'est ce qu'ils ont pu ressentir à ce moment là? Mystère. 

 

Puis, c'est presque étonnant, on dirait que certains ne sont pas institués. Ceux qui sont institués sont avec lui. Ils forment sa famille, ils forment son corps ou ses membres. Mais il ne les garde pas comme une poule ses poussins; non, c'est l'action, avec annoncer la bonne nouvelle et expulser les démons, ce qui montre la double dimension de l'Eglise: célébrer la présence de Dieu et combattre le mal.

 

16 Donc, il établit les Douze : Pierre– c’est le nom qu’il donna à Simon –, 

17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, 

 

On a ici les trois, ceux de la résurrection de la fille de Jaïre, de la transfiguration, du jardin des Oliviers (pas sure).. 

Mais on a d'un côté une pierre, (un rocher, qui est peut-être image de Dieu, à moins que ce ne soit ce rocher dans le désert que Paul identifiera au Christ). Et ces fils du tonnerre. Ils vont tout casser eux? Le tonnerre fait trembler, il fait peur. Quelle est leur tâche à ceux là, briser ce qui doit être brisé pour que l'ancien s'en aille? 

Non dans les psaumes, le Tonnerre est en quelque sorte la voix du très haut, donc c'est cela que seront ces deux hommes; être la voix de Dieu. Que c'est magnifique.

 

18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, 

 

19 et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

 

André le frère (aîné) de Pierre est certes nommé en premier, mais lui qui est l'aîné n'a pas été choisi pour être en quelque sorte le premier; il ne reçoit pas un autre nom, il reste André. Et Judas est le dernier. Sauf qu'à ce moment là, il est dans ceux qui sont choisis qui ont reçu ce pouvoir et qui sont des envoyés.

 

SAMEDI 22 JANVIER. Mc 3, 20-21

 

20 En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger

 

Il me semble que ce "pas possible de manger" se retrouve ailleurs, juste avant la multiplication des pains, quand les disciples revi

 

ennent. Ce qui veut dire que le temps est bousculé, mais que Jésus, même s'il est aidé par les appelés, a du mal à faire face à la demande, mais qu'il ne s'interrompt pas pour autant. Il est actif et il une tâche et il l'accomplit. 

 

21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

 

Qu'est ce qu'ils apprennent? Qu'il ne mange pas? Qu'il enseigne et guérit? En tous les cas si Jésus vient de se créer une famille, la famille biologique elle n'a pas compris ce qui se passe. Souvent quand quelqu'un se met à avoir un comportement inattendu la famille a peur pour son propre équilibre et déclare celui qui est comme cela, fou. Et qu'il faut l'enfermer. Jésus peut donc faire peur à certains. 

 

Si on regarde la suite du texte, ce sont les scribes qui déclarent qu'il est possédé (une autre forme de folie) et que les bonnes actions qu'il fait sont là parce qu'il a fait un pacte avec le mauvais. Il y a donc discussion et à nouveau la famille. Donc dans ce chapitre, il y a la famille biologique (sans la mère), la famille de savants , et à nouveau la famille biologique avec la mère. Et la définition de la famille de Jésus; faire la volonté de Dieu. 

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