vendredi 5 février 2021

SEMAINE DU 31 JANVIER AU 6 FÉVRIER.

 

DIMANCHE 31 JANVIER. Mc 1, 21-28

 

21 Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. 

22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. 

 

Texte travaillé il y a peu de temps.. On apprend que Jésus a un enseignement différent. Il ne fait pas références à x ou à y pour asseoir son autorité.

 

 

23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : 

24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » 

25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » 

26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. 

 

Il y a le "leur" qui m'a toujours interrogée. Ensuite l'esprit crie, et du coup, il dérange tout le monde, il est mal élevé. Peut-être est-il en colère contre celui-là qui est capable de le mettre dehors et c'est un cri de colère, mais aussi un cri pour bloquer le travail d'enseignement et de déroulement dans le temps de "qui est cet homme".

 

27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » 

28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

 

Une guérison qui fait mouche, et qui permet aussi à Jésus de prendre son envol dans la vie publique. Il va rester à Capharnaüm puis partir ailleurs..

 

Le commentaire qui vient, après avoir lu et entendu beaucoup sur ce texte, c'est que Jésus ne discute pas avec ce représentant du mal. Il ne lui laisse pas la parole. Il l'identifie et le met dehors. Du coup, (mais on ne refait l'histoire), si Isha avait identifié le serpent comme le mal, et ne serait pas entrée en relation discussion avec lui, si elle lui avait ordonné de rentrer chez lui, dans les champs, il ne serait rien arrivé et elle avait ce pouvoir, puisque Dieu avait donné ce pouvoir sur les animaux (parties animales qui sont en nous). Et aujourd'hui avec l'Esprit Saint, c'est possible. Ne pas discuter, parce qu'il aura le dessus, mais le mettre dehors, même si la sortie ne se passe pas forcément bien.

 

Une autre chose, sur RCF, celle qui mène l'entretien, parle de schizophrénie. On n'en sait rien. Ce que l'on sait, c'est que l'homme est tourmenté par un esprit impur. Et cela, c'est bien ce qui se passe dans beaucoup de maladies mentales. Il y a un doute, il y a une angoisse, qui prend tout le corps et qui est un tourment. Les personnes qui vivent cette angoisse au quotidien, vivent un véritable enfer. Maintenant de nos jours, on ne pense pas à un exorcisme pour guérir de ces pathologies. 

 

 

LUNDI 1° FÉVRIER. Mc 5, 1-20

 

Importance de supplier.

 

 Verset 6 Même si le verbe manque, ce qui se passe entre l'esprit et Jésus est une supplication, avec une menace. Le "ne me tourmente pas" est plus que curieux.

Verset 10. Ils le suppliaient de ne pas  les chasser en dehors du pays.

Verset 12; Ils le supplient de les envoyer dans le troupeau de porcs.

Verset  17; ceux qui avaient vu le supplient de quitter leur territoire.

Verset 18, l'homme le supplie de le prendre avec lui.


On peut presque dire que ça se répond, deux par deux. Chasser et prendre avec.

envoyer dans les porcs et quitter leur  territoire. Les démons et les gens, ne veulent pas de Jésus. Les démons et l'homme ont besoin d'un lieu. 

 

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. 

Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; 

 

Et les voilà en pays non juif. Si on suit le texte, là, même si la renommée de Jésus était censée de répandre, il n'y a personne sauf finalement un pauvre type, possédé par une maladie grave qui le transforme en Hulk à certains moments, qui vit dans les tombes donc avec ceux qui sont morts, qui n'ont plus d'avenir. C'est celui-là qui s'avance, et qui peut évoquer un peu l'idée d'un combat. Si la tempête a échoué à faire couler Jésus dans la mer, peut-être que la légion va y arriver. C'est le seul qui s'avance d'un lieu de mort. Maintenant, peut-être que c'est la partie "vivante" qui vient pour demander une libération, sauf que.. 

 

 

il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ;

en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. 

Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. 

 

 Description de la pathologie; auto-mutilation, ce qui veut dire grande souffrance, et force incontrôlable. Une malédiction ce type.. Vaut mieux qu'il ne vive pas dans le village.

 

Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui 

 

Impression d'un doublet.

 

et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! »

 Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! » 

 

Ce n'est pas très compréhensible. Dans un premier temps, on nous dit que dès que Jésus accoste, il y a quelqu'un qui s'avance à sa rencontre. Puis on nous dit qu'il voit Jésus de loin et qu'il accourt et se prosterne, comme si une force l'avait poussé à aller là. La réponse on l'a: la parole est adressée à l'esprit impur, qui ne peut résister. Cela fait comme un lien invisible entre eux, un peu comme si Jésus, dressait un cheval fou, et arrivait à le contrôler. On retrouve la même formulation qu'avec le possédé de Capharnaüm: quoi entre toi et moi. Qui es-tu pour me parler, pour me donner des ordres..

 

Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » 

 

On peut penser que Jésus demande à la partie saine de se nommer, mais cette partie est parasitée par la partie malade et c'est elle qui répond: Légion c'est-à-dire un véritable armée (je crois 6000 hommes dans l'armée romaine). Du coup le nom de l'homme on ne le connaît pas, pas plus à dire vrai que celui du démon… Mais là ils sont déjà vaincus. Et ils supplient.

 

10 Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. 

11 Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. 

12 Alors, les esprits impurs supplièrentJésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » 

13 Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. 

14 Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. 

 

Quand un esprit est quelque part, il ne veut pas s'en aller, il est chez lui.. Peut-être qu'ils pensaient rester dans les porcs, mais ceux-ci peut-être pour leur échapper, préfèrent se noyer. Il y a un passage vers la mer, le lieu du mal.

 

15 Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis,habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. 

16 Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. 

17 Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. 

 

Dangereux ce mec. Guérir oui mais pas chez eux. On ne sait plus très bien qui est ce "ils". A priori les gens de la ville. 

 

18 Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.

19 Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » 

20 Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui.

 

Il est devenu témoin.

 

 

 

MARDI 2 FÉVRIER. Lc 2, 22-40

 

Peut-être qu'on peut faire un lien entre l'attente de Syméon, qui attend la consolation d'Israël (sortir de l'esclavage des romains et retrouver un culte purifié) et celle de Anne qui attend elle, la délivrance de Jérusalem.  On est quand même bien dans l'annonce du combat qui va permettre à Dieu de donner la liberté intérieure.

 

Une idée un peu farfelue. S'il y a un lien entre ce qui se passe ici et ce qui se passe dans l'ailleurs où réside Dieu, alors peut-être qu'il y a eu une grande joie, des anges et des esprits saints, quand Jésus a été reconnu comme le messie par Syméon et par Anne. Jubilation. 

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ 

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ 

 

Les éternels sacrifices. Il faut payer pour tout. Payer quand on a un fils comme premier né, le racheter", et payer quand on a eu un enfant pour pouvoir être acceptée à la synagogue. Un peu énorme quand on y pense. Je ne sais pas si ce Dieu qui est une sorte de Dieu de marchandage je l'aime. Bien sûr, il y a toujours sa place qui doit être la première et faire cela c'est le reconnaître comme maître et créateur, mais est-ce le Dieu d'Amour que Jésus va révéler? 

 

Pour ce matin, ce qui est en moi, c'est la phrase de Jésus qui ne demande pas de sacrifices, mais qui dit je suis le chemin la vérité et la vie.  Et aimez vous comme je vous ai aimé. (Intéressant car c'est au passé).

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. 

26 Il avait reçu del’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 

 

C'est très beau ce qui est dit là de cet homme. L'esprit saint était sur lui. Et il reçoit (en non pas prend) celui qui est la Lumière du Monde. 

 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.

 30 Car mes yeux ont vu le salut 

31 que tu préparais à la face des peuples : 

32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » 

 

Il y a l'idée d'un projet qui est arrivé à son terme. La vie de Syméon, comme si pour lui, l'appel était la proclamation, la prophétie sur cet enfant, et cet enfant qui est la Lumière.

Je ferai de toi la Gloire des Nations l'alliance de mon peuple. Sauf que ce matin, je ne la comprends pas trop cette phrase. Et Isaïe ne dit pas tout à fait la même chose: C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. 

 

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction 

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » 

 

On est dans la joie et ça se gâte, mais c'est bien ce qui est le rôle du Serviteur et donc celle qui a donné la vie à Celui-là aura le cœur transpercé. Et beaucoup ne le reconnaîtront pas. Effectivement si bénir c'est appeler du bien sur, ce qui suit est loin d'être de cette veine, mais c'est bien le rôle du prophète.

 

36 Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, 

37 demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. 

38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 

 

39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 

40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

 

MERCREDI 3 FEVRIER. Mc 6, 1-6

 

Il manque tout le passage avec la femme qui perd du sang et la fille du chef de la synagogue, qui est ramenée à la vie. Jésus est à Capharnaüm, mais on peut penser qu'il a quand même acquis une sacrée renommée. Le passage à Nazareth doit représenter quelque chose, mais quoi. Et le fait que les disciples le suivent. On peut même imaginer qu'il est resté un peu chez lui et qu'il n'est pas arrivé le jour du Shabbat.

 

01 Sorti de là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.

 

02 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?

C'est vrai que jusque là, les mains de Jésus, ont façonné le bois.. Elles n'ont pas réalisé de miracle. Des mains humaines, qui maintenant deviennent autres.

 

03 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.

 

Pourquoi sont-ils choqués. De n'avoir rien vu venir de cet enfant du pays qui n'a jamais fait de vagues? Pourquoi ce refus de voir en lui, la présence d'un autre? Joseph n'est pas nommé. Et c'est peut-être bien la paternité qui est en cause. 

 

04 Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »

 

Le dicton qui éclaire, mais aussi qui dit que Jésus est celui qui annonce la parole, qui est la parole..

 

05 Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.

 

06 Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

 

Eux sont choqués, lui, il s'étonne de leur manque de foi. Et il ne force rien il va ailleurs; mais pas de miracles, il enseigne.

 

 

JEUDI 4 FEVRIER. Mc 6, 7-13

 

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, 

et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. 

« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » 

 

Intéressant le "mettez des sandales" surtout que dans la bible, quand on pose sa sandale quelque part, ça a un certains sens (dans le buisson ardent, c'est enlève ta sandale, pour Ruth il y a la sandale de celui qui renonce à l'héritage). Alors on pose sa sandale son pied, sur ce terrain qui est comme devenu celui de Dieu, mais par ailleurs pas de tunique de rechange.. 

 

Donc ça, c'est le début. C'est le "partez", chassez les esprits. Et partez tels que vous êtes, mais attention à vos pieds. La tunique, ça encombre.. Ils peuvent prendre un bâton et des sandales, mais pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie, pas de tunique de rechange..

 

10 Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.

11 Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » 


Puis des règles, on vous accueille, acceptez, même si ça ne vous plait pas forcément. Voir les autres textes chez Luc. Et si on ne veut pas de vous, faites un geste.. Par contre c'est la poussière des pieds et non des sandales.

 

12 Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. 

13 Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

 

Obéissance: proclamer que le temps de changer est arrivé, et guerir. Sauf que là c'est onction d'huile, ce qu'on retrouve dans Jacques, mais que Jésus ne fait pas, comme si son toucher était déjà onction.

 

 

VENDREDI 5 FÉVRIER. Mc 6, 14-29

 

Signification Hérode: héroïque. Hérode est rempli de vitalité et d’énergie. Ce grand charmeur est également épris de découvertes et d’aventures. Il est ainsi courant de voir cette personne prendre des risques régulièrement. De personnalité extravertie, Hérode présente un talent particulier pour la négociation et le contact avec autrui. Cette faculté provient principalement de sa rapidité d’adaptation et de son aisance naturelle. Ses goûts pour la prise de risques et la conquête de l’inconnu constituent pour lui une source de ravissement. Malgré tout, Hérode demeure une personne tendre et vulnérable.

 

 
Petite-fille d'Hérode le Grand par son père et descendante des Hasmonéens, elle est d'abord l'épouse d'un oncle dont l'identité est incertaine[1] avec lequel, suivant l'historiographe Flavius Josèphe, elle a pour enfant Salomé. Elle épouse ensuite Hérode Antipas, un autre de ses oncles, qui répudie la fille du roi de Pétra, avec laquelle il était marié jusque là, ce qui provoque un scandale parmi les Judéens et des tensions avec le royaume nabatéen.

 

 

14 En ce temps-là,  comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » 

15 Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » 

16 Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »

 

Il y a de quoi ne pas être trop rassuré.. Je l'ai fait décapiter et il est ressuscité. Intéressant parce que le seul ressuscité c'est Jésus, mais pas en tant qu'un autre. 

 

17 Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. 

18 En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »

 

Manifestement cela va plus loin que cela. On est plus dans quelque chose de l'ordre de l'inceste. Par ailleurs si Hérodiade a répudié son mari (comme Hérode a répudié sa femme), c'est bien pour être la Reine, donc pas question que cet homme se mette en travers de son chemin. Car tel que Marc, raconte, il y a bien un calcul: comment obtenir la tête de cet homme pour qu'il se taise et ne mette pas de mauvaises idées dans la tête d'Hérode.

 

19 Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas 

20 parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ;

quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.

 

Pomme de discorde entre ce couple.. Mais intéressant les sentiments contrastés d'Hérode. Il avait peur de Jean (donc de la puissance) et donc il le protège (vérification des gardes, pas de poison par exemple). Embarrassé quand il l'écoute mais écoute avec plaisir.

 

Peut-être que cela évoque ce qui se passera entre Paul et le gouverneur Justus durant la captivité. Mais peu vraisemblable. Cela décrit quand même une drôle de psychologie. 

 

 21 Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. 

22 La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » 

23 Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »

 24 Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »

 25 Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » 

 

26 Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. 

27 Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. 

28 Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. 

 

29 Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.

 

 

SAMEDI 6 FEVRIER. Mc 6, 30-34

 

 

 

30 En ce temps-là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. 

31 Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. 

 

Si on analyse la ou les scènes c'est assez étonnant. Les apôtres se réunissent autour de Jésus, donc logiquement Jésus est pris par une réunion. A la fin, Jésus donne un bonus: vous avez bien travaillé, vous pouvez prendre un peu de temps pour vous reposer. Et pour cela, il faut trouver un endroit à l'écart.  Et on apprend que là où est Jésus, ça va un peu dans tous les sens. Dire qu'on n'a pas le temps de manger, c'est dire que des demandes sont là, des demandeurs sont là. Et que si on cède à la demande, on ne pourra pas prendre de repos. Et cela c'est important. A un moment donné, il faut accepter de ne pas se laisser manger par les autres. En gros quand on n'a plus le temps de manger, parce que trop de demandes, et bien il faut dire que ça suffit, faire une barrière, mettre une limite et disparaître.

 

32 Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart

Et c'est ce qui est fait. Trouver un endroit en dehors de la ville, un endroit sans personne, et à l'extérieur. Quitter un dedans pour aller vers un dehors.

 

33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. 

 

Conclusion: c'est toujours un lieu à l'écart, mais il n'est plus vraiment désert.. 

 

34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

 

On peut noter là, que ce ne sont pas les apôtres qui agissent, mais Jésus qui comprend ce qui a poussé ces hommes et ces femmes à le suivre. Le pain viendra ensuite. 

 

Alors se mettre à l'écart et laisser Jésus travailler.. 

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