samedi 26 juin 2021

SEMAINE DU 20 AU 26 JUIN. ÉVANGILES

 


 

DIMANCHE 20 JUIN. Mc 4, 35-41

 

Si on revient un peu en arrière, c'est abrupte. Il n'y a rien de spécial avant, mais l'autre rive, c'est chez les païens, ceux qui élèvent les porcs, chez lesquels se trouve cet homme possédé que personne ne peut contenir, maintenir. Alors on peut comprendre que pour ces démons qui contrôlent cette région l'arrivée de Jésus c'est la cata, et qu'il faut tout faire pour s'en débarrasser. Mais jésus sait qu'il fait la volonté de son Père, et lui, qui est vrai homme, il s'endort dès qu'il est installé, parce que la fatigue, il connaît et il dort du sommeil du juste. Et à l'appel des disciples qui sont morts de peur et qui ne comprennent pas comment il fait pour dormir, qu'il est question de la foi. Auraient-ils du eux menacer la tempête? Ont-ils cru qu'ils étaient abandonnés parce que Jésus dort ?  

 

Est ce que qu'on peut déjà penser à cette nuit de tempête où leur Seigneur sera dans la terre et eux dans la tourmente?

 

Mais l'affirmation fait bien de lui le très haut. " qui est-il celui-là, que la mer et les vents lui obéissent".

 

Si on est dans un français de tous les jours, on pourrait presque réécrire le texte.  Jésus disant "ta gueule" au vent.. Ce vent qui un jour emplira la maison où vivent les disciples et qui sera un autre vent; mais vent qui manifeste la présence de dieu, que ce soit dans la destruction ou dans la restauration.

 

35 Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »

36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.

 

Quand Jésus, dit quelque chose, on le fait tout de suite. Aller sur l'autre rive ne leur plait peut-être pas du tout. Et on part; d'un coup, Jésus lui aussi. Etonnant, le "comme il était". Le soir de l'arrestation, quand il passera sur l'autre rive, il sera emmené tel qu'il était.

 

37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.

 

Dans ce verset on sent bien la force de la destruction qui est peut-être ciblée sur cette barque, pas sur les autres.  Si la barque se remplit d'eau, je suis en train de me dire que Jésus sur son coussin va se retrouver dans l'eau lui aussi. On peut imaginer que les disciples n'arrivent pas à écoper. Et que la barque s'enfonce, s'enfonce.

 

38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »

 

Curieux comme phrase. Comme s'ils avaient peu de se faire engueuler de le réveiller. C'est la phrase de Marthe: ça ne te fait rien que je fasse tout le service(même si ce n'est pas dans l'évangile de Marc). C'est un peu, "mais tu penses à quoi, ", et fais quelque chose.

 

39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.

 

Là, il répond à la demande, il calme le jeu, et c'est le grand calme. Le calme qui suit (ou parfois précède) la tempête.

 

40 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »

 

Puis, il s'adresse à eux, comme s'il ne comprenait pas leur comportement. De quoi avez vous peur, je dors mais mon cœur veille, je suis avec vous; et les élements ne peuvent rien contre moi.   N'avez vous pas encore compris qui je suis? Celui qui est le maitre des élements,qui est)ce?

 

41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

 

Ils sont passé de "si craintifs" à saisis d'une grande crainte. Et là, c'est autre chose, c'est comme s'ils découvraient qui est celui qui est fatigué, qui s'endort et qui est le Puissant.

 

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Le début de l'évangile de Marc, commence par ces mots: commencement de l'évangile de Jésus-Christ, fils de Dieu. Il se termine,  si l'on eut dire par le commentaire du Centurion qui voyant Jésus expirer, dit: "cet homme était vraiment fils de Dieu".

 

L'épisode rapporté aujourd'hui, a lieu juste avant que Jésus ne débarque en pays dit païen, où on élève des porcs en quantité, et où il sera accueilli par un homme possédé par un démon, homme qui est plus qu'animal qu'être humain. On peut comprendre que les esprits qui font la loi dans ce pays ne veulent pas du tout de la présence de jésus chez eux, et vont tout faire pour le tuer, ce qui arrivera de la même manière quelques mois plus tard quand les autorités décideront de tuer cet homme qui dit avoir Dieu pour Père. Si j'écris cela, c'est qu'il y a des harmoniques possibles. Les disciples sont dans la tourmente, le mal semble avoir gagné haut la main, Jésus dort du sommeil de la mort, et voilà, qu'il se réveille, qu'il se dresse, qu'il parle et la mer se tait, le calme revient mais la crainte elle demeure chez les disciples, exactement comme après la résurrection où dans la seconde finale de l'évangile de Marc, il est dit que certains doutaient encore".

 

 

Quelqu'un raconte….

 

On avait passé une rude journée, on aurait bien voulu retourner à la maison à Capharnaüm, nous changer, respirer,  dormir.. Mais non, le Maître a voulu que nous partions en pleine nuit en direction de l'autre côté de la mer.  Lui, il s'est installé à l'arrière, il s'est allongé sur le cousin, et manifestement, il s'est endormi du sommeil du juste. Je dois même dire, qu'il ronflait un peu. Tout allait bien mais d'un coup, comme nous commencions à être vraiment loin de chez nous et plus proche du pays des Géradséniens, le vent s'est mis à souffler, souffler souffler, le lac à gonfler gonfler et les vagues sont devenues de plus en plus forte. J'avais l'impression qu'elles faisaient exprès de se jeter dans le bateau, qu'elles en voulaient à la vie de Jésus, qu'elles nous voulaient du mal. On écopait l'eau, mais on n'y arrivait pas, et le vent soufflait de plus en plus, la barque commençait même à tournoyer sur elle-même et croyez le ou ou pas, Jésus dormait, comme s'il ne sentait pas le roulis, et l'eau qui par moment lui tombait dessus. 

 

Si la situation n'avait pas été aussi dramatique, on aurait pu en sourire, mais là, nous étions sur le point de sombrer, alors tous ensemble, on a crié pour qu'il se réveille. Lui qui fait tant pour les autres, il pouvait bien faire quelque chose pour nous, qui étions a deux doigts de périr dans ce lac déchainé. Mais dans mon souvenir, on ne lui a pas dit, "Seigneur au secours, fais quelque chose", mais non on lui a posé une question, comme pour le rendre responsable de ce qui nous arrivait. On lui a dit: "Seigneur nous périssons,  ça ne lui fait rien"?  Peut-être qu'au fond de nous, nous pensions qu'à lui rien ne pourrait arriver et qu'il s'en sortirait.

 

 Alors il s'est levé, et là, de sa voix de stentor il a menacé la mer, il lui a ordonné de se taire, la mer s'est tue, les vagues sont mortes, et nous étions dans un silence étonnant.

 

Je pensais à Moïse qui lui n'avait pas parlé, mais qui avait dompté la mer…

 

Et là, maintenant que nous étions sauvés, il nous a posé une question. Il nous a demandé pourquoi nous étions si craintifs et pourquoi nous n'avions pas confiance. On ne savait pas quoi dire, mais une tempête pareille, ça ne permet pas de penser. On se demande juste ce qui va se passer quand la barque s'enfoncera dans les eaux en colère.

 

Et là, on s'est bien rendu compte que celui qui était avec nous, il vivait bien comme nous, mais il était, le maître de la mer, le maître des éléments et qu'il était présence du Tout Puissant parmi nous.

 

Nous avons accosté et là, je crois que j'ai compris que qui s'était passé. C'était un combat que je pourrais qualifier de titanesque entre les forces du mal qui possèdent cette partie du pays, qui en sont les maîtres et qui ne veulent pas que la bonne nouvelle du Salut arrive, car ils perdraient tout leur pouvoir, alors notre Jésus, ils ont essayé de le tuer, de le noyer, mais il a été le plus fort, il est le plus fort, il es le fils du Très Haut..

 

 

LUNDI 21 JUIN . Mt 7, 1-5

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;

2 de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.

 

Je pense qu'il y a juger et juger. On peut voir ce qui va ou ce qui ne va pas chez l'autre, mais on peut soit l'enfoncer, soit l'aider au contraire à en prendre un peu conscience (sauf que c'est très difficile), pour qu'il ait envie de changer. L'autre on ne le changera jamais.

 

3 Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?

4 Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?

5 Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

 

Bien sur que c'est plus facile de voir ce qui cloche que chez soi.. Et il vaut mieux essayer de demander à Dieu de nous montrer ce qui ne va pas et surtout de nous permettre d'abandonner ou de modifier des manières d'être, tout en sachant qu'on ne se change pas, on est changé et que parfois les autres peuvent aussi aider à cela.

 

MARDI 22 JUIN. Mt 5, 6. 12-14

 

Trois sentences si on peut dire; peut-être une qui concerne la mission, une qui concerne les frères, une qui concerne sa vie personnelle et la difficulté d'entrer dans le royaume.

 

6 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.

 

Pas facile ce début de péricope. On peut penser que les chiens et les pourceaux, ce sont les païens, et que l'annonce de la parole ne doit pas être faite n'importe comment. Je me suis demandée si en moi, il n'y avait pas du chien et du pourceau.

 

12 Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »

 

Phrase au positif.. Si vous m'avez reconnu comme le Sauveur, alors annoncez le …

 

13 Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.

14 Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

 

 

MERCREDI 23 JUIN. Mt 7, 15-20

 

15 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces.

16 C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ?

 

Cela fait beaucoup penser à Paul et à ses démêlés dans le deuxième aux corinthiens et l'épitre aux galates. Mais ce n'est pas toujours facile de reconnaitre les fruits. EN principe un loup ne sait pas vraiment de déguiser en brebis, mais on peut être aveugle. Ce que Jésus dit, c'est que, de même qu'on ne cueille pas du raisin en dehors de la vigne, ni de figues en dehors du figier (ce qu'il est lui), on ne trouvera pas des fruits de sagesse chez ces faux prophètes, alors qu'on les trouve chez lui et qu'on les trouvera chez ses disciples.

 

17 C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourri donne des fruits mauvais.

18 Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.

19 Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.

20 Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

 

Donc logiquement, demander à l'esprit de sortir d'un éventuel aveuglement face aux gourous..

 

 

JEUDI 24 JUIN. St JEAN BAPTISTE. Lc 1, 57-66.80

 

57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.

58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.

 

Les voisins apprennent seulement à ce moment là. Intéressant.

 

59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.

60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »

 

Jean, c'est Dieu fait grâce.

 

61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »

62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.

 

En théorie, Zacharie est muet, pas sourd. Mais bon, c'est comme ça..

 

63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.

64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

 

Sortir de la mutitude imposée.

 

65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.

66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

 

80 L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

 

VENDREDI 25 JUIN. Mt 8, 1-4

 

1 Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent.

2 Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »

 

je sais bien que le verset 1 est un verset de transition,  puisque le discours sur la montagne est terminé, ;mais d'un côté il y a les foules qui suivent, et on ne sait pas trop ce qu'elles veulent, et cet homme, qui lui est rejeté, qui n'est pas dans la foule et qui trouve le courage de s'approcher, malgré tout le monde. Je le trouve très courageux.  Et ii reste quand même à distance, puisqu'il se prosterne, et il pose une affirmation. C'est comme s'il disait, tu es le tout puissant, tu as le pouvoir en toi, alors si tu le veux, tu peux me rendre ma santé, enlever cette maladie qui fait qu'on me considère comme un impur.

 

3 Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.

 

Et il y a ce toucher, que je trouve tellement beau, qui est émouvant, jésus bien sur n'est pas contaminé, mais il montre qu'il n'a pas peur de toucher; quelle que soit d'ailleurs la maladie,  et la parole est une parole agissante.

 

4Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »

 

Mais ça n'en reste pas là. Pour le deuxième temps, il y a comme une autre purification à accomplir: ne rien dire, garder cela pour soi, ne pas fanfaronner, prendre le temps en quelque sorte de pouvoir jubiler en soi  de cette guérison. Ensuite, voir le prêtre, permet la réintégration, la reprise de la vie sociale, Et un miracle, c'est ça aussi, pas pour soi, mais une confirmation qui permet de devenir témoin. Oui, il est bien guéri, oui, il peut..

 

SAMEDI 26 JUIN. Mt 8, 5-17

 

On a trois séquences et comme souvent chez Matthieu, c'est moins développé que chez les autres évangélistes. La guérison du serviteur du centurion, la guérison de la belle-mère de Pierre et des guérisons multiples, qui permettent un typologie/ Jésus est le serviteur qui en prenant sur lui les maladies et les blessures, sera le serviteur souffrant qui sauvera la multitude.

 

5 En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :

6 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » 7Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »

 

Le décor est posé. Un centurion, donc un païen (enfin en principe, parce qu'il pourrait être un craignant Dieu), un serviteur malade et Jésus qui est dans la ville et qui répond favorablement à la demande; mais si on lit bien, le centurion ne demande pas à Jésus de venir, il se contente de décrire les faits. Et la réponse de Jésus, semble causer un certain embarras chez le centurion, qui sait que Jésus, s'il est un juif très pratiquant, ne doit pas entrer dans sa maison. D'autant que c'est Jésus lui-même qui déclare aller dans cette maison.

 

8 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

9 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

Mais là, quelque chose se passe, certes il sait que sa maison n'est pas le lieu où Jésus doit aller, mais il comprend et il sait que la parole de cet homme, est puissante et qu'il n'a pas besoin de venir en chair et en os. Il sait que sa parole a lui a du poids, et là, il affirme que celle de Jésus en a , infiniment plus. La parole ne revient pas sans avoir accompli ce qu'elle dit accomplir.

 

10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.

11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,

12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

13 Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.

 

Dans l'enseignement des Bernardins, il me semble qu'Israël ne doit pas être pris comme une localisation géographique, mais comme quelque chose de beaucoup plus large. Et là, il est question du royaume qui va appartenir aux "autres" et qui pourront festoyer alors que ceux pour lesquels le festin avait été prévu, se retrouveront exclus.

 

Et la parole de Jésus au centurion: que tout se passe selon ta foi.

 

14 Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.

 15 Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.

 

Là, il n'y a pas de mots, il y a un juste un geste. Toucher. Et la même phrase "la fièvre la quitta".

 

16 Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,

17 pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.’

 

Il y a sa parole à lui, qui guérit et il y a l'accomplissement de la prophétie d'Isaïe. Jésus est bien le sauveur.

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