vendredi 16 juillet 2021

SEMAINE DU 11 JUILLET AU 17 JUILLET. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 11 JUILLET. Mc 6, 7-13.

 

Les versets précédents, c'est dans la synagogue de Nazareth. Comme si ce qui s'est passé là, a poussé Jésus à "lâcher" les douze, qu'il estime suffisamment formés, pour ne pas se prendre pour des surhommes s'il leur donne autorité sur les esprits impurs. Peut-être qu'à Nazareth, il y a eu un esprit qui a fait barrage à ce que Jésus aurait pu apporter; pour que cela ne se renouvelle pas, il devient nécessaire de préparer le terrain, et c'est le rôle des apôtres.

 

7 En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs,

 

Importance de ne pas être tout seul. L'autorité sur les esprits impurs, c'est chasser ces esprits qui divisent, qui font que notre cœur et notre esprit sont divisés. Un cœur pur, c'est un cœur sans partage. Or les pensées de convoitise, de jalousie, cela crée du partage dans le cœur, et cela nécessite bien expulsion.

 

8 et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.

9 « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »

1 0Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.

 

Voyagez léger, très léger. Et si on vous ouvre une porte, acceptez l'hospitalité.

 

11 Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »

 

Là, j'ai un peu de mal, témoignage de quoi? Peut-être que si une pierre dressée peut être témoignage, de même la poussière pourra être comme le témoin de ce qui s'est passé, mais il y a aussi un geste et ce geste est signifiant. Je ne prends rien de chez vous, il n'y a pas d'échanges possibles, parce que vous n'avez rien voulu accepter.

 

12 Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir.

13 Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

 

Ce qui m'étonne, c'est les onctions d'huile, parce que Jésus lui, ne fait jamais cela. Ce sera repris dans l'épître de Jacques. On ne sait pas trop si c'est l'onction qui guérit, ou si c'est une parole.

 

Après ce sera la renommée de Jésus qui se répand, l'envie d'Hérode de la voir, et ce qu'il a fait à Jean le Baptiseur.

 

        Mais qu'est ce que je retiens moi de ce texte: la mission qui se fait ensemble, or ça je ne suis pas sûre que ce soit mon truc.. L'autorité sur ces esprits qui créent du partage, et ces pensées là elles peuvent se traduite aussi sur le plan somatique. En restaurant l'intégrité, la vie est redonnée.

 

Mais il y a aussi ce texte du début de l'épitre aux éphésiens, et ça, c'est du bonheur.

 

LUNDI 12 JUILLET. Mt 10, 34-42, 11, 1

 

34 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.

35 Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :

 36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.

 

Très étonnant. Opposer la paix au glaive; spontanément j'aurai parlé de guerre, de conflit. Le glaive ça tranche, ça blesse, ça donne même la mort. Jésus se présente peut-être là, comme le glaive de justice, dans la main de Dieu. Ce qui est dit, c'est que le combat, qui va arriver si on devient croyant, c'est dans sa propre maison (au sens large) que ça va commencer, et ce sera surement vrai pour lui aussi.

 

Peut-être aussi que la séparation dont parle Jésus, est une séparation positive, mais difficile à accepter. Il y a des liens qui ne sont pas bons, qui sont fusionnels; pour suivre Jésus, il faut bien les couper ces liens, mais comme on coupe d'une manière unilatérale, c'est évident que cela crée des conflits.

 

37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;

38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.

 

Il s'agit bien de trancher des liens et de mettre Jésus au sommet de ses amours.. Prendre sa croix, (qu'est ce que ça voulait dire), cela voudra bien dire, prendre peut-être la croix de Jésus avec Jésus, la porter avec lui. Mais je ne suis pas sure. Il y a porter et suivre. Et suivre c'est bien le disciple, porter, je crois que c'est se reconnaître pécheur, et donc reconnaître qu'on a besoin d'être redemptionné.

 

39 Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.

 

Paradoxe, mais qu'on peut comprendre.

 

40 Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.

41 Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.

42 Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »

 

Là, c'est comme si Jésus, parlait des relations nouvelles qui vont se créer. Si quelqu'un accueille un de ceux qui sont devenus disciples (et avec des missions ), il en sera récompensé, et cela créera un autre lien.

 

11, 1Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

 

 

MARDI 13 JUILLET. Mt11, 20-24

 

C'est intéressant ce qui se passe, parce que cela c'est un peu pareil. Il peut y avoir des miracles, mais rien ne prouve que cela pousse à une conversion ou à se poser même des questions.

 

20 En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties :

21« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre.

22 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.

23 Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui.

24 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

 

MERCREDI 14 JUILLET. Mt 11, 25-27

 

C'est étonnant, autant chez Luc, ces versets ont un sens en fonction de ce qui vient de se passer, autant là, ça tombe vraiment comme des cheveux dur la soupe..

 

En fait, je me disais que si on fait un lien (qui n'existe peut-être pas) avec la péricope précédente, Jésus certes annonce un avenir mauvais aux villes qui n'ont pas su voir au-delà, donc une sorte de constat d'échec. Mais dans ce constat il ne reste pas, il ne se lamente pas, il en sort par la louange, comme si ses yeux à lui, étaient plein de reconnaissance et de gratitude pour ce que le Père (par son Esprit, par leur Esprit), se révèle comme un Père à ceux qui ne peuvent se glorifier d'un savoir, d'une sagesse, mais qui se savent dépendant. A ceux, à ces pauvres en esprit, Dieu révèle que Jésus est bien plus qu'un faiseur de miracle, bien plus qu'un prophète, il est comme son icône, il est Dieu qui se montre aujourd'hui.

C'est le Fils qui nous révèle aujourd'hui le visage du Père, ce visage que ni les savants ni les sages ne peuvent entrevoir.

Seigneur donne moi la vraie sagesse pour que ton visage se révèle à moi dans mon aujourd'hui.

 

25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.

26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »

 

 

JEUDI 15 JUILLET. Mt 11, 28-30

 

Il y  a un psaume qui dit; j'ai entendu une voix qui disait: j'ai déchargé le fardeau qui pesait sur ton épaule: Ps 81,6.  La première fois que j'ai lu ce psaume, il y avait le mot couffin, et j'avais aimé cette image. Et comme les premières lectures du moment, sont tirées du livre de l'exode, ce que j'entends là, c'est bien une parole de libération. On te faisait porter un fardeau trop lourd, (il y a bien sur ce que la vie fait vivre, mais aussi ce que l'on prend soi-même sur ses épaules), et Jésus aujourd'hui, demande deux choses; venir à lui, car il est le libérateur, il procure le repos, mais aussi de prendre son joug à lui, pas celui que je me suis crée ou que j'ai cru que la vie créait pour moi, mais le sien, car il sera avec moi pour le porter et ce qui paraissait insurmontable ne le sera plus. Laisse-moi accepter ton joug et laisser tomber le mien, celui que je me mets si facilement sur le cou.

 

28 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.

29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.

30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

L'ITINÉRAIRE DE L'ÂME VERS DIEU PAR S. BONAVENTURE. Quelle merveille.

Le Christ est le chemin et la porte, l'échelle et le véhicule, il est le propitiatoire posé sur l'arche de Dieu et le mystère caché depuis le commencement.

 

Celui qui tourne résolument et pleinement ses yeux vers le Christ en le regardant suspendu à la croix, avec foi, espérance et charité, dévotion, admiration. exultation, reconnaissance, louange et jubilation, celui-là célèbre la Pâque avec lui, c'est-à-dire qu'il se met en route pour traverser la mer Rouge grâce au bâton de la croix. Quittant l'Égypte, il entre au désert pour y goûter la manne cachée et reposer avec le Christ au tombeau, comme mort extérieurement mais expérimentant dans la mesure où le permet l'état de voyageur - ce qui a été dit sur la croix au larron compagnon du Christ : Aujourd'hui avec moi tu seras dans le paradis.

 

En cette traversée, si l'on veut être parfait, il importe de laisser là toute spéculation intellectuelle. Toute la pointe du désir doit être transportée et transformée en Dieu. 

 

 Voilà le secret des secrets, que personne ne connaît sauf celui qui le reçoit, que nul ne reçoit sauf celui qui le désire, et que nul ne désire, sinon celui qui au plus profond est enflammé par l'Esprit Saint que le Christ a envoyé sur la terre. Et c'est pourquoi l'Apôtre dit que cette mystérieuse sagesse est révélée par l'Esprit Saint.

Si tu cherches comment cela se produit, interroge la grâce et non le savoir, ton aspiration profonde et non pas ton intellect, le gémissement de ta prière et non ta passion pour la lecture, interroge l'Époux et non le professeur, Dieu et non l'homme, l'obscurité et non la clarté ; non point ce qui luit mais le feu qui embrase tout l'être et le transporte en Dieu avec une onction sublime et un élan plein d'ardeur. Ce feu est en réalité Dieu lui-même dont la fournaise est à Jérusalem. C'est le Christ qui l'a allumé dans la ferveur brûlante de sa Passion. Et seul peut le percevoir celui qui dit avec Job : Mon âme a choisi le gibet, et mes os, la mort. Celui qui aime cette mort de la croix peut voir Dieu ; car elle ne laisse aucun doute, cette parole de vérité : l'homme ne peut me voir et vivre.

 

Mourons donc, entrons dans l'obscurité, imposons silence à nos soucis, à nos convoitises et à notre imagination. Passons avec le Christ crucifié de ce monde au Père. Et quand le Père se sera manifesté, disons avec Philippe : Cela nous suffit. Écoutons avec Paul : Ma grâce te suffit. Exultons en disant avec David : Ma chair et mon cœur peuvent défaillir : le roc de mon cœur et mon héritage, c'est Dieu pour toujours. Béni soit le Seigneur pour l'éternité, et que tout le peuple réponde : Amen, amen.

 

 

 

VENDREDI 16 JUILLET. Mt 12, 1-8.

 

J'ai toujours trouvé que vraiment les pharisiens n'avaient vraiment rien d'autre à faire que d'être comme des scrutateurs. Ils sont là, et ils regardent, comme s'ils n'avaient que ça à faire. Peut-être que Jésus est devenu quelqu'un de dangereux, qui leur prend des disciples. Il y a donc ces règlements qui concernent ce qu'il ne faut pas faire. Et ces préceptes qui concernent la moisson, et qui ont été édictés au moment de la reconstruction du Temple. Alors oui, froisser des épis de blé cela rentre là-dedans. Mais là, on n'est pas dans le cadre d'un travail, on est dans la cadre du besoin et c'est radicalement différent. Peut-être que nous parfois, les fréquentants l'église, au moins le dimanche, nous regardons de travers ceux qui semblent ne pas respecter les bonnes règles, mais qui sommes nous pour condamner avant de connaître leurs besoins. Seigneur enseigne nous la miséricorde et non le sacrifice, comme le rappelle Jésus, et comme il le dira toute sa vie.

 

1En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.

 

Avoir faim, comme Jésus aura faim un matin en arrivant près de Jérusalem et trouvera un figuier sans fruits. La faim, premier besoin de l'humain. Et c'est la vie. Le geste des disciples se comprend.

 

2 Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »

 

Pour une fois, les pharisiens s'adressent directement à lui. S'il était un bon "Maître" il ne laissera pas ses disciples enfreindre la loi, du repos qui interdit tout travail, sauf que là, ce n'est pas un travail.

 

3 Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?

4 Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.

5 Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?

 

Du coup, il cite la Bible, avec l'histoire (un peu modifiée) de David et des pains. Et pour moi, j'aime à voir au moment de la consécration Jésus comme ce pain d'offrande qui était là pour le Seigneur. Ce pain qui sera rompu et partagé. Et il leur faire remarquer que les prêtres "travaillent" le jour du Sabbat.

 

6 Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.

7 Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice,

8 vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute.

En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

Cela se termine par une affirmation qui prouve son autorité. Et cela c'est important. Il est le lieu de la présence de Dieu. Puis, il leur fait comprendre qu'ils ont jugé trop vite, ils se réfugiés derrière la Loi (et quelle loi puisque c'est un ajout), et qu'ils n'ont pas essayé de comprendre. La miséricorde, ils ne connaissent pas. Non les disciples ne sont pas coupables.

 

Et une nouvelle affirmation qui en quelque sorte fait pendant à la première: Le Fils de l'homme (parce qu'il est présence du Père sur la terre) est le Maître du Sabbat.

 

 

SAMEDI 17 JUILLET. Mt 12, 14-21

 

14 En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr.

 

Il manque le passage sur la guérison de l'homme à la main atrophiée. Mais du coup, on apprend que Jésus et ses disciples se rendaient donc à la synagogue. On comprend mieux la première phrase. Même si Jésus n'a pas fait de travail puisqu'il n'a pas touché, il leur fait vraiment comprendre que préférer la lettre, le règlement, à l'amour, vraiment ils n'ont rien compris. Et cela doit blesser leur orgueil, et les pousse à cette pensée de mort.

 

15 Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. 

16 Mais il leur défendit vivement de parler de lui.

 

Il y a surement des gens qui veulent du bien à Jésus et que le prévienne. Donc il s'en va. Est ce encore le jour du Sabbat que cela se passe? On peut le penser. Et là, en dehors de la synagogue, il y a des guérisons (j'aime tellement ce morceau de phrase: il les guérit "tous". Tous, sans distinction, sans questions, juste ave cet amour qui déborde, pour ces brebis malades, en souffrance. Peut-être, surtout si c'est un jour de Sabbat, qu'il vaut mieux effectivement ne pas en parler.

 

Puis Matthieu montre que cet homme rejeté par ceux qui auraient les premiers du le reconnaître, c'est le Serviteur annoncé par le prophète Isaïe.

 

17 Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : 18“Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.

 

 

"mon bien aimé, en qui je trouve mon bonheur". Un Dieu amoureux.. et là c'est autre chose qu'être amoureux du peuple ou d'un prophète. C'est Dieu qui trouve son bonheur en son aimé, en son Fils, ce fils sur lequel et dans lequel repose l'Esprit. Quelle magnifique description de la trinité, bien avant que le concept soit élaboré. Il fait connaître le jugement, mais pas au sens de juger, mais au sens d'annoncer ce qui est bon ou ce qui ne l'est pas. Il enseigne la volonté du Père pour que les hommes le connaissent, le reconnaissent et vivent en frères.

 

19 Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.

20 Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.

21Les nations mettront en son nom leur espérance.”

 

 Non, il ne cherche pas querelle, il quitte de domaine de la discorde. Il ne se prend pas pour un tribun, un homme politique; non, il est autre. Il écoute les petits, et ne les écrase pas. Et devant un tel homme, les nations reconnaitront son nom et en ce nom là, mettront leur espérance, sauf que maintenant ce nom est donné. Dieu Sauve.

 

Jésus permets moi de te contempler ce matin, dans ton humanité, dans ton désir de sauver, de guérir. Seigneur vient redonner de la souplesse à mes pauvres membres desséchés, et  de l'eau à mon âme qui en manque.

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