vendredi 15 octobre 2021

SEMAINE DU 10 AU 16 OCTOBRE. ÉVANGILES

  


 

DIMANCHE 10 OCTOBRE. Mc 10, 17-30

 

17 En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » 

18 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. 

 

19 Tu connais les commandements : ‘Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère.’ » 

20 L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » 

 

On a une rencontre classique, sauf que Jésus est sur le point de se mettre en route, et qu'il accepte de se laisser déranger. Il y a cet échange commence un peu par ce qui pourrait sembler être une prise de bec sur l'adjectif bon. Pourquoi Jésus à ce moment-là, semble-t-il refuser ce qualificatif? Manifester qu'il est complétement humain. Je ne sais pas. Puis c'est la référence à la parole, ce qui est normal. Et la réponse un peu triste de l'homme, comme s'il disait, cela ne me suffit pas, je sais que c'est bien, mais ce n'est pas bon. Et c'est peut-être qu'il se passe quelque chose à ce moment -là. 

 

21 Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » 

22 Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. 

 

 Si on prend la suite, on a l'impression que Jésus est tellement concentré sur cet homme, sur ce que cet homme provoque en lui, qu'il ne s'intéresse plus à son entourage. Il va lui proposer ce qui est le "bon", le "meilleur" et qui se fait en trois temps. Vendre, donner aux pauvres et suivre. Mais à ce moment là, c'est une demande impossible pour l'homme qui s'en va. Il a eu sa ou ses réponses. Que se passera-t-il après? Cela reste ouvert à l'imaginaire de chacun. Mais il a fait une rencontre, il a reçu un regard, une parole et cela c'est quand même son trésor.

 

23 Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »

 

Là, on dirait que Jésus revient sur terre, le départ de l'homme a dû le secouer, il ne s'y attendait pas. Et c'est une sentence: ce sera difficile à ceux qui ont des biens, d'entrer dans le royaume.  

 

24 Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles.

 Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! 

25 Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » 

 

Si comme je le suppose, la réussite est un signe que la personne suit la loi à la perfection et que la bénit 'Dt 28, alors oui il y a de quoi être surpris. Mais Jésus enfonce le clou avec sa comparaison que l'on connait tous. Elle peut se comprendre si on pense à des portes trop basses qui ne permettent pas aux chameaux de passer; mais ce n'est pas évident comme comparaison. Un chameau ne pouvant pas passer dans le trou d'une aiguille, comment un riche peut-il entrer? 

 

26 De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » 

27 Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c'est impossible, mais, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » 

 

 Finalement c'est cela l'important. La loi ne sauve pas (cf St Paul), mais Dieu qui veut que les hommes soient sauvés, lui peut sauver. 

 

28 Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » 

 

Il a bien entendu la fin de ce que Jésus a demandé à l'homme. Si nous nous avons tout quitté pour te suivre, alors est ce que nous sommes sauvés, est ce que nous avons en héritage la vie éternelle? Il se fait le porte-parole des disciples. 

J'ai l'impression qu'il attend une parole de remerciement, de gratitude de Jésus. Nous, nous l'avons fait, (mais ont-ils tout vendu pour le donner aux pauvres? Pas certain). En même temps ils sont sur la route qui mène à Jérusalem. Et il a une réponse qui est réponse à sa question, mais pas sur que cela le satisfasse.

 

29 Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre 

30 sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.

 

Quelle promesse: le centuple, mais avec des persécutions. Et dans le futur, la vie éternelle. 

 

Il y a comme cela est rappelé sur RCF ces trois regards de Jésus, l'homme qu'il fixe de son regard et qu'il aime (d'un amour exigeant, d'un amour qui décape) il y a ensuite le regard sur les disciples et ce regard visionnaire; ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Et c'est ce que je retiens ce matin. Des richesses j'en ai, je pense au futur et j'ai tendance à garder, mais cette incapacité qui me prive du royaume, Dieu, lui est capable d'un au delà, il peut lui me sauver. Moi, je ne peux pas, je n'y arrive pas, je n'en suis pas capable et grâce à cette parole du Fils, j'ai foi en ce Dieu/père pour qui tout est possible. 

 

 

LUNDI 11 OCTOBRE. Lc 11, 29-32

 

29 En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. 

 

C'est presque étonnant. Certes Jésus s'est fait traité de possédé et on lui a demandé un signe du ciel. Et il n'avait pas répondu de manière colérique. Et là, on a l'impression (j'ai l'impression) que c'est la suite. 

Ce qui m'intéresse, c'est ces foules qui sont un peu comme des feuilles poussées par le vent, qui s'amassent, qui s'agglutinent, qui perdent leur autonomie en quelque sorte, qui deviennent un tout indistinct. On dirait qu'elles sont là, pour attendre un miracle qui ne vient pas et donc qu'elles n'ont rien compris. 

Alors dans ce contexte, d'une foule avide de merveilleux, qui demande un signe du ciel, je comprends la réponse de Jésus. 

Le signe que vous aurez, c'est celui de Jonas, c'est l'annonce en fait voilée (alors qu'elle a été explicite pour les disciples)  de la mort et du retour à la vie. 

 

30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. 

 

Il y a là, l'appel à le reconnaître, l'appel à la conversion. Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas reconnu.

 

31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. 

32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »

 

Et c'est la finale, qui envoie bien plus loin. Je ne vous condamnerai pas, votre condamnation elle viendra des païens, qui eux se sont convertis, que ce soit la reine de Saba ou les habitants de Ninive.

 

Et cela, pose question aujourd'hui. Certes il y a Mt 25, mais il y a aussi une condamnation qui peut venir des nations, de ceux qui ont entendu et se sont convertis, de ceux qui étaient dehors et qui sont entrés, alors que nous qui étions dedans, nous n'ouvrons pas les yeux. Seigneur permets moi de voir tout ce travail qui se fait dans les nations, mais que je ne vois pas, que je ne connais pas, et à mon tour de reconnaître ta présence dans vie, et de changer ce qui peut être changé pour devenir image.

 

 

MARDI 12 OCTOBRE. Lc 11, 37-41

 

37 En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. 

 

 J'ai toujours du mal avec ces interruptions. Avant c'était l'homme qui se prosterne juste au moment où Jésus va prendre la route, et là, c'est un pharisien qui invite. Je trouve ça un peu cavalier, mais bon ce n'est pas mal culture. Jésus accepte, et là aussi, je ne sais pas s'il y a déjà des gens à table. Jésus s'installe et prend place. Quelle place d'ailleurs? On ne sait pas.

 

38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. 

 

Là, je peux imaginer, parce que manifestement il n'y a pas comme dans un passage précédent qui concernait les disciples qui ne s'étaient pas lavé les mains ou arrachés des épis  (tes disciples font ce qui n'est pas permis, tes disciples ne respectent pas les règles, tu es un mauvais rabbi), que le pharisien a un regard de désapprobation. Il y a d'abord de l'étonnement puis un questionnement intérieur, puis la critique non formulée verbalement mais intérieurement. Et déjà là on a une différence entre l'extérieur qui reste civilisé et l'intérieur qui est certainement plein de colère. 

 

39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. 

40Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? 

41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »

 

Et Jésus lui, a vu, lui qui sonde les reins et les cœurs. Lui son cœur est pur, et il n'a pas besoin de purifier des mains, et il va permettre à son hôte d'aller plus loin. Mais il s'adresse à tout ce groupe d'hommes religieux. Il faut savoir ce qui est important, un rituel qui n'engage pas ou un geste qui vient du cœur. 

 

Je sais que mon cœur est loin d'être pur, il est rempli de pensées pas toujours bonnes. Et mon cœur, il n'y a que toi qui puisses le purifier, et si mon cœur est pur, alors tu pourras demeurer en moi. Donne-moi ton Esprit de Sainteté. Viens esprit de Sainteté… et purifie mon cœur.  C'est la demande de ce matin.

 

 

MERCREDI 13 OCTOBRE. Lc 11, 42-46

 

On prend les mêmes et on recommence comme pour bien enfoncer le clou. C'est un peu la suite des Béatitudes, on pourrait dire la maléitudes. Mais est-ce malheur ou malheureux? Et malgré tout, il faut bien se poser des questions. Oui on peut faire maigre le vendredi, donner des sous, est ce que cela fait de nous des disciples? Je ne le crois pas. Est -ce- que les personnes que nous rencontrons deviennent pures parce qu'elles percoivent la Présence en nous, ou bien, est-ce-que nous les contaminons avec nos (notre impureté)? Cela reste une vraie question.  Alors ne pas bouder ces textes, sous prétexte que nous ne sommes ni pharisiens, ni docteur de la loi, mais des chrétiens qui essayent de vivre les béatitudes et c'est loin d'être facile.

 

42 En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. 

43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. 

44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » 

 

Par trois fois, "malheur à vous", qui font réfléchir. Que cherche-t-on? La question de l'apparence qui demeure toujours. Avoir l'air, ou être. 

 

45 Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » 

46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »

 

 Et là, lui aussi en prend pour son grade. Jésus ne lui présente pas d'excuses, mais il pointe ce point précis de dire peut-être la Loi, ou les préceptes nombreux, mais de ne rien faire pour aider les autres. Comme s'ils étaient devenus des robots. On appuie, ils donnent la réponse, mais ce que fait la réponse sur celui qui demande, ils ne s'en occupent pas, ils s'en désintéressent, ils sont des machines, pas des humains en relation. 

 

 

JEUDI 14 OCTOBRE. Lc11, 47-54

 

47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.

48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.

 

J'ai toujours du mal avec ce verset. Bâtir le tombeau de quelqu'un , là ce serait participer à ce qu'on fait les autres qui les ont précédé. Mais c'est vrai qu'être prophète, ce n'est pas un osrt enviable, quand on pense à Jérémie, ou à osée. Les prophètes, les vrais on les fait taire.

 

49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.

50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,

51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.

 

Dieu qui sait tout, le sait, et sait aussi que des comptes seront demandée. Et cela peut rester vrai pour nous. Des voix se sont élevées, pas toujours dans l'église, dans la notre, mais les avons nous entendues, écoutées.

 

52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »

 

Cela c'est une phrase des plus dure de Jésus. Ne pas permettre aux autres, de "connaître" Dieu, de "connaître sa sagesse, son fils, son amour, qui il est et qui il n'est pas. En tuant Jésus, c'est ce que le pouvoir religieux a voulu faire, mais l'Esprit Saint a permis que cela ne se réalise pas.

 

53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;

54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

 

Pauvre Jésus.. Mais c'est effrayant. Harceler et traquer la moindre de ses paroles. 1-7


 

VENDREDI 15 OCTOBRE. Lc 12, 1-7 

 

1 En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. 

 

Il y a eu les foules qui s'amassent autour de Jésus, et aujourd'hui, c'est la foule qui est devenue énorme, et on s'écrase. Ce qui est étonnant c'est que Jésus ne fait rien, mais qu'il s'adresse tranquillement à ses disciples. Et c'est en quelque sorte la réponse du berger à la bergère, se méfier ce ceux qui l'attaquent sous couvert de véritable pratique de la loi. Ils ne la pratiquent pas la Loi, contrairement à ce qu'ils disent. Ils font semblant. Les places de choix, la reconnaissance, etc. Ils sont gonflés d'orgueil. 

 

 

2 Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. 

3 Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits.

 

RCF dit que cela concerne l'évangile, le bon levain si l'on peut dire. Tout doit être dévoilé, connu. Mais je ne comprends pas bien si cela s'adresse aux disciples. Est-ce une annonce prophétique? Un jour, tout sera mis en pleine lumière, un jour ma parole sera grâce à vous proclamée sur les toits.  C'est un début petit, mais qui va prendre son envol. Si Jésus d'adresse aux disciples, cela montre la force qui va advenir quand l'Esprit sera donné. 

 

4 Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus.

 

Ne craignez pas la persécution. Perdre la vie ce n'est pas si grave, ce qui est grave, c'est de perdre son essence divine, perdre son âme. Mais j'ai toujours du mal avec ce verset, car je pense au Mal avec une majuscule, où le but est bien de perdre non seulement le corps, mais bien l'essence, la transformer, la faire basculer dans le mal. Là c'est un véritable meurtre.La question que cela me pose, c'est quand même ces personnes qui pervertissent l'âme. Parce que cela arrive hélas. 

 

5 Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. 

 

Qui a ce pouvoir? Cela reste une question pour moi. Dans le jugement final, c'est bien Dieu ou Jésus qui juge. Mais la crainte c'est quoi? Ne pas oublier que Dieu est un Juge? Oui, c'est peut-être important.

 

6 Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. 

7 À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. »


Et pourtant, là, il est bien dit que Dieu tient aux amis, aux disciples de son fils et qu'il veille sur eux. 

 

Alors de qui aurai-je peur? De celui qui insidieusement peut détruire mon âme. Alors ô Dieu vient à mon aide, Seigneur à notre secours.

 

 

SAMEDI 16 OCTOBRE. Lc 12, 8-12

 

8 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. 

9 Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu. 

 

Confesser comme cela est dit ailleurs, affirmer, reconnaître qui est Jésus pour moi aujourd'hui. Jugement dernier annoncé ici. Parfois trouver les mots, pas si simple. Je le reconnais . Alors que se passera t il pour moi? Je fais juste confiance.C'est aussi l'affirmation de sa divinité ou de sa double appartenance. 

 

10 Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné. 

 

Quelle différence entre dire une parole et blasphémer? Il m'a toujours semblé que Jésus accepte la critique, mais quand l'Esprit montre clairement qui Il est, alors le refuser, c'est se boucher les oreilles et les yeux, et cela c'est annuler l'action de l'Esprit et donc se couper de tout et donc cela enlève le pardon, même si Jésus est venu pour le Salut du mode.

 

11 Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. 

12 Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »

 

Cela m'a toujours semblé annoncer les actes des apôtres, que ce soit Pierre, Jean, Paul. Mais cela reste vrai pour beaucoup de saints et de martyrs. Savoir que le Défenseur est là, l'avocat, le Paraclet.

 

 

Aucun commentaire: