samedi 23 octobre 2021

SEMAINE DU 17 AU 23 OCTOBRE. ÉVANGILES.


 

DIMANCHE 17 OCTOBRE. Mc 10, 35-44

 

Pas facile de passer de la semaine au dimanche. Si on reprend le chap 10, Jésus est sur la route de Jérusalem. La passion est proche. Il vient d'annoncer ce qui va lui arriver. 

 

Je cite: 32 Les disciples étaient en route pour monter à Jérusalem ; Jésus marchait devant eux ; ils étaient saisis de frayeur, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze auprès de lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :

33 « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort, ils le livreront aux nations païennes,

34 qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »

 

Ce qui suit parait complétement incongru. Certes ils ont compris que quelque chose allait se terminer, mais eux qui ont tout quitté, ils ne perdent pas espoir d'une récompense. Ils ont juste compris que ce serait pour un après, mais avec peut-être l'idée d'un retour du Maître, tout de suite après la mort. Alors ils prennent comme une avance sur ce futur. 


Un commentaire qui m'a étonnée: jésus vient de ressusciter Lazare, donc effectivement il est en pleine gloire, mais peut-on faire un tel lien entre l'évangile de Marc et l''évangile de Jean. Je reste dubitative. Mais cela pourrait expliquer la demande des fils de Zébédée, sauf que la même demande est faite aussi par leur mère.

 

35 Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » 

36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »

37 Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » 

 

Devenir comme toi, des juges. Juger, être proches de toi, tes délégués. Est-ce que ce n'est pas une tentation qui peut exister encore aujourd'hui. Être l'oreille de Jésus, être le plus proche, avoir la meilleure place en quelque sorte. 

 

38 Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? » 

39 Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. 

40 Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. » 

 

Ce qui est sympa, c'est que Jésus continue à les éduquer. Tu ne sais pas ce que tu demandes… Tu est trop petit, tu ne te rends pas compte. Mais si tu es capable de vivre le baptême qui va être le mien,( la mort), si tu peux boire la coupe de souffrance et de mépris qui sera la mienne, alors certes tu seras avec moi, (voir l'évangile de Jn, parce que là, oui, voir Jn 15-17).  Mais les places, ça c'est le désir du Père. Si Jésus est à la droite du Père, qui peut prendre cette place. Avant il aura eu deux brigands, un à sa droite, un à sa gauche.

 

41 Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. 

42 Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. 

43 Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. 

44 Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : 45car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

 

Jésus maître et serviteur souffrant. HUMILITÉ. 

 

 

LUNDI 18 OCTOBRE. ST LUC. Lc 10, 1-9

 

Pas facile de commenter ce texte qui a déjà été proclamé il y a bonne semaine. 

 

Comme le faisait remarquer un prêtre il y a longtemps, la première chose qui est demandée c'est de prier avant même que de partir. Prier pour ne pas être seul, mis aussi savoir dans la foi qu'une moisson est possible. Ceci dit, il semble que Jésus balise son itinéraire. Et combien envoie-t-il dans les localités, peut-être plus que 2. Là c'est une manière générale de fonctionner que l'on devrait retrouver dans les actes des apôtres. Être deux, c'est important.

 

1 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 

2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 

 

3 Allez ! 

Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 

4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin

 

Cela doit ou a dû sembler bien inquiétant. C'est l'annonce du danger. Et il y a la suite, être dans la dépendance, mais être concentré sur la mission. 

 

Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ 

6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 

7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 

8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 

9 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »


La mission est belle. Transmettre la paix, rester dans une maison pour devenir plus que des passants, et surtout donner la guérison. 

 

 

MARDI 19 OCTOBRE. Lc 12, 35-38

 

Il y a donc des versets qui manquent, puisqu'on a célébré Luc hier. Il y a plein de recommandations, ne pas s'occuper de vêtement ou de la nourriture, là où est ton trésor, là est ton cœur. Il y a des appels à ne pas se préoccuper, mais là, c'est autre chose, c'est un appel à la vigilance. une manière optimiste de présenter les choses: entendre deux fois le même texte, c'est pour nous dire que c'est important, et que nous devons bien en tenir compte. (Pascal S.). 

 

35 Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. 

 

Le commentaire RCF insistait sur la ceinture autour des reins, comme lors de la nuit du passage de Dieu en Egypte. Manger les reins ceints et les sandales aux pieds. C'est presque être sur le pied de guerre. La lampe allumée, pour voir, mais ne pas oublier l'huile. Et il s'agit bien d'un temps d'obscurité, où de fait on est seul. 

Gardez vos lampes allumées: psaume 17, 29 Tu es la lumière de la lampe, Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit.

 

36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. 

 

Je ne sais pas comment il serait possible de comprendre la notion de "retour des noces". Ce qui est certain c'est que les noces durent un temps certain et que le lieu peut-être éloigné. Donc on sait que le maître est parti et personne ne sait quand il rentrera, donc nécessité de continuer à croire en sa présence. Mais cela peut aussi annoncer ce que va se passer pour Jésus. Il y a ses noces à lui avec l'humanité, sa mort, sa résurrection, son départ et là il faut attendre, croire aussi à son retour. 

 

J'aime cette attente: lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera. Comme si tous les sens sont en éveil.

 

37 Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. 

38 S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !

 

Et l'attitude du maître est de prendre la place du serviteur (très différent de la parabole du serviteur quelconque). Mais c'est dans le plus tard. Mais c'est magnifique. 

 

Est-ce que passé un certain temps, une certaine heure, je suis capable de veiller? Parfois je me dis que moi je dors, mais que j'espère que mon cœur veille.

 

 

MERCREDI 20 OCTOBRE. Lc 12, 39-48

 

Une première réflexion ce de matin qui n'a rien à voir avec le texte d'aujourd'hui. Nous disons "car c'est à toi qu'appartienne le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des des siècles". Et je me disais qu'en fait, le règne, je veux dire régner dans un domaine particulier, avoir soin domaine, on aime bien. Avoir de la puissance, ça aussi, c'est important, cela va avec le pouvoir, la reconnaissance, et cela hélas peut aller jusqu'à l'emprise) et la gloire, c'est le petit ou le grand orgueil.  Ce que je veux dire c'est que c'est bien me dessaisir moi de ces envies, pour les remettre à Dieu. C'est retrouver ma place, ne pas prendre la Sienne.

 

39 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 

40 Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

 

Toujours un peu de mal avec le début. Parce qu'il y a le "si". Est-ce que le maître de maison sait? Là il semble bien que non, ni le maître de maison, ni l'intendant, mais peut-être que l'un n'est pas si loin de l'autre. Il y a bien le maitre de la noce à Cana. Donc le maitre de maison, c'est celui qui gère la maison, mais il ne sait pas ce qui peut advenir. On sait simplement que son rôle est bien de veiller à ce que le voleur ne puisse pas entrer, à garder les murs en bon état. Et la fin du verset reprend l'appel à la vigilance. 

 

 41 Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »

 42 Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? 

43 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! 

44 Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.

 

Le commentateur du RCF fait remarquer que Pierre s'adresse à Jésus en disant Seigneur, et que Luc reprend en donnant à Jésus son titre. Et que Jésus pose une question. Il y répond en déclarant heureux ce serviteur cet intendant fidèle et sensé (ce qui évoque les proverbes, mais aussi d'autres textes; les vierges insensées, etc), qui a en charge les serviteurs, qui leur donne de quoi vivre, en temps voulu. Il doit donc être attentif. Et au jugement dernier, sera étendu, le maître confiera tous les biens. 

 

Cela c'est la cas numéro un, qui correspond peut-être à la parabole des mines (ou des talents). Entrer dans la joie de son maître.

 

45 Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer,

 46 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.

 

Cas numéro deux, ou le maître va tarder, mais si celui qui est responsable des autres, décide de se désintéresser de ce qui'il doit faire, pour ne s'occuper que de sa petite personne, et somme toute dilapider les biens confiés, (car cela est sous-jacent), il sera écarté et partagera le sort des impies. 

 

 47 Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. 

48 Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

 

Là, c'est plus surprenant, et rarement interprété. Il y a quelque chose sur la connaissance. Peut-être que cela passe à un niveau plus individuel. Je suis chargée des autres, je sais ce que je dois faire, mais je m'en fous alors il y aura sanction. Mais celui-là ne partage pas le sort des impies. Il y a 'n'a rien préparé. Est-ce que ça annonce la parabole des vierges prévoyantes? 

 

Et il y a celui qui ne savait pas, qui ne connaissait pas, et à celui-là, on ne peut pas reprocher grand-chose, sauf qu'il y a une conscience qui pouvait lui faire qu'il devait s'occuper des autres avant de s'occuper de lui. 

 

Et la finale, qui peut s'adresser aux apôtres, et à nous. Vous avez beaucoup reçu '(et c'est vrai) alors Je vous en demanderai beaucoup, je vous demanderai des comptes.

 

 

JEUDI 21 OCTOBRE. Lc  12,49-43

 

49 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! 

 

Spontanément je pense au feu de l'Esprit, mais est-ce celui-là dont parle Jésus? En tous les cas c'est une affirmation de sa part, c'est je suis venu apporter .

 

50 Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !

 

Deuxième affirmation; je dois recevoir un baptême. Et là ce n'est plus la hâte, mais l'angoisse. Et avec ces deux affirmations, l'humanité de Jésus est pleinement exprimée. Nous aussi nous avons certaines hâtes, nous aussi nous avons des angoisses. Mais lui son baptême, va faire de lui le Sauveur. 

 

51 Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. 

52 Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; 

53 ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Troisième affirmation: je suis ne suis pas venu pour mettre la paix sur la terre, mais la division. Peut-être pour que certains royaumes puissent s'effondrer, s'effriter. La division ce n'est pas la guerre, c'est autre chose. Si la cellule ne se divise pas, elle meurt. Peut-être que justement Jésus (et je pense à l'œuvre missionnaire de Paul), sera à partir de la cellule judaïsme, en faire naître une autres, qui parce qu'elle est fécondée par l'Esprit va donner un autre essor, une nouvelle vie. Mais Jésus là, parle de division dans la cellule familiale. Et C'est autre chose. Mais il est bien venu pour mettre en lumière ce qui était caché. 

 

Contradictions. Si le Messie est le prince de la Paix, alors dans ce texte, Jésus n'est pas le messie, mais un Autre. Et pourtant dans l'Evangile de Jean, il dit bien, je vous laisse ma Paix, je vous donne ma Paix, mais pas comme le monde vous la donne.  Peut-être que la paix de Jésus qui est une paix qui purifie, d'une certaine manière divise. 

 

Que tirer pour moi de cette division? Il y a le côté positif, de la division qui mène à la vie, même si cela passe par une crise, par une séparation. Mais il y a le côté négatif. S'affirmer du côté de Jésus peut avec des conséquences sur sa propre vie.

 

 

VENDREDI 22 OCTOBRE. Lc 12, 54-59

 

54 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. 

55 Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. 

56 Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? 

 

57 Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? 

 

Jésus s'adresse non plus aux disciples mais à la foule, à la foule toute entière, et comme aurait ma mère, il parait ulcéré par l'incapacité à la foule de voir ce qui lui est donné de voir. Mais certes ce sont des signes, ce sont des guérisons, mais ce n'est pas le merveilleux, ce n'est pas le messie venu du ciel, ce ne sont pas les plaies d'Égypte. Et pourtant les petits signes, on sait les interpréter. Alors Seigneur ouvre mes yeux, ouvre mon cœur, les yeux de mon cœur, pour voir les signes de ta présence, voire de ta venue, parce que c'est bien de venue qu'il est question, pour te lire dans les petits évènements et dans ce qui secoue ton église de France aujourd'hui.

 

58 Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. 59Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »


Bien sûr, cela semble une pièce rapportés ce petit morceau. Mais si je me dis, que c'est toi qui es là, toi qui me dis que tu es en procès contre moi, alors, oui, j'ai intérêt à me réconcilier avec toi, parce que tu peux demander des comptes. Il y a un maintenant, et il est important de ne pas le laisser passer. Un maintenant qui si je reconnais que je suis en tort, peut me permettre d'échapper à la condamnation.

 

 

SAMEDI 23 OCTOBRE. Lc 13, 1-9

 

1 Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. 

2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? 

3 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. 

4 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 

5 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » 

 

Deux exemples, (et aussi l'aveugle -né), le malheur n'est pas une punition du péché, par contre il est peut-être conséquence du péché. Je pense toujours au stade de Furiani en Corse dont une tribune s'était effondrée, parce que les constructeurs avaient voulu faire de profits et n'avaient pas respecté les règles. Et c'est bien souvent le cas. Des actes mauvais peuvent avoir des conséquences énormes sur les autres. Et c'est peut-être ce qui est tellement mis en avant actuellement dans le changement climatique et nos habitudes de consommation. 

 

Alors se convertir, c'est bien cela, voir quels sont ces actes faits par habitude, auxquels on ne pense plus, ces actes qui sont sous-tendus par le désir de convoitise ou de profit, mais qui sont des actes mauvais. Le mal qui est en moi, ou le péché dirait Paul. 

 

Donc la recette de Jésus est simple, mais pas toujours facile à mettre en place. Viens Esprit Saint, ouvre les yeux de mon cœur, nettoies les pour que je vois. 

 

6 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. 

7 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” 

8 Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. 

9 Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

 

Un jour, un autre aura faim au petit matin, et ne trouvera pas de fruits sur un figuier et le figuier séchera sur place. Là, c'est quelqu'un qui est déçu par son figuier, et qui pense à juste titre qu'il vole la nourriture des autres, alors il demande à ce qu'on le coupe. Est -ce Dieu qui a encvyé son fils et qui trouve que le figuier n'a pas porté de fruits, et est-ce Jésus qui dit à son Père, laisse lui encore du temps, je vais donner mon sang pour enrichir la terre, peut-être qu'il portera du fruit. Et il en a porté..

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