vendredi 8 octobre 2021

SEMAINE DU 3 AU 9 OCTOBRE. ÉVANGILES.

 

DIMANCHE 3 OCTOBRE. Mc 10, 2-16

 

 

2 Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » 

 

Peut-être que pour comprendre cette phrase il faut savoir que Jésus est dans le territoire de la Judée, et qu'en Judée, il y a tous les "savants, les docteurs de la loi". Donc là, Jésus qui débarque mais dont on a entendu parler (celui qui guérit le jour du Sabbat), va être testé par les religieux qui sont là. Et la question porte sur le renvoi de la femme par son mari, et en sous-jacent, on peut entendre une inquiétude: est-ce que Dieu a le droit de nous renvoyer, nous la femme de sa jeunesse? Est-ce que toi avec ton enseignement, toi qui dit que Dieu est ton père, tu ne parles pas de nous? 

 

3 Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » 

4 Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » 

5 Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. 

6 Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. 

7 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, 

8 il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. 

9 Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » 

 

Mais on a un dialogue normal. Référence à la Loi: que dit Moïse. Puis élévation du débat si je puis dire, mais aussi, à cause de vous, de votre dureté (et cela reste vrai à ce moment-là, mais aussi aujourd'hui, et cela pose la question de certaines règles même sans l'église), que la loi originelle a été modifiée. Et jésus s'appuie sur la Genèse. Et il redonne la loi donnée non par Moïse, mais bien par le commencement: ce n'est pas à l'homme de séparer ce qui a été uni par Dieu.

 

Et comme la réponse est rude, mais imparable, tout le monde rentre dans ses foyers; et là, ce sont les disciples qui n'apprécient pas du tout la réponse de Jésus.

 

10 De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. 

11 Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. 

12 Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » 

 

Et c'est la même réponse aux disciples: renvoyer pour se tourner vers un ou une autre, parce que cela nous arrange, c'est commettre l'adultère (se détourner de la Loi, de l'alliance, pour se tourner vers soi et non plus vers Dieu).

 

13 Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. 

14 Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. 

15 Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » 

16 Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 

Et un dernier épisode: Jésus qui prend la défense des petits enfants (et de leurs parents). Laissez venir à moi les enfants, car c'est à eux qui sont à même d'entrer dans le royaume. 

 

Maintenant que retenir de ces 3 morceaux? Revenir à l'origine, ouvrir son cœur pour le rendre semblable à celui d'un enfant. 

 

 

LUNDI 4 OCTOBRE. ST FRANÇOIS. Lc 10, 25-37

 

25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » 

26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »

27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » 

28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » 

29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » 

 

En soi, cette réponse est étonnante, car on trouve ailleurs le questionnement sur le plus grand des commandements et c'est Jésus qui donne la réponse donnée ici par le pharisien, et ensuite le scribe ne pose plus de question. Là il y a une question, une réponse, une bonne réponse, et l'enseignant Jésus, qui renvoie maintenant au faire et non plus au savoir. Qu'est ce qui. A poussé le docteur de la loi, à aller plus loin? Pourquoi la réponse ne lui a-t-elle pas suffit? Si on parle d'épreuve, alors je peux penser que la réponse de Jésus, qui ne permet pas de polémiquer et donc de l'entraîner à une mauvaise réponse,  ça ne va pas. Alors il rebondit sur un mot que lui-même a donné. Peut-être que ce mot-là, était un sujet habituel de discussion. 

En tous les cas, il va avoir "son enseignement".

 

30 Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. 

 

Ce sont plutôt les bandits qui tombent sur lui. Descendre de Jérusalem la ville Saint à Jéricho la ville du bas, au-dessous du niveau de la mer. Peut-être que content d'avoir accompli ce qu'il voulait au temple, il n'est plus sur ses gardes. Curieusement j'ai toujours pensé que cela se passait la nuit, mais rien n'est moins sur. Bref, il y a sur la route, un homme plus que mal en point. Et des bandits qui s'en sont mis plein les poches, mais qui ont fait du mal. Est-ce que cet homme, peut aussi être une représentation de Jésus, le mauvais va essayer de tout lui dérober, les siens et sa vie et va le laisser mort sur la croix. Et qui va venir à son aide? 

 

31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté

32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté

 

Passer de l'autre côté, changer de trottoir en quelque sorte, faire comme si on n'avait pas vu. Ne pas regarder. Ne pas prévenir no plus, ne pas donner l'alarme. Non, surtout pas toucher, regarder. Comme s'il devait en résulter du mal. Peur de quelque chose? L'impur? 

 

33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. 

34 Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 

35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” 

 

Il y a une quantité de verbes: il voit, il est saisi de compassion, il s'approche, il le panse, il verse de l'huile et du vin, il le charge sur sa monture, il le conduit dans une auberge, il prend soin de lui. Il donne de l'argent pour lui et il s'en va. Il ne demande rien. Pas de récompense, rien. Il a juste relevé et pris soin d'un homme qui serait certainement mort au bord de la route. 

 

36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »

 

Le samaritain ne s'est posé de question sur l'appartenance de l'homme couché à telle ou telle ethnie. Il a juste écouté son cœur. En même temps, curieusement il avait les moyens; une monture, de l'huile, du vin, mais surtout il a trouvé le temps. Il s'est arrêté, il a soigné, il a porté. Il a eu pitié.

 

37Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

 

Peut-être ne pas se laisser prendre au piège d'un évangile connu. Ce n'est pas qui est mon prochain, parce que cela c'est la question sans fin, sur laquelle on pourrait ergoter, mais comment être le prochain de celui ou de celle que je rencontre aujourd'hui. Comment être le prochain des amis du groupe bible? Et bien ce n'est si facile. Et si l'Esprit n'est pas là, s'il ne m'ouvre pas les autres yeux, je risque de passer à côté, et de ne pas voir. Ouvre mes yeux aujourd'hui.

 

 

MARDI 5 OCTOBRE. Lc 10, 38-42

 

Quand je vois des représentations de cette scène, il y a juste trois personnages, mais comme je l'ai écrit ailleurs, il y en avait bien plus que cela. Et cela explique aussi ce qui se passe pour Marthe. Elle sait ce qu'elle fait en ouvrant sa maison (et même si certains disciples sont reçus ailleurs) il est évident que la présence de Jésus chez elle, va drainer plein de monde. Je crois aussi qu'elle a des serviteurs, mais peut-être a-t-elle peur du quand dira-t-on et que sa sœur ne fasse pas son devoir, elle ne supporte pas. Que va-t-on dire d'eux, d'autant que des pharisiens, il doit bien y en avoir, ceux qui mettent Jésus à l'épreuve. Mais la réponse de Jésus, recadre. Arrête de vouloir tout faire, arrête d'être parfaite, arrête, ce n'est pas grave ce qu'on va penser de toi. Prends aussi un peu de temps pour toi, viens, écoutes moi, et ensuite nous nous réjouirons de manger tous ensemble.

 

38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 

 

On ne sait pas où ça se passe: un village. Pas Béthanie du moins pas dit. Et là, ça se passe un peu comme Jésus l'a dit pour la mission. Si une maison, vous accueille, entrez dans cette maison, ne choisissez pas. Acceptez l'hospitalité et dites "paix à cette maison". Peut-être que la Paix est allée se déposer d'emblée sur Marie, parce que Marthe avait déjà la tête un peu ailleurs.

 

39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

 

La Paix, a fait son travail, et Marie, prise par ce don, va écouter la parole de Jésus. J'imagine Jésus assis, et Marie, assise juste devant lui, ou juste à côté de lui. Une place de choix. 

 

 40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » 

 

J'ai toujours aimé cette phrase curieuse: ça ne fait rien que… Elle ne s'adresse pas à se sœur, peut-être que ça ne se fait, mais à Jésus qui a pris quelque part la place du maître de maison. Et elle le rend responsable de l'attitude de sa sœur, attitude qui montre qu'elle n'est pas à sa place: les femmes aux fourneaux. Sauf que Jésus quand on lui demande de prendre parti, ce n'est pas du tout son truc. Il ne prend jamais de décision à la place d'un autre.

 

41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 

42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Jésus ne critique pas, il constate ce qui se passe. Oui, elle se donnes du souci, oui elle s'agite (et là c'est un peu comme les vagues de la mer qui s'agitent sous l'effet (du vent) de certaines forces attribuées au mal. Et c'est là que Jésus intervient réellement. IL y a une tempête et cette tempête il va l'apaiser, avec ses mots. Il y a "ne t'inquiètes pas pour ta sœur, ne lui demandes rien, laisse-là, aujourd'hui, elle a choisi la part qui est bonne pour elle, elle en a besoin et je ne veux pas que tu la lui enlèves. Mais c'est aujourd'hui, et réjouis-toi avec moi, pour cela. Sois une vraie sœur pour ta sœur. Ne décide pas pour elle, de ce qui est bon, laisse-moi le faire.

 

Alors ce que j'ai envie de retenir, c'est que Jésus donne à Marthe une sorte de leçon sur la fraternité. Tu n'as pas à faire l'adulte avec un enfant, mais à la respecter dans ses choix, à la laisser libre, et ne t'inquiètes pas, ensuite elle aussi, sera capable de s'occuper du service.

 

 

 

 

 

MERCREDI 6 OCTOBRE. Lc 11, 1-4

 

C'est un texte que j'aime. D'abord, il n'est pas situé dans l'espace ou la géographie. Et puis quand Jésus, prie, il ne faut pas le déranger, mais il le fait quand même de manière publique. Il ne se cache pas dans une chambre, dans un lieu secret. Non, il est là, et bien souvent Jésus est dehors. C'est vrai dès le début de l'évangile après la journée à Capharnaüm, Jésus part en dehors de la ville pour prier; avant l'aube, je crois. Mais c'est dehors. Et c'est seul. Et là, il y a la demande à laquelle Jésus répond. Et cette prière là, est simple, elle coule. Il y a ce "Père " qui l'on a aussi entendu dans Lc 10 (mais pas cette année): Je te bénis Père, d'avoir caché cela aux sages et aux savants et de l'avoir révélé aux touts petits; Oui Père, car tel a été ton bon plaisir; et Jésus nous dit comment lui, il parle à son Père, il l'appelle Père et nous pouvons faire comme lui, dire comme lui, parce qu'il est notre Frère, le Frère. J'aime bien rester sur un mot… Alors que ce mot Père soit le maître mot de ma journée.

 

1 Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 

 

C'est une demande étrange finalement, c'est soit un bon "maître en vie spirituelle" sois comme Jean qui a appris. Cela c'est dommage de ne pas savoir ce que Jean a appris à ses disciples. Peut-être qu'un jour on saura. 

 

2 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. 

 

Deux demandes pour que Dieu soit reconnu. Le règne de Dieu, c'est bien la mission de Jésus. Que le règne du Père, vienne et que son nom soit sanctifié, mais aussi source de sanctification pour nous.

 

3 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. 

 

Une demande sur la nourriture, nous donner non pas ce dont nous avons envie, mais ce dont nous avons besoin. Et c'est peut-être important, discerner cela. De quoi ai-je besoin. 

 

4 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»

 

Si péché il y a, et bien sûr il y a, pour être pardonné, pardonner. Là il y aurait tellement à dire.

Un peu comme pour la tentation. Mais là, il y a une demande d'aide et si je reconnais que j'ai besoin d'aide, alors il y aura une réponse, car cela c'est un besoin et non pas une envie.

 

 

JEUDI 7 OCTOBRE. Lc 11, 5-13

 

5 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, 

6  car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”

7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” 

8 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. 

 

 

Je n'avais jamais remarqué à quel point Jésus nous inclut dans sa parabole. Imagine que tu aies  un ami, qui vienne toquer à ta porte en pleine nuit, et qui te raconte qu'un de ses amis est venu s'installer chez lui, mais que lui n'a rien à lui offrir. C'est sur que je peux me dire, pourquoi c'est tombé sur moi, pourquoi n'est il pas allé chez quelqu'un d'autre.. Mais ce que dit Jésus c'est que celui qui dort, qui est dans son lit, va se lever, même s'il n'est pas content, mais qu'il va se lever. Et ça j'aime beaucoup. Je peux comprendre que si je dérange Dieu en pleine nuit, finalement pas pour moi, mais parce qu'un autre me demande de l'aide, alors il répondra. 

 

9 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.

10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. 

11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? 

12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? 

13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

Et là c'est le passage pour faire comprendre cette bonne paternité en Dieu. Ce Dieu qui se déranger, parce qu'il est au-delà de l'image de la paternité humaine, qui est capable (mais hélas pas toujours) de faire de belles choses. Et ce que Dieu peut donner de mieux, c'est l'Esprit Saint. Simplement oser le demander, encore et encore. 

 

 

VENDREDI 8 OCTOBRE. Lc, 11, 15-25

 

15 En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » 

 

16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

 

C'est étonnant cette manière de fonctionner. Il s'agit soit de disqualifier, mais aussi de calomnier, (il vous fait croire que c'est parce qu'il est ami de Dieu qu'il a ce pouvoir, que Dieu lui a donné ce pouvoir), mais c'est faux. C'est parce qu'il est adepte de Satan qu'il y arrive; Les démons lui obéissent comme ils obéissent à leur maître, et lui est un ami de leur maître.

Et l'autre manière c'est "prouve le" qu'on aura jusqu'au pied de la croix: s'il est fils de Dieu, que Dieu vienne le délivrer. Là c'est donne un signe qui vient du ciel, comme Moïse l'a fait en son temps, comme Josué l'a fait. Arrête le soleil, que les ténèbres soient sur nous, etc. Alors nous saurons que tu es vraiment l'élu. 

 

 

17 Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. 

18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. 

19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. 

20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.

 

Jésus aurait pu se mettre en colère. Mais j'ai toujours eu l'impression qu'il est profondément blessé par cette mauvaise foi, cet aveuglement et qu'il répond avec une grande bonté, et que cette manière de répondre, est bien signe de qui il est. 

 

Que veut-il leur faire comprendre? Que tout royaume divisé (quand ça n'est pas unifié, quand on ne sait plus qui fait quoi), alors au final, ça ne peut pas tenir. 

Il les fait vraiment réfléchir. Et leur dit l'important: si j'expulse les démons parce que la main de Dieu est sur moi, alors le règne de Dieu est venu jusqu'à vous. Dieu règne en moi, et il est là, accueillez-le 

 

21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. 

22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribuetout ce dont il l’a dépouillé. 

 

J'ai toujours eu du mal avec ces deux versets. Tout le monde dit que l'homme fort, c'est le démon, qui est vaincu par celui qui est plus fort que lui, et qu'il ne gardera rien de ce qu'il croyait posséder. En soi, c'est une bonne nouvelle.

 

23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » 

 

Lc 9, 50 (pour les disciples) qui n'est pas contre vous est avec vous. 

 

Marc 39 Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;

40 celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

 

 

 

Comme souvent, il y a une sorte de sentence qui résume ce qui vient de se passer. Vous dites que je suis un être non mandaté, un faux prophète, un faux guérisseur. Et là, il est question du choix. Qui choisissez-vous? Ne pas être avec moi, c'est être contre moi. Ne pas rassembler avec mo, c'est disperser. Sauf que ça je ne comprends pas. On rassemble quoi?  Là c'est très radical. 

 

24 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 

25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. 

26 Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »

 

L'interprétation de rcf, me plait beaucoup. Il y a le "veillez", et ne pas s'appuyer sur le passé, continuer à travailler, car de nouvelles failles sont toujours possibles. 

 

SAMEDI 9 OCTOBRE. Lc 11, 27-28

 

27 En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » 

 

28Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »



Il y a une bénédiction qui vient sur Jésus, (donc semblable à celle de Jacob sur Joseph), et cette bénédiction, Jésus en quelque sorte ne la garde pas pour lui. Il nous la donne à nous, qui essayons un jour après l'autre d'écouter la parole de Dieu et de la garder. Ici ce n'est pas mettre en pratique, c'est la garder à la fois comme un trésor, ou comme une source de vie, et c'est cette incarnation de parole en nous, qui nous permet de l'actualiser en la mettant en pratique. Ecouter et garder.


La femme qui a élevé la voix raconte.

 

Je ne sais pas ce qui m'a pris, moi qui suis une femme sans enfants, une femme stérile, une femme dont on se moque, et qui n'a pas trop le droit à la parole, moi qui envie tellement toutes ces femmes qui ont des enfants. Et en écoutant parler cet homme, ce bel homme, je me disais que j'aurais tellement désiré avoir un fils comme lui, un fils qui parle haut et fort, un fils qui affirme que le royaume est là, que le Salut c'est pour aujourd'hui, et que la règne de Dieu est là, tout proche. Qu'est-ce que j'aurais aimé avoir un tel fils.

 

Et à ma grande stupéfaction, je me suis entendue  dire très fort une phrase que je n'avais pas du tout imaginée: "Heureuse la mère qui t'a portée en elle, et dont les seins t'ont nourri."


Jésus s'est arrêté de parler, je lui avais coupé la parole, il m'a regardée et il a dit: "Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent". Et là, cette parole, elle est entrée en moi, j'ai comme goûté ce "heureux" qui me mettait debout, moi la stérile, j'ai goûté ce "garder" .


Oui la parole de cet homme, qui est lui-même parole de Dieu, elle est en moi, et elle me fera fructifier, même à mon âge. Que je suis heureuse d'avoir rencontré cet homme. Que le très Haut soit béni. Et que soient bénis tous ceux qui garderont sa parole.

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