samedi 26 mars 2022

SEMAINE DU 20 AU 26 MARS. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 20 MARS. Lc 13, 1-9

 

1Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. 

2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? 

3 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. 

 

Cette information montre que Pilate se conduit comme un assassin, il ne fait pas dans le détail et il réprime. Ce qui indique que pour Jésus ce sera pareil, mais cela c'est pour le lecteur. L'enseignement c'est peut-être qu'il vous arrivera la même chose, alors avant que cela ne vous arrive, que vous ne perdiez la vie, convertissez -vous.

 

4 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 

5 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » 

 

Là, c'est Jésus qui prend l'initiative; Il reprend quelque chose, qui est surement lié au constructeur, donc à l'homme, pas à Dieu. Et il montre que ce qui peut arriver de mauvais, n'est pas lié au péché présumé de celui qui est mort ce jour là. Que ce n'est pas une punition, mais que là encore il faut être prêt, donc un jour après l'autre, se convertir, essayer de s'ajuster. 

 

6 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. 

7 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” 

8 Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. 

9 Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

 

Là, on a un propriétaire et un vigneron. Donc le propriétaire attend et du vin de la vigne et des fruits de son figuier. Et le figuier, (mais il faudrait reprendre la symbolique du figuier) n'en donne pas; Mais le vigneron, demande de la patience, mais en même temps, il n'est pas très optimiste. On peut penser qu'il va comme il l'a dit, tout faire pour que l'arbre (Israël), nous, porte du fruit. 

 

 

LUNDI 21 MARS. Lc 4, 24-30 

 

On a dû avoir le début après Noël. Là ça tourne mal. Ce n'est pas un texte que j'aime énormément. Je me disais ce matin que Paul n'a guère été prophète dans son pays, lui aussi. 

Est ce que Elie a eu un accueil favorable dans son pays? Il ne devait pas être tellement apprécié. Il déclenche la famine, il tue les prêtres, il accuse le roi sans arrêt.. ELisée cela me parait un peu différent, car il donne la victoire à son pays, mais les enfants morts par sa faute, je doute fort que les mères devaient tellement l'apprécier; Ce sont de humains.

 

Mais là, ce que Jésus fait comprendre, et c'est prophétique aussi, c'est que le message est fait pour tous, et qu'on ne met pas la main sur Dieu. Même si cela est un peu cotnraire au deutéronome, où Dieu fait d'Israël son peuple particulier. 

 

Alors c'est peut-être un effort d'ouverture qui est demandé là. Mais ça pas évident, voir la fureur des habitants.

 

24 Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. 

 

<Une déclaration sous forme de sentence ou de proverbe: il est le nouveau Salomon.

 

25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;

26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. 

 

Pardon Jésus, mais tu simplifies un peu trop les choses. Elie devait fuir et il va à Sarepta qui par malheur est aussi je crois la ville de Jézabel, son ennemie numéro 1. Mais il y a l'uiversalisation.

 

27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » 

 

Là, c'est différent, car cela a permis à Naaman de reconnaître le Dieu de ce peuple ennemi comme le seul Dieu, et donc de l'universaliser.

 

28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. 

29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. 

30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

 

 

Jésus a du toucher sur un point très sensible, ou le Satan qui n'a pas réussi à la faire sauter du pinacle du temple, va essayer de réussir à nouveau en s'emparant de l'esprit des hommes. 

 

 

MARDI 22 SEPTEMBRE.  Mt 18, 21-35

 

21 En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » 

22Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. 

 

Pardonner à l'infini.. Mais cela dépend peut-être de l'âge. Jésus ne parle pas des parents. Certes il faut pardonner, mais pas n'importe comment. 

 

Et c'est la parabole. 

 

Ce matin je me disais qu'en cet homme, celui a une dette non remboursable (comme notre dette nationale), il y a la dimension de l'humanité. Si les hommes demandent le pardon il sera accordé, mais encore faut-ils qu'ils le demandent. Et en arrière plan, il y a le Salut obtenu par Jésus pour tous les hommes. 

 

Mais en ce même homme, il y a aussi chacun d'entre nous, qui avons du mal à pardonné, qui oublions que la dette a été apurée. Alors important de ne jamais oublier cela. 

 

Dieu a pardonné, Dieu pardonne, mais moi j'ai quelque chose à faire là dedans;

 

23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. 

24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). 

25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. 

26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” 

 

27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. 

 

28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” 

29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” 

30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. 

 

 

Tel qu'il est décrit, et cela collerait un peu avec la somme dûe, cet homme est un joueur. Il a joué la carte de la compassion et ça a marché. Donc il a gagné. Et la miséricorde, ce n'est pas ça qu'il voulait, c'est inconnu pour lui. Il est sec, il a le cœur dur et le cadeau qui vient de lui être donné, ne l'ébranle pas. Il doit rembourser, alors tous les moyens sont bons. 

 

31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.

32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. 

33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

 

Alors oui, il est un serviteur mauvais. Il n'a pas appris, il n'a pas compris. Et là, il y a une justice. Et j'espère que le maître a fait sortir le compagnon de prison et que celui-ci parce qu'on lui a fait miséricorde, saura être lui aussi miséricordieux.

 

34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. 

35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

 

MERCREDI 23 MARS. Mt 5, 17-19

 

17 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. 

 

C'est ce que jésus dira sur la croix/ Tout est accompli. Même si ce n'est pas chez Matthieu. Mis si tout est accompli lors de la mort de Jésus sur la croix et la résurrection qu'en est-il de la loi et de quelle loi parle-t-on. Si c'est une loi d'amour, elle ne disparaîtra jamais et beaucoup de commandements et des préceptes vont dans ce sens là. Si c'est du pinaillage, alors… peut-être que cela doit disparaitre et après tout, Paul a bien enlevé l'aspect juridique de la loi, comme il le dit.

 

18 Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. 

 

S'il y a le Amen, c'est que l'on doit retenir ce qui a été dit. Mais si tout se réalise en Jésus, alors est ce que cette loi est appelée à disparaître avant que le ciel et la terre ne disparaisse? 

 

19 Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

 

Bien entendu, ce qui se pose là, c'est la question du tri, mais pas que pour les petits commandements. Cela se pose aussi pour les grands commandements, tous ces commandements qui touchent à la vie, et même là, en tous les cas pour moi, ce n'est pas toujours simple. Divorce, avortements, fin de vie, etc..  Ce qui est sur, c'est que je ne suis pas à même de décider aujourd'hui, et peut-être même pour moi, mais ce n'est pas simple.

 

 

JEUDI 24 MARS. Lc 11, 14-23

 

14 En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration

 

15 Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » 

 

16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel

 

 

Étonnant, ce clivage. 

Il y a la foule dans l'admiration, parce qu'il y a eu comme un exorcisme et que l'homme a retrouvé la parole qui lui avait été volée, ravie par le mauvais. 

On n'a aucune idée de la scène, mais cela a dû être étonnant. 

 

Et là-dessus, il y a les admiratifs, il y a les suspicieux (il a fait alliance avec le chef des demons, donc les sous-fifres lui obéissent), et nous qui avons entendu parler des tentations, nous savons qu'il n'en n'est rien. 

 

Et enfin il y a ceux qui doutent, qui veulent un "vrai signe", qui veulent ne pas avoir besoin de la foi pour croire.

 

17Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. 

18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. 

19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.

 

On peut penser qu'il s'adresse aux pharisiens. Et vous disciples a vous avec qui ont-ils fait alliance? En fait c'est la question de l'alliance qui est posée. Et le bon sens. Si Satan commence à être divisé contre lui-même, se faire expulser de lieux qui lui appartiennent, alors ça ne tient pas la route.

 

20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous

 

21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. 

22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. 

 

Commentaire: Satan (dont Jésus reconnaît ici clairement l’existence et la personnalité) était cet homme fort, confiant dans ses moyens de séduction : il a été surpris et vaincu par le Sauveur, qui opère maintenant le partage de ses dépouilles, c’est-à-dire, selon le contexte, la libération des victimes qu’il avait en sa possession.

Commentaire très argumenté: https://www.bible-notes.org/article-573-la-defaite-de-l-homme-fort.html

 

23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »



VENDREDI 25 MARS. Lc 1, 26-38

 

Ce jour là, l'ancien monde s'en est allé, il y eut des cieux nouveaux et une terre nouvelle, même si personne ne l'a vu. Discrétion du très Haut.

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

Tout est posé là. Un ange, une ville, une jeune fille promise, deux prénoms, trois prénoms: Gabriel, Marie, Joseph et même quatre: David.

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

Et l'Ange entre et parle, avec une phrase choc, un peu comme pour Gédéon. Et une interrogation. Qu'est ce que ça veut dire, qu'attends tu de moi?

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

Et voilà l'attente, acceptes tu de concevoir, enfanter et nommer un enfant dont l'origine sera divine?  Un enfant qui est celui que l'on attend, celui auquel le règne est promis, qui sera le Fils du très Haut. 

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

 Marie ne dit pas non, elle est dans l'interrogation? Elle est fiancée, donc engagée. Alors comment cela va-t-il se faire? Et là réponse magnifique est loin d'être simple. Marie est comme la terre sur laquelle se pose à la fois le souffle de l'esprit et la nuée de Dieu, il y a les deux à la fois et de cela naître celui qui doit venir.

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

Et pour donner du poids à cette annonce, il y a le signe de la naissance impossible, impensable d'un enfant donné à un couple stérile qui a dépassé le temps. Et cela c'est pour Marie la certitude qu'elle ne rêve pas, que ce que Dieu veut il le fait 

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.


Et là, Marie, fait ce qu'elle a toujours voulu faire, elle devient ce qu'elle a toujours voulu être, la servante du Seigneur. 

 

La mission est accomplie, l'Ange peut la quitter.

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/03/lc-1-26-38-et-voici-que-dans-sa.html

 

 

SAMEDI 26 MARS. Lc 18, 9-14

 

 

9 En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : 

 

10 « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). 

 

11 Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.

12 Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ 

 

J'ai toujours pensé qu'il avait eu bien de la chance, de ne pas être confronté aux tentations qui celles de beaucoup d'entre nous, parce que la vie est compliquée; la sienne semble simple, aisée. Oui, pour cela il peut rendre grâce, mais peut-être pas comme il le fait et lui il n'est pas comme le publicain qui est un voleur, il donne au temple tout ce qu'il doit donner. Il est vraiment parfait à ses yeux. Alors que peut-il demander à Dieu? Il est dans le Temple, parce que c'es l'heure d'y être, il fait son devoir, et peut-être que de cela aussi il se glorifie. Il semble glorifier Dieu, mais c'est loin d'être sûr. 

 

Mais ce que Luc dit, c'est que cette parabole est là, pour montrer que les justes n'ont à mépriser ceux qu'ils s'imaginent être des pécheurs. 

 

13 Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ 

 

On ne sait pas ce que le publicain est venu demander, mais on sait que lui se regarde tel qu'il est, et tel qu'il pense que son Dieu le voit, lui qui est méprisé par les bien-pensants et peut-être détesté par les autres. Mais lui, il se voit tel qu'il est, et il demande, demande.

 

14 Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

 

On ne sait pas si c'est cela que cet homme demandait, être devenu juste, mais c'est ce qu'il est devenu sous le regard du Dieu, et c'est cela le plus important. 

Aucun commentaire: