vendredi 1 avril 2022

SEMAINE DU 27 MARS AU 2 AVRIL. EVANGILES

DIMANCHE 27 MARS. Lc 15, 1-3 11-32. parabole des deux fils.

 

1 En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. 

2 Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » 

3Alors Jésus leur dit cette parabole : (en fait c'est la troisième).

 

Il manque surtout les deux premières: la brebis perdue qui est cherchée et retrouvée et la pièce d'argent qui manque. 

 

 

« Un homme avait deux fils. 

12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. 

 

Aventureux le fils, il réclame surtout quelque chose qui normalement ne lui est pas dû, mais quand même accordé. On peut penser que le partage concerne les deux fils, mais cela ne parait pas certain, vu la finale.

 

13 Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre

14 Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 

 

Et le voilà qui part, loin du regard de son père. Mais on verra que tout se sait. Et c'est le bien heureux manque, ces famines si importantes dans le premier testament. Et sur lesquelles il faudrait réfléchir. Et ce n'est que dans son pays que cela se passe.

 

15 Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. 

16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. 

17 Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! 

18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. 

19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” 

 

Et là; c'est la solution. Rentrer. On ne peut pas dire qu'il se repente vraiment. Mais il quitte le lieu avec les cochons, et il revient dans cet autre lieu où il y a du bon.

 

20 Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. 

 

Genèse 33:4 Ésaü courut à sa rencontre ; il l'embrassa, se jeta à son cou, et le baisa. Et ils pleurèrent.

Genèse 46:29 Joseph attela son char et y monta, pour aller en Gosen, à la rencontre d'Israël, son père. Dès qu'il le vit, il se jeta à son cou, et pleura longtemps sur son cou.

 

Les deux références: c'est deux frères  et c'est l'aîné des jumeaux qui va vers celui qui s'est sauvé,  et c'est le fils qui retrouve le père. 

 

Peut-être que ces larmes dont on ne parle pas dans l'évangile sont très importantes. 

 

21 Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” 

22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, 

23 allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, 24car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. 

 

Deux choses me frappent, c'est qu'il ne semble pas y avoir de dialogue avec le fils, et que l'on fait à la maison ce que le fils a fait dans cet autre pays: festoyer. Mais ce n'est plus pour claquer de l'argent et se faire des amis, mais c'est parce que c'est la joie, et c'est ce que l'aîné ne va pas comprendre;

 

 

25 Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. 

26 Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. 

27 Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”

 

Et là, c'est l'aîné qui était au travail et qui se met en colère. Et qui ne va rien entendre. Ton fils, ton fils … 

 

28 Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. 

29 Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. 

30 Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” 

 

31 Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 

 

32 Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

La mort, la vie. La perte, le retour.

 Perdu pour qui, retrouvé par qui? Est-ce que le fils s'était perdu s'est retrouvé? 

 

https://giboulee.blogspot.com/2021/03/luc-15-14-il-fait-tout-depense-quand.html Le plus jeune

https://giboulee.blogspot.com/2016/09/les-paraboles-de-la-misericorde-luc-15.html

  le père

 

 

LUNDI 28 MARS. Jn 4, 43-54

 

C'est quand même très différent de ce qui se passe dans les synoptiques. L'accueil de Jésus est très très différent. Il ne se rend pas dans la maison. A la limite, l'accueil n'est pas agréable du tout, et c'est Jésus qui lui dit de rentrer chez lui, que son fils est vivant. 

 

Est-ce que c'est une sorte d'annonce de la passion? L'homme Jésus est mort, est ce que je crois que la puissance de l'esprit est présente et lui redonne la vie? Car c'est bien cette foi qui m'est demandée chaque jour. Croire. 

 

43 En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée.

 44 – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. 

 

C'était la rencontre avec la Samaritaine et oui, les choses se sont bien passées; même mieux qu'à Jérusalem.  Avant il y avait eu les vendeurs chassés du temple, et les signes accomplis, dont on ne sait rien si ce n'est qu'ils interrogent quand même: voir Nicodème. 

 

45Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. 

 

Peut-être que ceux – là sont différents de ceux de Nazareth. 

 

46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. 

47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. 

 

Si je fais un lien avec le fait que Jésus a dit que nul n'est prophète dans son pays, d'une certaine manière il va se conduire comme Elisée avec Naaman de lépreux, qui pensait que le prophète sortirait de chez lui, et ferait des incantations sur lui. Là ce sera la même chose. Juste avoir la foi, et c'est autrement plus exigeant

 

Il s'agit aussi de descendre.

 

48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » 

49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » 

50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. 

 

Peut-être que le fonctionnaire aurait pu faire comme Naaman, mais non, il insiste et la réponse de Jésus est celle qui demande la foi. Jésus dit "ton enfant est vivant" et cela c'est suffisant. Et cela c'est extraordinaire.

 

51 Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. 

52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » 

53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. 

 

La foi devient contagieuse. Il croit lui, mais le signe est suffisant pour ceux de sa maison et s'il est officier royal, ça peut faire du monde;

 

54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

 

En quoi ces deux signes se complètent -ils?  Dans le premier, Jésus à la demande de sa mère, permet la joie de la noce. Dans le deuxième, à la demande d'un père, il donne la vie. La vie il la donnera bien par son sang (vin). 

 

 

MARDI 29 MARS. Jn  5, 1-15. Le paralytique.

 

1 À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. 

 

Jésus est descendu à Capharnaüm et il monte à jérusalem. Oui, ça grimpe quand même..

 

2 Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, 

3 sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. 

4 [...] 5Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.

 

On ne sait pas quelle fête, il s'agit. Est-ce que le nom de la porte, évoque la fête de la Pâque? Mais la piscine dont parle Jean est bien de ce côté-là.

Je crois avoir entendu un commentaire, pour le 38 ans, parlant de la durée du temps dans le désert. Et Jésus alors serait un nouveau Moïse, un libérateur, et c'est bien ce qu'il va faire. 

 

6 Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »

7 Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » 

8 Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 

9 Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. 

 

Magnifique dialogue. Et là, pas la peine de se plonger dans l'eau, Jésus est l'eau vive. Sa présence est eau vive. Celle dont il a parlé à la samaritaine. Elle est bouillonnante cette eau.

 

10 Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »

11 Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » 

12 Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » 

13 Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 

 

Et c'est la drame… Il porte son brancard, ce n'est pas permis, c'est mal. Enfin il peut quand même aller au temple ou rendre grâce, du moins c'est ce que je pense.

 

14 Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » 

15 L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. 

16 Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

 

C'est quand même une mise en garde bien forte. Ne plus pécher.. Et est ce que dire aux juifs que c'est Jésus, c'est mal? En tous les cas, cela apporte du mal à Jésus qui est persécuté .

 

 

MERCREDI 30 MAI Jn 5, 17-30

 

Et voilà la polémique. Pas d'avoir guéri, encore que, mais surtout de lui avoir demandé de porter son brancard. Et là Jésus va déclarer beaucoup de choses. Il révèle sa relation au Père, qui est une relation plus que filiale, car il dit: je regarde comment il fait, et je fais comme lui, parce que c'est cela qu'il attend de moi, pour que vous compreniez comment lui il agit. Je suis en quelque sorte un miroir, je fais sa volonté, tout ce qu'il me demande il le fait. Et cela me renvoie à Cana quand Marie dit aux serviteurs, tout ce qu'il vous dira faites le. 

 

Un grand absence dans ce texte, l'esprit saint. Absent /Présent;

 

17 En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » 

18 C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. 

 

Il n'est pas du tout un fils comme le peuple peut penser avoir dieu pour Père, mais il a une relation tellement intime que cela n'a rien à voir. 

 

19 Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. 

20 Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement

 

Pour moi, c'est un véritable chant d'amour, un cantique des cantiques. Un émerveillement de Jésus, un émerveillement qu'il souhaite que tous puissent partager, et cela reste vrai aujourd'hui.

 

21 Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut.

 

Et là, c'est une annonce que personne ne peut entendre. Peut-être qu'il y a dans les psaumes des phrases de ce type: tu m'as relevé et grâce à toi je vis. Et là, c'est l'annonce que cela sera donné au fils. 

 

22 Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, 

23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. 

 

Là, je reconnais que le verset 22, me pose question. Ailleurs Jésus dit qu'il ne vient pas pour condamner, mais pour juger. Juger, c'est le pouvoir du Père, donc pouvoir délégué au fils, encore faut-il l'accepter et le reconnaitre. Et c'est l'indissociabilité du Père et du Fils.

 

24 Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie

 

25 Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront

26 Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; 

27et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme

 

Là, je ne sais pas trop, s'il s'agit d'un présent ou d'un futur. Mais ce qui est annoncé c'est la puissance de la voix du Fils, voix qui donne la vie, si on se réfère à la guérison du fils de l'officier royal. Voilà ce que la voix du fils peut faire. Et de même que le paralytique n'a pas eu besoin de se plonger dans l'eau bouillonnante qui guérit, aprce que la parole et la présence de Jésus sont cette eau, alors la présence de Jésus donne la vie, aujourd'hui à ceux qui pensent être dans la mort. Parce qu'il y a mort et mort. Et l'affirmation, le fils de l'homme. 

 

28Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; 

29 alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. 

 

Dans ces versets, il y a l'annonce d'un futur et de la résurrection des corps. Et ceux qui ont commis le mal, seront jugés .

 

30 Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

 

Il est beaucoup question de jugement. Peut-être un premier qui concerne la guérison de cet homme; jésus a choisi et jugé que cet homme pouvait être guéri et sauvé. Et un autre, qui concerne ceux qui le jugent en ce moment, et enfin un troisième qui concerne la fin des temps. Mais qui peut dire comme Jésus, qu'il ne cherche jamais à faire sa volonté, mais celle du Père. Heureusement qu'on a l'Esprit Saint, pas nommé ici. Le grand absent.

 

 

JEUDI 31 MARS. Jn 5, 31-47

 

Je pensais avoir regardé le texte, mais non...  Voilà ce qui se passe quand je ne respecte pas le timing habituel.

 

31 En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;

32c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. 

 

Toujours pareil, il faut au moins deux, pour rendre témoignage. Donc ici le Père et plus tard, les œuvres.

 

33 Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. 

 

Là Jésus fait appel à un épisode où des pharisiens sont venus demander à Jeai qui il était. 2taiil le prophète envoyé par Dieu, le prophète prédit par Moïse. Et Il avait répondu non, mais que quelqu'un allait venir. Et là; il a rendu témoignage à la vérité, surtout si Jésus est LA Vérité.

 

34 Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. 

35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. 

36 Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. » 

37 Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, 

 

 

Beau commentaire sur Jean, mais ce n'est pas de lui, qui est le témoin. Le témoin c'est le Père qui se manifeste dans les œuvres.

Lui, entend sa voix et voit sa face..;

 

38 et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. 

39 Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui merendent témoignage, 

40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! 

 

Là, il attaque. Il y a du négatif. Vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, vous ne croyez pas en celui qui m'a envoyé (contrairement à ce que vous pensez), vous ne savez pas lire les écritures, vous refusez de m'écouter, de venir à moi. 

Et au verset 42: vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu. 

 

41 La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; 

 

Que peut-on entendre? Votre reconnaissance, je ne la cherche pas. Si vous me la donnez, tant mieux, sinon tant pis, car moi, mon poids, ma valeur, cela me vient du Père.

 

42 d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. 

 

43 Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! 

44 Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 

45 Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. 

46 Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. 

47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

 

Et ça se termine avec Moïse, ce qui explique le choix de la prem!ère lecture.

 

 

VENDREDI 1° AVRIL. Jn 7, 1 21-30

 

 

 

C'est le texte proposé par la liturgie et qui à mon avis va la fin du texte;

"

Si le juste est fils de Dieu,
Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ;
nous saurons ce que vaut sa douceur,
nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme,
puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. »"C'

 

Je pense que ce texte explicite le désir de mort qui est explicite concernant Jésus.

 

 

1En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.

2La fête juive des Tentes était proche. 

 

Ce qui m'étonne, c'est qu'on fait comme si rien ne s'était passé après la guérison du paralytique qui a mis le feu aux poudres. Et pourtant en Galilée, il y a eu la multiplication des pains et ce que Jésus dit de Lui.

10 Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. 

 

14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. 

 

Si cette fête dure une semaine, c'est la fête que l'on passe à célébrer le temps de désert, mais aussi les moissons. On est au milieu, et Jésus enseigne, donc à ses risques et périls, au temple.

 

25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? 

26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? 

27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »

 

Et là, c'est la controverse. On le connait, donc il ne peut pas être le messie. Mais personne ne l'empêche de parler, alors, peut-être bien qu'il l'est. Et la petite phrase tirée de je ne sais plus quel prophète.SA

 

On cite cette sentence des rabbins : « Trois choses arrivent inopinément : le Messie, l’Envoyé de Dieu et le scorpion ».

Cette opinion était née de la prophétie de Daniel (Daniel 7.13) et de certains passages affirmant l’origine divine du Messie (Michée 5.1 ; Ésaïe 9.5). On la conciliait avec les prédictions relatives à sa filiation davidique (Ésaïe 11.1) car cette considération que la famille de David était alors tombée dans une condition obscure et ignorée de tous (comparer Ésaïe 53.2).

 

 

 

28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. 

29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » 

 

Connaître Dieu. Et le texte des nombres de ce jour (magnifique) parle de ce Dieu qui parle, que l'on peut regarder les yeux dans les yeux.

 

30On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.



SAMEDI 2 AVRIL. Jn 7, 40-53. Jésus est-il un imposteur? Venant de Galilée a-t-il le droit d'être celui qui dit être? 

 

40 En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » 

41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? 

42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » 

43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. 

44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. 

 

Là, c'est un regard sur la foule. Qui est-il? Un prophète, le Messie? Oui, mais c'est un oui mais, car le messie n'a pas le droit de venir de Galilée. Donc division dans la foule, qui va même pour certains l'envie de l'arrêter comme imposteur. En fait c'est ça la question.

 

45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » 

46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » 

47Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? 

48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? 

49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » 

 

Là, ce sont les gardes et ces jugements très durs. Eux savent que cet homme est un menteur. La foule est trop bête et se laisse avoir, et les eux, ils savent et tous les autres sont des cons.

 

50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : 

51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » 

52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » 

53 Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.


Et tout se joue avec l'origine. Peut-on réduire un homme a son origine? 

 

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