DIMANCHE 13 NOVEMBRE. Lc 21, 5-17
Jésus dans cet évangile est après Jéricho (donc Zachée) entré à Jérusalem. Il y a eu les tentatives des pharisiens et des sadducéens de le prendre en défaut et là, on passe à autre chose, on est dans le temple. Il y a eu le regard de Jésus sur la veuve qui met tout dans le trésor, pas le superflu, mais tout. Et là, j'ai rpesque envie que l'oreille de Jésus traîne et qu'il entend ces personnes qui s'extasient devant le temple, ou plus précisément que parlent des pierres (et là il y aura la phrase: il n'en restera pas pierres sur pierres), et ces ex-votos qui peuvent être des traces de prières exaucées. Et de cela aussi il ne restera rien.
Et la phrase de Jésus, jette un certain malaise. Et il y a la question que quand. Parce que les romains, malgré la pax romana, peuvent très bien faire ce genre de choses.La question du quand et la question du signe, comme s'il devait y avoir un signe avant-coureur, comme si le très Haut allait prévenir.
La première réponse est méfiez vous des faux prophètes, mais c'est aussi une annonce de sa mort à lui, et je me demande si Jésus ne parle pas aussi de sa mort à lui.
Ensuite il y aura au loin, '(quand vous entendrez parler) des guerres massives, nations contre nations, royaumes contre royaumes. Il y aura peut-être un peu plus près la terre qui tremble, la terre qui ne donne plus son fruit, soit à cause des guerres, soit parce que les saisons sont déréglées.
Mais surtout il y aura des persécutions contre ceux qui écoutent à ce moment-là ce que dit Jésus. La question du témoignage et la question finale de la vie qui sera préservée, mais de quelle vie. Et là, je ferai le lien avec la samaritaine ou avec le pain de la vie, ce pain qui nous est donné gratuitement chaque dimanche.
5 En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara :
6 « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit.
Annonce d'une destruction qui concerne aussi bien l'édifice que peut-être la présence du Très Haut, mais aussi celle de Jésus.»
7 Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le pointd’arriver ? »
La question classique du quand, mais aussi tu où. Il faut dire que dans le livre de Daniel, il y a beaucoup de prophéties qui vont aussi dans le sens d'une destruction reconstruction. Mais c'est peut-être une drôle de question. On voudrait tellement être prévenu, savoir. Et Jésus le Maître, doit savoir.
8 Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux !
Marcher derrière, être disciples. Se méfier de ces autres qui sont des faux prophètes, qui créent la panique et la peur.
9 Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
1 1Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »
C'est bien une réponse au quand, mais c'est tellement vague en fait.
12 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
13 Cela vous amènera à rendre témoignage.
Lui aussi a été amené à rendre témoignage et comme lui, cela peut nous arriver.
14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
15 C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Là, est annoncé le rôle de l'Esprit Saint; si important dans l'évangile de Luc et surtout dans les actes;
16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
18 Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
La suite du texte c'est l'annonce de la destruction de Jérusalem, avec certains conseils, et ça se termine par la parabole du figuier.
En laissant parler ce texte, je pensais au péché contre l'esprit. Les orthodoxes de Russie font de l'invasion contre l'Ukraine, une guerre sainte, donc c'est l'esprit qui parle en eux. Et c'est là, où je me dis, que c'est si facile de capter l'esprit saint, pour aller dans son sens. Comment laisser l'Esprit nous guider vraiment, même si cela nous dérange, nous gêne. Comment oublier que ce qui est laissé par Jésus, c'est d'abord l'Amour et pas la destruction. Pas la peur.
LUNDI 14 NOVEMBRE. Lc 18, 35-43 l'aveugle de Jéricho.
Ce texte se trouve, et dans les synoptiques, le plus développé étant chez marc, mais aussi dans Jean (enfin si on fait un lien avec l'aveugle-né).
Par contre Zachée, lui est unique dans les synoptiques et pour moi il y a un lien fait pas Luc le médecin, qui est centré certainement sur les guérisons et ce qui se passe entre ces deux hommes.
L'aveugle retrouve la vue (faut-il-dire, trouve ou retrouve). Il retrouve quelque chose qui a été perdu. Et curieusement Zachée, retrouve son honneur. Lui que les habitants de Jéricho ne considèrent pas comme l'un des leurs, mais certainement comme un romain, retrouve sa place de fils d'Abraham et comme les autres fils d'Abraham le Salut est pour lui et pour sa maison.
35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
36 Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait.
37 On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
Est-ce que la scène est si facile que cela à voir? Un peu comme si, avant le passage de Jésus, il ya une sorte d'avant-garde qui prévient que le prophète, le guérisseur va passer.La caravane du Tour de France? Et lui il est assis, comme tous les jours, à la porte et comme tous les jours il mendie. Mais ce jour là, est un peu différent. Il y a la foule qui passe devant lui, sans le regarder, qui suit on ne sait pas trop qui, et qui le dédaigne. Et il pose la bonne question, qui le pousse à hurler pour attirer l'attention, le regard de celui qui passer;
38I l s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
39 Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Sauf que ceux qui sont en tête, ne veulent pas entendre ce cri. Il perturbe le bon ordre. Lui le mendiant, l'aveugle, il doit se taire; et rabrouer peut être verbal mais pas seulement.
40 Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda:
41« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. »
Sauf que Jésus, lui il a entendu, et entendu la demande, le cri, mais aussi ce qui se passe. Et là il y a ce côté que j'aime; il demande qu'on le lui amène. Car l'aveugle, il faut bien qu'il soit conduit. Et tout s'arrête. Ce qui ne doit pas plaire non plus à tout le monde; Et c'est le dialogue; que veux-tu que je fasse, (qui me renvoie un peu au lépreux de Capharnaûm: si tu veux tu peux me guérir). Et c'est la demande; pour nous c'est évident, mais il aurait pu demander l'aumone, comme le boiteux de la la belle-porte, qui s'attend à recevoir une obole. Là demande c'est de retrouver la vue, et cela c'est ma demande aussi, ma demande de tous les jours, de voir, pour regarde vraiment, sans filtres, sans le filtre déformant du péché, voir la Présence dans les autres;
42 Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
Et la réponse lapidaire de Jésus. Retrouve la vue, avec en plus, ta foi t'a sauvé. De quoi sa foi l''-a-t-il sauvé? C'est une autre question. Mais lui, il avait cette foi en Jésus qui permet à Jésus d'accomplir son œuvre de salut.
43 À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu."
"Le retrouver la vue, revient trois fois, et le peuple, voyant cela, adresse une louange à Dieu". Celui qui a retrouvé la vue, permet à la foule de louer Dieu qui par jésus a accompli un miracle.
MARDI 15 NOVEMBRE. Lc 19, 1-10
Importance du voir. Là ce n'est plus la cécité qui empêche de voir, mais la petite taille. Mais il y a un vrai désir.
Je me disais que le début de chapitre 19, en fait c'est plus du ressort du chapitre 18. Et pour moi ce chapitre se termine par un repas, comme dans le chapitre 10. Mais ce sont deux repas très différents, et ce serait intéressant de reprendre ces repas, pas vraiment initiés par Jésus (ou alors ce repas serait une sorte de préparation de la cène? Avec le salut pour tous? ). Mais là je m'écarte un peu de mon propos initial. Pour Marthe et Marie (le chapitre 10 est quand même centré sur l'appel des soixante douze et donc des disciples) on a d'un côté un disciple qui s'agite et de l'autre un autre qui prend le temps de se poser et d'écouter. Alors apprendre à se poser et à moins s'agiter, mais ces deux là, et Marthe qui a ouvert sa porte à Jésus, sont deux disciples. Là, c'est Jésus qui s'invite. Et il y a à la fois ce "demeurer" qui a un sens important, il vient pour de bon, il n'est pas un hôte de passage, et le aujourd'hui qui est dit deux fois. Et peut-être que pour Jésus, il y a une urgence. C'est aujourd'hui que moi je veux demeurer chez toi et c'est aujourd'hui que le Salut est entré dans cette maison.
Et cela m'entraîne à ma distraction de ce matin avec la lecture de la lettre aux églises et ce verset ultra connu: voici que je me tiens à la porte , et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. Sauf que j'ai toujours eu du mal avec les deux morceaux du verset. Il y a frapper , c'est le bruit du bâton contre la porte, bruit qui peut faire peur, et il y a ensuite la voix, comme si un échange se faisait porte fermée. Seulement les versets qui précèdent ne sont pas tendres: verset 19; moi, tous ceux que j'aime, je leur montre leurs faute set je les corrige. Et bien sois fervent et convertis toi. Alors peut-être (même si c'est fou) ce verbe frapper, a un autre sens. C'est je suis derrière, je te corrige et là tu peux te convertir et entendre le son de ma voix. Et alors, tu ouvres ta porte et moi je peux entrer dans ta demeure, parce que tu es apte à me recevoir.
1 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
J'aime bien ce il a traversait. Et normalement il n'aurait pas dû s'arrêter, puisque il va à Jérusalem et que la Pâque n'est pas si loin;
2 Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche.
3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille.
4 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là.
Et volià Zachée qui est présenté. Il veut voir Jésus, il est trop petit, et il grimpe en hauteur. Il se cache peut-être derrière les feuilles. Il s'est séparé de la foule, cette foule qui parfois est tellement étouffante, même pour Jésus. On veut le voir, peut-être le toucher, savoir s'il va parler, guérir? Et la foule s'amasse, la foule l'entoure. Et là c'est presque le miracle.
5 Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
6 Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.
Jésus voit ce que les autres ne voient pas, il lève les yeux, comme il les lèvera le soir de la Cène, et il lui demande de ne pas rester perché dans les hauteurs, de descendre de son piédestal (homme riche), et c'est le aujourd'hui. Et il ouvre la porte, sa porte, et il reçoit Jésus avec joie. Et c'est cela qui est important. Comment reçoit-on Jésus?
7 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
Et là, Jésus a trouvé moyen d'avoir tout le monde contre lui, ce qui se passera aussi à Jérusalem, au moment de la condamnation.
8 Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »
9 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham.
Et c'est peut-être Zachée, debout (comme un magistrat qui plaide) qui prend la défense de Jésus, qui debout professe qu'il a changé et qu'il va faire du bon. Et c'est le commentaire de Jésus, et c'est bien le but de ce qui se passera aussi à Jérusalem; apporter le salut à la maison terre (comme dirait le pape françois), et donner à tout homme son identité de fils de Dieu.
10En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Et c'est bien ce -que le fils de l'homme est venu faire.
MERCREDI 16 NOVEMBRE. Lc 19, 11-28.
Drôle de maître. Il a donné et il veut que ça rapporte, même si c'est une image. Et il ne fait pas de cadeaux…Enfin c'est censé être une parabole avec une sacrée mise en garde. Je vais partir chercher ma royauté (sauf que ça ne sera pas du tout comme ça) mais quand je reviendrai, tous ceux qui étaient contre moi, seront égorgés… Et ceux qui n'auront pas fait fructifier parce qu'ils avaient une fausse image de moi, gare à eux..
11 En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.
Étonnant ce petit commentaire. Est-ce que parfois Jésus parle dans le vide? Qui sont les auditeurs? Les disciples, mais sont-ils tous montés avec lui? Sont-ils restés à Jéricho? . Ce qui semble certain, c'est que l'entrée dans la ville est sur le point d'arriver et qu'il sera bien, à ce moment-là, reçu comme un roi.
Mais il y a une attente, toujours celle du maintenant; Et cela peut nous interroger dans notre aujourd'hui. Jésus, quand est ce que ton royaume, ta présence, celle de ton père, vont-elles de manifester, et chasser tous ces envahisseurs? Et on aimerait bien avoir une réponse. Mais peut-être que nous n'avons pas du tout envie que la fin de notre monde soit là.
12 Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Et voilà la réponse, en ce temps-là. Un homme de la "haute" va partir (à Rome ou ailleurs), et le ailleurs est important, pour recevoir son titre. Et on apprend deux choses, il remet à ses serviteurs une mine, soit en théorie 4000 euros, ce qui n'est pas énorme somme toute, mais c'est la même somme pour chacun. Et certains ne veulent pas de lui..
15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”
17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”
18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”
19 À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
Et c'est l'heure des comptes pour les serviteurs. Donc pour les deux premiers, c'est parfait et ils deviennent gérants de villes, ce qui est bien autre chose.
20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”
Et on connait l'histoire, sauf que là, contrairement à Matthieu, on lui retire sa mine que l'on donne au plus habile (et c'est un peu comme si celui-là, avait la capcité de donner vie à quelque chose qui était devenu mort), et l'homme n'est pas jeté dehors, là où il y a des pleurs et des grincements de dents.
25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 26– Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Je pense que c'est ce pouvoir de donner vie qui est valorisé ici. Celui qui est resté dans la mort, on lui prendra ce truc dont il n'a pas su faire quoique ce soit.
27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »
28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Je peux imaginer que cette finale, a dû jeter un froid. Et Jésus continue sa route vers Jérusalem. Le commentaire Tigery, disait que ce sont ceux qui en toute connaissance de cause empêchent les autres de se servir de leur talent qui seraient exécutés. Je suis un peu perplexe;
JEUDI 17 NOVEMBRE. Lc 19, 41-44
Bien entendu, il manque tout le passage du choix de l'ânon et de l'arrivée par le Mont des Oliviers. Mais le trajet de Jésus, on le voit bien.
41 En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
Là, ce qui est beau pour moi, c'est la tendresse de Jésus. C'est la ville de son père, et il sait qu'elle va être détruite, même si cela sera beaucoup plus tard et pas pour cette génération.
42 « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Qu'est ce qui donne la Paix? Pour moi, peut-être plus que le pardon, c'est la personne de Jésus qui par l'Esprit Saint donne la Paix. Mais ce qui est aussi noté, c'est qu'il y a un temps pour cela.
Et ce temps, il ne faut pas le laisser s'enfuir. Et ce n'est pas toujours simple.
43 Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
44 ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Tu n'as pas su reconnaître, (du moins pour les dirigeants) ce moment où Dieu était là. Et tu n'as pas changé, tu es restée campée sur tes positions. Peut-être qu'il faut accepter d'être détruit par Dieu, qui peut faire tomber mes résistances, mes forteresses internes, pour que cette première destruction permette au Seigneur d'entrer en moi, d'y demeurer et de reconstruire à sa façon.
VENDREDI 18 NOVEMBRE. Lc 19, 45-48
Is 56, 7: je les réjouirai de ma maison de prière, leurs holocaustes seront acceptés…. Car ma maison sera appelée maison de prière pour tous les peuples.
Jr 7, 11: Est-elle à vos yeux une caverne de voleurs, cette maison sur laquelle mon nom est invoqué?
Mc: ma maison sera appelée maison de prière pour tous les peuples, mais vous en avez fait un caverne de voleurs.
Si on reprend le trajet de Jésus, il entre dans Jérusalem (à partir de Béthanie) et c'est la royauté. Puis il descend le long du domaine des oliviers, et c'est les pleurs sur la ville, il est prophète et quad il pénètre dans le temple, il est le prêtre…
Mt 21, 12, Mc 11, 15 Lc 19,45
Mt 21, 12 | Mc 11, 15 | Lc 19, 45 |
1
2 Jésus entra dans le Temple, et il expulsa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple ; i
l renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes.
13 Il leur dit : « Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière. Or vous, vous en faites une caverne de bandits. »
14 Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le Temple, et il les guérit.
15 Les grands prêtres et les scribes s’indignèrent quand ils virent les actions étonnantes qu’il avait faites, et les enfants qui criaient dans le Temple : « Hosanna au fils de David ! » 16 Ils dirent à Jésus : « Tu entends ce qu’ils disent ? » Jésus leur répond : « Oui. Vous n’avez donc jamais lu dans l’Écriture : De la bouche des enfants, des tout-petits, tu as fait monter une louange ? » 17 Alors il les quitta et sortit de la ville en direction de Béthanie, où il passa la nuit.
| 11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.
15 Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple.
Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, 16 et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple.
17 Il enseignait, et il déclarait aux gens :« L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » 1
8 Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
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45 Entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs.
Il leur déclarait
46 « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » 4
7 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner.
Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,
48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
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Finalement c'est quand même assez différent d'un récit à l'autre; on a la réaction de la foule et la réaction des prêtres qui à ce moment là, ne peuvent rien contre lui.
45 En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait
46 « Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Là c'est aux vendeurs qu'il s'adresse, comme pour expliquer son geste. Il s'appuie sur les écritures, mais les vendeurs y sont-ils sensibles? On a deux références une d'Isaïe et une de Jérémie. Isaïe pour la maison de prière.
C'est beaucoup plus doux que dans l'évangile de Jean. Et même que dans les autres synoptique.
47 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,
Pui, on passe à autre chose. Je peux imaginer que les vendeurs sont revenus, mais que Jésus a baissé les bras. L'important c'est peut-être qu'il puisse enseigner le plus possible, car les jours sont comptés. Il y a donc un enseignement, il y a ceux qui veulent le faire mourir, donc qui ne l'écoutent pas, et qui sont pris juste par le désir de mort.
48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
Et la foule, à ce moment-là, fait un peu contre-feu et protège Jésus. Le peuple qui est suspendu aux lèvres, est un peu comme un petit enfant qui se fait nourrir par sa mère. Et c'est un peu ce qui est dit autrement dans l'évangile de Matthieu.
Beaucoup de commentaires, parlent de faire le ménage. J'ai envie de rester dans l'image de Jésus, Prêtre, prophète et roi.
SAMEDI 19 NOVEMBRE. Lc 20, 27-14. Et on reprend les sadducéens.
Chapitre 20. Querelle ouverte en les Prêtres, et Jésus. Parabole des vignerons homicides. (racontée au peuple).
19 À cette heure-là, les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main sur Jésus ; mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris, en effet, qu’il avait dit cette parabole à leur intention.
20 Ils se mirent alors à le surveiller et envoyèrent des espions qui jouaient le rôle d’hommes justes pour prendre sa parole en défaut, afin de le livrer à l’autorité et au pouvoir du gouverneur.
27 En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus
28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’
Rappel de la loi, sur laquelle ils s'appuient. Donc que va faire Jésus va-t-il oser mettre cela en doute? Et il sera alors possible de le lapide Finalement cela fait un peu penser à la femme adultère dans Jn 8.
29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
30 de même le deuxième, 31puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 32Finalement la femme mourut aussi.
33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Beau cas d'école, parler de la résurrection quand on n'y croit pas et pour montrer que c'est stupide d'y croire.
34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Jésus veut essayer de leur faire comprendre que les lois de la terre, ne sont pas celles du royaume; mais que tous n'en seront pas dignes. Ceux qui en sont dignes, sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu, en enfants de la résurrection. La résurrection de Jésus leur donne accès à cette filiation. Ils sont engendrés.
37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’ 3
38 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
39 Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
40 Et ils n’osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit;
Jolie finale. Les pharisiens finalement, du moins certains d'entre eux, trouvent un allié contre les sadducéens avec Jésus. Mais la fin est étonnante: personne ne peut discuter avec lui, on ne peut pas le prendre en défaut, ce qui renvoie au début de Luc, quand Jésus est dans le Temple et que tout le monde s'extasie de ses réponses;
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