samedi 17 décembre 2022

SEMAINE DU 11 AU 18 DÉCEMBRE. ÉVANGILES.

TOUJOURS À LA RECHERCHE DE LA CONCORDANCE ENTRE ISAÏE ET ÉVANGILE.

 

DIMANCHE 11 DÉCEMBRE. Mt 11, 2-11

 

Le texte d'Isaïe, (Is 35, 1-6a.10)

commenté au Prieuré: la vengeance de Dieu, c'est la guérison des infirmes, des exclus, et le retour dans la terre. Étonnant comme vengeance. « Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu :
c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu.
Il vient lui-même et va vous sauver. »
    Alors se dessilleront les yeux des aveugles,
et s’ouvriront les oreilles des sourds.
    Alors le boiteux bondira comme un cerf,
et la bouche du muet criera de joie.
    Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent,
;

 

 

EVANGILE. Mt 11, 2-1

 

2 En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, 

3 lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »

 

J'aime bien le style un peu ampoulé, on sait bien que si Jean est en prison, il ne peut pas poser directement de questions et qu'il a besoin d'intermédiaires. C'est le "et par eux" il lui demanda. Je crois que j'aurais dit: par eux il leur fit demander: es-tu…  

 

 Il s'agit bien de la demande de Jean, mais qui reste quand même curieuse. Il a baptisé Jésus, peut-être qu'il espère que le Messie va le délivrer dans sa prison, donner ainsi un signe fort. Et pourtant il sait qu'il a reconnu en Jésus l'Agneau et l'Agneau se laisse tuer, mais ne fait pas de coup d'éclats. 

 

4 Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : 5Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. 

6 Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »

 

Je crois qu'on a dû me faire remarquer qu'il est question d'aveugles, de boiteux, de lépreux, de sourds donc de personnes atteintes d'infirmité; de morts (mais cela peut s'entendre autrement) et des pauvres (des petits) qui reçoivent et accueillent la bonne nouvelle. L'humanité malade est guérie, revient à la vie et les pauvres ouvrent leur cœur. 

Quant à lui, le fils de l'homme, il est cause de chute. Et cela c'est énorme. Il est scandale, mais scandale pour qui? 

 

Ce qui se joue avec jésus est autre chose que ce qui avait été finalement annoncé par beaucoup de prophètes, ce n'est pas le triomphalisme. 

 

7 Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? 

8 Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. 

9 Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète

 

10 C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.’ 

 

Et là on a une reconnaissance de la valeur de Jean, celui qui a été envoyé devant, pour préparer le chemin. Mais c'est aussi ce que l'on fait devant un roi. Donc Jésus, revendique bien son titre de roi, mais un roi autre.

 

11 Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; 

et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »

 

J'ai toujours eu du mal pour comprendre ce verset. Se lever, se dresser (la reine de Saba se lèvera contre cette génération),  là c'est cet homme, qui est un parmi d'autre et le plus grand de tous les prophètes. Il y a aussi son humilité par rapport à Jésus (pas digne de dénouer la courroie de sa sandale) et il y a une antithèse il me semble: sur cette terre, il peut à bon escient être considéré comme le plus grand, et en dehors de Jésus, personne n'a été plus grand que lui, mais dans le royaume, il en ira autrement. Dans le royaume, le petit le pauvre est plus grand que lui, et c'est un présent, pas un futur. 



LUNDI 12 DECEMBRE.Mt 21, 23-27

 

Relire le texte sans la coupure; ça a du bon.

 

Lecture du livre des Nombres. Balaam prédit la venue d'un roi, issu de Jacob qui sera le maître (dans le futur) mais il définit sa fonction de" voyant": il ne peut pas dire autre chose que ce qu'il a entendu. Et il en va aussi de même pour Jésus.

 

Un héros sortira de la descendance de Jacob, il dominera sur des peuples nombreux. Son règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté sera exaltée. 

Ce héros, je le vois – mais pas pour maintenant – je l’aperçois – mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël. »

 

 

Mt 21, 28-27

 

On est à Jérusalem et c'est un dialogue de fous (ou de sourds) entre Jésus et les grands prêtres. Si le but de cet texte est de montrer que Jésus est l'envoyé et le Maître, le texte des Nombres peut se comprendre.

 

Si on reprend ce chapitre 21, il y a eu l'entrée dans Jérusalem, et on apprend que les grands-prêtres s'indignent quand ils voient ce que fait Jésus (y aurait-il eu des miracles) et la présence des enfants dans le Temple, qui chantent Hosanna au fils de David. ON est donc dans de l'altercation entre Jésus et le groupe qui a le pouvoir.

 

Le chapitre continue par la parabole des deux fils, celui qui dit oui et ne fait pas la volonté du père et celui qui non et se repend et change son fusil d'épaule. Et Jésus leur explique la parabole, en parlant de Jean. Les pécheurs sont ceux qui disent non, mais en écoutant Jean ils deviennent ceux qui disent oui et font la volonté de leur père. Et c'est ensuite la ^parabole des vignerons homicides. Jésus se définit comme la pierre angulaire d'un autre royaume avec la chute du royaume actuel. 

 

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23 En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »

 

La question de l'autorité. Les grands-prêtres qui ont le pouvoir religieux, sont investis d'une autorité. Le Pasteur Steinberg, faisait remarquer le le rôle de prêtres, en offrant le sacrifice est de faire monter la prière du peuple cers Dieu, pour qu'elle soit entendue et exaucée. Et c'est ce qui lui donne son autorité.  Que le prophète, lui, fait descendre la parole de Dieu vers le peuple (et c'est ce que Balaam exprime clairement: Nb, 24 13 “Même si Balaq me donnait plein sa maison d’argent et d’or, je ne pourrais transgresser la parole du Seigneur en amenant, de moi-même, bonheur ou malheur. Ce que le Seigneur dira, je le dirai.”

 

 

24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : 

25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? »

 

Normalement quand Jésus répond par une question à une question, c'est qu'il veut ouvrir l'esprit de ses auditeurs, leur faire découvrir quelque chose. Et quel est le but de la question? Si jean a reçu l'onction de Dieu, Jésus qui ici se présente comme un prophète l'a reçu aussi. Et la réponse est là. 

 

 Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” 

26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »

 

 "Tous", les laïques, la foule. La foule tient Jean pour un prophète, mais pas les prêtres..  Et il y a la peur de la foule. 

 

27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »

 

A vous d'ouvrir vos yeux, votre cœur, sortir de votre intransigeance et votre dureté.



MARDI 13 DÉCEMBRE. Mt 21, 28-32 

 

Curieux le texte de Sophonie. So 3,1-2 (donc le début du chapitre) et ça saute aux versets 9-13.

 

Si on reprend le texte, c'est quand même diatribe contre Jérusalem, c'est un Dieu maître de l'(univers, qui supprime des nations, sauf que cela n'ébranle pas l'orgueil de Jérusalem qui se croit à l'abri, et que ne change pas de comportement. Alors il semble que ce soit la terre entière qui soit l'objet de la colère du Seigneur: ""oui le feu de ma jalousie, dévorera toute la terre" Puis c'est une purification de toute la terre qui est proposée: pour que le nom du Seigneur soit invoqué par tous (plus de dieux autres). Et une opération chirurgicale, quand ce temps sera venu, quand les nations me reconnaîtront, alors j'extirperai de to, tous ceux qui se pavanent avec insolence" mais il y aura un reste,(le petit reste) qui vivra dans le Seigneur et qui pourra paître et se reposer. Est-ce pour faire un // avec les deux fils? 

 

La suite du texte d'hier avec la première parabole donnée pour leur ouvrir les yeux. Je trouve cela étonnant, Jésus veut absolument les sortir de leur égoïsme, de leur fausse manière de penser, et il les enseigne, encore et encore. Mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

 

2 commentaires entendus ce jour. Celui de RCF qui dit qu'il y a une erreur de traduction du grec, le deuxième ne dit pas "oui", mais "moi" un peu comme un enfant qui lève le doigt, qui entend, mais qui finalement ne fait pas. Et un autre qui a fait un // avec la parabole des deux fils. Mais là, même si c'était bien, pour moi, ça s'éloigne trop de la thématique d'aujourd'hui. 

 

 

2 8En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” 

29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.

 

Jésus ne reste pas inactif. Il renoue le dialogue avec eux. Il leur demande leur avis, alors qu'il a refusé de répondre à la question (piège) de l'autorité. Bien entendu, il faut tout écouter pour entendre. Mais là, je reste dans le commentaire de ces deux premiers versets. Et outre cette reprise, (votre avis), ce qui me frappe c'est le "aujourd'hui". Ce n'est pas demain, c'est aujourd'hui. Et il y a la réponse immédiate: non, je ne veux pas. Et ensuite le changement lié à un repentir. Je ne peux pas faire ça à mon père; je suis son fils. 

 

30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. 

 

Le oui Seigneur est presque étonnant. Il met du Seigneur, du respect, et n'écoute pas. 

 

Ce que je remarque, c'est Jésus, s'est adressé en premier aux pécheurs et il a pu constater qu'eux, qui disaient non, se sont repentis et ont changé de direction. Et que les seconds, ceux que Jésus interpelle aujourd'hui, ont toujours fait semblant de faire la volonté du père, mais de fait n'en font qu'à leur tête et ne s'occupent pas de sa vigne, qui est le cadet de leurs soucis. Et Jésus a une manière bien à lui, de le faire remarquer. 

 

31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. 

 

Là au moins ils répondent à la question. Mais Jésus enfonce le clou sur Jean le Baptiste. Vous ne l'avez pas reconnu comme prophète, comme celui qui appelle et qui envoie à la vendange. Mais les autres, entreront dans le royaume et pas vous. 

 

32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

 

 

MERCREDI 14 DÉCEMBRE. Lc 7, 18b-23 (on a eu le // chez Matthieu, dimanche).

 

Cet épisode intervient juste après la résurrection du fils de la veuve de Naïm. On peut lire: 16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » et cela se répandit dans toute la Judée et la Galilée.

 

Si Jean a entendu cela on peut se demander pourquoi il fait poser cette question. Il est certain que Jésus, ne prend pas la pelle a vanner, qu'il ne sépare par le méchant du juste, qu'il a un autre comportement.

 

18b En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples 

19 et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » 

 

Jean est bien vivant, et il se pose des questions. Certains disent qu'il ne s'en pose pas, moi j'opterai pour une interrogation, car la manière d'enseigner de Jésus est bien différente de celle de Jean, certes c'est la même demande: convertissez-vous, le royaume est tout proche, mais ensuite c'est très différent, car Jésus ne vitupère pas, il accueille et sauve, et c'est ce qui est montré aux disciples.

 

20 Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » 

 

Comme de bons messagers, ils délivrent correctement le message initial, même si cela peut énerver Jésus.  

 

Jésus ne répond pas, mais il agit.

 

21 À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir. 

 

22 Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. 

23 Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »

 

Et là, à eux de transmettre ce qu'ils ont vu et entendu vu les miracles, entendu les critiques, les incertitudes, et à Jean de se faire son opinion.

 

 

JEUDI 15 DÉCEMBRE. Lc 7, 24-30. La suite du texte d'hier avec une sorte de panégyrique de Jean.

 

Livre d'Isaïe 54,1-10. 

Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur. 

Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets ! 

Car tu vas te répandre au nord et au midi. Ta descendance dépossédera les nations, elle peuplera des villes désertées. 

 

Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage. 

 

Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ». 

 

Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu. 

Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai. 

Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur. 

Je ferai comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer. 

 

10 Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.

 

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Jean est non pas un prophète, mais plus qu'un prophète; il est le messager, l'envoyé. Le peuple a écouté Jean, mais pas les pharisiens, et ainsi ils ont rejeté le dessin que Dieu avait, et ce dessin, on peut penser que c'est le texte d'Isaïe qui de raconte. Israël est la femme qui fut abandonnée, mais son Dieu se penche sur elle, et sa fidélité ne s'écartera plus jamais;

 

2 4Après le départ des messagers de Jean, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? 

 

Commentaire RCF sur le roseau, avec la citation de Pascal. Le fait de penser, de savoir, montre que Jean et tous les emprisonnés sont plus fort que tous les Hérode avec leur force brutale. 

Mais le roseau agité par le vent, ce serait plus être versatile, changer d'idée.

 

25 Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un homme habillé de vêtements raffinés ? Mais ceux qui portent des vêtements somptueux et qui vivent dans le luxe sont dans les palais royaux.

26 Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis ; et bien plus qu’un prophète ! 

27 C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.’ 

 

Jean est plus qu'un prophète, il est le messager, et il doit préparer le chemin. Et il a préparé le chemin. Un peu comme un héraut.

 

28 Je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. 

 

29 Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains, en recevant de lui le baptême, a reconnu que Dieu était juste. 

30 Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas son baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »


 

 

VENDREDI 16 DÉCEMBRE. Jn 5, 33-36

 

La première lecture c'est l'universalité du salut. Is (Is 56, 1-3a.6-8)

On trouve dans ces quelques versets les mots importants, témoignage, lumière, vérité, œuvres, père

 

Si on revient dans le chapitre 5, c'est la guérison du paralytique un jour de Sabbat. C'est presque la fin du chapitre. Ici il est question de Jean qui rend témoignage, mais il faut en principe deux témoins. Et là, Jésus affirme juste que Jean est un bon témoin, car il était (mais l'imparfait est étonnant), la lampe qui brûle (quel est le sens de brûler et lui, ou une paraole qui brûle?)

Peut-être que cela veut dire que désormais, c'est Jésus qui est la lumière du monde, et que cette lumière-là, personne ne pourra l'empêcher de luir.. 

 

31 Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;

32 c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.

 

33 En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. 

34 Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. 

 

35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.

 

36 Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »

 

Il y a peut-être les œuvres, mais les pharisiens ne veulent pas reconnaître la présence du père dans ce que fait Jésus.

 

 

37 Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,

38 et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.

39 Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,

 

 

SAMEDI 17 DÉCEMBRE. Mt 1, 1-17. Généalogie.

 

Je ne sais plus pourquoi je n'ai pas eu le temps de regarder ce texte. Je me suis dit qu'au lieu de se centrer sur les femmes, ce serait bien de regarder un peu les hommes. 

 

Est-ce que la Rabah qui engendre Booz est celle de Jéricho? 

La phrase qui concerne Marie est beaucoup plus belle aux oreilles; que Juda avec Tamar engendra, puisqu'on lit:   Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendrée Jésus que l'on appelle le Christ. Là, avec ce dernier engendrement, la promesse de Dieu se réalise. Le messie a pris chair, il est de la lignée de Juda, mais il est tellement plus que cela.

 

 

 

Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham : 

 

 

2 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,

 3 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, 

4 Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,

5 Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, 

6 Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, 

7 Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, 

 

 

8 Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, 

9 Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, 

10 Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, 

11 Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. 

 

12 Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,

13 Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, 

14 Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, 

15 Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, 

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 

 

17Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

 

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