samedi 31 décembre 2022

,SEMAINE DU 25 AU 31 DÉCEMBRE. ÉVANGILES.


 

DIMANCHE 25 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18

 

 

 

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 

2 Il était au commencement auprès de Dieu. 

3 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 

4 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 

5 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

 

Au commencement la terre était informe et vide. La terre peut-être, mais Lui, était déjà la, avant que la création se mette en place par la parole. Et on a tous ces mots qui vont être déclinés dans l'écrit de jean. Ténèbre et Lumière, et ça c'est bien le début aussi du premier travail de Dieu dans la Genèse. Séparer l'un de l'autre. Mais là, l'importance de la lumière qui vaincra le monde et les ténèbres.

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

7 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 9Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 

 

Premier couplet sur Jean. Jean dans son rôle de témoin humain.

 

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 

 

il vient dans le monde et le monde ne le reçoit pas.

Il vient chez lui              et les siens ne le recoivent pas.

 

Alors il va ailleurs, et il se cherche un autre "peuple" qui le recevra. Le peuple de base, qui était enfant de Dieu, se sépare à nouveau, comme dans toute l'écriture et un autre peuple surgir, un peutple qui lui est devenu enfant de Dieu, parce que ces hommes ont reçu Jésus sans le comparer à qui que ce soit, qui l'on accepté pour ce quIl est: le fils;

 

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu

 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité

 

Qui est le nous? Ceux qui ont sont devenus enfants de Dieu, car c'est cela qui ouvre les yeux et qui permet de voir la gloire du fils  (sa lumière). Et la puissance qui est en lui, et la vérité de son témoignage.

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

 

La fin du témoignage: il était de tout éternité, alors que lui Jean est homme. 

 

 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 1

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

Et là c'est l'universalité. Cela évoque des épitres de Paul, et sa supériorité par rapport à Moïse. Moïse révélait la gloire de Dieu, et il devait mettre un voile sur son visage. Jésus lui révèle qui est le Père, et le fait connaître. Il partage sa connaissance. 

 

J'ai l'impression de n'avoir jamais lu ce texte que j'aime tant de cette manière. Cadeau de la nativité, de l'incarnation? 

 

 

LUNDI 26 DÉCEMBRE. ST ÉTIENNE. Mt 10, 7, 18-22 donc coupures

 

7 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. 

 

Il est évident que cela va tout à fait bien et pour Etienne et pour Paul. Se méfier des hommes, c'est curieux, mais cela revient à reprendre ce que dit le psalmiste: ne pas compter ou s'appuyer sur les hommes, même si ce sont des frères, mais sur Dieu. 

 

18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens

 

Intéressant la préoccupation de Jésus (ou de Paul), d'avoir un témoignage qui dépasse les frontières. Jésus lui a rencontré Hérode et Pilate, mais Paul rencontrera des têtes couronnes romaines. 

 

19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz, ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. 

20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 

 

Je suis un peu étonnée, par" l'esprit de votre père". Mais peut-être qu'à ce moment là, on est au chapitre 10, les disciples n'auraient pas compris. Mais ce que cela dit, c'est bien le don et que le Père n'abandonne pas les frères de son fils, et que c'est l'esprit du Père qui parle dans Jésus.

21 Le frère livrera son frère à la mort, 

et le père, son enfant ; 

les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 

 

22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; 

mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

 

Tableau très sombre, mais si réaliste. Et le salut lié à la persévérance. . 

 

 

MARDI 27 DÉCEMBRE.  Jn 20, 2-8. Il vit et il cru. St Jean évangéliste.

voir billet de blog.

 

Si je reviens très en arrière, jean est au pied de la croix. Il reçoit Marie comme mère. Il entend Jésus dire "j'ai soif" puis "tout est accompli" (ps 68) . Il voit ensuite jésus rendre l'esprit. Est-il là quand le flan de Jésus est transpercé et qu'il en jaillit du sang et de l'eau? Il sait ensuite que le corps a été mis dans un tombeau et qu'il y avait 100 livres (ce qui me parait énorme) d'aromates; le corps est lié et déposé dans un tombeau neuf (accomplissement des écritures qui concernent le serviteur souffrant, is 53). 

 

Donc Jean a. vu et entendu beaucoup de choses. Et voilà qu'arrive Marie, dans tous ses états: on a enlevé le corps et elle ne sait pas où il est. Et pour elle, c'est la panique. De résurrection il n'est pas question. En effet est arrivé le petit matin, elle est allée au tombeau avec ses aromates à elle (en en théorie avec une ou deux autres femmes), elle voit la pierre roulée, donc le tombeau a été ouvert (violé) on peut penser qu'elle se penche et voit la disparition du corps et elle prend les jambes à son cou pour prévenir. Peut-être qu'elle espère que les disciples y sont pour quelque chose.

 

Je n'avais pas du tout prévu de raconter quoique ce soit pour ce texte. Bien sûr, il avait ce "il vit et il cru" et cela m'a emmenée sur une réflexion les "sens" de Jean", ce qu'il an vu, ce qu'il a entendu durant ces heures de la mort et de l'attente. Et sur ma propre foi, et ma difficulté à voir et à croire, ne serait-ce que si souvent pendant la consécration. Je vois, mais mes yeux ne voient pas autre chose que ce qui leur est donné à voir, et la foi est toujours un sacré effort. 

 

Bien entendu il manque le premier verset, avec ces ténèbres qui sont là, et cette non espérance.

 

 

 

2Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » 

 

Le nous, doit quand même renvoyer aux femmes.

 

3 Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. 

 

Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'y a aucune mention de Marie, qui devait être là. Mais est-elle considérée comme une dame âgée? Elle ne devait pas dormir. Mais elle, elle reste là.

 

4 Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. 

5 En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. 

 

Et c'est un peu la course, et il y a le plus jeune qui se penche, sans entrer et qui voit les linges posés. Donc si c'est ainsi, c'est que le corps n'est plus dans le linceul, contrairement à ce qui s'est passé pour Lazare. Il a été délié, et cela un simple voleur ne l'aurait pas fait.

 

6 Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, 

7 ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. 

 

Pierre semble en voir un peu plus, il y a non seulement les bandelettes, mais le suaire. Donc si la tête n'est pas dans le suaire, c'est que la vie est revenue. On met un drap sur le visage des défunts. Je pense que c'est un peu pareil;

 

8 C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

 

Et Jean entre à son tour et pour lui, c'est évident, le maître n'a pas été enlevé, il est élevé, il n'est plus là. Ce qui avait été annoncé est accompli. Lui ne doute pas. Son Seigneur est vivant.

 

Marie la mère de Jésus raconte

 

Oui, un glaive de douleur à transpercé mon cœur. Mon Unique est parti, il est retourné vers son Père, il est mort, et j'ai vu le souffle le quitter, sa tête s'incliner, ses yeux se fermer. Et là, Jean le jeune disciple de mon fils m'a conduite chez lui. Lui, il est retourné là-bas. Il m'a dit que des soldats sont venus brises les jambes des deux autres mais que lui ils ne l'ont pas touché. Malgré tout, je suis émue pour des deux hommes qui sont morts étouffés ainsi. Un des soldats n'a pas pu s'empêcher de lui faire du mal, comme aux autres. Il a donné un coup de lance dans son thorax, et Jean m'a dit qu'il en était sorti du sang et de l'eau. Qu'il a dû souffrir mon fils. Que j'aurais voulu être là, quand il a été descendu de sa croix, mais Jean n'a pas voulu. Je sais que deux de ses disciples, des hommes qui sont dans le conseil, ont déposé son corps dans un tombeau tout neuf, qui n'avait jamais servi, et qu'ils sont eu le temps de l'ensevelir en oignant son corps d'aromates, et en l'enveloppant dans un suaire, comme cela se fait chez nous.

 

Comme le lendemain était un grand Sabbat, nous ne pouvions rien faire. Et pourtant il avait dit et répété qu'il reviendrait à la vie le troisième jour. Alors moi, j'attends ce matin, ce jour béni où il nous sera rendu, rendu autrement, pas dans ce corps meurtri, mais dans ce corps qui est le sien depuis toujours. Mais mon cœur saigne, mon cœur est dans l'angoisse et dans la tristesse.

 

Les heures ont défilé. Nous avons chanté les psaumes, lu les livres. Il y eu encore un soir et au petit matin, voilà que Marie de Magdala est venu frapper à la porte. Elle était comme folle. Elle a dit que le corps avait disparu, qu'elle ne savait pas où il était. Alors en moi, quelque chose s'est mis à chanter. Il a vaincu la mort, il a libéré son peuple, la vie s'est manifestée, mais c'était en moi. 

 

Eux, sont partis en grande hâte, un peu comme moi jadis quand je me suis précipitée pour aller vers la cousine Elisabeth. Ils sont revenus peu après. Jean m'a raconté qu'en arrivant dans le jardin où était la tombe, il avait vu la pierre roulée, l'ouverture béante, mais qu'il n'avait pas voulu entrer le premier. Comme il est plus jeune que Simon-Pierre, et en meilleure forme que lui, il était arrivé le premier. Il m'a dit que Pierre était entré, et ressorti sans rien dire. Puis, lui-même était entré et là dans cette lumière qui venait de dehors et qui donnait de la vie à ce lieu de mort, il a vu que les linges, bandelettes et linceul avaient été pliés au pied de la couchette et que le suaire était posé à la tête. C'était bien plié, mais il y avait des taches de sang. Et voir cela, pour lui, c'était évident Jésus, avait vaincu la mort, il n'était plus là, il n'avait pas été enlevé, mais il avait été élevé dans la gloire, cette gloire qui était la sienne depuis le commencement, depuis les commencements. 

 

Et mon âme a exulté de joie et j'ai béni Dieu mon sauveur, qui fait bien toute choses et qui fait des merveilles. Oui la vie, la vie s'est manifestée, la mort a été vaincue, et mon cœur est dans la joie.

 

 

 

MERCREDI 28 DÉCEMBRE. Sts innocents. Mt, 2, 13-18

 

Je pense qu'au lieu de se focaliser sur ce massacre, digne d'Hérode, il serait bon de penser à tous les enfants, innocents, c’est-à-dire non coupables de quoi que ce soit, sauf peut-être d'exister et qui ont subi des violences et des morts, dans le passé et dans le présent. 

 

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » 

14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, 

15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’

 

J'ai aimé le "prends l'enfant et sa mère, et fuis-en Égypte" qui me fait penser au "prends ta civière et rentre chez toi, ou si tu veux être mon disciple, prends ta croix et marche derrière moi. " je veux dire qu'il y a quelque chose d'actif. Tu prends et tu agis selon la directive donnée par l'Esprit.

 

16 Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. 

 

Quand est -ce qu'Hérode se rend compte de cela? Parce qu'ils ne reviennent pas par Jérusalem, et que ses espions lui ont dit, qu'ils étaient rentrés? Mais avait-il besoin d'eux? J'en doute. Et là, comme il s'agit d'une guerre de succession il y a élimination de tous les enfants, puisqu'on ne sait pas lequel est Jésus. C'est aussi faire porter la faute aux mages. Très digne d'un tyran. 

 

17 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : 

18 ‘Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.’


Prophétie un peu curieuse. Bethléem n'est pas Rama (qui est un lieu géographique pas très loin de Jérusalem je crois. Et pourquoi la référence à Rachel, la femme de Jacob? Qu'elle pleure la disparition de Joseph OK, mais comme elle va mourir en donnant la vie à Benjamin, je ne comprends pas trop. Ou alors une autre Rachel.

Si je regarde Rama, c'est du côté de Béthel, c'est cité dans le livre de Samuel. Lieu de résidence de Samuel.La ville aurait-elle été détruite? Elle est citée comme lieu de bataille. Donc si c'est un lieu de bataille, alors les pleurs de Rachel peuvent s'entendre et aussi son refus d'être consolée, quelle que soit cette Rachel, qui doit être une figure du peuple de Juda.

 

 

JEUDI 29 DÉCEMBRE. Lc 2, 22-35. Présentation au Temple,  Siméon.

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ 

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ 

 

Il est seulement question du rachat du premier-né. Et la famille qui se soumet à la loi, et qui ne peut offrir que cela. 

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. 

26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 

 

C'est chouette d'avoir ce genre de certitude. Mais que met-il derrière ce mot de consolation? Être tiré du déshonneur de l'occupation, avoir celui qui va sauver le peuple, sauf que ce sera un autre salut.

 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 

 

C'est beau. La ponctualité de l'E. S. dans ses promesses. Arriver juste au bon moment, et reconnaitre de ce bébé celui qui est attendu. Je n'ai jamais compris comment il a fait pour recevoir le bébé dans ses bras. A-t-il un rôle dans ce rituel? Mais il y a quand même mort de ces petits oiseaux. Enfin lui, on peut imaginer qu'il prend et présente, ce qui est le rôle du prêtre qui fait monter vers Dieu. Et ensuite il remercie. C'est presque étonnant ce verbe "reçut". J'avais en tête prendre, mais là c'est autre chose; C'est comme un cadeau qui lui est fait et c'est peut-être lui qui offre l'enfant, qui fait offrande de ce bébé, en sachant qui il est.

 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. 

30 Car mes yeux ont vu le salut 

31 que tu préparais à la face des peuples :

32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » 

 

Universalité de ce don qui donne peut-être gloire à Israël mais qui n'est pas exclusif.

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. 

 

 Ils entendent que leur fils est la lumière des nations 'Isaïe". Et qu'il est le salut. Mais cela, il me semble qu'ils le savent déjà.

 

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction 

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

Ce qui se passe pour le peuple, chute et relèvement. Ce qui se passera pour Marie. Deux prophéties. Et la finale que je ne comprends pas bien.



VENDREDI 30 DÉCEMBRE. STE FAMILLE.  Mt 2, 2,13-15.19-23

 

https://giboulee.blogspot.com/2019/12/leve-toi-prends-lenfant-et-sa-mere-et.html

 

 

 

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » 

 

Il y a ce verbe prendre, qui a été mon fil de prière ce matin. Prendre et agir. Prends ton fils et fuis (ou va). Il ne s'agit pas de recevoir mais d'agir. Comme prendre son grabat et marcher, comme prendre sa croix et suivre Jésus. Il y a de l'actif dans ce verbe. On se met debout, on est dans la vie, et on agit pour être dans la logique de Dieu. 

 

14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, 

15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’

 

Là encore j'aime les verbes. Se retirer, comme la mer se retire, on ne peut pas la saisir, arrêter son mouvement et c'est que qui a dû exaspérer Hérode. Il ne sait pas où est cet enfant; alors tous payent et comme je l'ai suggéré, c'est de la faute de mages s'il a dû en arriver là.

 

 

19 Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte 

20 et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »

 

21 Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. 

 

Prendre et entrer. Et non plus prendre et se retirer.

 

22 Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée

23 et vint habiter dans une vil appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : ‘Il sera appelé Nazaréen.’

 

Je ne suis pas sûre que cette phrase ait été prononcée par un prophète. Mais bon. Et il y a la question du nazaréen et nazoréen. 

Par contre on retrouve le même verbe se retirer, qui renvoie au besoin d'éviter quelque chose de mauvais. Mais en même temps, c'est perdre quelque chose pour être à l'abri. Il a fallu quitter Bethléem et dans l'évangile de Matthieu une certaine sécurité, un lieu, qui est leu des ancêtres pour aller dans le pays d'Égypte, qui est un pays où le peuple a été esclave. Ensuite Joseph ne peut pas retourner à Bethléem, trop près de Jérusalem, et il doit trouver un autre lieu, qui sera Nazareth en Galilée. Et donc pour Matthieu, il faut que ce soit l'accomplissement d'une prophétie, pour montrer que Jésus, descendant de David, mais vivant à Nazareth, est bien celui est annoncé. Et on reprendra cela par la suite, avec la prédiction sur la Galilée.

 

Mais j'aime ce verbe prendre. Prendre et ne pas garder pour soi, prendre et agir, prendre et obéir; et cela peut aller aussi pour la phrase de Jésus, prenez et mangez. Deux ordres. Mais pas seulement pour vous nourrir, mais pour être nourri, pour devenir semblables à moi et aller ensuite vers les frères.

 

 

SAMEDI 31 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18 Prologue. Voir commentaire de Dimanche 25/12

 

1 Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 

2 Il était au commencement auprès de Dieu. 

3 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 

4 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 

5 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

7Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 

 

9 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 

 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

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