samedi 23 septembre 2023

SEMAINE DU 17 AU 23 SEPTEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE . Mt 18, 21-35

 

https://giboulee.blogspot.com/2023/08/mt-18-21-35-le-debiteur-impitoyable.html

 

21 En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » 

22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. 

 

Ce qui suit expliquer bien l’abondance qui est demandée. Sortir du mesquin, aller dans l’abondance. Mais il y a le faire comme. Et cela, chez les humains ce n’est pas évident. Quand on est parent, on espère qu’en voyant les enfants feront pareil, mais quand le temps passe, on se rend bien compte que ça ne marche pas comme ça. Et c’est bien ce qui se passe avec ce serviteur qui est incapable de remettre la dette de son collègue. 

 

23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. 

24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). 

25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. 

26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” 

 

27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. 

 

28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” 

29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” 

30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. 

31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.

32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. 

33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

 

34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. 

 

35C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Pardonner du fond du cœur ; et ça c’est encore autre chose.

Il y a ce dont parle RCF, les émotions attachées à la blessure liée à ce que l’autre fait vivre. Et les émotions c’est cela qu’il est difficile de contrôler. Or si on ressasse, on refait le lien pathologique, donc quand on sent que ça revient, il faudrait avec l’aide de D ; couper ces pensées, ne se laisser entrainer dedans et donc faire autre chose pour ne pas rentrer dans le ressasser. 

 

 

LUNDI 18 SEPTEMBRE Lc 7, 1-10

 

« Il fut en admiration devant lui ». 

 

Il y a à la fois l’intelligence du cœur de cet homme, qui sait les difficultés des Jésus avec les pharisiens, et sa foi en la puissance de la parole. Or là, il n’y aura même pas de paroles, à croire que c’est la foi du centurion qui a permis la guérison de son esclave. Et est ce que nous, nous avons une foi qui pourrait nous permettre d’être source de guérison pour nos frères ?

 

 

Temps 1. Le centurion envoie des notables qui vont plaider sa cause. Il sait qu’il est un envahisseur, un païen, et même s’il trouve cette religion intéressante au point d’aimer cette nation et même de construire une synagogue, il n’est pas trop sûr que Jésus accepte de se déplacer. Il les connait bien les juifs, du moins certains

 

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.

 

Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 

5Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » 

 

temps 2. 

 

 

Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 

C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. 

Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !

 

 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

 

Temps 2, avec les explications du centurion. 

 

Jésus n’est pas loin et peut-être qu’on peut l’apercevoir de la terrasse. Il envoie cette fois des amis, qui peuvent être des non juifs, et qui vont être ses ambassadeurs. Et ceux -ci reprennent les paroles du centurion. Il ne veut pas que Jésus entre chez lui, mais il sait que sa parole est efficace, car lui-même, c’est une expérience qu’il a fait ;et il sait que Jésus est bien plus qu’un centurion. Et c’est en cela que réside sa foi. Lui il a compris que jésus est l’envoyé, que sa parole est une parole agissante. Et cela, même de dieu, bien peu l’avaient compris en Israël et du temps de Jésus, et même avant.

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » 

 

Jésus obtempère, mais il ne dit rien, il se contente de louer le centurion : la phrase : il fut en admiration devant lui, est magnifique.

 

10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.

Ils n’étaient pas loin, donc eux qui étaient partis de la maison avaient vu l’esclave malade et à leur retour il est en bonne santé.  Or Jésus n’a rien dit, ni rien fait, pas de parole, pas de geste. 

 

Synoptiques

Luc 7, 1-10

Mt 8, 5-13

Mc

Jn 4,46 

01 Lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.

02 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

 

 

 

05 Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :

 

46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.

03 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

04 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela.

05 Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »

 

6 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »

07 Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »

 

 

47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.

 

48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

»

 

06 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.

 

 

08 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit

 

 

 

49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! 

 

.

 

 

7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. 

 

Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !

 

 

 

 

 

 

 

mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

 

50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » 

 

 

L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit

08 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

09 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

 

 

 

09 Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »

10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.

11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,

 

 

12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

 

 

 

 

 

 

 

52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »

 

53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

 

54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

 

 

 

 

 

MARDI 19 SEPTEMBRE. Lc 7, 11- 17

 

 

C’est une péricope que j’aime beaucoup, parce que personne ne demande rien à Jésus, et que je me dis depuis toujours qu’un jour sa mère sera veuve, que lui sera aussi mis en terre mais à la sauvette, en pleine nuit, qu’il n’y aura presque personne, et que le fils lui sera rendu à sa maman. Peut-être qu’il pense à la mère Jésus et que la compassion est aussi pour elle.

 

11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. 

12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 

 

Il y a toujours ce croisement des deux foules, un qui rentre avec le Vivant et une qui sort avec un jeune homme qui vient de mourir en laissant sa mère.

 

13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 

 

Dans l’évangile de Jean, les anges, puis Jésus demanderont à Marie de Magdala : pourquoi pleures-tu. Là Jésus sait bien pourquoi cette femme pleure. Et contrairement à ce que dit le Père Antonioni, je doute fort qu’elle puisse sécher ses larmes à ce moment, sortir de son chagrin, même si la présence de ce Jésus, pourrait changer quelque chose. Rendre la vie à un mort, cela ne s’est jamais fait en israël. 

 

14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 

15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 

 

Le cortège s’arrête, lui s’approche, touche le cercueil. Geste étonnant, qui est sûrement interdit. Il ne touche pas le mort, il lui parle. Et c’est un ordre, celui de se lever, de revenir à la vie, de revenir chez les vivants. Le fait qu’il se mette à parler est aussi important. Il a une parole, mais on ne sait pas laquelle, mais il n’est plus un infans, il n’est plus  parlé par les autres et c’est cela l’important. Il aurait pu suivre Jésus, mais il n’en n’est rien. Jésus le rend à sa mère.

 

16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » 

17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

 C’est bien la crainte que l’on a devant le très haut qui est dite ici, pas la peur, et ce qui se répand c’est qu’un grand prophète s’est levé. Et c’est peut-être ce mot »prophète » qui sert d’accroche pour la suite, où il est question de Jean Baptiste, cet autre grand prophète que Dieu a suscité pour préparer la venue de Jésus. En fait c’est l’annonce de ce fait qui pousse Jean à envoyer deux de ses disciples. On ne sait pas si Jean a déjà été arrêté. 

 

 

MERCREDI 20 SEPTEMBRE. LC 7, 31-35

 

31 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? 

 

32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” 

 

33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” 

 

34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” 

 

3 5Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

 

 

 

On saute tout ce qui se passe avec les envoyés de Jean-Baptiste.  Et le commentaire de Jésus sur les pharisiens et les docteurs qui en ne recevant pas son baptême, ont rejeté le dessein que dieu avait sur eux est sévère. Et ce qui suit semble bien s’adresser plus aux pharisiens qui sont présents qu’à la foule qui elle voit en Jésus un grand prophète et qui est rempli de la crainte de Dieu. Car la foule, elle , à ce moment-là, ne se trompe pas. Elle a demandé le baptême de jean et elle écoute Jésus. La sagesse de Dieu a été reconnue juste pas eux.

 

Le commentaire qui parle de l’indifférence est intéressant. Et aussi pour rester dans son propre système, dans son erreur, disqualifier l’autre, ne pas voir ce qui est juste dans ce qu’il dit et vit. Surtout ne pas changer.

 

 

JEUDI 21 SEPTEMBRE  St Matthieu. Mt 9s, 9-13

 

 

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. 

 

C’est quand même étonnant, on dirait que c’est le hasard. Il sort, il voit celui qui perçoit les impôts et il lui dit deux mots, peut-être un seul en araméen. Et cela a un effet immédiat. Que se passe-ti-il pour cet homme ? 

 

Pour l’appel des 4, cela ne se passe pas comme ça. Ce sont eux qui décident de tout quitter, du moins leur barque, leurs filets et pour les fils de Zébédée leur père, pour le suivre. Et il y a eu chez Luc, la pêche extraordinaire. Si Matthieu est au courant de tout cela, alors pourquoi pas. Mais l’épisode est très bref et celui qui suit nettement plus long.

 

10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 

11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 

 

Question insidieuse, qui vise à disqualifier Jésus vis-à-vis de ses disciples ? de les pousser à le quitter. 

 

On ne sait pas trop de quelle maison il s’agit. Celle de Simon ou celle de Matthieu ? La phrase ; prendre place avec lui, évoque ce que Jésus dit ailleurs, prendre place dans le Royaume. Et le royaume est composé de Lui et de ceux qui le suivent.

Dans les autres bibles c’est « vinrent manger avec lui, » ce qui est très différent. 

 

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 

13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Apprendre à changer son regard, à ne pas se cramponner à une seule manière d’être ou de vivre.

 

VENDREDI 22 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-3

 

Il manque la fin du chapitre 8, la pécheresse chez Simon. Si Luc présente parfois les personnages sans leur donner de nom pour le faire ensuite, on peut supposer que cette Marie dont il a expulsé 7 démons, (sept démons encore plus méchants que lui dira jésus dans une parabole), est Marie de Magdala, qui suit donc jésus. Et ces femmes, prennent sur leurs ressources, ce qui est me semble important. Elles donnent de ce qui est à elles. Simplement je n’avais jamais remarqué le « les servaient » différent de « le servaient » . 

 

On a la même phrase dans Lc 4, la guérison de la belle-mère de Pierre : 

 

39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.

 

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 

ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : 

 

-Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 

 

-3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, 

-Suzanne, et 

-beaucoup d’autres, 

 

qui les servaient en prenant sur leurs ressources.

 

 

SAMEDI 23 SEPTEMBRELC 8, 4-15 PARABOLE DU SEMEUR.

 

En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : 

 

 Drôle le début de Luc. On a l’impression d’une foule un peu patchwork, composée de tas de personnes qui viennent de lieux différents, et leur unité c’est de se mettre en route, de venir l’écouter ou se faire guérir.

 

Là, ce sera une autre manière de parler. 

 

« Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. 

 

Ce qui est amusant c’est que tel que c’est raconté, c’est un peu comme s’il n’avait pas fait exprès, il est déjà sur le champ qu’il doit semer, et il y a un chemin qui jouxte le champ et du coup, il tombe de la semence dans le champ et sur le chemin mais là, la semence ne donnr rien.

 

6Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. 

 

Toujours dans le même champ, il y a des pierres, des visibles, mais aussi des pierres dedans parce que le champ n’a pas été labouré assez profond, et du coup la semence ne donne rien, parce que la terre n’est pas assez humide. 

 

Il en tomba aussi amilieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. 

 

Toujours dans le même champ, il ya des endroits où il reste des ronces mais on ne les voit pas forcément, et quand le temps arrive, le blé et les ronces poussent en même temps, et le blé est étouffé. Encore que là, il semble que les ronces sont visibles, mais le semeur, doit semer partout dans son champ. 

 

 

Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » 

 

Là c’est beaucoup mieux que chez Mt ou Mc, la terre rend du 100%. Merci Luc.

 

Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 

 

 

Importance de ce verbe ; il en tomba.. 

 

Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 

 

 

Les disciples ont entendu, mais qu’ont -ils compris ? Et pourtant Jésus est insisstant et prophète. Ecoutez, changez ! Peut-êre essayez d’enlever les pierres, les ronces et la terre bien tassée.

 

10 Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’ 

 

 

Parole qui semble dure, mais si elle s’adresse aux pharisiens c’est un peu plus simple, car pour eux, du moins pour un certain nombre, la parole glisse, n’entre pas. 

 

11 Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. 

 

12 Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. 

 

Là, il est question d’un combat. Les oiseaux sont le diable. Mais la parole peut-elle pénétrer ? 

 

13 Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. 

 

Étonnant encore cette phrase, être dans les pierres ; il y a peu de terre capable de donner du fruit, cela semble, mais ça ne dure pas.

 

14 Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. 

 

Avoir entendu, mais la vie fait que…

 

15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

 

Là. Ce qui est important, c’est que outre la qualité de la terre, il y a la notion de persévérer.  C’est peut-être cela le plus difficile . 

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