vendredi 8 septembre 2023

SEMAINE DU 3 AU 9 SEPTEMBRE. EVANGILES


 

DIMANCHE 3 SEPTEMBRE. MT 16, 21-27

 

Voir billet de blog: https://giboulee.blogspot.com/2023/09/mt-16-13-20-21-27-21-et-22-dimanche-du.html

 

Suite de l'évangile de dimanche dernier, la confession de Pierre. La transfiguration n'a pas eu lieu. Là maintenant que Jésus est certain que ses disciples ont compris qu'il est plus qu'un prophète, plus qu'un envoyé, mais qu'il est celui qui est l'Oint, et surtout le fils du Dieu vivant (ce qui peut peut-être illuminer la manière dont il parle de lui; fils de l'homme. Il est bien plus que la réalisation de cet homme divin, il est le fils du dieu vivant, alors il peut commencer à les faire descendre avec lui, dans ce qui va se passer pour que le monde soit sauvé.

 

21 En ce temps-là, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. 

 

Donc programme bien peu glorieux

 

22 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » 

23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » 

 

Occasion de chute ou de scandale. Si tout à l'heure ce n'était pas Pierre qui s'exprimait, mais Dieu qui parlait par sa bouche, là, c'est peut-être l'amour de Pierre qui s'exprime, mais c'est certainement plus égoïste que cela en a l'air. Mais c'est sur que lorsque l'on aime quelqu'un on ne veut pas qu'il lui arrive malheur. On peut aussi penser que pour Jésus, homme, ce choix est loin d'être facile.  Mais Pierre en prend plein la tronche, car être reconnu comme le Roi, c'est bien une tentation pour Jésus. Et il doit renoncer à la gloire, la gloriole, pour passer apr la croix. 

 

24 Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, 

qu’il renonce à lui-même, 

qu’il prenne sa croix et 

qu’il me suive. 

 

25 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. 

 

 

Et comme souvent Jésus fait de ce qui vient de se passer un enseignement. Quelle différence y a-t-il entre marcher à la suite et suivre? Je ne vois pas trop. 

Mais il y a trois impératifs, cesser de faire de soi le centre du monde, se reconnaître méchant et en souffrir, et suivre (quoiqu'il arrive au Maître).

Je me demande si la dernière injonction: qu'il me suive, ne veut pas dire tout simplement qu'il suive le même chemin que le mien, un chemin d'abaissement, un chemin de non reconnaissance, un chemin avec de la souffrance. C'est mon chemin, mais cela doit être aussi le chemin de celui qui veut être mon disciple. Avec moi, ce n'est pas la gloire que vous aure, mais le mépris. 

 

26 Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? 

 

Rien donner en échange de sa vie. Que vaut ma vie si elle n'est configurée à celle de Jésus, donc aussi à la croix? 

 

27 Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. »

 

 

LUNDI 4 SEPTEMBRE. Lc 4,16-30

 

Commentaires intéressants du P. Quesnel. SI nazareth est sur une montagne (peu importe la réalité) c'est que cela renvoie à Jérusalem et donc que cela décrit ce qui va se passer pour Jésus, qui sera aussi conduit hors de la ville pour être mis à mort. Et l'autre chose, ce serait que Jésus est bien comme Elie et Elisée, il s'occupe de ceux qui ne sont pas de sa contrée, pas de son village, parce que c'est la volonté de Dieu.

 

14 Lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.

15 Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge.

 

 

1 6En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. 

 

            17 On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : 

 

18 ‘L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, 

19 annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.’ 

20Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. 

 

 

Je ne sais pas si c'était le passage qu'Il aurait du lire, mais pour moi, c'est Jésus qui choisit ce passage là, et qui le commente pour eux, avec le aujourd'hui.

 

21Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » 

22 Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » 

 

C'est étonnant cette phrase. D'un côté tous rendent témoignage et semblent comme sidérés par ce qu'il dit, et en même temps, il y a comment est-il possible que le fils de Joseph soit devenu capable de dire des choses pareilles, de dire qu'il a reçu l'onction, de dire tout ce qu'il va faire. Pour qui se prend il? Et c'est là que ça se gâte;

 

 

23Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » 

 

Du coup, c'est Jésus qui prend l'initiative et qui de fait, se compara d'emblée à Elie et à Elisée.

 

24 Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. 

25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; 

26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. 

 

27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » 

 

 

28À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. 

 

Cette fureur, pour moi relève presque d'une possession, mais elle peut s'entendre comme il est devenu fou. Il se prend pour Elie, pour un prophète, et il n'a même pas fait le moindre miracle chez nous. 

 

29Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. 

 

30Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

 

Cela évoque presque la traversée des eaux de la mer, quand Moïse la retient de part et d'autre. 

 

 

MARDI 5 SEPTEMBRE. Lc 4, 31-37

 

Enseignement et  expulsion. Lutte contre le mal.

 

31 En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. 

32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. 

 

Ce fils de charpentier, transformé, déjà autre, il parle avec autorité. 

 

33 Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : 

34 « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » 

35 Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. 

 

Cela donne une autre assise à l'autorité. Il ne se contente pas de répéter comme les scribes, mais il ordonne et sa parole est suivie d'effets. D'après le Père Quesnel, le fait que le démon sort sans faire de mal, montre que l'homme quitte un monde de violence pour entrer dans un autre monde, un monde de douceur. Il ne crie plus. Est-ce que la possession est arrivée là, en plein office ou est ce que l'homme avait déjà des crises de quelque chose? Le démon manifestement a peur de Jésus. Et il dit savoir qui est Jésus, contrairement à ceux qui sont là. Le Saint de Dieu. Qui est le saint de Dieu dans la Bible? Je ne sais pas à quoi correspond cela. 

 

36 Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » 

 

Puissance et autorité. Jésus, vainqueur, 1 à zéro. Mais s'il est vainqueur de ces esprits-là, il n'en sera pas de même avec ceux qui connaissent la loi.

 

37 Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.

 

 

MERCREDI 6 SEPTEMBRE. Lc 4, 38-44

 

J'ai longtemps pensé que si la belle-mère de Simon était malade c'était qu'elle se faisait du mauvais sang pour sa fille, si son gendre cessait son activité de pêcheur pour suivre Jésus et laisser sa famille dans la panade. Mais dans Luc, on ne sait rien de ce qui se passe avant et pourquoi Jésus choisit ou accepte d'être invité dans cette maison. Là on a l'impression que c'est un peu le hasard, on sait quand même que Jésus, outre cette expulsion dans la synagogue a fait des miracles (voir début du chapitre). C'est donc normal qu'on lui demande de faire quelque chose. Si cette fièvre est liée à un souci, on peut comprendre que Jésus la traite comme quelque chose qu'il faut chasser, comme un esprit. C'est faire le lien entre le somatique et le psychique et c'est important.

 

38 En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. 

Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.

 

 C'est là qu'on découvre la possible relation entre Jésus et Simon (qui n'est pas encore Pierre). Etait-il à la synagogue? A-t-il invité Jésus à passer la nuit chez lui? Personne ne le sait. 

 

39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. 

 

On a là une analogie entre fièvre (somatique) et mal: démon. Pour Jésus la fièvre est un désordre qui est venu se mettre sur ou dans quelqu'un, donc on peut le déloger. J'aurais aimé entendre les mots de Jésus. Et on a le verbe se lever, petite résurrection, et la voilà qui reprend la vie, mais peut-être que dans ce "elle les servait" il y a plus. Il y a de la reconnaissance, il y a de l'amour.

 

40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. 

 

 

Jésus a une gestuelle classique de thaumaturge, de guérisseur. Mais ce qui est frappant, c'est qu'il guérit tout le monde. Le sabbat est terminé, donc tout le monde peut bouger librement. Ce qui est beau, c'est l'impression que Jésus donne de son temps à chaque personne. 

 

41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.

 

Crier pour se faire entendre de tout le monde, pour faire que Jésus soit reconnu comme le fils de Dieu, ce que Jésus, ne dit pas de lui, et ne dira pas de fait. C'est quelque chose qui nous est demandé de reconnaître, soit d'un coup (révélation) soit petit à petit.

 

42 Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. 

 

Pour le Père Quesnel, Jésus fait comme le bilan de ce qui s'est passé là et il se rend compte qu'il ne doit pas être le prophète résident d'une ville, mais qu'il doit bouger; On ne met pas la main sur lui. Son rôle à ce moment-là, annoncer la présence du Père.

 

43 Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » 

44 Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.

 

On sait qu'il est celui qui a reçu l'onction, et maintenant on apprend qu'il annonce la bonne nouvelle du règne de Dieu dans tout le paye; règne qui se manifeste par les guérisons, les expulsions et les enseignements.

 

 

JEUDI 7 SEPTEMBRE. Lc 5, 1-11 L'APPEL DES QUATRE.

 

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. 

Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. 

On a le décor. Deux barques vides de leurs propriétaires qui lavent leurs filets. Les propriétaires ne sont pas nommés. Ils lavent leurs filets, et on ne sait pas qu'ils ont péché tout la nuit sans rien prendre. 

 

Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. 

 

Là, on apprend qu'il monte dans la barque de Simon, mais comme il a logé chez lui, cela veut dire qu'il est parti (enseigner ailleurs) et revenu et que maintenant il est dans l'enseignement. Et il est donc avec Simon et André (pas nommé) dans la barque. 

 

Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » 

Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » 

Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. 

 

Et c'est le miracle. Je te fais confiance, je fais un geste fou, je pêche en plein jour. Et la confiance paye. 

 

Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. 

 

Importance des amis pour monter les filets. Et manifestement les vider. Il y a aussi du partage. 

 

À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » 

En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; 

10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» 

 

D'où vient cet effroi, cette crainte que Luc a déjà mentionné eaprès que l'homme possédé ait été guéri. Rencontre avec une puissance incompréhensible. Et quelque chose avec le pur et l'impur: comment Jésus peut-il s'éloigner sur cette barque de Simon? Et c'est la promesse de Jésus, ce sont des hommes que tu prendras, donc tu vas changer de métier et cela Simon, l'entend, et c'est le dernier verset.

 

11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

Laissant tout, ils le suivirentCe qui n'avait pas été le cas avant, quand il y avait eu les multiples guérisons chez Simon, qui ne s'appelle pas encore Pierre.

 

 

 

 

 

VENDREDI 8 SEPTEMBRE. IMMACULÉE CONCEPTION. Mt, 1, 18-23

 

16 Jacob engendra Joseph, , de l’époux de Marie laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 

 

Il me semble que dans la généalogie c'est une formulation étonnante qui fait son apparition. C'est bien de Marie qu'est engendré Jésus, que l'on appelle le Christ.

 

17 Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

 

18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

Pauvre Joseph. Quand tout s'effondre. Homme juste. Juste devant Dieu, et en cela il est peut-être différent de beaucoup de ceux qui l'ont précédé. En Joseph, je suppose qu'on le petit reste d'Israël, les pauvres.

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

 

Une première séquence: tu peux la garder. C'est même toi qui a été choisi (même si ce n'est pas dit). Et tu le nommeras Jésus, car sa fonction ce sera de sauver le peuple de ses péchés. Pas de sauver de l'envahisseur.  

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 

 

23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »

 

Et si on choisit cet évangile, pour la nativité, c'est à cause de cette phrase. La vierge concevra et enfantera un fils. Mais celle-là, dans Isaïe est femme du roi. Et il me semble qu'il y a l'ambigüité sur le "vierge". 

 

 

SAMEDI 9 SEPTEMBRE. Lc 6, 1-5 Les épis arrachés

 

Enfin un commentateur qui est retournée au texte de 2 Sam et qui en reste à David seul qui prend les pains pour son usage personnel. 

 

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. 

 

 On peut imaginer que Jésus est dans un lieu ou la moisson est proche. Il suit sa route qui passe au milieu de champs. Lui manifestement ne fait pas comme les disciples, qui ont très certainement oublié qu'on est un jour de sabbat, et comme ils ont faim, ma foi ils se servent. On a donc la scène. Mais on a quitté ou laissé en plan le chapitre 5, avec l'appel des quatre. Or il se passe beaucoup d'autres choses, comme la guérison du paralytique, l'appel de Matthieu. Et c'est à la fin du repas donné par Matthieu que les pharisiens posent la question de la différence avec les jeunes des disciples de Jean, et c'est l'épisode de vin nouveau et des outres neuves. La guerre avec les pharisiens semble bien déclarée.

 

Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » 

 

Et là, ça commence, ou ça continue. Mais on ne sait pas trop bien à qui les pharisiens s'adressent, Jésus qui lui semble ne pas avoir fait cela, et ou les autres. Toujours le côté surmoi. Eux sont porteurs de la loi et en sont fiers. C'est même leur vocation.

 

Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 

Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »

 

 

Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

Et il les renvoie à l'écriture, mais ici de manière plus lapidaire je pense que chez Matthieu. Si David a transgressé en quelque sorte la loi, lui qui est la maître peut parfaitement laisser faire, puisque les disciples ont faim. Mais il est maître du sabbat, c'est qui est se mettre à la place de Dieu, et ne va pas arranger les choses.

 

 

Il faut une loi, mais il ne faut pas qu'elle devienne entrave surtout quand il s'agit du bien de l'autre/

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