DIMANCHE 1°OCTOBRE. Mt 21, 28-32
23 Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
24 Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
25 Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
26 Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
27 Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
Jésus est donc entré à Jérusalem et c’est la période des relations difficiles avec les autorités, les pharisiens, les sadducéens etc. Et Jésus s’en sort bien, presque trop bien.
Simplement pendant la messe, je me suis dit qu’il lui en avait fallu du courage à Jésus pour prendre de front ces autorités et qu’il avait bien en lui cet esprit de force, cité par Luc pour la guérison de la femme qui perd du sang . D’autant que si on lit Jérémie, on sait ce qu’il en coute de s’affronter aux régnants . Et lui, il est celui qui dit oui et qui agit dans l’aujourd’hui du Père.
28 En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
La vigne… Israël. Normalement eux, en sont responsables de cette vigne. Mais là, on vient de parler de Jean le Baptiste, et de ceux qui ont cru en lui et se sont convertis, qu’ils soient devenus ou non des propagateurs de la parole et de la Tora. Il y a le « aujourd’hui », ce qui veut dire tout de suite, et ça à certains moments, ce n’est pas évident. On a autre chose à faire. Et pourtant, qu’est ce qui est important ?
29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Je me suis toujours reconnue dans ce fils là. Parce que c’est ce qui s’est passé pour moi, lors de mon premier pélé de Chartres. Mais il y a eu une conversion et l’appel et la grâce. Il y a « aussi le « se repentir » qui sera repris à la fin de la péricope. Jésus leur reproche de ne pas s’être repenti, d’avoir fait fi des appels de Jean ;
30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent : « Le premier. »
Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »
Et c’est un bon coup de semonce. Peut-être que l’on pourrait parler des appels du pape. Certains les entendent, disent oui c’est beau, mais ne font rien. D’autres au contraire se mettent en route.
33 « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
34 Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Les deux paraboles coup sur coup, c’est rude quand même.
LUNDI 2 OCTOBRE. Mt 18, 1-5 10 Anges gardiens
On a donc un texte spécifique. Le chapitre 18, c’est celui des règles de vie dans la communauté. La fin du chap 17, c’était la didrachme, pêchée par Pierre. Et de fait là, ca commence assez fort. C’est une question des disciples, mais elle se pose sans cesse.
Par ailleurs en ce qui concerne la fête de ce jour, les anges gardiens, je n’y pense pas ou guère. Et c’est là où je me dis que mon regard ne voit pas, que mes oreilles n’entendent pas, et que j’espère qu’un jour je verrai et j’entendrai. Mais j’en suis bien loin.
1 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Et la question doit renvoyer à des conflits. Peut-être su style, moi j’ai été le premier (le groupe des 4), est ce que cela fera de moi le plus grand dans le royaume de Dieu ? Et autre question qu’est-ce que Matthieu entend par royaume des cieux ? Est-ce à la fin des temps, est ce déjà maintenant ? Puisque l’église pourrait être déjà une représentation du futur lointain.
2 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
Il me semble qu’il y a de la réprimande dans Jésus, surtout qu’un enfant je crois n’avait pas du tout la côte à cette époque-là. C’est un peu, vous vous prenez pour qui ? je vous ai choisi et alors, pour qui vous vous prenez ?
Il a pensé quoi l’enfant ? Se retrouver au centre de cette petite assemblée, pas si facile.
3 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Et là c’est violent, si vous ne changez pas votre manière d’être, si vous n’essayez pas de devenir comme cet enfant, qui est là au milieu de vous, qui me fait confiance, totalement confiance, alors n’espérez pas entrer dans le royaume avec moi. Vous resterez dehors .
4 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Il s’agit donc d’un effort, il ne s’agit pas de rester, mais de se faire petit. Jésus reprend la classification des disciples, grands et il oppose le petit. Et cela c’est valable pour lui, qui est dans une totale confiance envers son père, dans une totale écoute et dans une totale obéissance.
5 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Et là, ça bascule sur autre chose, mais c’est bien dire que Jésus est lui comme cet enfant et que cet enfant c’est comme un modèle. Et qu’une fois de plus, il ne faut pas se fier à l’enveloppe, à l’apparence. Voir en cet enfant le modèle de Jésus .
06 Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer.
07 Malheureux le monde à cause des scandales ! Il est inévitable qu’arrivent les scandales ; cependant, malheureux celui par qui le scandale arrive !
08 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
09 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.
10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
La dernière phrase permet de comprendre pourquoi, cet évangile sert pour la fête des anges gardiens, mais cela fait la jonction avec la terre où on ne voit que l’enfant ou celui qui est le nul dans la communauté et le ciel où l’ange lui voit la face de Dieu, donc il est un ange parmi les plus grands.
Les injonctions de Jésus, si je les reprends : -changer pour devenir comme cet enfant.
-Se faire petit comme cet enfant.
-Accueiller ceux qui sont considérés comme des petits, peut-être des moins que rien, car c’est jésus que l’on accueuille.
- Ne pas mépriser car comme nous sommes aveugles, nous ne voyons pas que leurs anges eux, voient la face de Dieu.
MARDI 3 OCTOBRE . Lc 9, 51-56
Fin du chapitre 9 : le chapitre du tournant pour moi.
51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
J’ai des souvenirs où il était écrit : Jésus prit avec détermination, ou avec courage. Et il y aussi quelque chose comme « durcit ses faces » que j’aime bien . La traduction n’est pas mauvaise finalement .
52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
C’est presque la fin du chap 9. Au chap 10 on aura l’envoi des 70 ou 72. Là on a des messagers ; et cela renvoie à Isaïe. Ici les messagers ne sont pas entendus, ils sont refoulés.
54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
Un peu l’impression qu’ils jouent les gros bras ces deux -là. Ont-ils ce pouvoir ? Jamais Jésus ne leur a donné un tel pouvoir. Manifestement, ils se prennent pour le prophète Elie. Et su coup on comprend presque mieux ce qui va se passer ensuite, sur la question du plus grand. Celui qui a le plus de pouvoir, donc de dons du ciel, est sûr, comme Elie d’entrer dans le royaume du ciel. Sauf qu’avec Jésus, ça ne marche pas du tout comme cela.
55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda
C’est presque amusant ; il y a les messagers, qui reviennent dépités et qui doivent se plaindre. Personne ne veut nous ouvrir sa maison, parce que nous allons à Jérusalem. Et cela me tle feu aux poudres chez les disciples qui sont restés avec Jésus et qui du coup posent une question étonnante, qui renvoie à la destruction de Sodome dans la Genèse. Envoyer le feu du ciel. Mais pour qui se prennent-ils ? le pouvoir que Jésus leur a donné, c’est de chasser les démons, de guérir et d’annoncer la bonne nouvelle. On a aussi l’impression que Jésus est dans son monde. Il me semble que le verset disait « prit avec détermination la route de Jérusalem ». Donc on peut très bien imaginer que Jésus marche, et que les deux l’interpellent, et que c’est pour cela que Jésus se retourne, et leur dit…. Mais que leur dit-il ? Je peux imaginer que c’est assez violent.
56 Puis ils partirent pour un autre village.
Ne pas s’acharner, ils ne veulent pas, donc on va ailleurs.
MERCREDI 4 OCTOBRE. Lc 9, 52-57. St François ;
On a trois types ou deux types de demandes. Deux qui viennent de personnes qui sont sur la route. Le premier évoque le livre de Ruth : où tu iras, je te suivrai. Et la réponse de Jésus est désabusée, ou du moins est une mise en garde. Réfléchis, je ne donne rien, tu quittes ton logement, je ne t’en donnerai pas un autre, car je n’en n’ai pas. Mon logement il est ailleurs. Veux tu aller avec moi ?
L’autre demande du même type, c’est laisse-moi faire mes adieux et cela évoque un peu la rencontre entre Elie et Elisée. Et il semble que la réponse de Jésus soit : je ne veux pas de toi. Tu es trop attaché à ton passé, tu le porteras en toi et tu n’es pas libre.
Et il y a l’appel de Jésus, et là, c’est sans appel. Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars et annonce le règne de Dieu. Finalement cela c’est un beau texte pour St François. On peut être mort (parce qu’on est trop attaché à ses biens) sans être mort.
57 En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
C’est une grosse mise en garde. Et je trouve que ça va très bien avec St François. Terriers dans le sol, nids dans les arbres, au dessus, mais sur la terre elle-même, pas de lieu pour Lui. Le lieu ce sera élevé sur la croix, enraciné dans le sol, et la tête au sommet de l’arbre. Mais elle n’y repose pas, elle tombe.
59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
On a beaucoup parlé sur ce verset ; Devoir sacré refusé par Jésus. Mais personne n’ets indispensable et tant pis pour ceux qui jugent. Mais est ce que l’homme a suivi Jésus, je suis loin d’en être certaine .
61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
62Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Il semble bien que celui-là soit récusé.
Donc si on est très négatif, personne ne suit Jésus dans cette péricope.Alors peut-être que l’appel des 72 prend encore plus de sens .
JEUDI 5 OCTOBRE. Lc 10, 1-12
Ce qui est dit aux disciples. Le règne de Dieu est tout proche. (la croix approche ?).
1 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
3 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Ce qui est leur est dit des maisons (voir la fin du chap).
5 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’
6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Ce qui leur est dit des villes. Villes ouvertes villes fermées ;
8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
9 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »
10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
VENDREDI 6 OCTOBRE. Lc 10, 13-16
Je pense que comme Jésus vient de parler des villes où les disciples ne sont pas accueillies, il pense aux villes dans lesquelles il est passé, qui ont vu des miracles et qui ne se sont pas converties. Il faudrait aussi savoir si c’est malheureuses ou malheur à, et la finale de fait reprend les consignes et conseils donnés aux disciples. Et c’est aussi l’annonce de la conversion qui se fait dans les villes étrangères.
13 En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
15 Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !
16 Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »
SAMEDI 7 OCTOBRE. Lc 10, 17-24
Si on relit cette péricope, on a Jésus qui accueille les disciples, les écoute et leur perle.
Puis Jésus est comme transfiguré et tourné vers le ciel, vers son Père et se met à prier en exultant de joie.
Il revient ensuite à nouveau vers les disciples, et leur parle à eux, et c’est comme une béatitude qui clôt ce retour: heureux êtes- vous.
Temps 1 : l’accueil des disciples et la joie de Jésus.
17 En ce temps-là, les soixante-douze disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
Tel qu’on lit ici, la mission, et il semblait que Jésus leur ait juste demandé de passer de village en village, de ville en ville pour annoncer sa venue, est allée bien au-delà et que la mission s’est transformée en chantier de lutte contre le mal, les possédés, les malades.
19 Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.
Ce qui est étonnant c’est que là, on n’a plus le vous ai envoyé comme des brebis au milieu des loups même si ces forces mauvaises sont des loups, mais quelque chose qui peut sembler énorme, ce pouvoir d’écraser serpents et scorpions, ce qui est me semble t il dans le psaume 90 : tu fouleras le lion et le dragon, (bon c’est un peu différent) mais c’est donné à celui qui demeure à l’abri du très haut.
Ps 90, 13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
20 Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
Sauf que ce pouvoir de pouvoir vaincre le mal, ce n’est pas cela l’important, c’est bien que les noms des disciples, sont inscrits dans les cieux, cad que le ciel leur est ouvert, aujourd’hui. Ce n’est pas un futur, c’est un présent. Et c’est cela la vie éternelle.
Temps 2. Jésus en prière.
21 À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Jésus est entièrement pris par la relation amoureuse qu’il a avec son Père, et nous avons ses mots. Il proclame sa louange, il le remercie de dévoiler qui il est au travers de Lui à ces petits qu’il a envoyé et qui ne sont ni des sages, ni des savants. Ces derniers pourraient aussi faire partie des disciples, mais ils sont aveugles, contrairement aux disciples qui eux voient.
22 Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Et là, on est dans la révélation de la trinité.
Temps3 : Jésus redescend sur terre, et leur dit qu’ils voient. Ils sont des voyants, comme les prophètes d’autre fois.
23 Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
24Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Et juste après, ce sera le docteur de la loi et la parabole du bon samaritain.
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