samedi 23 décembre 2023

SEMAINE DU 17 AU 23 DÉCEMBRE. ÉVANGILES.

DIMANCHE 17 DÉCEMBRE. Jn 1,6-8, 19-28

 

Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 

 

Dimanche Gaudete/ Difficile d’être dans la joie quand on lit ce qui se passe à Gaza dans une église catholique latine. Je sais bien que c’est de l’autre joie dont il est question, mais cela reste  quand même difficile.

 

 

Dans mon « aujourd’hui, » ce rendre témoignage à la lumière me parait le fondement. Je me suis rendue compte que dans l’hymne de Tierce,  et en général j’aime ces hymnes qui sont centrées sur l’Esprit Saint, depuis des années, je ne lisais pas correctement. Voici le temps ou Esprit Très Saint, Uni au Père et à son Fils Tu viens répandre ta Lumière. Le très je ne le disais pas, j’avais plus ou moins remplacé la syllabe manquante par un Ô.  Et pour moi, cela change beaucoup de choses. L’adjectif saint, on le dit sans y penser et déjà cela me dérange un peu. Ste Marie, c’est devenu un prénom. Or il y a plus que cela. Il y a la différence, il y a la séparation, il y a la certitude qu’elle, elle est dans l’intimité totale de Dieu. Et c’est vrai des Saints. Mais Très Saint, c’est autre chose, même si je n’ai pas les mots. Il y a bien plus qu’une plénitude, il y a la majoration, quelque chose qui est attribut de Divin . 

 

 

La suite du texte, explicite qui est Jean et comment il se voit.

 

Première question.  Qui es-tu ? Et la réponse «Je ne suis pas. »  

 

19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » 

20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » 

21 Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » 

 

            Deuxième question. La définition de son rôle : La voix

 

22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » 

 

23 Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » 

 

24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. 

 

            Troisième question ? Annonce de Jésus. Il est bien témoin .

 

25 Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » 

26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; 

27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » 

28 Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

 

On pourrait faite une homélie en trois temps. Ce que nous ne sommes pas, ce à quoi nous sommes appelés, et ensuite témoigner de celui qui est venu dans notre vie.

 

 

LUNDI 18 DÉCEMBRE. Mt 1, 18-22. L’ange du songe de Matthieu. 

 

On rentre enfin dans le vif du sujet. Celui qui vient vers nous. Je reste fidèle à mon ad.

 

La première idée qui germe en moi,  en lisant ce texte, c’est la fin de l’évangile de Luc, l’ange la quitta, donc elle se retrouve seule chez elle. D’après le Père Gatineau, ce serait pour elle la désolation (même si j’ai du mal à le croire) et la réaction de Joseph, mais qui ne vient qu’après un certain temps, est de la prendre chez lui, avec lui. Elle n’est plus seule humainement parlantMais si on croit Luc, elle en a fait des choses Marie. La question serait de savoir quand elle le lui a dit. Soit tout de suite et elle part s’occuper de sa cousine, ce qui laisse du temps à Joseph, soit au retour, ce qui fait qu’elle serait enceinte de trois mois, donc sure d’être enceinte et que ça tient. Ou ….  Elle reçoit l’annonce de l’ange, elle attend un peu, et elle prévient Joseph. 

 

18 Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 

 

Dans tous les cas, il y a le :  avant qu’ils n’aient habités ensemble, (qu’ils ne se soient connus), et cette réalité : elle attend un enfant. Nous, parce que Matthieu le dit, savons que c’est par l’action de l’Esprit Saint. Pour Joseph quel sens cela peut-il avoir ? Comment peut-il réagir ?

 

 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

Description de Joseph ; il est un. Homme juste, et il ne veut pas la dénoncer publiquement. Il se propose de la renvoyer en secret, mais la renvoyer où ?  Elle ne sera pas très bien accueillie où qu’elle aille. Quel sera son sort, quel sera le sort de cet enfant ? Il peut se sentir trahi, humilié. Comment Marie a-t-elle parlé ? 

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

 

On a la confirmation par l’ange de ce que Marie avait dit, mais que Joseph ne pouvait peut-être pas entendre et croire. Autorité de l’ange qui change tout.  Songe ou vision d’ailleurs ? 

 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 

 

Et là c’est Joseph qui reprend la main. Cet enfant c’est toi qui le nommeras et il sera porteur de ne prénom Jésus. Dieu sauve, mais là c’est sauver tout le peuple de ses péchés. Il sera le rédempteur. 

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 

23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » 

 

Quand on y pense c’est étonnant. Le tout cela est arrivé pour que. Un jour il y eut une prophétie, quand le peuple était dans une grande détresse, quand il était sur le point d’être envahi. Et cette prophétie parlait d’une vierge qui concevrait un fils qui aurait un nom <Dieu avec nous. Dieu avec nous, c’est Dieu qui est présent, Dieu qui visite son peuple. On ne sait pas trop si ce fils a existé. On sait juste qu’avant il y a la menace, avec : si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir ». Importance de la foi en ce Dieu qui parle. Annonce de cet enfant, et ensuite description très contrastée de ce qui va arriver. mauvais sort pour les deux rois qui veulent attaquer ;  pbs en Égypte et en Assyrie. Abondance dans le pays. Mais ça ne durera pas semble t il.

 

24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,

 

Étonnant ce verset qui se termine par une virgule, comme si tout restait en suspens. Il manque la finale : 25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

 

Songe ou vision ? Ce qui est évident dans le texte, c’est qu’il est plus que secoué par l’annonce qui lui est faite par marie. Dénoncer voudrait dire lapidation, donc mort pour elle et l’enfant. Comprend il ce que Marie quand elle parle de l’esprit qui a agi en elle ? Il choisit la moins mauvaise solution, ce qui curieusement évoque aujourd’hui pour moi, ce que fit Abraham avec Agar, quand il l’envoie dans le désert ou la renvoie en Egypte. Nous nous savons que quand une naissance est voulue par Dieu, il fait ce qu’il faut pour que l’enfant vienne au monde. C’est peut-être à cela que pense Joseph. Marie, doit bien avoir de la famille quelque part. 

 

 

Gn 16 : 

s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux. Que le Seigneur soit juge entre moi et toi ! »

06 Abram lui répondit : « Ta servante est entre tes mains, fais-lui ce que bon te semble. » Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite.

07 L’ange du Seigneur la trouva dans le désert, près d’une source, celle qui est sur la route de Shour.

»

09 L’ange du Seigneur lui dit : « Retourne chez ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main. »

10 L’ange du Seigneur lui dit : « Je te donnerai une descendance tellement nombreuse qu’il sera impossible de la compter. »

 

11 L’ange du Seigneur lui dit : « Tu es enceinte, tu vas enfanter un fils, et tu lui donneras le nom d’Ismaël (c’est-à-dire : Dieu entend), car le Seigneur t’a entendue dans ton humiliation.

 

Gn 21 

14 Abraham se leva de bon matin, il prit du pain et une outre d’eau, il les posa sur l’épaule d’Agar, il lui remit l’enfant, puis il la renvoya. Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba.

15 Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un buisson,

16 et alla s’asseoir non loin de là, à la distance d’une portée de flèche. Elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir l’enfant ! » Elle s’assit non loin de là. Elle éleva la voix et pleura.

 

17 Dieu entendit la voix du petit garçon ; et du ciel, l’ange de Dieu appela Agar : « Qu’as-tu, Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon, sous le buisson où il était.

18 Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation. »

19 Alors, Dieu ouvrit les yeux d’Agar, et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon.

 

 

MARDI 19 DÉCEMBRE. Lc 1, 5-25 Zacharie

 

En pensant à ce texte ce matin, je me disais que l’ange, il monte vraiment sur ses grands chevaux. Cela donne, j’ai quitté parce que mon Dieu me l’a demandé ce lieu où je suis sans cesse devant sa face, et toi, tu as le culot de ne pas croire à ma parole, de la mettre en doute. Parce que tu as mis en doute ma parole, tu ne pourras pas raconter, tant qu’elle ne sera pas réalisée. Débrouille- toi comme tu peux. Moi, je retourne dans mon ciel, je te laisse avec ton encens, ta fumée, et ta femme quand tu seras rentré. Bien fait pour toi. Tu ne m’as pas écouté, alors toi non plus tu ne pourras pas être écouté. Ceci dit, est ce que Zacharie aurait été entendu s’il avait raconté ce que l’ange lui a dit ? on l’aurait pris pour un vieux fou et peut-être emprisonné, alors il valait mieux qu’il se taise et que cette infirmité soit interprétée comme une offense. 

 

Ce matin (20/12) je me disais que finalement la mutité de Zacharie ça a été une très bonne chose et que Dieu fait bien toute chose. S’il était sorti en disant voila un ange m’est appaaru et il m’a dit que … Qui l’aurait cru ? Là, le fait qu’il ne puisse plus parler est vraiment un signe que personne ne peut mettre en doute. Peu importe comment le signe est interprété. Mais comme Zacharie retrouve la parole, au temps annoncé par l’ange, c’est magnifique. 

 

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. 

 

Présentation des personnages, mais aussi temporalité, normale pour quelqu’un qui s’est renseigné et qui veut être un historien. Ils sont tous les deux descendants de la tribu de Moïse/ lévites pour Zacharie et d’Aaron pour Elisabeth. Une sacrée lignée.

 

Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. 

Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. 

 

Peut-on parler l’injustice ? il est évident que le dessin de Dieu ne peut leur être connu et que la stérilité a ici un sens bien précis. Il faut que celle qui a été choisie soit en âge de donner la vie, et d’avoir aussi quelqu’un pour la protéger. Mais cela, nous le savons, mais pas le couple, qui ne peut que vivre avec un grand sentiment d’injustice, d’autant que désormais la maternité n’est plus envisageable ;

 

Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 

il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. 

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens. 

 

D’où vient cette notion de peuple qui est en prière au dehors. Cela fait un peut penser avec ce qui se passe pour Pierre, dans les Actes, quand il est emprisonné et que tous les disciples prient pour sa libération. De quelle fête peut-il s’agir ? Mais il me semble que dans l’exode, on offre tous les jours de l’encens. 

 

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. 

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. 

 

Et vollà l’ange qui se pointe. Nous savons nous que c’est l’ange du Seigneur, mais c’est un messager. Il y a de quoi être bouleversé et d’avoir peur, là c’est une vraie trouille. Il a vu quoi le brave Zacharie ? Si on prend le texte de la première lecture, on lit il avait l’apparence d’un ange tant il était imposant.

 

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. 

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, 

 

Et à mon avis c’est où il se passe quelque chose. Zacharie entend, mais il reste comme abasourdi par le début : ta femme Elisabeth mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jean.  Là, c’est pas possible,. C’est impossible, inconcevable. C’est tellement inattendu, hors de tout que cela fonctionne comme un traumatisme. Cela va l’encontre de tout ce qu’ilpeut imaginer. Et du coup, ce qui est annoncé ensuite, il l’entend, mais ça glisse sur lui. Comment peut-il lui engendrer un enfant décrit ici comme le nouvel Elie ? 

 

15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère .

 

De cela Zacharie en est surement témoin au moment la visitation.  C’était cela son signe à lui, mais il fallait laisser du temps au temps. 

 

16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; 

17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » 

 

Quel programme, sauf que Zacharie n’a rien compris. Il a entendu, mais il est resté bloqué sur la première phrase.

Tout cela, Zacharie l’entend, mais en quelque sorte, même s’il retient, ça glisse sur lui. Il est dans l’incompréhension. Pourquoi est-ce que le très haut a attendu aussi longtemps ? Comment sa femme pourra t elle porter un enfant à son âge ? bref, le cortège des questions et la stupéfaction.

 

18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » 

 

D’autres versions disent comment connaîtrai-je et ce verbe connaître on le retrouvera dans la bouche de Marie, quand l’ange entre chez elle. C’est le bon sens qui se manifeste là, sauf que le bon sens, ça ne marche pas avec Dieu .

 

Comment vais-je savoir que cela arrivera ? que tu ne moques pas te moi, que tu me racontes n’importe quoi, toi qui es peut-être un mauvais esprit qui se moque de moi. Peut-être que la faute de Zacharie, si on prend la réaction de l’Ange, comme une réaction au fait que Zacharie mette en doute qu’il est un envoyé de Dieu,  elle est là. Il est dans le présent, dans son présent, il est incapable d’entrer dans l’aujourd’hui de Dieu. 

 

19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. 

 

Sauf que tu mets en doute ce qui je dis et qui je suis. C’est une bonne nouvelle, et toi tu ne veux pas l’entendre, tu ne veux pas sortir de ta place de mari d’une femme stérile, que tout le monde montre du doigt. 

 

L’ange donne son nom, il n’est pas content du tout et il monte un peu sur ses grands chevaux. Je suis venu t’annoncer une excellente nouvelle, et toi, petit mortel, au lieu de te réjouir, tu n’arrives pas à te mettre dans la tête que ton Dieu, tout ce qu’il veut faire, il le fait. Alors écrase toi. 

 

20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »

 

Manque de foi, contrairement à Marie. Mais promesse que cela c’est pour un temps. Que les paroles vont s’accomplir, que sa femme sera enceinte, que l’enfant sera rempli d’esprit dans le ventre de sa mère. C’est quand les paroles finissent de se réaliser et quand Zacharie nomme l’enfant du nom donné par l’Ange que la parole lui sera rendue.  

 

 

21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.

22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. 

23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.

 

On peut dire que le peuple est témoin qu’en ce temps où le messie est attendu (du moins c’est ce que disent les historiens), que quelque chose de la présence se manifeste à Jérusalem.

 

24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : 

 

25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

 

Et l’impossible arrive. 

 

 

MERCREDI 20 DÉCEMBRE. Lc 1, 26-38. Voir 8/12 et la messe de dimanche. Peut-être un peu beaucoup pour le même mois. Donc voir le commentaire du 8/12.

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

Pour Zachaie le signe c’est ne plus parler, punition ou réflexion, pour Marie c’est l’annonce de cette grossesse aussi miraculeuse que celle qui est prévue pour elle. 

 

 

 VENDREDI 8 DÉCEMBRE. Lc 1, 26-38 on aura le même pour le 4° dimanche de l’avent.

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

 

Intéressant de comparer les deux annonces. Voir ce qui se passe. Luc plante le tableau et parlant des personnages. On sait que Zacharie est un juste devant le Seigneur, mais que malgré cela son couple est resté stérile, ce qui se comprend, puisqu’il fallait attendre que la petite cousine d’Elisabeth soit elle en âge de procréer et d’être accordée à ce Joseph qui est descendant de David. Donc c’est très bien ficelé si je puis dire. On est dans le temps de Dieu qui n’est pas le temps de l’homme. 

 

On apprend ensuite que Zacharie est à Jérusalem dans le Temple, et qu’il offre l’encens au Très Haut. On peut penser qu’il est dans une sorte de fumée très épaisse, un peu comme la nuée et que c’est dans cet environnement que l’ange lui apparait. Et personne ne sait comment l’ange se manifeste. Personnage lumineux, un peu masqué par la fumée ? il est debout, donc imposant, à droite de l’autel des parfums. Et Zacharie est bouleversé et il y a de quoi.  Et lui est saisi par la crainte. Il faut dire que ce type d’apparition dans le Temple, doit remplir de cette crainte révérentielle quand on est découvre quelque chose de l’ordre du divin.

 

Marie, est bouleversée, mais elle a eu, elle une phrase étonnante. Elle est saluée comme celle qui est comblée de grâces. Et pour moi ces mots, sont comme la caractéristique de cette jeune fille, un peu comme dans le livre d’Isaïe ou Jérusalem devient l’épousée. C’est le même chose qui s’était passée avec Gédéon : Salut à toi « vaillant guerrier ». Marie découvre qui elle est, la signature de Dieu en elle. Elle est comblée de grâces, elle est déjà le réceptacle. Il y a n elle quelque chose de l’abondance.  Je ne suis pas sûre que Marie soit remplie de crainte, contrairement à Zacharie, même si l’ange emploie la même phrase. 

 

En ce qui concerne Zacharie, c’est l’annonce que sa prière a été exaucée, sauf que cette prière elle date et qu’à mon avis, il ne prie plus pour cela et ce n’est sûr que cela lui fasse tellement plaisir, même si c’est une bonne nouvelle. C’est la première bonne nouvelle rapportée par Luc. Mais Zacharie est loin d’en comprendre la portée.

 

Pour Marie, c’est différent. L’ange confirme ce choix de Dieu sur Marie, mais surtout peut-être la prière de cette jeune fille : trouver grâce auprès de Dieu. Maintenant que peut-on mettre derrière ce mot grâce ? Une jeune fille qui trouve grâce devant son seigneur, est alors choisie par lui pour devenir son épouse, est c’est ce qui est dit là. Quel était le souhait de Marie ? Peut-être que cela évoque bien le désir de virginité pour être toute entière au Dieu d’Israël ? 

 

 

 

Luc 1,5-13 

Lc 1, 26-30

 

 

 

 

 

 

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.

06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

 

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

 

 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

 

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

 

 

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.

 

 

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : 

 

ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

 

 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, 

 

car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

 

 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

Est-ce que le fait d’avoir été conçue sans péché, lui permet cet acte de foi ? peut-être plus facile que pour Zacharie qui est confronté à la réalité de sa vie, et qui ne peut se comparer à Abraham ? Et pourtant c’est un peu cela qui lui est demandé. Croire que l’impossible est possible. Et c’est bien toute la différence entre lui et Marie .

JEUDI 21 DÉCEMBRE. Lc 1, 39-45 Elisabeth prophète. 

 

Voir aussi billet de blog https://giboulee.blogspot.com/search?q=Visitation

 

Un commentaire que j’ai aimé : Marie part en grande hâte (comme on disait autre fois) et il en sera de même pour les disciples d’Emmaüs. 

 

39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. 

 

40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. 

 

 

 

41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, 

 

42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. 

 

43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? 

44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.

 

 45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

VENDREDI 22 DÉCEMBRE.  Lc 1, 46-46

 

Son âme exalte, c'est à dire chante les louanges de Dieu. Son esprit exulte en Dieu, c'est à dire éprouve une joie immense. Ces deux termes très forts montrent comment Marie s'abandonne à son Seigneur et se laisse traverser par ce que l'Esprit inspire en elle. De la même manière, chaque chrétien est invité à laisser un chant de louange monter de son cœur pour prier et remercier Dieu de sa venue. Comme nous le rappelle Saint Augustin : " chanter, c'est prier deux fois ".

 

46 En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : 

 

Ça sort d’où cette phrase….

 

46 « Mon âme exalte le Seigneur,

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

 

48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

 

 

Cette première partie, célèbre les merveilles que Dieu a fait en elle, et comme dans tout l’évangile de Luc, elle rend gloire à Dieu devant ce qui arrive, devant ce qui vient d’arriver à Élisabeth, devant ces naissances, devant ces enfants à naître, ces enfants voulus et désirés de toute éternité.

 

 

50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

 

Cela chante un peu comme les béatitudes ? Bien heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde.

 

51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. 5

52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

 

 

 C’est quand même beaucoup plus beau que ce que raconte Anne. 

 

 

54Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,

55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

 

Le dieu que chante Marie, est un Dieu fidèle, qui n’oublie pas, qui respecte ses promesses, qui est avec l’homme. 

 

56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

 

Cantique de Marie/ Cantique dAnne

 

 

Cantique de Marie. Lc 1, 45-55

Cantique d’Anne. 1Sam 2 , 1-9

46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

 

01 Et Anne fit cette prière : Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut !

02 Il n’est pas de Saint pareil au Seigneur. – Pas d’autre Dieu que toi ! Pas de Rocher pareil à notre Dieu !

 

03 Assez de paroles hautaines, pas d’insolence à la bouche. Le Seigneur est le Dieu qui sait, qui pèse nos actes.

 

 

 

48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

 

 

 

50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

 

51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

 

 

04 L’arc des forts est brisé, mais le faible se revêt de vigueur.

 

53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

05 Les plus comblés s’embauchent pour du pain, et les affamés se reposent. Quand la stérile enfante sept fois, la femme aux fils nombreux dépérit.

 

06 Le Seigneur fait mourir et vivre ; il fait descendre à l’abîme et en ramène.

07 le Seigneur rend pauvre et riche ; il abaisse et il élève.

 

54 Il relève Israël son serviteur,

08 De la poussière, il relève le faible, il retire le malheureux de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, et reçoive un trône de gloire. Au Seigneur, les colonnes de la terre : sur elles, il a posé le monde

il se souvient de son amour,

55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

.09 Il veille sur les pas de ses fidèles, et les méchants périront dans les ténèbres. La force ne rend pas l’homme vainqueur :

 

10 les adversaires du Seigneur seront brisés. Le Très-Haut tonnera dans les cieux ; le Seigneur jugera la terre entière. Il donnera la puissance à son roi, il relèvera le front de son messie.

 

 

 

 

SAMEDI 23 DÉCEMBRE. Lc 1, 47-56

 

57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. 

 

Même si Luc est médecin, il ne raconte pas grand-chose sur ce qu’on appellerait de nos jours une grossesse à risque.  Elle met au monde un fils.  Il n’y a pas de nom. Du coup je suis allée regardez comment se passait pour Marie, et il y a des similitudes. Pas de prénom. 

 

58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. 

 

Pour Marie, il n’y aura personne, mais par contre il y aura les bergers et les anges. Maintenant pourquoi parler de Miséricorde ? la grandeur du Dieu, oui, parce qu’il est le maître de l’impossible, mais le couple est un couple de justes. Elisabeth n’est plus stérile, et on s’en réjouit avec elle.

 

59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. 

C’est la place des voisins et de la famille qui est étonnante. Comme si Zacharie qui ne parle pas, qui est infirme, est relégué au dehors et que la femme, n’a pas le droit à la parole. Ils ont donné un nom. Mais j’ai toujours trouvé cela étonnant, dans les listes de générations, les fils ne portent pas le nom de leur père.

 

60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » 

61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »

 

Et voilà, qu’elle se croit tout permis, qu’elle contredit l’ordre établit (comme le fera son fils) et qu’elle donne un nouveau nom. Un prénom. Chargé de sens : Dieu accorde ou Dieu fait grâce. 

 

62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. 

63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. 

64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

 

 

Zacharie entre en scène, lui il sait qu’on ne désobéit pas aux ordres donnés d’en haut. Donc il confirme et là, peut-être parce qu’il sait aussi que Dieu va faire grâce il retrouve la parole.

 

 

 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judéeon racontait tous ces événements.

 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

 

Si on compare avec Lc 2 : 17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.

18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.

 

 

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