samedi 30 décembre 2023

SEMAINE DU 24 AU 30 DÉCEMBRE. EVANGILES.


 

DIMANCHE 24 DÉCEMBRE. Lc 1, 26-38

 

Et de trois… 

 

Commentaire de regards protestants. Antoine Nouis. Agar qui est une esclave et qui s’enfuie dans le désert, l’ange lui dit à peu près la même phrase que celle qui est dite ici à Marie. Nouis, prend le sens d’esclave et non servante. 

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

Que sait-on de ce mariage et des protagonsites ? Rien. Et rien ne dit non plus que Joseph est beaucoup plus âgé qu’elle. D’où viennent ces représentations ? 

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

Le « entra chez elle » peut signifier soir dans sa maison, soit dans son intérieur, dans son cœur ;

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

Voilà le programme. Que va-t-elle dire ? Acceptera t elle d’être la nouvelle arche d’alliance, le nouveau temple de la présence ?

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

Formule trinitaire. 

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

Le signe. 

 

38Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Mission accomplie… 

 

 

DIMANCHE 24 DÉCEMBRE. NUIT. Lc 2, 1-14

 

Finalement la crainte est un mot qui revient souvent, et ensuite elle permet de glorifier Dieu.

 

01 En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre –

02 ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. –

03 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.

04 Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David.

 

 

On retrouve bien l’historien. Ce qu’il raconte se situe bien et dans le temps et dans l’espace. 

 

05 Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

06 Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.

07 Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

 

J’aime énormément cette discrétion. On sait juste que l’enfant est venu au monde, le premier-né, qu’il a été emmailloté comme tous les bébés du mode, qu’il n’est pas encore nommé, et qu’il est dans la pièce où se trouvent les animaux. Il n’est pas dans la salle commune, ce qui peut se comprendre. Pas d’hommes autour de lui, des animaux, mais d’autres hommes vont bientôt arriver. 

 

On peut aussi entendre la solitude du couple. Ils sont seuls, il n’y a personne avec eux. Mais Dieu va y remédier, sauf que le choix est étonnant. Il ne s’agit pas des notables de Bethéleem, mais des bergers, qui d’après ce que l’on dit on mauvaise réputation.

 

08  Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

 

Eux aussi ,n’ont pas de logements, mais il y a la nécessité de veiller sur le troupeau, et peut-être que si Jésus n’aura pas de pierre pour poser sa tête, c’est que lui aussi doit veiller sur son troupeau. 

 

09 L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.

10 Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :

 

Là, on peut vraiment imaginer la trouille des bergers. Est-ce que la phrase dite est suffisante pour les rassurer ? on retrouve la locution « bonne nouvelle », associée ici à la joie.

11 Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.

12 Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

 

Le signe : un tout petit, dans une mangeoire, donc parmi les animaux, pas dans une maison, une belle maison. Un qui est un peu comme eux.

 

 

13 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :

14 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

 

Et c’est l’embrasement, le ciel qui descend sur la terre. 

 

Quand la suite de ce récit ?

 

Messe de l’aurore

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel,
ceux-ci se disaient entre eux :
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. »


Ils se hâtèrent d’y aller,


et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans la mangeoire
.

importance de la recherche. Il n’est pas question de grotte ici ?

Après avoir vu, importance su regard (et cela évoque aussi la résurrection, nous avons vu le Seigneur et voilà ce qu’il nous a dit)…


ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.

Là j’aime. Ils voient le signe, l’ange a bien dit vrai, alors ils se mettent à parler au couple. Et aussi devant l’enfant.

Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.

 

Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.

 

 

LUNDI 25 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18

 

17 versets pour que nom nous soit annoncé. 

 

1 Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 

2 Il était au commencement auprès de Dieu. 

3 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 

4 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 

5la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

 

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

7 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière

 

9 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 1

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 

 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 

 

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ

 

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

 

Jésus révèle le visage de Dieu, et il permet de devenir enfant de Dieu.

 

 

MARDI 26 DÉCEMBRE. ST ÉTIENNE. Mt 10, 17-21

 

Je ne peux pas dire que ce soit un texte que j’aime beaucoup. Se méfier des hommes, cela évoque les psaumes, mais aussi Jérémie : malheur à qui se confie en l’homme et pas en Dieu. Là de qui Jésus parle t il ? Ceux qui se sont convertis et qui vont changer leur fusil d’épaule ?  Ou de ceux qui refusent d’entendre ce que les apôtres (témoins) ont à dire ? Le programme n’est pas réjouissant. Mais il en émerge la notion de témoignage et cela va bien pour la fête d’Etienne 

 

Puis dans un deuxième temps, on a comme des conseils : ne pas s’inquiéter, vous ne serez pas seuls, l’esprit saint , sera à l’œuvre. Nécessité de persévérer.  

 

17 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. 

18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. 

 

Pourquoi Matthieu parle t il des païens ? peut-être la notion des nations qui reconnaîtront en Jésus le roi de l’Univers .

 

19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. 

20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 

21 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 

22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

 

Si on parle de Salut, il semble que la mort et la résurrection donne l’Esprit Saint, qui permet et d’avoir les mots pour se défendre, mais aussi la force de la persévérance, ne pas revenir en arrière, ne pas avoir peur et c’est le salut. Et c’est certainement très différent du langage des pharisiens. On n’est pas dans la pratique d’une loi, mais dans une communication, on dit pourquoi on agit de telle ou telle manière, on témoigne. Et cela provoque, donc ça peut aller jusqu’à la dénonciation.

 

 

MERCREDI 28 DÉCEMBRE. Jn 20, 2-8

 

 

Peut-être une autre manière de témoigner que celle d’Etienne, encore que dans la tradition il y a bien eu beaucoup d’épreuves pour l’évangéliste. 

 

Beaucoup de verbes d’actions dans ces versets. Ça court, ça informe, ça court à nouveau, mais ça se dépasse et ça entre, ça regarde,  et ça ressort, et ça attend. Et ça entre encore, ça regarde encore, mais là outre les linges il y ce linge sur le visage du Seigneur, et il semble ce que soit ça qui fasse que jean, croit que oui le Seigneur n’a pas été enlevé, il est revenu à la vie, il sait que tout est vrai que tout est réalisé.

 

Finalement Pierre et lui voient les mêmes choses, mais pour lui, c’est le déclic pas pour Pierre et cela montre bien ce qui se passe dans la vie, dans notre vie. Ce qui pour un devient signe évident ne l’est absolument pas l’autre. Et la demande c’est bien celle de l’ouverture des yeux, mais au moment choisi par le Seigneur, pas par moi .

 

Le commentaire RCF parle du corps enlevé, de l’absence, de ne pas tenir ou retenir. Cela j’ai bien aimé. 

 

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » 

 

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. 

Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. 

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. 

 

Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, 

ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.

 

Ce qui m’étonne, c’est que ce n’est pas ce que j’ai entendu ce matin. Le fait que ce soit à plat, et que le suaire soit roulé à sa place (mais quelle place), montre que ce n’est pas fait à la hâte, que ce ne peut être l’œuvre d’un voleur, qui d’ailleurs aurait tout pris, et que ce n’est pas le hasard .

 

 C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

 

Je me suis demandée, parce que cela se passe quand même au lever du jour, si les disciples avaient une ou des torches avec eux. Et pour entrer dans le tombeau qui est sombre, il faut bien avoir de la lumière pour voir quelque chose. On peut deviner que le corps n’est plus là, mais il y a le reste. Et ces linges qui deviennent signe de la résurrection. 

 

Peut-on faire un lien avec ce qui sera raconté par la suite, la rencontre avec les apôtres et avec thomas. Mais Thomas c’est plus le toucher que le voir. 

 

 

JEUDI 28 DÉCEMBRE. Sts innocents. Mt 2, 13-18

 

On entendra ce récit le dimanche de l’épiphanie. Effectivement les mages avertis en songe, ne retournent pas à Jérusalem et Hérode n’ira pas lui aussi adorer l’enfant. Mais comme tout roi qui se respecte, élimine tout ce qui pourrait faire ombrage à sa descendance. Donc normal. 

 

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » 

 

14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte

15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’

 

Donc tout d’abord Joseph et l’accomplissement d’une prophétie. Le départ immédiat, l’établissement en Egypte et l’attente.

 

16 Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. 

 

Bon, les grands moyens. Quant à la phrase retenue par Matthieu, elle est difficile. Peut-être qu’il y a Bethléem Rama (ça me dit vaguement quelque chose) et une Rachel qui n’est pas la mère des jumeaux Jacob et Esaü. 

 

17 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : 

18 ‘Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.’

 

Rama serait un village pas loin de Jérusalem et Rachel pleure la déportation de ses fils (livre de Jérémie). 

 

Le frère daniel a insisté sur le comportement de Joseph qui fait tout pour maintenir la vie, et que cela c’est ce qui fait l’humain. 

 

 

VENDREDI 29 DÉCEMBRE . Lc 2, 22-35

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ 

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ 

 

Toujours cette impression d’un mélange. A la fois la purification de Marie, et le rachat de l’enfant, mais ce sont deux choses différentes . Peut-être que l’offrande sert pour les deux. Et que veut dire consacré au Seigneur ? C’est lui appartenir complétement. 

 

Normalement il appartient aux Kohens et il est racheté pour une certaine somme. 

 

Pour la mère : 12 L'Eternel dit à Moïse: «Transmets ces instructions aux Israélites: Lorsqu'une femme deviendra enceinte et qu'elle mettra au monde un fils, elle sera impure pendant 7 jours. Elle sera impure comme au moment de ses règles. Le huitième jour, l'enfant sera circoncis[a]. Elle restera encore 33 jours à se purifier de son sang. Jusqu'à ce que prenne fin la période de sa purification, elle ne touchera aucun objet saint et n'ira pas au sanctuaire. Si elle donne naissance à une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au moment de ses règles. Elle restera 66 jours à se purifier de son sang.

»Lorsque prendra fin la période de sa purification, qu’il s’agisse d’un fils ou d’une fille, elle apportera au prêtre, à l'entrée de la tente de la rencontre, un agneau d'un an pour l'holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d'expiation. Le prêtre les sacrifiera devant l'Eternel et fera l'expiation pour elle. Elle sera alors purifiée de sa perte de sang. Telle est la loi pour la femme qui met au monde un fils ou une fille. Si elle n'a pas de quoi se procurer un agneau, elle prendra *deux tourterelles ou deux jeunes pigeons[b], l'un pour l'holocauste, l'autre pour le sacrifice d'expiation. Le prêtre fera l'expiation pour elle et elle sera pure.»

Mais ce n’est pas très important. L’important c’est la communication entre Symeon et lEsprit et la promesse qui lui a été faite ;

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui

26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 

 

 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 

 

 

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. 

30 Car mes yeux ont vu le salut 

31 que tu préparais à la face des peuples :

32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » 

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. 

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction 

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

 

 

SAMEDI 30 DÉCEMBRE. Lc 2, 36-40

 

 Pour dire ce qui est, j’ai un peu de mal avec ces deux figures de vieux. Ils sont censés être de modèles, mais il me semble que pour les deux, le messie, cet enfant qui est là, il va apporter une délivrance concrête, or c’est bien d’autre chose qu’il bien libérer, délivrer. Et cela, ils ne l’ont pas compris, enfin il me semble. 

 

Il y a en Jésus une nouveauté, un renversement, et cela on le découvre parfois d’un coup, parfois petit à petit.

 

Peut-être que l’important c’est la fidélité. 

 

36 En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, 

37demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. 

 

Etonnant que Luc donne autant de détails. Est-ce pour faire comprendre que des veuves peuvent vivre dans l’église et devenir prophètes ? servir Dieu, que faut-il entendre par cela, à cette époque là. Elle fait toujours un peu penser à quelqu’un qui vit comme une bonne sœur. Pourquoi ne s’est elle pas remariée, surtout si jeune ? Du coup cela fait un peu penser à Paul et les conseils qu’il donne aux veuves, et aux jeunes de prendre un nouvel époux. 

 

38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 

 

Elle survient donc quand ? Quand Symeon dit ces choses difficiles à entendre à Marie, ou quand il consacre (peut-être) l’enfant à Dieu ? Mais elle voit en lui, celui qui apportera la délivrance (mais que mettre derrière ce mot). Parler de l’enfant, c’est avoir un projet pour lui, ou voir le projet pour lui. Apprendre à voir et apprendre à écouter. 

 

39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 

 

Quelles choses ont-ils accomplies ? En tous les cas, ils sont dans la soumission à la loi. Donc retour à la vie de tous les jours, la vie banale, la vie normale. 

 

40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Est-cela le commentaire de Marie, qu’elle aurait donné à Luc ? Il a grandi, il s’est fortifié, il est devenu un gentil petit garçon, obéissant, et je voyais bien que la grâce (la main) de Dieu son Père, était sur lui.

 

Tout sera parfait jusqu’à la première montée à Jérusalem.

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