samedi 20 janvier 2024

SEMAINE DU 15 AU 21 JANVIER2024 ÉVANGILES


 

 

DIMANCHE 14 JANVIER. 2° DIMANCHE T.O. Jn 1,35-42.

 

https://giboulee.blogspot.com/search?q=Jn+1%2C+35-42   (pas mal du tout).

https://giboulee.blogspot.com/2020/01/nous-avons-trouve-le-messiejn-2-41.html  André raconte.

 

 

Voir l’excellent commentaire d’Antoine Nois.  https://regardsprotestants.com/video/bible-theologie/comprendre-bible/les-textes-liturgiques-du-dimanche-14-janvier/?utm_source=Newsletter+Regardsprotestants&utm_campaign=a27c495d37-La+sélection+du+week-end+-+12+01+2024&utm_medium=email&utm_term=0_42931e4494-a27c495d37-72779197

 

Curieux ce choix. Peut-être se comprend il puisque la semaine prochaine ce sera l’appel des premiers disciples chez Marc. 

 

Se pose pour moi la question du verbe demeurer. Peut-être qu’il ne s’agit pas tellement de lieu habitation, mais ce cet autre lieu qui est habitation du Père en lui, et lui dans le Père. Si l’évangéliste notre l’heure, c’est qu’il s’est passé quelque chose d’important pour lui. Je dirai presque une nouvelle naissance. Il a trouvé comme le dira André le messie. Ce verbe trouver, sera ensuite repris dans la suite, pour Jésus qui trouve Philippe et l’appelle, et Philippe qui trouve Nathanaël. 

 

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.

 

 

 

Qui cherche trouve, dira Jésus plus tard. Mais lui aussi cherche et trouve, et là, se laisser trouver. 

 

35 En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. 

36 Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 

37 Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 

 

C’est un peu comme si ces simples mots avaient eu un effet déclencheur, un peu comme dans les séances d’hpynose. Sauf qu’on ne sait pas du tout ce que Jean enseignait à ses disciples. Mais si on se base sur Luc, il est là pour préparer la venue du Sauveur, et il sait que le sauveur est là, puisqu’il a vu l’esprit demeurer sur lui, lors que baptême. On parle de la douceur de l’agneau, soit, mais il y a aussi l’agneau absent pour le sacrifice d’Isaac, agneau remplacé par un bélier. Il y a l’agneau du serviteur souffrant. Il y a des images d’agneau qui représentent Dieu, avec ses brebis, Dieu berger. Et cet agneau, cet agneau qui appartient u berger, à Dieu, il nous est donné, et cela c’est tous les jours que ce don est fait.

 

38 Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 

39 Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 

 

 Se retournant… Cela fait penser au chapitre 20. Marie de Magdala se retourne : 16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.;l

La question sur le que cherchez -vous, comment la comprendre ? Ce peut être, qu’est- ce que vous voulez, qu’est-ce que vous me voulez ?  Il y a donc la question sur le demeurer qui est dans leur bouche le « habiter ». Et ce qui est étonnant c’est encore la réponse, il est OK et c’est un futur. Il y a bien un lieu quelque part, mais quel lieu ? 

 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 

41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 

 

A croire que par la suite, André en trouvera d’autres et les conduira à Jésus.

 

 

 

42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

 

LUNDI 15 JANVIER. Mc 2,18-22. 

 

On a eu la guérison du paralytique le jour du Sabbat, l’appel de Matthieu, et là c’est la question d’une différence concernant les disciples de Jésus et ceux des pharisiens et de Jean.

 

 

1 8En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »

 

 Jeûne normal ou jeûne rajouté ? Mais Jésus ne critique pas. Eux ils jeunent. 

 

19 Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. 20Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.

 

Si comme on le dit, ces jeûnes étaient pour hâter la venue du Messie, c’est presque étonnant que les disciples de Jean continuent à jeûner. Les pharisiens, c’est normal. Maus jésus affirme quelque chose de lui : il est l’époux (c’est ce que Jean avait dit). Et si l’époux est présent, tout est accompli, donc on ne peut que se réjouir. 

 

 21Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. 

22 Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »

 

Il me semble que là, Jésus est très très critique par rapport à ceux qui lui cherchent des noises. Vous êtes un vêtement vieux et usé, pour vous raccommoder il faut juste des pièces comme vous, lâches, distendues. Le neuf ce n’est pas pour vous, et ça va être cause de scandale. 

 

Le vin nouveau, il n’est pas pour vous.  Il vous fait exploser. 

 

La question est quand même pour moi, parce que je reconnais que ce qui je suis est parfois bien sclérosé, comment faire, comment être pour que le vin soit du vin nouveau, ppour que l’outre ne soit plus aussi durcie. 

 

MARDI 16 JANVIER. Mc 2, 23-28

 

23 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 

24 Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » 

 

Un fois de plus, les pharisiens en restent au geste et ne cherchent pas la cause. Arracher des épîs, les froisser dans les mains. Pas permis, parce que considéré comme un travail 

 

25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 

26 Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » 

 

Et Jésus de remettre les pendules à l’heure. Ils ont faim, et c’est cela l’important. Je jour du shabbat n’est pas un jour sans alimentation. Et David a pris des pains consacrés (et bien d’autres choses encore, si on reprend le livre de Samuel), pour lui et pas pour ses hommes qui ne sont pas là. Ce qui importe à Dieu, c’est l’homme vivant, l’homme debout. 

 

27 Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 

28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »

 

Je réfléchissais ce matin sur le Fils de l’homme. Je me disais que Jésus nous montre en lui, ce que peut être l’homme achevé, l’homme nouveau dont parle Paul, l’homme que nous sommes amenés à être. Et cet homme là, il est le Vivant. Et il sait discerner quand on doit respecter la loi, ou quand on doit en faire autre chose, la modifier. 

 

 

MERCREDI 17 JANVIER. Mc 3, 1-6

 

On change de chapitre. 

 

1 En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. 

2 On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. 

 

C’est assez dramatique comme description. Personne ne sait si l’homme qui est là, est venu comme pour tous les shabbats ou si on l’a obligé à venir, pour tendre un piège. Et il y a des regards . Est-ce qu’il va oser faire cela. On peut comme le dit le Pasteur J-P Steinberger, tput centrer sur le silence qui règne. 

 

3 Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » 

 

Un appel qui rompt le silence. On a l’impression que le service religieux n’a pas commencé. Et c’est l’appel qui oblige l’homme qui voulait peut-être rester dans son coin, à être en vue de tous, se lever (donc il était assis), et se mettre en plein milieu. 

 

Et ça s’arrête là, avec cet homme, c’est figé, comme la main. Il n’y a pas de mouvement.

 

4 Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. 

 

Puis c’est la question aux « autres », et le silence répond. Pourtant la question semble facile, faire le bien et sauver une vie, opposé à faire le mal et tuer. Mais non, ils ne veulent pas répondre. 

 

5 Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. 

 

Et dans le silence, il prononce une parole acte ; étends ta main, ce qu’il ne pouvait pas faire ; Du moins il la sort cette main, et la main est guérie. Est-lle guérie parce que lui, il a eu foi en cet homme Jésus ? Il n’a rien demandé, mais que se passe t il en lui durant l’échange avec les pharisiens ? 

 

6 Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

 

On peut penser que l’office se déroule ensuite, qui l’homme est là. Seulement aucune louange, aucun merci, aucune glorification. On est vraiment dans la mort, comme si la main morte avait donné la mort à tous ces hommes qui se prennent pour des vivants. 

 

Il y a David qui plonge sa main dans son sac, qui choisit bien sa pierre, qui arme sa fronde. Donc une main bien vivante, une main habile. Une main qui donne la mort. Et dans l’évangile il y a un homme qui a une main morte et qui retrouve une main vivante, une main habile. Étonnant que personne ne glorifie Dieu d’avoir envoyé Jésus. Étonnant qu’il n’y ait pas le moindre remerciement. 

De fait, si la main est guérie, eux, ceux qui râlent, ils sont dans la mort. Leur main est devenue maudite. 

 

 

JEUDI 18 JANVIER. Mc 3, 7-12 (mais peut-être un texte quand même pour la semaine de l’unité). On verra demain.

 

Il se retire, comme la mer se retire, mais d’une certaine manière les vagues de la mer le poursuive et il doit se mettre à l’abri dans une barque. Sauf qui si pour la parabole du semeur, on sait qu’il est monté dedans, là on ne sait pas.

Marc décrit bien le mouvement, les gens qui se précipitent sur lui, pour le toucher ; et ceux qui sont possédés par un esprit impur, qui se jettent à ses pieds (donc ne le touche pas, en principe) et qui crient (ou hurlent) et Jésus qui crie plus fort ;

 

Une belle foire d’empoigne.

 

7En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. 

8vDe Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.

 

 

 9vIl dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas

10vCar il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. 

 

11  Et lorsque les esprits impurs le voyaientils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »

 12 Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

 

 

VENDREDI 20 JANVIER. Mc 3, 13-19

 

Compte tenu de ce qui est décrit dans les versets précédents, si Jésus veut continuer son ministère, il a besoin d’aide, en particulier pour expulser les esprits. On comprend mieux, pourquoi dans Marc cela se situe maintenant.

Sauf que si on lit ce qui se passe juste après, ce n’est pas très efficace, parce que, quand il rentrer à la maison, ça continue (et on ne sait pas si les disciples sont partis). Là arriveront dans un premier temps des gens de Nazareth qui commencent à trouver que c’est trop,  (ila perdu la raison, pour qui se prend il), puis une autre attaque, celle des scribes qui disent que c’est parce qu’il a fait alliance avec le diable qu’il chasse les démons, le péché contre l’esprit puis les proches et la description de la nouvelle famille.

 

Il semble bien que l’hostilité augmente. 

 

Mais après, on a le changement de discours, celui en parabole.

 

 13 En ce temps-là,  Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, 

14 et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle 

15 avec le pouvoir d’expulser les démons

 

16 Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, 

17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, 

18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, 

19 et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

 

 

SAMEDI 20 JANVIER. Mc 3, 20-21.

 

On retrouvera la même phrase en mc 6, 21. Et ce sera la première mulitplication des pains. Que Jésus de prive lui de manger ce n’est pas un pb, mais que d’autres puissent mourir de faim à cause de lui, il n’en n’est pas question ;

 

Se laisser manger par les autres, est-ce un signe de folie ?

 

J’ai toujours été très étonnée par cette mention : il n’était pas possible de manger. Comme si cela traduisait un comportement complètement hors norme. Certes jésus a donné le pouvoir à douze, mais il ne semble pas que cela change quoique ce soit. Et jésus attire, et la foule, se rassemble, enserre et étouffe. On a l’impression qu’on ne peut plus bouger, et c’est bien ce que l’on avait au début de ce chapitre 3. Qui est ce Jésus ?

 

Ce sont les gens de Nazareth qui apprennent, et tel que c’est rédigé, ils apprennent qu’il n’a plus le temps de manger (est-ce si important), et ils viennent pour le ramener dans son bon sens. On ne traite de fou, parce qu’il se laisse manger par les autres. On a l’impression qu’ils veulent disqualifier jésus. 

 

Or on a déjà eu, les pharisiens et les partisans d’Hérode, on a eu ceux qui disent qu’il a fait un pacte avec le mauvais, et maintenant on a les concitoyens. 

 

En général, quand on dit que quelqu’un est fou, c’est qu’il fait peur. Quelle est leur peur. Que cet homme provoque des représailles de la part du pouvoir ? C’est ce que je crois. Ils ont peur de cette notoriété et du coup, ils veulent que ça cesse.  Mais peut-on étouffer l’amour ? 

 

 

20 En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. 

21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

 

  

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