samedi 27 janvier 2024

SEMAINE DU 21 AU 27 JANVIER 2024. ÉVANGILES


 

 

DIMANCHE 21 JANVIER. Mc 1, 14-20

 

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Je sais bien que c’est le début de l’évangile de Marc, qui doit accompagner toute cette année, mais je suis plus sensible au parallèle avec l’appel dans l’évangile de jean, (la semaine dernière), et ce qui se passe chez Marc. Et ce qui me frappe, c’est l’importance des filets. Les filets, outre la barque c’est le véritable outil de travail, il il faut qu’il soit en bon état et cela c’est très important le soin des filets. Savoir les entretenir, les ravauder, enlever les algues (in peu comme on enlève les péchés qui obstruent), les réparer, comme quand on répare une blessure, un trou (enfin ça c’est de la théorie, ça ne se répare pas comme ça), mais l’image elle belle. Et puis il faut les plier, les ranger et pas n’importe comment. Cela fait presque des pêcheurs des ménagères avec un côté féminin. Alors peut-être que l’important c’est cela, il faut à la fois jeter les filets et donc savoir comment faire , projeter,  et en même temps un côté féminin savoir s’occuper des filets.

 

 

1 4Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; 

 

15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » 

 

Le discours est un peu différent de celui de Jean, comme le souligne le Pasteur Nouis. Il ne s’agit pas de se convertir par peur (comme pour Ninive), il s’agit de comprendre que c’est l’aujourd’hui de Dieu, et qu’il ne faut pas le louper. J’aime d’ailleurs l’opposition entre grâce, donc gratuit, mais dont il faut s’emparer quand même, ne pas laisser filer comme on peut laisser filer un poisson qu’on a attrapé, et la loi, qui est peut toujours être transgressée ;

 

16 Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.

17 Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » 

18 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

 

Ils sont donc dans l’action, ce que je ressens comme le côté masculin. Et peut-être que le « laisser les filets », là en plan c’est aussi masculin.  

 

19 Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. 

20 Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

Là, ce serait le côté féminin. Et de fait le travail va se continuer, puisqu’il y a le père et les ouvriers. Mais eux, ils sont appelés à autre chose. 

 

Et voilà, les quatre qui suivent cet homme .C’est quand même très étrange quand on pense. Qu’est ce qui émane de cet homme, qui dans cet évangile débarque à Capharnaüm ; le prennent-ils pour le successeur de Jean qui a été arrêté ce qui laisse aussi le champ libre à Jésus ? le timing de Dieu est impressionnant.

 

 

LUNDI 22 JANVIER. Mc 3, 22-30

 

 

2 2En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » 

 

On ne sait pas à qui ils disent cela.  Et sur quoi ils se basent. Guérison le jour du sabbat ? ce qu’il prêche (mais là on ne le sait pas du tout). Bref ils viennent pour semer le trouble. Et ils ne passent surement pas inaperçus ces scribes là. 

 

23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? 

24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. 

25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. 

26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. 

 

27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.

 

Ce qui est étonnant c’est face à cette attaque Jésus répond par la douceur. Il leur demande de réfléchir. Si Satan fait cela, s’il est divisé (et la division reste un pb réel, et en général c’est lui qui crée la division dans les groupes, surtout dans ceux qui vont bien), c’est sa fin, et cela c’est impensable.

 

J’ai mis le verset 27 avec les versets précédents parce que je pense que là Jésus parle de lui et il ne peut expulser le mauvais que si ce dernier a d’abord été mis hors d’état de nuire. Il faut le ligoter. 

 

 28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. 

29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »

 

Le pasteur E. Cuvillier en commentant ce texte, fait un// avec la genèse. Tous les arbres sauf un, (parce que si on en consomme, il crée la mort), tous les péchés sauf un, parce que confondre la vie et la mort, inverser ce qui est don, refuser, cela c’est se couper de Dieu et le faire volontairement.

 

30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

 

Finale intéressante. Marc explique pourquoi Jésus parle, mais parler c’est beau. Il ne se fâche pas, on peut presque sentir de la tristesse. Et comment peuvent-ils se méprendre à ce point sur lui. Et cela peut être aussi une règle pour nous, si on nous attaque faussement, parler, ne pas maintenir le conflit. 

 

 

MARDI 23 JANVIER. Mc 3, 31-35. 

 

Là, c’est l’artillerie lourde : après ceux de Nazareth qui disent il a perdu la tête, mais qui n’ont pas obtenu son retour, on envoie en délégation ses proches, donc sa mère. Et il ne rentrera pas. 

 

31En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. 

 

Pour la première fois, je vois cela un peu comme un piège. Si Jésus sort, ce sera beaucoup plus facile de mettre la main sur lui et de le ramener manu militari dans la maison de Nazareth. Ils n’essayent pas d’entrer, ils font savoir qu’ils veulent lui parler.

 

32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »

 

Parfois la foule est comme un obstacle. Là, il me semble qu’elle protège Jésus, d’un enlèvement.  On lui transmet que la famille est dehors, qu’ils le cherchent. Étonnant ce verbe. Cela renvoie à l’évangile de Luc, Jésus perdu et retrouvé, mais aussi à ce qui se passera le matin de Pâques. Là aussi, on cherche, on cherche un corps qui a disparu, et qu’on ne trouve que s’il veut bien se laisser trouver.

 

Ils te cherchent. Pourquoi le cherchent-ils ? Que va faire Jésus ? Se comporter en bon fils ? Obéir ? Ou montrer qui il est aujourd’hui ? 

 

 

33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » 

34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.

 35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

 

Je ne peux pas dire qu’il répond à une question par une autre question parce que c’était une information, mais cela pose la question du poids de la famille. Et des choix qu’il faut faire.

 

 Jésus choisit une autre famille, on peut même dire qu’il la crée. Et sa mère, ses frères, ses sœurs, celui qui fait la volonté de Dieu. Or il est fort possible qu’à ce moment-là, Marie, peut-être forcée par la famille, ait peur pour son fils, puisque nous nous savons que les pharisiens et les hérodiens veulent se débarrasser de lui, et donc cède à la famille. Et je pense que la famille a peur de représailles du pouvoir. 

Je me dis une fois de plus, que Jésus reprend certes les termes de ceux qui lui parlent ; mère, frères, mais dans son énumération à lui, il rajoute sœurs mais pas père, mais pas épouse. Intéressant.

 

FIN DU CHAPITRE 3.

 

 

MERCREDI 24 JANVIERMc 4, 1-20

 

1 En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage

 

Il y a la barque, sur la mer, et la mer ce n’est pas un très bon lieu, il me semble. D’ailleurs pour avoir survolé ce chapitre, il me semble qu’il se termine par la tempête et donc la mer qui veut engloutir la barque. La foule, elle est sur la terre ferme, et la parole est ainsi lancée de la mer vers la terre, un peu comme le semeur. 

 

Là, c’est la première fois qu’on a un vrai discours de Jésus . C’est une manière rabbinique, mais qui évoque aussi Salomon et la reine de Saba.  Comment est-ce que cela positionne Jésus vis-à-vis de la foule ? Un maitre, un sage, quelqu’un qui se met à la portée de tous ou l’inverse ?

 

2 Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :

 

« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. 

 

4 Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.

 5 Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;

 6 et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. 

7 Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. 

8 Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » 

 

9 Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 

 

Il me semble que la parabole est comme encadrée par ces deux versets : ecoutez (ce qui renvoie au deutéronome), et celui qui a des oreilles qu’il entende.

 

Encore faut-il avoir des oreilles, que ça ne rentre pas d’un côté pour sortir de l’autre, bref que ça rentre, que ça prenne racine en soi, que ça s’incarne, qu’on se sente concerné ;

 

10 Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. 

 

On dirait que cette parabole a jeté un certain froid. Beaucoup sont partis, et Jésus reste avec les douze et ceux qui sont autour. Combien ? 

 

11 Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. 

12 Et ainsi, comme dit le prophète : “Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon.” » 

 

Et c’est un peu comme si on a un groupe de privilégiés, mais aussi de ceux qui ont choisi d’être avec lui, de ne pas partir. Les paraboles, celle là et les suivantes, explicitent un peu, comme le royaume de Dieu se fabrique en nous , autour de nous, pour qu’il fasse comme des petits. 

 

13 Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? 

 

Là, ce serait un peu une récompense à la fidélité. Vous n’êtes pas partis, vous n’avez pas levé les épaules, alors je vais vous expliquer ce que vous auriez pu comprendre. Et comprendre que Je suis le semeur, que je sème cette parole qui est là depuis l’origine, mais que vous avez tellement de mal à entendre et à mettre en vous .

 

 

14 Le semeur sème la Parole

15 Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. 

16 Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; 

17 mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt. 

18 Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, 

19mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.

 20 Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »

 

Il est bien question de combat contre le mal dès le début et de toutes les forces qui se manifestent pour que la parole ne puisse pas s’enfouir. 

 

Comment laisser la parole entrer en soi, la laisser pénétrer ? Déjà accepter de ne pas la comprendre, de ne pas vouloir la prendre. Elle s’enfonce petit à petit. Dans cette parabole, il n’est pas question de labourer la terre pour la préparer ; C’est de la terre brute. Alors pour moi, il y a la question d’une préparation. Mais c’est du volontaire. Est-ce cela que Jésus demande ? 

 

 

JEUDI 25 JANVIER. MC 16, 15-18

 

15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. 

 

14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. 15 Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.

 

Il me semblait bien qu’il en manquait un bout. Et non des moindres. 

 

Il y a deux ordres, allez dans le monde entier 

                                Proclamez l’évangile. 

 

Pour la fête de Paul, c’est très bien choisi, puisque c’est ce qu’il fait : aller dans le monde, faire exploser le s limites  du message, et proclamer l’évangile, pour Paul Jésus sauveur, mort et redevenu vivant.

 

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

 

Croire et demander le baptême. Refuser de croire, et il s’agit bien d’un acte volontaire, qui provoque une condamnation. Peut-être que l’on peut mettre ce refus dans le cadre du péché contre l’esprit. C’est choisir la mort et non la vie.

 

 

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; 

18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

 

Ce qu’il est possible.

Pour les autres : expulser les démons, enseigner en un langage renouvellé, imposer les mains aux malades (mais ça ne guérit pas systématiquement, il y a juste un mieux être). 

 

Pour soi ; prendre le mal et ne pas être attaqué (mordu). Boire un poison (les paroles des autres), et ne pas en souffrir . 

 

 

VENDREDI  26. Lc 10 1-9

 

Normalement ou devrait avoir les deux paraboles du règne dans l’évangile de Marc.

 

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 

 

Je crois que quelqu’un qui commentait de texte, insistait sur le fait qu’ensuite, on se retrouve avec jésus, qu’on n’est pas seul. 

Et que la première chose qui est demandé c’est de se tourner vers le Père, pour le prier, pour que le nombre de ceux qui peuvent moissonner, les ouvriers finalement, croissent. Il y a aussi une autre moisson. On pourrait dire : avant de partir priez et ensuite allez.

 

Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 

 

3Allez ! 

 

Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 

Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 

 

Comme beaucoup le disent, il faut du courage pour partir, si on risque de se faire dévorer. Et partir sans rien qui puisse vous sentir fort, cad pas d’argent en réserve, pieds nus (bizarre quand même) et rester concentrer sur sa tâche, donc ne pas passer son temps en parlotte si on rencontre des gens connus. Il y a une urgence. 

 

Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ 

S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 

Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

 

Et voilà ce qu’il faut faire dans une maison. Je trouve que ce qui se passe ensuite dans la maison de Marthe et Marie est très éclairant. 

 

 Dans toute ville où vous entrerez et  vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 

Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

 

Et là, c’est dans la ville. Il y a quelque chose de beaucoup plus public. Ce n’est plus l’intimité de la maison, c’est l’annonce aux habitants, à tous les habitants. Mais curieusement Jésus ne parle pas de lui.

 

 

SAMEDI 27 JANVIER. Mc 4, 35-41.

 

C’est le soir, Jésus est surement en train de parler puisqu’il est question de la foule, et d’un coup il faut passer de l’autre côté, pour apporter aussi la vie. Mais c’est ce côté impératif. On ne passe pas à la maison, on reste comme on est, et on part.

 

 

35 Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » 

 

Se pose la question de « ce jour-là ». Est-ce que Jésus dans la même journée, a raconté la parabole du semeur, l’a expliquée, a parlé de la lampe, a parlé de la manière dont il faut écouter, puis les paraboles du royaume. La phrase par de nombreuses paraboles Jésus leur annonçait la Parole dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. 

 

J’opterai pour un autre jour, mais ce qui est certain c’est qu’est une décision de Jésus, du style : j’ai assez parlé ici, il me faut aller. Et il s’agit d’aller ailleurs, là où le mal semble être trsè présent, si on lit le récit de l’homme qui est dans les lieux de mort. Donc jésus veut aller là, pour porter la vie. Il est alors évident que les forces du mal qui ne veulent pas être délogées, vont se mettre en branle pour éviter ce qu’elles considèrent comme une catastrophe. 

 

36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. 

 

C’est donc bien quelque chose, une motion qui est présente d’un coup. Et tout le monde s’en va. Mais est ce que la barque est assez grande ? Il ne part pas tout seul. Peut-être d’autres disciples dans d’autres barques. Mais ce qui me frappe, c’est que c’est impératif. Il faut passer sur l’autre rive ;

 

37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. 

 

Puis il y a la réaction du lac (lieu des forces du mal). Les vagues qui se jettent ., ce qui évoque la violence de la sortie de l’esprit impur (convulsion et cri) au chapitre 1.

 

38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »

 

J’ai toujours été étonnée par cette demande. Est-ce qu’il y aurait, nous on va crever, toi, tu dors, mais à toi, il ne peut rien t’arriver. Ou alors, viens nous aider à écopper l’eau. Réveille toi. 

 

Se pose la question du sommeil. Jésus dort, c’est la nuit ; et su coup, ils sont seuls dans leur barque qui se remplit d’eau et qui va chavirer. Il ne dort ni ne sommeille le gardien d’israël dit un psaume. Et jésus va bien se comporter comme ce Dieu qui est gardie,. 

 

39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. 40Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » 

 

Et là deux phrases : la première pour menacer le vent (que dit-il, ça on ne sait pas) et à la mer une phrase étonnante : silence, tais-toi, comme si la mer hurlait quelque chose, que seul Jésus entend. 

 

Et la remontrance aux disciples. Pourquoi avez-vous peur ? enfin craintif c’est encore autre chose, mais tous ne sont pas des pêcheurs, dans cette barque. C’est un peu, arrêtez d’être des enfants, conduisez-vous en hommes. Est-ce que vous n’avez pas compris, que moi, avec vous, il ne peut rien vous arriver ? Que je dorme ou pas, si vous avez foi en moi, vous vivrez. 

 

41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

 

Là je pense qu’ils passent de la trouille à la crainte, qui est quelque chose de bien plus fort, parce qu’on est passé dans le sacré. Comme s’ils découvraient enfin que cet homme est bien plus qu’un homme. Comme si tout ce qu’il a fait et dit jusque-là, ne leur a pas encore permis de découvrir par qui est habité et mû.

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