samedi 13 janvier 2024

SEMAINE DU 31 DÉCEMBRE AU 6 JANVIER. EVANGILES.

DIMANCHE 31 DÉCEMBRE. Lc 2, 22_40. Ste Famille.

 

REFLEXIONS SUR CE TEXTE .

 

 

Sur RCF commentaire  de vendredi, est que pour chacun Jésus est « contradiction , ce qui peut être comme un scandale, et provoquer en nous en certain vertige, une chute et oblige à un choix de conversion. C’est que pour l’accueillir en nos cœurs, il nous faut, dit l’Évangile une conversion : chute et relèvement, qui nous fera porter un regard nouveau sur nos vies et déceler ainsi le salut du Seigneur présent autour de nous.

 

Bizarre comme choix de texte. Enfin c’est le modèle de la famille qui se conforme en tous points à la loi donnée à Moïse. 

 

https://giboulee.blogspot.com/search?q=Luc+2%2C+22-40  2023

https://giboulee.blogspot.com/search?q=Siméon                   2010

 

 

À priori ce texte ne me disait pas grand-chose. Je me suis toujours dit que moi, en tant que jeune maman, mon premier né jamais je ne l’aurai confié à qui ce que ce soit, à une personne que je ne connaissais pas, même si elle avait l’air de s’extasier sur mon bébé. 

 

Je crois aussi que malgré mon âge qui est presque celui de Anne, il y a en moi une pulsion de vie qui fait que je n’ai pas envie d’être comparée à ces saintes personnes, peut-être aussi, parce que je sais ne pas être sainte du tout. Alors ces modèles, quelque part, ils ne me plaisent pas. 

 

Et pourtant en commençant à travailler les versets, une petite idée est apparue, et si je laissais Syméon raconter, raconter lus large que ce qui se passe dans le temple, parler un peu de sa vie, ne pas en faire une sorte de juif pieux, qui semble sorti de la vraie vie. Ce Syméon, il a une famille, il a des enfants, des petits enfants. Il peut être heureux de les prendre dans ses bras et il sait les tenir pour qu’ils se sentent se sécurité. Il respecte les demandes des uns et des autres, il vit comme un tout à chacun, avec aussi les faiblesses qui apparaissent avec l’âge, mais aussi une certaine joie d’être vivant, même s’il songe à sa mort. 

 

Et puis, il y a aussi la question de l’esprit saint qui semble avoir une très bonne communication avec lui. On nous dit que l’esprit était sur lui, et cela c’est beau. C’est comme si au lieu du châle de prière, il avait comme une enveloppe d’esprit saint, qui le met effectivement un peu à part. Et cet esprit saint lui a fait une promesse qui répond à une prière : voir le consolateur d’Israël avant sa mort. Et cela renvoie au prophète Isaïe, aux chants du serviteur, à celui sur lequel reposera l’onction, et qui apportera enfin la justice. Il est aussi ce roi messie annoncé par le psalmiste, je pense  à ces psaumes qui parlent de ce roi, de ce fils de roi, qui un jour viendra et qui soumettra tout et sui fera régner paix et justice en Israël . Quand on est dans un pays conquis, croire que Dieu réalisera ses promesses, c’est la foi. 

 

On nous dit aussi que l’esprit saint lui a fait une promesse et c’est là où je trouve que c’est beau, parce que c’est le très haut qui écoute et qui répond à la prière, même si la réponse est vageu : avant que tu ne quittes ce monde. 

 

Peut-être aussi que Syméon, s’attendait à voir un homme fait, un homme en pleine possession de ses moyens. Au lieu de cela, c’est vers le temple qu’il est envoyé, sans savoir qui il va trouver ; Peut-être un nouveau Rabbi, mais un enfant ?

 

Ce qui est beau, c’est sa soumission. Il est un peu comme les soldats du centurion donc Luc parlera plus tard, qui donne des ordres qui sont exécutés. Syméon reçoit cette motion d’aller ce jour-là, un jour comme les autres, au Temple, et il y va, et à la fois celle qui a été le temple de la présence en elle de cet enfant et cet enfant qui lui est le temple de la Présence, qui est la Présence et cela il le perçoit avec des yeux qui ne sont pas des yeux de chair., mais des yeux d’amoureux de Dieu. 

 

Pour Anne, je n’ai pas vraiment réfléchi. C’est le personnage de Syméon qui était là, avec cette communication dont je suis peut-être un peu jalouse avec l’Esprit Saint. 

 

TRAVAIL SUR LE TEXTE . 

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’

 

Ce sacrifice, c’est pour qui ? Marie ou le rachat de l’enfant ? ou les deux ?  

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.

26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.

 

Voir de ses yeux, c’est une sacrée promesse, puisque Jésus dira je crois ; vous voyez ce que eux n’ont pas vu. Donc il y a eu pour lui aussi une annonce, une annonciation. Cela pourrait presque faire un titre de billet : l’annonciation faite à Syméon. 

 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.

 

Là je trouve beau : il est comme conduit par une motion intérieure. PPeut-être qu’il n’avait pas prévu d’aller au Temple, que c’était un jour comme les autres. Mais non, il y va, comme il est. Et là, il se passe quelque chose ;

 

Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :

 

Il arrive au moment où l’enfant toit être présenté, et c’est à lui qu’échoit cela et c’est pour cela qu’il reçoit l’enfant dans ses bras et que quelque chose s’est ouvert en lui, comme un émerveillement et une immense gratitude.

 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.

30 Car mes yeux ont vu le salut

31 que tu préparais à la face des peuples :

32lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

 

 

En d’autres termes, je peux mourir dans la paix, car ce que j’attendais pour tout le peuple, se réalise. En cet enfant il y a celui qui sera le salut pour le peuple,  celui qui se révèlera aux nations, qui en sera la lumière, qui les fera sortir du paganisme et qui fera que ton peuple se glorifiera d’avoir en lui un tel sauveur. 

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.

 

Peut-être que pour eux, à Nazareth c’était la vie qui avait repris, à moins qu’ils ne soient encore à Bethléem, mais avaient conscience de ce que cette naissance impliquait bien au dela d’Israël. 

 

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

Et là, c’est le truc très difficile. Il sera le révélateur, rien ne restera dans l’ombre, et les esprits auront du mal et pour toi, voir ton fils détesté, cela sera terrible, ton fils que tu aimes plus que tout ;

 

36 Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,

37 demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.

 

Symétrie voulue par Luc dès le début ; un homme puis une femme, mais une femme âgée qui a tout misé sur Dieu, et qui attend la délivrance, comme une femme attend la délivrance quand elle enfante. Et là, c’est arrivé et elle peut le proclamer à tous. 

 

38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

 

 

39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Et c’est le premier retour. 

 

 

Syméon parle

 

Syméon qui parle pour lui, mais aussi de cette femme Anne, arrivée presque au même moment que lui.

 

 Je m’appelle Syméon, je vis dans la sainte ville de Jérusalem et je pratique la Loi de mon dieu de tout mon cœur, de toute mon âme et lui je l’aime plus que tout. J’ai atteint un âge certain. J’ai une femme qui m’a donné des enfants qui eux-mêmes m’ont donné des petits enfants. Et ces petits enfants ils font ma joie. 

 

Je sais que le Seigneur est avec moi, et que les autres me considèrent comme un homme juste et religieux. Religieux oui, parce que notre religion elle fait de nous des hommes tournés vers notre Dieu, mais juste, cela le très haut seul le sait. 

 

Pourtant il m’a fait comprendre que je ne quitterai pas cette terre avant d’avoir vu le Messie, celui que nous attendons pour être la Consolation de notre peuple, pour lui redonner tout son honneur, pour être le berger qui le conduira vers le très Haut. 

 

Ce midi, alors que je ne comptais pas me rendre au Temple, j’ai ressenti en moi comme une force, une pulsion qui me poussait vers le lieu de la Présence, du moins c’est comme cela que je me représente le Temple. 

 

Il y avait un jeune couple, qui s’apprêtait à sacrifier deux petites colombes pour leur fils. Mais cet enfant il n’était pas comme les autres enfants, ce couple, il ,n’était pas comme les autres couples. Je me suis approché d’eux, et la maman m’a tendu l’enfant en toute confiance, pour que je le présente au Très Haut. Un infini bonheur s’est emparé de moi. Je comprenais que ce tout petit, c’était celui qui sera celui que nous attendions tous et il portait un si beau nom ; Dieu SauveJe le regardais et il me regardait avec ce regard empli de sagesse des tous petits. 

 

Des paroles sont sorties toutes seule de ma bouche. Je me suis entendu dire que maintenant je pouvais partir en paix, car mes yeux avaient contemplé celui qui est le salut préparé par Lui, le Maitre souverain, à la face des peuples, la lumière qui se révèle aux nations et qui donne gloire à ton peuple. 

 

J’étais étonné de ces paroles, car elles disaient que ce tout petit, ce messie, serait lumière pour nous, mais lumière pour tous les hommes de toutes nations et de toutes races et cela jamais je ne l’avais pensé. 

 

Les parents étaient aussi étonnés que moi, de ce que je prédisais là à leur tout petit. Je les ai bénis mais d’autres paroles me sont venues. Elles étaient pour la maman. Elles lui annonçaient ce son enfant ne ferait pas les choses facilement, qu’il serait un signe de contradiction, je dirai une sorte de scandale et que beaucoup le rejetteraient, même si d’autres le choisiraient et que cela, transpercerait son cœur de mère comme un glaive. Et il y avait en moi beaucoup de compassion pour cette toute jeune maman. 

 

Comme j’allais partir en les bénissant, une femme que tous reconnaissent comme une prophétesse est arrivée. C’est une femme très âgée qui n’a jamais eu d’enfant et qui a perdu son mari peu d années après leur union. Elle est toute ridée, mais elle se tient très droite.Elle a été attirée par le bébé (et pourtant il ne pleurait pas), et par le jeune couple comme par un aimant. Elle proclamait les louanges de Dieu, et elle disait que ce serait cet enfant qui un jour apporterait la délivrance à Jérusalem. Mais qu’entend -elle par délivrance ? Les romains ne lâchent jamais. Mais peut-être qu’il s’agit de cette autre délivrance autrement plus nécessaire et plus profonde qui est de nous délivrer du joug du péché. Mais les hommes comprendront-ils cela ?  J’ai rarement vu une femme aussi heureuse. 

 

Je me disais que le Seigneur qui fait bien toute choses avait envoyé ce jour- là deux personnes, que l’on peut considérer comme dignes de foi, pour être les témoins de ce qui était en train d’arriver : Dieu visite son peuple, Dieu renouvelle son alliance, Dieu sauve son peuple. Comment cela se fera -t-il ? Nous ne le verrons pas, mais nous savons que cet enfant, ce bébé qui a toute la vie devant lui, c’est aussi Emmanuel ; Dieu avec nous.

 

Elle et moi avons béni le couple qui est reparti chez lui, je crois en Galilée. Dans ma bénédiction, j’ai demandé comme notre Père Moïse nous l’avait enseigné que le Seigneur les bénisse et les prenne en garde, que son visage s’éclaire pour eux, qu’il tourne vers eux son visage et leur donne sa paix. Mais avec cet enfant, je savais bien que tout cela, ils l’avaient en plénitude. Et je leur ai demandé qu’eux aussi me bénisse. 

 

La joie était en moi quand j’ai regagné ma demeure. Jamais un tel amour m’avait inondé, abreuvé. Beni soit mon Seigneur qui a répondu à ma demande de voir celui qui doit apporter le Salut avant que je ne quitte cette terre.. 

 

 

 

LUNDI 1° JANVIER. Lc 2, 16-21

 

On pourrait dire, la première semaine de Jésus. 

 

Il est né, des bergers sont venus, ils ont raconté aux habitants, ceux-ci se sont étonnés (ont-ils cru ou pas) ils sont repartis, en louant Dieu (cela sera fréquent dans cet évangile), on est l’objet d’un miracle et on loue et on glorifie Dieu. On se tourne vers le très haut, parce que les yeux se sont ouverts.

 

16 En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. 

17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. 

18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. 

 

Ils sont les premiers à s’étonner ceux qui entendent le témoignage. 

Ensuite on aura Marie et Joseph qui s’étonnent de ce que dit Syméon à propos de leur premier-né. 

 

19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. 

 

Puis on a un coup d’œil sur Marie. Qui retient et qui médite tout cela. 

 

20 Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. 

 

Et les bergers qui ont donc servi de médiateurs, de témoins. Ils ont vu un ange, des anges, une troupe. Ils sont partis, ils ont cherché, ils ont trouvé un enfant couché dans une mangeoire et ils ont raconté aux villageois ce qu’ils ont vu et entendu. On ne sait pas comment ceux-ci réagissent, simplement ils s’étonnent. Est-ce qu’eux sont allés voir ? 

 

Ils sont repartis, plein de joie, eux les exclus, eux qui ont été choisis pour porter la bonne nouvelle. Et ils louent et glorifient le très Haut. Est-ce que ça nous en sommes capables ? 

Et Marie, qui dans ce qui est peut-être une certaine agitation si les habitants déboulent pour les voir ces étrangers, ces galiléens, garde tout cela dans son cœur, et essaye de donner un sens, du sens. Les prophéties qui se réalisent ls unes après les autres.

 

21 Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

 

 Et c’est la vie qui suit son rituel avec la circoncision et l’imposition du nom, non pas le nom que Marie avait peut-être choisi dans son cœur, parfois on a des envie de prénoms pour son bébé, bien avant la conception, mais ils donnent le nom voulu par l’ange. Soumission.

 

 

MARDI 2 JANVIER.  DEUX GRANDS SAINTS : St Basile et St Grégoire de Nazianze. 

 

Jn 1 , 19-28

 

On a entendu ce texte il y a peu de temps. Ce matin je me disais qu’il y a ce verset : quelqu’un se tient au milieu de vous, que vous ne connaissez pas et moi je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale (je cite de mémoire). 

 

Et je me disais qu’il y a aussi, au milieu de nous, des gens que nous côtoyons, qui sont là, qui sont remplis d’esprit saint, qui sont des saints et que nous ne voyons pas et pourtant ils sont là, ils sont comme des minuscules bras d’une immense rivière, d’un immense fleuve, ce saint esprit dans lequel nous sommes plongés, immergés et qui contrairement à l’eau est une onction qui pénètre et qui agit au-dedans et au dehors, et qu’ils sont là présents, qu’ils donnent, qu’ils irriguent humblement, petitement un jour après l’autre.  

 

 

19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » 

20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » 

21 Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » 

 

Premier Témoignage : non je ne suis pas. 

 

22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » 

 

23 Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » 

 

Deuxième témoignage, information : voilà qui je suis appelé à être.

 

Ces deux témoignages portent sur le qui 

 

24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. 

 

25 Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » 

26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; 

27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » 

 

 

Arrive un autre témoignage, lié au pourquoi (et qui t’a autorisé à faire cela, à te comporter en prophète), qui montre la différence entre lui et celui qui va venir, celui qu’il a vu, celui qui est là, mais qui n’est pas encore manifesté. C’est là que je suppose que l’absence est lié à ce que les synoptiques appellent les tentations, (les épreuves qu’il doit gagner pour se montrer ensuite).  

 

28 Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

 

MERCREDI 3 JANVIER .Jn 1, 29-34

 

29 En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 

 

 Et voilà Jésus qui revient. Il a reçu l’esprit qui est descendu comme une colombe (joli commentaire sur RCF, l’esprit n’est pas une colombe, mais il descend sans faire de bruit). Jean voit, et d’emblée il parle de l’homme qu’il reconnait. Et la fonction première, c’est d’enlever le péché du monde. Et cela personne n’a jamais pu le faire. Le péché est proclamé par les prophètes, il y a certes la conversion, mais le péché demeure ; là, c’est je pense affirmer d’emblée la divinité car seul Dieu peut faire cela ;

 

30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 

 

L’affirmation de la divinité se poursuit. C’est bien un homme que j’ai précédé dans l’histoire, mais lui il est de toujours à toujours. 

 

31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » 

 

Là, c’est finalement le vrai rôle de Jean ; parmi tous ceux qui demandent le baptême, reconnaître et présenter à ses disciples (à défaut de plus) celui qui est. Son rôle c’est de manifester à Israël que son sauveur est là ;

 

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. 

33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” 

34 Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »

 

On peut dire que c’est une synthèse des versets précédents. Cet homme que vous voyez, moi je l’ai vu et j’ai vu l’esprit descendre et je savais alors qui il était. Et il est le Fils de Dieu ;

 

 

JEUDI 4 JANVIER. Jn 1, 35-42 (on s’achemine tout doucement vers la fin de ce chapitre et je pense cana). 

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/01/nous-avons-trouve-le-messiejn-2-41.html

 

35 En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. 

36 Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 

 

37 Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 

38 Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 

 

 Toute la question est de savoir ce qu’il y a derrière le verbe demeurer. C’est surement où loges tu, mais Jésus lui demeure dans le Père et le Père est en lui, et si c’est cela qu’il a donné aux deux qui l’ont suivi, normal qu’ils soient passés de Rabbi à Messie.

 

39 Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 

 

Importance de l’heure, ce qui laisse à penser que ce fut un évènement mémorable pour ce disciple qui raconte. Un disciple qui a quitté Jean, pour suivre Jésus ;

 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 

41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 

42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

Conversion et du coup besoin de faire partager. Il va chercher son frère qui lui est d’emblé renommé, et nommer c’est important. 

 

 

VENDREDI 5 DÉCEMBRE. Jn 1, 43-51. Trouver, voir, connaître. 

 

https://giboulee.blogspot.com/2023/08/jn-1-45-51-fete-de-st-barthelemy.html

 

43 En ce temps-là, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. » 

44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre. 

 

45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. » 

 

46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. » 

 

Jésus leur avait dit : venez et vous verrez. Mais là encore quoi derrière ces deux verbes, surtout le verbe voir. 

 

 

47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » 

 

48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » 

 

49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » 

 

50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » 

51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

 

 

SAMEDI 6 JANVIER. Lc 3, 23-37

 

23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli, 

 

24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph, 

25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï, 

26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda, 

27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri, 2

28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er, 

29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi, 

30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim, 

31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David, 

 

32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone, 

33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda

34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,

 

35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala, 

36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Semfils de Noéfils de Lamek37fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam, 

38 fils d’Énos, 

fils de Seth, 

fils d’Adam, 

fils de Dieu.

 

Curieuse cette généalogie, rien avoir ou presque avec celle de Matthieu. Et elle est inversée, mais ça tout le monde le sait. Il y a bien la filiation davidique qui est transmise par Joseph.

On apprend aussi plus de choses sur la généalogie d’Abraham. 

 

Et cela va jusqu’à Seth qui est bien le seul a avoir eu une descendance selon le désir de YHWH. Et on a la finale fils de Dieu, que l’on n’a pas chez Matthieu qui s’arrête à Abraham.

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