dimanche 2 août 2020

SEMAINE DU 27/07 AU 2/08. EVANGILES


 

LUNDI 27 JUILLET. Mt 13, 31-35

 

C'était un morceau de l'évangile de dimanche dernier, mais le prêtre s'était contenté de la première parabole, le semeur.

 

31 En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. 

32 C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »

 

Regarder les verbes.. Prendre, semer.  Impression que peut-être ailleurs, il y a jeté. Là il y a un projet, mais pourquoi "une" et pas "des". Parce qu'il sait ce que ça va devenir?

 

Ce qui est peut-être interessant c'est que ça devient un arbre. Là il sert aux oiseaux du ciel qui vont se reproduire (les nids), mais un arbre ça donne des fruits, ça donne ces graines qui essaiment… C'est autre chose qu'une simple plante potagère qui se reproduit rarement toute seule. 

 

33 Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » 

 

D'accord, pour le levain, mais ça donne un sacré travail… Prendre la farine à bras le corps pour que ça se mélange bien. Il y a toute une technique, pas simple. Mais ça fait du pain pour beaucoup.

 

34 Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, 

 

35 accomplissant ainsi la parole du prophète : ‘J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.’ Psaume 78, 2: J'ouvre la bouche par des sentences, Je publie la sagesse des temps anciens

 

 

MARDI 28 JUILLET: Mt 13, 36-43

 

36 En ce temps-là, laissant les foules,

Jésus vint à la maison.

 Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » 

 

Clairement… Pas si simple de comprendre ce langage là.

 

 

37 Il leur répondit :

 « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; 

Le semeur c'est le fils de l'homme, qui ne sème que du bon grain.

38 le champ, c’est le monde ;

Il sème partout.

le bon grain, ce sont les fils du Royaume

mais le bon grain, si on suit la logique, ce sont les disciples qui vont ensemencer à leur tour le monde.

 ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais

Et s'oppose à eux, les fils du mauvais, qui ne veulent pas que le bien gagne. Mais ce n'est pas satisfaisant. Est ce qu'ils sont aussi les serviteurs?

 

.39 L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable;

  la moisson, c’est la fin du monde ;

 les moissonneurs, ce sont les anges. 

 

Celui qui envoie des méchants (les impies ou les hypocrites), c'est le diable.

Ça se passe à la fin des temps.

Et comme dans la parabole su filet, ce sont les anges qui font le tri.

 

40 De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.

 

L'ivraie ne peut qu'être jetée au feu.

 

41 Le Fils de l’homme enverra ses anges,

 et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute

 et ceux qui font le mal ;

42 ils les jetteront dans la fournaise :

 là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

Il y a de fait une répétition. On n'apprend rien de plus. J'aime bien le "enlever toutes les causes de chutes", ce qui sera appelé aussi les scandales.  Et si on enlève ceux qui font le mal, je me demande s'il restera grand monde…

 

 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.

Voir Ap 22, 4-5

 

Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

 

 

MERCREDI 29 JUILLET: Jn 11, 19-27

 

19 En ce temps-là, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. 

20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 

 

Toujours intéressant le contraste. Marthe a du envoyer chercher Jésus, il n'est pas venu, mais elle sait qu'il va venir. Et là, elle apprend qu'il n'est pas loin, donc elle sort de chee elle, et elle va à la rencontre. C'est presque ce qui se passera pour la Marie qui se met en route pour retrouver le corps de son ami.  Et il y a la sœur qui ne se rend compte de rien.

 

21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 

 

Marie dira la même phrase, qui peut être entendue comme un reproche, mais aussi un espoir. Tu n'étais pas, tu n'as pas pu empêcher, mais même maintenant je suis sure que tu pourras être entendu de Dieu et redonner vie à mon frère. 

 

23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » 

24 Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 

 

 C'est assez étonnant.. On pense au présent, je suis là il va ressusciter. Jésus donne un futur. Et Marthe l'entend bien; oui, au dernier jour. Comme si elle n'ose pas croire au maintenant au bout de 4 jours.

 

25 Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 

Je suis le chemin, la résurrection et la vie. Cela ce sera pour Thomas. Croire en lui, vivre, rester vivant, même si la mort biologique est là.

 

26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » 

Question quand même difficile.

 

27 Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

 

Affirmation plus forte que celle de Pierre, à la fin de Jean 6.

 

 

JEUDI 30 JUILLET: Mt 13,47-53

 

47 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : «Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. 

48 Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. 

 

Attente, patience Quand le filet sera t il plein. Et le temps du tri.  Vaut rien/Vaurien.

 

49 Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes 

50 et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » 

 

 

D'où sortiront les anges? Du ciel? En tous les cas ils ont un travail de tri et pas simple. Dieu ne se salit pas les mains avec les méchants. Les méchants ce sont plus les impies, dans les psaumes, mais aussi ceux qui ne s'occupent pas de la veuve et de l'étranger, qui se jette comme un animal sur le pauvre.

 

Pleurs et grincements de dents… pas juste… on n'a rien fait de mal. Mais là, c'est trop tard.

 

51 « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». 

 

52 Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » 

53 Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.

 

Utiliser son savoir pour en faire du neuf. Mais en théorie c'est un peu le but des discussions rabbiniques, même du temps de Jésus;

 

VENDREDI 31 JUILLET. Mt 13, 54-61

 

54 En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? 

 

Intéressant, Matthieu ne nomme pas le lieu d'origine. Il y a la fonction première: enseigner. Et le questionnement, la sagesse et les miracles?  Interrogation. Qui est-il celui qui nous connaissons, qui est de chez nous.

 

55 N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? 

56 Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » 

 

Pourquoi lui, pourquoi pas nous…

 

 

57 Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » 

 

On est passé de l'étonnement à être choqué. Et Jésus qui traduit: son pays et sa propre maison.

 

58 Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

 

 

 

 

 

 

 

SAMEDI 1 AOUT.  MT 14, 1-12

Toujours ces textes presque squelettiques par rapport aux autres récits.

 

 

1 En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus 

2 et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » 

 

Introduction à ce qui va suivre et affirmation concernant Jésus, qui du coup est quand même quelqu'un qui peut faire peur et qui risque de reprendre le rôle de Jean.

 

3 Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. 

4 En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » 

 

Un peu une répétition  de ce qui s'est entre Achab et Jézabel. Je veux dire, la femme qui s'arrange pour qu'Achab ait la vigne de Nabot (ici la tête de Jean), mais qui le fait en quelque sorte à sa place, par ruse.

 

Faire taire celui qui dérange.

 

5 Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. 

 

Différent des autres récits. Là, c'est la peur de la foule qui l'empêche; et l'opinion de la foule. Mais est ce que cela veut dire qu'Hérode lui, ne le tient pas pour un prophète, mais comme quelqu'un qui est un empêcheur de tourner en rond. Est-ce comme cela qu'il imagine Jésus? En tous les cas, Jésus pourrait être vécu d'emblée comme un persécuteur futur, donc à éliminer.

 

6 Lorsqu' arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. 

7 Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait.

8 Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » 

9 Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. 

10 Il envoya décapiter Jean dans la prison. 

 

Description sèche de l'événement. Un anniversaire, une danse, un serment (comme celui de Jephté). Et l'impossibilité de reprendre sa parole, et donc l'exécution de Jean;

 

11 La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. 

12 Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

 

La question que je me suis posée, c'est la réaction de Jésus. Est-ce que les disciples de Jean lui demandent de prendre la place de ce dernier? De reprendre un flambeau qui n'est pas le sien? Su coup, cela donnerait un autre éclairage à l'évangile de Jean où il est dit que Jésus part quand il apprend la mort de Jean. Certes son heure n'est pas venue et ce n'est pas comme cela qu'il doit mourir, mais aussi, il ne veut pas être vizir à la place du vizir.  En même temps il y a aussi ce que font les disciples de Jean (prendre le corps sans sa tête) pour lui donner une sépulture, ce que feront pour le corps entier de Jésus, Joseph et Nicodème.

 

Dans l'évangile de Matthieu, Jésus se retire aussi, et il est suivi par les foules (un véritable aimant) et ce sera la multiplication des pains. Et là jésus est bien différent de Jean. Il donne…

 

 

DIMANCHE 2 AOûT:  Mt 14, 13-21.

 

Quand l'évangile du dimanche est dans la continuité de l'évangile de semaine.

 

1 3En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. 

 

 C'est beau d'être le loup blanc, mais pas repos possible. Pauvres disciples..

 

14 En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. 

 

Guérison des malades (il les guérit tous est-il écrit ailleurs). En tous les cas, même s'il part et ce quelle qu'en soit la raison (pas son heure, ne pas se faire arrêter par Hérode, prendre du repos), il est saisi de compassion devant l'effort de ces gens qui viennent à pied, ce qui n'est peut-être aps facile.

 

15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » 

16 Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » 

 

Quand on donne des ordres à Jésus, en général, ça ne marche pas.. Renvoie- les/ donnez leur vous même à manger. Ce contraste entre "la foule" et les disciples peu nombreux.

 

17Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » 

18 Jésus dit : « Apportez-les-moi. » 

 

Là ce n'est pas un jeune garçon, non c'est ce que les disciples (disons que j'aime bien cette idée) ont avec eux, et ce n'est peut-être pas grand chose, et c'est ce pas grand chose, qui leur appartient et qui est enlevé: apportez les moi..

 

Ce que j'aime bien, c'est effectivement c'est avec le peu qui est à eux que Jésus va faire du beaucoup, mais que c'est avec ce peu, que les disciples apporteront à manger. Pour la foule, ce sont bien les disciples qui donnent, mais si elle ne sait pas d'où ça vient. Il ya pour moi comme une réalisation/ Si vous donnez le peu qui est à vous, avec ce peu que je vais transformer, vous pourrez donner à beaucoup.

 

Au début de la péricope, Jésus a guéri leurs malades, maintenant il va guérir leur faim.

 

19 Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. 

 

Là, c'est lui qui ordonne, juste la mention sur l'herbe (ps 23?). Il passe du guérisseur au bon berger, mais c'est un peu pareil. Une autre facette. Puis la scène: lever les yeux vers le ciel (pour ne pas dire Dieu: royaume des cieux/ royaume de Dieu), une bénédiction, certainement que l'on prononçait à chaque repas, et quelque chose qui se passe. Nouvel Elisée, mais c'est très différent. Le partage, et le don. Finalement, la représentation est quasi impossible. Je ne peux pas me représenter ce qui se passe. Mais il se passe quelque chose, qui est œuvre du Père, qui est venu bénir ce pain et le multiplier.

 

20 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. 

21 Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

 

Importance des nombres dans ces versets. Douze corbeilles, douze tribus, douze disciples. 5000, comme les 5 doigts de main, multiplié par 1000, donc beaucoup.

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