DIMANCHE 16 MAI. Jn 17, 11-17. Prière "sacerdotale".
Il y a un avant et un après. L'avant la croix, et l'après la croix et la résurrection.
La paternité de Dieu, qui fait des disciples des fils, qui le fait vivre dans une sorte de même cocon, qui les fait aussi enfants.
Jésus vit cela en permanence et c'est aussi sa Joie, Joie qu'il transmet à ceux qu'il aime.
11b En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie
C'est terrible, mais je bute sur ce premier verset. Quel est ce nom que dieu a révélé à Jésus et qui doit garder les disciples unis? Peut-être Père/ Abba; différent de ce qu'on entendait autrefois en disant que Dieu était le père du peuple ou de la nation. Mais Dieu quand il parle de David, de son messie, dit bien qu'il sera un père pour lui, et lui un fils pour lui. Mais si c'est autour de la paternité que se joue maintenant l'unité, il s'agit de sortir de la rivalité entre frères. Nous avons un seul Père, dira Paul quelque part.
Si on suit cette piste, celle de la fraternité, parce que enfants d'un même père, on comprend. Ceux qui sont restés dans la fraternité, unis parce qu'enfant d'un même père, ne se perdent pas. Celui qui est parti, qui a quitté le nid, est tombé dans les mains du mal, mais il a aussi permis l'accomplissement de l'écriture. Cela peut-être un commentaire du rédacteur.
13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
Ce serait le cadeau de Jésus, et on pourrait presque penser Esprit Saint/ Joie.
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
Si les disciples sont frères de Jésus, celui-ci a tout partagé avec eux, et comme lui, ils appartiennent à un autre monde. Le monde de la terre, est domaine du mauvais et Jésus prie pour que ses frères soient gardés de tentateur.
Là, on peut entendre qu'il enseigne quelque chose. Le monde va vous haïr comme il m'a haï, mais vous avez ma joie en vous.
17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
19Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »
Si la parole du Père, est le souffle, mais aussi le Verbe, alors la demande de Jésus, est bien l'envoi de l'Esprit Saint, qui est vérité, qui est parole, qui est souffle et qui rend saint.
j'ai lu que Dieu étant saint, peut sanctifier qui il veut, mais que ce n'est pas quelque chose que nous pouvons acquérir. Il y a une demande de Jésus, de nous rendre saints, par l'envoi de l'Esprit (encore que la parole, c'est aussi Lui). Jésus est saint,n
Finalement je retiens, la fraternité: enfants de Dieu (et nous le sommes, dira la première épitre de Jean) et le rôle de l'Esprit qui va être donné, qui va sanctifier, garder dans l'unité, protéger du mal, tout en restant dans le monde.
LUNDI 17 MAI. Jn 16,29 -33.
On repart en arrière. On en était resté aux annonces de persécutions et à l'envoi du défenseur qui doit établir la culpabilité du monde.
Puis, (mais ça manque), encore un peu de temps et vous ne me verrez plus; encore un peu de temps et vous me reverrez.. et là discussion et même reprise de "je m'en vais auprès du père" qui pose problème de compréhension. Une explication (que je ne trouve pas évidente du tout), qui se termine par: je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde, maintenant je quitte le monde et je pars vers le Père. Et on arrive à ce verset 29.
29 En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images.
30 Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Je trouve alors qu'il y a un acte de foi énorme de la part des disciples. Comme si le cœur s'était ouvert, comme si Jésus leur avait ouvert le cœur. Et c'est peut-être cela que l'évangéliste veut faire comprendre. Parfois on ne comprend pas, on ne le comprend pas, mais dans la Foi, les choses peuvent prendre sens. Mais là, c'est encore autre chose, car ils se sont posés des questions entre eux, et Jésus a répondu à leurs questions; Donc si la communauté se pose des questions, Jésus répondra et ouvrira le cœur.
31 Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez !
Et la réponse de Jésus va bien dans ce sens: vous quittez le raisonnement, le discours pour la foi en Moi.
32 Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi.
33Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »
Encore une annonce. Vous avez une foi en moi, mais malgré tout, avec les évènements, vous allez vous disperser, comme la pluie disperse. Un reproche, vous allez me laissez seul et la conviction de Jésus, mon Père lui ne m'abandonnera pas. Et là, c'est surement une des différences entre l'évangile de Jean et les récits des synoptiques.
Vous allez être inquiets, mais en moi, vous avez la paix (c'est déjà un don) et ce don est possible parce que le diviseur est vaincu. Il y a comme une anticipation.
Dans ce texte, on passe du côté des disciples à un questionnement qui se transforme en certitude: plus besoin de te poser des questions; et il y a comme un don de l'esprit à ce moment là, par anticipation, qui est aussi rester dans la paix dans le temps de dispersement, de persécution et de croire, croire, croire.
MARDI 18 MAI: Jn 17; 1-11a
Glorifié… C'est la relation au père qui est première, mais qui s'exprime par une demande. J'ai envie de dire: montre la divinité qui est en moi, pour que cela montre ta propre divinité. Et ceux qui contemplent cela, qui ouvrent les yeux, reçoivent la vie éternelle.
Un peu l'impression que ce texte est aussi bâti avec des associations sur les mots. Bien sur il y a l'accent sur, mais pas uniquement.
1 En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
2 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Dans ces premiers versets, Jésus est comme passif. Le Père est actif, il lui est demandé quelque chose, que son Fils soit glorifié par Lui, pour que l'œuvre confié s'accomplisse: donner la vie éternelle.
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4 Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
5Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
6 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
Versets 5-6; Jésus en quelque sort se justifie. Il a fait ce qui lui a été demandé. Il doit donc recevoir ou retrouver cette gloire qui était la sienne, avant le commencement des temps humains.
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7 Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
8 car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues,
ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.
9 Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi.
10 Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux.
11aDésormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi.»
Centration maintenant sur ceux qui resteront dans ce monde, dans le monde, après le départ définitif (soit mort et réssurection, soit résurrection ascension).
Gloire, Parole, Monde, départ… Obéissance totale. Transmission totale, Vie éternelle, reconnaître que non seulement Dieu est Père, mais qu'il est l'Amour.
MERCREDI 19 MAI. Jn 17, 11B-19. TEXTE DE DIMANCHE. PRIÈRE SUR LES DISCIPLES./ MISSION.
Texte de Mgr Gobillard.
Hier, nous avons demandé, avec Jésus la gloire de Dieu, ou plutôt que la gloire de Dieu se manifeste en nous, se réalise dans nos vies, ce qui est très exigeant.
Aujourd’hui Jésus demande que nous soyons sanctifiés. Oui ce mot est passif. La sanctification est une action de Dieu sur nous.
Elle n’est absolument pas liée à nous-mêmes, à nos efforts, à nos améliorations. Elle est d’abord une vie qui se transforme. Oui, la vie chrétienne n’est pas d’abord une morale, mais comme son nom l’indique, une vie. Cette sanctification, cette vie de Dieu qui nous est communiquée, on peut aussi l’appeler, d’une certaine manière, la grâce
.
Lorsqu’on dit de Marie qu’elle est pleine de grâce, cela signifie qu’elle est remplie de la vie de Dieu, de sa sainteté, qu’elle est d’abord dans une attitude contemplative de réceptivité. Dieu seul est saint ! Et si nous le sommes, comme le rappelle saint Paul, c’est parce que nous sommes en communion avec lui, en lien étroit avec lui. Ce lien, il n’est pas théorique, ou donné une fois pour toute, ou lié à une intention seulement. Ce lien, il se vit régulièrement, quotidiennement, dans la prière personnelle, dans les sacrements, dans le service aussi.
La sainteté selon l’Evangile d’aujourd’hui, c’est aussi accepter d’être en contradiction avec l’esprit du monde, en tout cas avec ce qui, dans le monde qui nous entoure, est en contradiction avec l’Evangile.
Lorsque l’efficacité devient une idole, lorsque l’argent est une valeur suprême ou la performance, ou le refus de la vie et de tout ce que cette vie implique de surprises, de souffrance parfois. Refuser l’esprit du monde c’est préférer le bonheur au bien-être.
Le bonheur est lié à la relation : Je me souviens de cette grand-mère à qui son petit-fils demandait « quel est le plus grand bonheur de ta vie ? » et qui lui répondait tout simplement : « mais mon plus grand bonheur, c’est toi ! ». Son bonheur c’était le bonheur de ses proches.
Le bonheur est dans le don joyeux de soi pour les autres, dans la relation. Le bonheur selon Dieu, donc la sainteté, est toujours maintenant, dans cet aujourd’hui que le Seigneur nous donne et qu’il accompagne de sa grâce. Sa grâce, elle est donnée pour aujourd’hui, jamais pour demain. Comme Marie, apprenons, avec sa grâce, à recevoir tout événement, toute rencontre comme un cadeau. Alors nous serons saints, de la sainteté de Dieu, l’éternel présent.
11b En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.
La question du nom. Un prêtre hier, disait que le nom, c'est celui de Dieu Sauve, (ou dieu avec eux), mais là, ça serait le nom qui a été donné par l'Ange, mais je me demande si ce n'est pas autre chose. Dans l'écriture, Dieu, est celui qu'on ne peut nommer. Le nom de Dieu, est imprononçable. Il est celui qui est. SI Jésus parle autant d'unité, il me semble que c'est bien sur un attribut de Dieu qui est aussi un nom, qu'il insiste. Dieu est Père. De ceux que tu m'as donné, j'ai fait des frères, j'ai fait une famille sauf pour celui, qui n'a pas voulu, mais qui dans ta volonté, a malgré tout un rôle précis.
13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Une affirmation: je pars parce que c'est cela le nécessaire, ta volonté, notre volonté, et ils auront mon Esprit (ma joie) dans sa perfection. Ils seront comblés. Ils seront aussi mes frères, car comme moi, ils seront dans le monde, sans être dans le monde.
15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. 16Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
17Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 19Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »
Une prière de demande pour nous. Etre gardé du mauvais (fin du notre père), être sanctifiés (vivre de la vie de Dieu et donc de la vie de l'Esprit).
Que cet esprit que tu nous a promis, et déjà donné, revienne sur nous avec puissance, et me fasse vivre de ta vie, me sanctifie, me maintienne dans ta Vérité. Merci d'avoir prié pour nous alors que les minutes t'étaient déjà comptées.
JEUDI 20 MAI. Jn 17, 20-26 Prière sur le monde..
Parfois je me dis, que ce texte, ces mots, ce serait bon de les entendre lus lentement, versets par versets ou par groupe de versets, sans commentaires..
20 En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
On pourrait se dire que l'unité on ne peut pas la construire à la force des bras, non c'est un don qui permet aux autres de comprendre, de percevoir que Dieu est là, que Dieu est présent et que Dieu agit. C'est un amour qui transforme.
24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Demande: Jésus ne veut pas être seul avec le Père. Il nous veut avec lui.
25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
Faire connaître le Nom (Père/ Amour), et l'envoi de l'Esprit va permettre que cette connaissance se diffuse pour que l'amour soit le moteur actif du monde voulu par le Père.
Vendredi 21 mai. Jn 21, 15-19
Ce qui me frappe, c'est que l'évangéliste, nomme Simon, comme Simon-Pierre et que Jésus, lui le nomme par trois fois, Simon fils de Jean.
Je me demandais si ce qui se joue ici, ce n'est pas le fait que Simon a repris son métier de pêcheur, il n'est pas devenu le berger attendu (malgré ce qui s'est passé le premier jour de la semaine avec le don de l'Esprit et le don de remettre les péchés), comme si Pierre ne se sentait pas capable. Et là par trois, au nom de l'amour qui le lie à Jésus (et qui le conduira à la mort, parce que c'est quand même cela la finale de l'évangile), Jésus lui donne sa feuille de route. Berger des agneaux, c'est une image du Père, qui prend un agneau sur son cœur (je crois Isaïe), Berger des brebis, c'est Ezéchiel, c'est aussi le rôle des prêtres. Simon désormais sera seulement Pierre, (il a été ainsi nommé par Jésus au début de l'évangile de Jean), et il sera amené à diriger, et à finir sa vie pour témoigner, lui qui n'a pas été capable de le faire la nuit de l'arrestation.
Peut-on dire que le pasteur c'est celui qui dirige, qui connaît les chemins, les pâturages et que le berger c'est celui qui soigne?
15Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Le berger de mes agneaux, de mes "petits". Prends les sur ton cœur, (ces gentils… que tu n'aimes pas tellement)..
16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Les brebis d'Israël.
Si on prend Jean 10, le pasteur, c'est celui qui mène le troupeau là où doit aller, qui le fait sortir, et qui connaît chacune de ses brebis. C'est faire de Simon son successeur.
17Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? »
Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Et là, peut-être du plus large (même si ce sera plus le travail de Paul), élargir le troupeau, aller à la rencontre des autres brebis..
18 Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » 19Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
Tu n'as pas su me rendre témoignage, mais plus tard, tu le feras. Suis-moi…
SAMEDI 22 MAI. Jn 21, 19-25
Etonnant le couple Pierre/ Le disciple que Jésus aimait. On peut supposer qu'il est avec jésus depuis que Jean le Baptiste a dit: voici l'agneau de Dieu et qu'avec André il a suivi Jésus et lui demandant "où demeures-tu". Simon, est le troisième appelé, lui reçoit le nom de Roc. Ils sont donc tous les deux avec Jésus, depuis toujours. Mais jean a devancé un peu Pierre. Et c'est à partir du chapitre 13, que ce disciple prend une place étonnante, et toujours avec Pierre.
C'est à lui, qui à la demande de Pierre, saura qui est celui qui doit trahir.
C'est lui, qui fera entrer Pierre dans la demeure du grand-prêtre la nuit de l'arrestation.
C'est lui, (mais là il est avec Marie) qui sera au pied de la croix et qui racontera.
C'est lui, qui court avec Pierre au tombeau , et qui croit. Il laisse Pierre entrer.
C'est lui, qui lors de la pêche sur le lac, reconnaît le Seigneur.
Et aujourd'hui, c'est lui, qui suit Pierre, qui suit Jésus, parce que Jésus le lui a demandé.
Et c'est lui, qui à la fin de ce texte, parlera à la première personne.. Et
c'est même étonnant. Cela passe d'un commentaire sur ce disciple, qui demeure
(comme il a toujours demeuré avec Jésus si on reprend le début de l'évangile), et demeurer, c'est tellement important.. C'est
passer du faire à l'être. Jean finalement, même s'il a agit d'une certaine
manière dans les "heures" est dans la Présence. Et ce demeurer donne
la vie éternelle. Il affirme à la fin du
texte, que c'est lui qui a vécu tout cela, lui qui a écrit mais lui, qui n'a
pas tout écrit, et là, il passe au je, peut-être pour s'excuser de ne pas avoir
transmis d'avantage, c'est qui est une magnifique humilité.
2 0En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? » 21 Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »
22 Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Un commentaire, dit que Pierre en quelque sorte s'inquiète pour son frère, et de lui, qu'est ce que tu attends? Et là jésus lui dit de que ce n'est pas son problème, que pour le moment il doit lui, suivre Jésus (et peut-être que Jésus lui a dit beaucoup de choses, à celui qu'il a choisi comme étant le pasteur et le berger de son troupeau). Cela évoque une certaine urgence dans la transmission.
23 Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ?
24 C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai.
Besoin de rétablir une vérité. Jésus a dit "demeurer" avec tout ce que cela représente. Si quelqu'un m'aime, mon père et moi, nous ferons en lui notre demeure.. Et si Dieu demeure en cet homme, alors il est bien vivant.. Mais ce qui est dit aussi, c'est qu'il va mourir comme tous les hommes, mais que lui, son travail a été de témoigner, et avec une affirmation qui est un "nous", qui peut évoquer la présence trinitaire en lui.
25 Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait.
Et cette sorte d'humilité, il n'a pas tout écrit, il n'a pas pu.. Mais ce résumé permet d'ouvrir à qui a été, et à qui est le Fils, mais c'est restrictif.
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