dimanche 24 février 2019

SEMAINE DU 18 AU 24 FÉVRIER: ÉVANGILES



LUNDI 18 FEVRIER: Mc 8, 11-13

11 En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. 

 Etonnant le "survinrent". Comme s'ils étaient cachés et lui tombaient dessus d'un coup, avec une connotation un peu bizarre. Comme si Jésus qui vient de multiplier les pains, ne s'attend pas à les trouver à cet endroit là. Et ils ne lui veulent pas de bien, à lui qui a pourtant donné un signe très fort, semblable à la manne dans le désert. Non ils n'en veulent pas, et ils sont insatisfaits. 

12 Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération».

 Quand Jésus guérit le sourd muet, il soupire aussi. Décidemment rien n'arrive à ouvrir ces hommes au cœur dur. Et le pourquoi est étonnant. Et c'est toute la génération qui est impliquée par seulement les hommes qui sont là. Dans d'autres textes, Jésus parle du signe de Jonas. Là, c'est, aucun. Peut-être parce que Jésus sait qu'aucun signe ne pourra changer leur cœur.

13 Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

Pas de polémique finalement. Il part. Quand on ne veut pas de lui, il ne s'impose pas. 


Texte très court. Dans la traduction donnée par la Bible Bayard, la réponse de Jésus, est "plutôt crever" et c'est bien ce qui va se passer, c'est bien dans la mort que le signe, ce signe qui pour les pharisiens doit venir du ciel, sera donné, mais ils ne le reconnaîtront pas.

A propos du texte de la Genèse: Gn 4. J'ai été frappée par le verset suivant: " au temps fixé, Caïn  présenta des produits de la terre, en offrande au Seigneur. De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs". Ceci indique une écriture sacerdotale, mais c'est étonnant ce "temps fixé" qui pour moi évoque l'épitre aux hébreux. Seulement cette traduction est propre à AELF. Alors je laisse tomber. Sauf que demeure la question: comment sait-on que Dieu se détourne d'une offrande? 

MARDI 19 FÉVRIER. Mc 8, 14-21

14 En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter de spains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque

Qui est responsable du ravitaillement? Celui là, il a du passer un sale quart d'heure. Apparemment, un a pris du pain, mais pas pour tout le monde. Donc on s'inquiéte et on se dit qu'on aurait du prendre des restes. Mais pour cela il faudrait qu'il y ait une continuité entre la multiplication, le débarquement, la prise de tête avec les pharisiens qui demandent un signe et un nouveau départ de Jésus qui semble en avoir assez. 

15 OrJésus leur faisait cette recommandation : « Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » 
16 Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. 

Si on se représente la scène; cela fait tout à fait "causes toujours tu m'intéresses, mais moi ce qui m'importe c'est le manque de pain et de savoir combien de temps on va rester dans la barque, si on trouvera du pain en débarquant et pourquoi on n'a rien pris".

17 Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? 
18 Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas

Alors Jésus se rend compte qu'ils ne sont pas avec lui.. Et des reproches tombent. Je suis avec vous, j'ai donné ce qu'il fallait aux foules. Comment pouvez vous imaginer que je vais vous laisser mourir de faim? Se rappeler, faire mémoire. Peut-être que le faire mémoire de la cène, c'est aussi faire mémoire de celui qui a donné comme Dieu la manne dans le désert, qui écoute, qui est présent, qui n'abandonne pas.

19 Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent: « Douze. 
20 – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent: « Sept. » 

21 Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Hélas, cela arrive bien souvent d'avoir la mémoire courte et d'avoir peur du manque. Et du coup de ne pas écouter les conseils de Jésus.. On est plein de ses pensées et on n'entend plus. 


MERCREDI 20 FÉVRIER: Mc 8, 22-26 GUÉRISON D'UN AVEUGLE EN DEUX TEMPS.

22 En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. 

Même formulation que pour la guérison du sourd-muet en décapole. Supplier de toucher. Bethsaïde, c'est la ville de Philippe. J'ai regardé sur une carte, c'est au nord du lac et c'est sur la route de Césaré de Philippe, et du Mont Thabor. 

23 Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » 

Dans l'exode quand Dieu de manifeste, Moïse demande au peuple d'aller hors du camp. Il faut quitter la sécurité du camp et faire confiance. Et pour un aveugle c'est peut-être encore plus difficile que pour un sourd qui peut voir où on le conduit. 

Mêmes gestes, la salive, l'imposition des mains mais la question qui n'est pas présente dans l'autre épisode. La question étrange, comme si alors que Jésus est à Betsaïde, dans la ville d'origine de Philippe, et je crois de Pierre, il n'est pas sûr de lui. Pourquoi ce doute? 

24 Levant les yeux, l’homme disait: « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » 

Lever les yeux, comme si l'homme n'avait pas essayé de regarder. Est ce cela qui déconcerte Jésus. La réponse: il pense qu'il voit des gens, qui sont comme des arbres qui se déplacent. Cela doit être assez angoissant. Peut-être que c'est un homme qui  a perdu la vue, qui sait donc ce qu'est un arbre. 
Voir avec netteté, parler distinctement.. 

25 Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.

Nouvelle imposition des mains. Et là, c'est comme pour le sourd muet. Voir normalement, être guéri et distinguer avec netteté. (L'autre parlait distinctement). Mais comme si la cécité était liée à deux pathologies différentes. Il y a une ouverture du regard, qui permet de s'ouvrir au monde et une guérison qui permet de distinguer, donc discerner. Ouverture et discernement.

26 Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Là, on peut imaginer la réaction de la famille de cet homme. Pourquoi ne pas rentrer dans le village? Est ce que Jésus ne veut pas s'y arrêter et que cet homme l'aurait freiné? Bizarre.


JEUDI 21 FÉVRIER. Mc 8, 27-33. Confession de foi de Pierre: tu es les Christ.

27 En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qu isuis-je ? » 
28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » 

Acte 1, de l'interro orale de Jésus. On dit quoi de moi. Il y a toujours cette représentation de lui, comme quelqu'un d'autre. Un homme habité par la présence ou par l'esprit d'un mort. Comme si un mort revenait à la vie en lui, comme si le mort n'était pas mort. C'est assez étrange. Mais c'est quelqu'un du passé qui se manifeste dans le présent.

29 Et lui les interrogeait: « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre ,prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » 
Et c'est là, où la réponse de Pierre est radicalement différente. Il dit; moi aujourd'hui, je sais que tu es celui qui est l'Oint de Dieu, que tu es son envoyé, que tu es sa présence. Et dans les psaumes, le roi messie, David, est celui qui appelle Dieu son père. 

30 Alors, il leur défenditvivement de parler de lui à personne

Etonnant. Ils ont les yeux ouverts, ils ont compris quelque chose, et ils ne doivent pas en parler. Mais cela c'est bien la thématique de Marc, puisqu'après la résurrection, les disciples semblent ne pas croire. Quelque chose se dévoile, mais quoi. Comme s'ils devaient, comme l'aveugle de Betsaïde, comprendre en deux temps. Temps 1: oui il est l'envoyé, temps 2, mais pas l'envoyé triomphant.

Acte 2. changement de décor.. Annonce de la passion.


31 Il commença à leur enseignequ’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite


32 Jésus disait cette parole ouvertementPierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. 
33 Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi,SatanTes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

On voit assez bien la scène. Pierre prend Jésus à part et lui dit que ce n'est pas possible, qu'il n'a pas le droit de dire des choses pareilles. Ils sont tous les deux un peu à l'écart, mais pas loin. Jésus quitte la relation duelle, s'adresse aux autres et en quelque sorte remet Pierre dans un rôle de disciple: passer derrière lui, et en même temps lui fait comprendre que c'est pour lui une tentation permanente, et que Pierre doit la fermer. Il est évident que ce qui va se passer après, la transfiguration, va permettre (au moins un peu) à Pierre de changer son regard sur son maître.


VENDREDI 22 FÉVRIER. Mt 16, 13-19:Confession de foi de Pierre. Même texte, mais vu par un autre rédacteur. 

13 En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme? » 
14 Ils répondirent: « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » 
15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 

A nouveau l'échange entre Jésus et ses amis. Et cette manière curieuse de voir en homme de Dieu un autre qui a vécu avant lui. Comme si l'esprit ne pouvait pas se perdre et qu'il reprenait vie dans le corps d'un autre. Je crois qu'Elisée demande quelque chose comme cela à Elie; "que je reçoive une double part de l'Esprit que tu as reçu" 2 R, 2, 9. Mais cela n'est possible que si Elisée voit ce qui se passe, c'est à dire, yeux déjà ouverts.

16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » 
17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. 

Là, c'est un verset que j'aime bien, car il y a une béatitude et la chair et le sang, c'est l'humain, son être, mais là ce dont Jésus parle, c'est l'être déjà divinisé, c'est le tout Autre qui pousse à la parole et qui révèle.

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. 

 Jeu de mot en français sur Pierre, peut-être que Roc serait mieux finalement. Dire la puissance de la mort ne l'emportera pas, cela revient peut-être à dire que le péché (même présent dans l'église) ne sera jamais je plus fort. En ces temps de notre église, c'est peut-être bon de s'en souvenir.

19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.»

les clés de la ville, appartenaient à l'intendant. Il y a un passage qui raconte cela dans le livre de Jérémie. C'était aussi une charge héréditaire. Donc Pierre reçoit les clés du royaume des cieux, il est celui qui laisse entrer et sortir; c'est énorme. Et arrive le lié/ délié. Il y a le lien surtout entre ce qui se passe ici et ce qui se passera dans l'ailleurs. Normalement délier renvoie à une guérison. Cela continue à m'interroger.


SAMEDI 23 FÉVRIER. Mc 9, 2-13

02  Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.

03  Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.

04  Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.


Est ce qu'il se passe 6 jours, le temps de la "création dans la Genèse" pour que cette théophanie ait lieu. Il y a des 3 qui avaient assisté à la renaissance de la fille de Jaïre, il y a à l'écart (comme pour les guérisons), il y a la montagne (lieu où Dieu se révèle). Et tel que c'est raconté, les trois ne sont pas la proie d'une torpeur. Et là il devient le tout autre, le resplendissant évoque les psaumes: resplendissant de majesté , et la Gloire. Et Deux personnages sont là, des fondateurs/ Moïse et Elie. Elie est cité en premier. 

05  Pierrealors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
06  De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.

 Intéressant que Pierre dise Rabbi et non pas Seigneur. Le: "il est bon", évoque bien la Genèse: et il vit que cela était bon. Mais bon pour qui? Tel que c'est rapporté, on a l'impression de quelque chose de plus grand qu'une frayeur, mais d'une crainte. Là, il n'y a rien de rapporté d'un échange de paroles entre Jésus, Moïse et Elie. Il y a la proposition de Pierre. Est ce que les tentes renvoient à la Tente de la Rencontre. Une tente pour Jésus, une pour Moïse, une pour Elie. Les mettre sous cloche. J'ai toujours pensé qu'il s'agissait de cabanes, pas de tentes.. Mais quelle vision.

07  Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé écoutez-le ! »

On est vraiment dans une reproduction de l'Horeb, avec la nuée et la voix, mais sans le tremblement de terre, le vent, les bourrasques. C'est très différent. Ce n'est plus un Dieu de violence qui s'exprime et qui fait peur , mais un Dieu qui s'adresse aux petits humains qui sont là, qui leur fait une demande: écouter son fils qui est son bien-aimé. Je dois dire que cela m'émeut profondément. Dévoilement de cet amour envers son fils et cette demande: écoutez-le. 

08  Soudain,regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

On a la nuée, la peur, et c'est comme s'ils avaient fermé les yeux. Ils ouvrent les yeux, et tout est redevenu normal.

09 Ilsdescendirent  de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
10 Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

Là, ils écoutent ce que Jésus leur demande. Ne pas raconter aux autres. Un peu comme si c'était leur secret. Et cette interrogation sur le "redevenir vivant". 

11 Ils l’interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
12 Jésus leur dit : « Certes, Élie vient d’abord pour remettre toute chose à sa place. Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l’homme, qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ?
13 Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme l’Écriture le dit à son sujet. »

Pas facile.. Il y a une référence à ce que disent les scribes, qui ne font que reprendre ce que disait le prophète Malachie. Donc ils s'appuient sur une parole, en fait pour dire certainement que Jésus n'est pas le Messie, puisque Elie n'est pas venu. Sauf que comme cela a déjà été dit, Jean, est comme le nouvel Elie, qui n'a certes pas fait tomber une famine sur Israël, encore qu'en réveillant un désir de salut, il crée une famine que seule la présence de Jésus comblera, et en s'attaquant au roi, il refait comme Elie avec le roi Achaz. 


DIMANCHE 24 FÉVRIER. Lc  6, 27-38. Conseils radicaux.

27 En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples: « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent
28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.

On peut dire, que là, on est dans "l'être", pas dans le faire. Avec un changement radical en soi.
Souhaiter du bien, à ceux qui maudissent, c'est le bénir. C'est un peu l'inverse des psaumes, ou souvent on se plaint de ceux qui calomnient et on leur souhaite du mal. Mais c'est intéressant que le premier conseil soit sur l'amour des ennemis, car là, Jésus il en sait quelque chose. 

 29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. 
30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas

Il s'agit des disciples. Ne pas se révolter, ne pas chercher justice ailleurs, donner encore et encore comme pour désarmer l'autre.

31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vousfaites-le aussi pour eux. 

Phrase active et non négative. Différente de : ce que vous ne voulez pas que les autres fassent pour vous, ne le leur faite pas. Là, c'est du positif.

Deuxième partie… Se différencier, en faisant autrement, en faisant plus? Question de la reconnaissance, du mérite. Ne pas aller vers le facile.

32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
 33 Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. 

34 Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. 

35 Au contraire, aimezvos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

Là, c'est comme une récapitulation  de ce que le disciple doit faire, et qui donner sans regarder si l'autre est méchant ou pas, c'est faire comme le Père, qui donne à tous, en espérant qu'ils se tourneront vers lui.  

36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

37Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnésPardonnez, et vous serez pardonnés.

38 Donnez, et l’on vous donnera: c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres, servira de mesure aussi pour vous. »

On t'a fait connaître oh homme, ce qui est bon: c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu.  Être dans la miséricorde, ne pas juger, donner donner encore, 



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