samedi 2 juillet 2022

SEMAINE DU 26 JUIN AU 2 JUILLET. ÉVANGILES.

 

DIMANCHE 26 JUIN. Lc 9, 51-62

 

51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. 

 

Toujours les anciennes traductions qui me hantent. Jésus pris avec courage (peut-être détermination, je ne sais plus). Peut-être que visage déterminé renvoie au chant du serviteur qui rend son visage dur comme la pierre. Mais là, c'est je pense la fin du chapitre 9, qui a vu la transfiguration et c'est là que tout se joue pour Jésus. C'est le changement. Il va, il choisit d'aller vers le lieu dans les hauteurs, mais il y va en toute liberté. Il monte à Jérusalem.

 

52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. 

53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. 

 

Les refuse-t-on parce qu'ils vont vers Jérusalem, ce qui pour un groupe de juif n'est pas étonnant, ou simplement parce qu'ils sont juifs et que les samaritains comme le dit Jean, n'accueillent guère les juifs? 

 

54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » 

55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda

56 Puis ils partirent pour un autre village. 

 

On a la réaction des deux pécheurs du lac, ils ne veulent pas de nous, tu nous a donné beaucoup de pouvoir, nous sommes comme Elie ou Élisée, alors on aimerait bien s'en servir de ce pouvoir. C'est vrai que ces deux-là, ont vu la transfiguration. Alors cela leur fait croire qu'ils sont différents, qu'ils ont acquis la force du très haut, eux qui ont été pris sous la nuée.

 

Jésus s'adapte. Ils ne veulent pas de nous, allons ailleurs, et comme le fait remarquer François, (mon fils, pas le pape), c'est un village samaritain qui accueille, comme la Samarie plus tard,  recevra le feu de l'Esprit Saint.

 

 

57 En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » 

58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » 

 

59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » 

60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »

 

 61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » 

62 Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

 

Ici, il me semble qu'on a trois attitudes possibles. 

Celui qui décide de lui-même de suivre Jésus. Et jésus quelque part le met en garde. Est-ce que tu sais bien ce que tu vas faire, est ce que tu es capable de suivre quelqu'un qui n'a pas de lieu fixe, qui ne sait pas où il dormira, et où il vivra.

 

Ensuite il y a un homme appelé directement par Jésus, sauf que cet homme pense avoir des devoirs à accomplir. Et là, Jésus lui fait comprendre que tout fils qu'il soit, il doit répondre à l'appel, et cela ce n'est pas évident. Le tout laisser, y compris les conventions sociales;

 

Et pour finir, et cela fait un peu pendant au premier, un homme qui décide de lui-même de suivre Jésus, mais un peu comme Elisée quand il est appelé par Elie, demande à faire ses adieux à sa famille. Et la réponse de Jésus semble sans appel, regarder en arrière rend impropre à la mission. 

 

Mais cela peut aller avec le début de la péricope, Jésus lui peut avoir cette tentation et lui il ne regarde pas en arrière.

 

 

LUNDI 27 JUIN. Mt 8, 18-22

 

Au début de ce chapitre, on a eu la guérison du serviteur du centurion, la guérison de la belle-mère de Pierre, puis guérisons de possessions. Là on dirait que Jésus éprouve le besoin de sortir de l'étouffement, de ceux qui mettent la main sur lui. Mais ce sera la tempête qui se lèvera puisque Jésus va en territoire non juif.

 

18 En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. 

 

Aller sur l'autre rive (et ce sera en pays païen, donc pas évident de suivre Jésus). Mais pour moi, le commentaire de Mattieu, c'est comme si cet enfermement poussait Jésus a annoncer parole ailleurs, ne pas se faire piéger par la foule, ne pas devenir sa chose. 

 

19 Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » 

20 Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » 

 

C'est une jolie citation, c'est ce que dit Ruth, la Moabite, à sa belle-mère qui veut rentrer à Bethléem et qui conseille à ses belles filles de retourner à leurs origines et aussi à leurs dieux. Le scribe, est attiré par Jésus, il est prêt; mais Jésus lui dit que lui, n'est pas comme un maître classique, comme un rabbi qui enseigne au Temple. Lui, contrairement aux hommes (qui ont des maisons) aux animaux qui ont des terriers, aux oiseaux qui ont des nids, il n'a pas d'endroit où poser sa tête, tout Fils de l'homme qu'il soit.

 

21 Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »

22.Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »

 

Puis c'est un autre, un qui est déjà disciple, et qui demande la permission de la journée (peut-être que cela lui permet de ne pas aller sur l'autre rive, les païens, les morts, est-ce si différent). 

Mais la réponse de Jésus est catégorique, laisse ceux qui ne sont pas dans la vie, enterrer leurs morts, toi, sois dans la vie et suis-moi. 

 

Cela reprend un peu ce qu'on a entendu hier. La réflexion, si tu veux me suivre, je ne suis pas comme tout le monde et je ne te donnerai pas la sécurité que donne un maître. Et pour le second, va vers la vie. Mais c'est bien de changement dont il est question ici. Se laisser changer.

 

MARDI 28 JUIN. Mt 8, 23-27 la tempête apaisée.

 

Ce qui m'étonne, c'est que Jésus a dit passons sur l'autre rive. Et il y a cette interruption avec le scribe et le disciple. Et là, comme ça traine il prend l'initiative. Et les disciples suivent, ils n'ont pas trop le choix, puisqu'il faut quelqu'un pour diriger le bateau. Et ce n'est pas Jésus. Et chacun prend sa place, et la mer commence à s'agiter. Et c'est là que les disciples doivent se rendre compte que Jésus dort, qu'il s'est endormi de fatigue. Et qu'il dort. Et la mer attaque le bateau et les disciples. 

 

C'est alors qu'ils se décident de réveiller leur maître. C'est "fais quelque chose, sinon nous allons mourir". C'est cette demande qui est intéressante. 

Ils se savent perdus. Juste avant il y a eu trois guérisons, le lépreux, le serviteur du centurion, la belle-mère de Pierre, et des démons qui ont été chassés. Et cela c'était pendant la nuit. S'il expulse des démons, alors oui, il peut chasser l'esprit mauvais qui agite la mer.  Ce que tu as fait au début de la nuit, fais-le pour nous maintenant. 

 

Et la réponse de Jésus est déconcertante. Est-ce qu'il dit: 

Je suis avec vous, vous ne risquez rien, même si je dors?

Vous avez en vous la force de commander aux esprits mauvais? Si on reprend le discours sur la montagne, les disciples ont de la force. Mais je ne sais pas trop. Est-ce que moi, de par l'Esprit que j'ai reçu j'ai le pouvoir de commander aux esprits mauvais? C'est là où ma foi est très incertaine.

 

Jésus lui, n'attend pas la réponse, il se lève, il menace la mer et les vents et le calme vient (ce qui évoque le Psaume 107) et le commentaire des disciples, qui ici sont remplacés par les gens ce que je trouve étonnant. Le mot grec serait hommes, mais au sens antropos. 

 

 

23 En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. 

24 Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. 

25 Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » 

26 Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. 

 

27 Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

 

 

MERCREDI 29 JUIN. Mt 16, 13-19

 

 

 

13 En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » 

14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » 

 

Qui sont les gens? Ceux qui sont un peu les badauds à l'affût du magique. Mais ceux là, voient en Jésus non pas le messie, mais un prophète.

 

15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

 

La question est bien posée: pour toi,(pour vous) qui suis-je. Et moi qu'est ce que je réponds? Peut-être comme Thomas, mon seigneur et mon Dieu, mais aussi mon frère, mais aussi mon ami, mais aussi mon libérateur, mais aussi le divin médecin, le divin jardinier, le divin plombier (et j'en passe). 

 

16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » 

 

Et voilà la belle réponse de Pierre qui parle là au noms des siens.

 

17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.

 

Et en réponse, c'est presque une béatitude, une béatitude dans le présent. Maintenant tu es heureux, maintenant tu peux être dans la joie, parce que ce que tu dis là, tu ne peux pas le dire tout seul. Il faut que l'esprit du Père le souffle en toi. Et cela me fait bien comprendre à moi Jésus, que c'est bien toi qui est aussi un élu, un choisi, comme moi. 

 

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. 

19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

 

 

L'église lieu de vie et même si elle semble mourir, la vie l'emportera. Si la mort est liée au péché, alors, tu as le pouvoir comme moi, je l'ai, de délier.

 

 

JEUDI 30 JUIN. Mt 9, 1-8

 

Ma phrase: "confiance mon enfant". Je me serai bien arrêtée là.  

 

La fin du chapitre 8, c'est Jésus que se fait virer du territoire qui est en terre païenne, après que les porcs qui étaient dans les possédés se soient précipités dans la mer. On peut les comprendre. Donc Jésus, rentre dans "sa" ville de Capharnaüm. 

 

1 En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. 

2 Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » 

 

Une fois de plus un commentaire que la foi des porteurs et pas sur celle du paralysé. Je dois dire que ça m'énerve. Pourquoi ne pas penser que les cinq ont foi en cet homme qui délivre des esprits mauvais. Pourquoi faire du malade quelqu'un de passif. Il reste sujet. 

 

La maladie est très souvent liée au péché. Si le péché est enlevé, alors la vie peut reprendre. 

 

Je trouve la manière dont Jésus s'adresse à cet homme, peut-être plus âgé que lui, magnifique. Bien entendu , il y a le préalable de la foi qui permet aussi que les miracles se réalisent. Il dit Confiance, ou aies foi en moi. Ce que tu désires, je peux te le donner.

Mon enfant. C'est comme si par la bouche de Jésus, le Père s'adressait à cet homme, et seul Dieu a le pouvoir de pardonner, c'est lui qui pardonne par les paroles de la bouche de son Fils; On a presque une révélation trinitaire. Sois rassuré mon enfant, tes péchés, ce poids qui t'empêche de vivre. 

 

3 Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » 

4 Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? 

 

Et là, les scribes qui connaissent les écritures, sont choqués. Personne ne pardonne les péchés, il se prend pour le Tout Puissant, il blasphème. Et là, Jésus démasque leur mauvaise foi. Car on trouve ce qui sera la trame de la condamnation: on ne voit pas ce qui est réalisé, ce qui est bon et beau, mais la soi-disant transgression;

 

5 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? 

 

Et il fait comprendre que pour lui, l'un et l'autre, c'est facile. 

 

6 Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » 

7 Il se leva et rentra dans sa maison. 

Et c''est la guérison qui arrive. Et qui a pour but de montrer qu'il est le Messie, l'Envoyé, qui a tout pouvoir, et de guérir et de pardonner.

 

8 Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

 

La crainte, mais laquelle? Qui est cet homme auquel Dieu a donné un tel pouvoir? Ou et c'est prophétique, de rendre gloire à Dieu qui donne ce pouvoir aux hommes, qui ne le garde pas pour lui, qui nous rend solidaires de la réconciliation; 



VENDREDI 1°JUILLET Mt 9, 9-13

 

L'homme se leva et le suivit. 

Quelle sobriété. Si j'associe à la guérison du paralytique, on a aussi un homme qui se lève, qui est doublement sauvé et je pense que pour Matthieu c'est la même chose. C'est une scène de résurrection. Lui le paria, le maudit, il est choisi et il répond à l'appel. C'est comme si Jésus appelait un lépreux. Alors oui, il peut faire la fête après et lui aussi il peut entendre que Jésus n'est pas venu pour sauver des justes (ou ceux qui se croient justes) mais des pécheurs, ceux qui se reconnaissent pécheurs. 

 

9 En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.

 

 J'ai toujours été étonnée par la sobriété de cette scène. Matthieu est assis, il se lève (résurrection).

 

10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 

11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 

 

Et un repas, comme pour célébrer ces noces entre jésus et cet homme. Et bien sûr les disciples mais aussi les amis qui ne sont pas des gens bien au regard des pharisiens. Et ceux s'en prennent aux disciples, sauf que c'est Jésus qui va répondre. Mais c'est aussi un moyen de disqualifier Jésus en tant que Maître;

 

 

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 

13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Et Jésus comme il le fera souvent, prend la défense de ses disciples. Et il citera une phrase d'Osée, 6,6, et il y a cette finale qui m'interpelle chaque fois que je la lis, des justes mais des pécheurs. Peut-être pas tous les justes et peut-être pas tous les pécheurs.  Jérusalem disait les mais sœur Jean d'Arc dit des.

 

J'aime bien l'oreille de Jésus qui traîne et qui vient au secours de ses disciples;

 

 

SAMEDI 2 JUILLET Mt 9, 14-17

 

Le morceau ajouté tire sur le tissu et la déchirure s'agrandit. Et le rideau du temple de déchira. 

 

14 En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » 

15 Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. 

 

Jeuner pour hâter ton retour, pour que tu sois là, pour que les cieux nouveaux et la terre nouvelle advienne, mais peut-être d'abord en chacun de nous, avec le don de l'esprit. Mais comme disait Benoit, c'est au fil des jours, des mois et des années;

 

16 Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. 

17 Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

 

 

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